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Ligue 1: rentrée réussie pour Monaco et Lyon

Monaco, facile vainqueur du Havre (3-1), et Lyon, qui est allé s’imposer à Lens (1-0), ont parfaitement débuté la saison de Ligue 1, samedi. Au lendemain de la défaite surprise de l’OM à Rennes (1-0) en ouverture du championnat, l’ASM et l’OL ne sont pas tombés dans le piège et sont apparus déjà bien en forme, contrairement aux Marseillais. Sous les yeux de Paul Pogba, recrue phare du mercato monégasque pas encore apte physiquement, le club de la Principauté n’a connu aucune difficulté pour dominer au stade Louis-II de très faibles Havrais, grâce notamment à des buts du défenseur anglais Eric Dier, arrivé libre cet été en provenance du Bayern Munich, et de sa pépite de 23 ans Maghnes Akliouche, pour l’instant toujours là malgré un bon de sortie. En attendant le retour de Pogba sur les terrains et la première apparition de l’ex-attaquant du FC Barcelone Ansu Fati, autre grosse signature estivale, Monaco a tenu son rang.Lyon est également dans le ton en cette rentrée. Alors que le maintien en L1 du club, en grande difficulté financière, n’a été actée que le 9 juillet devant la commission d’appel de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) grâce à des apports de liquidités, les secousses en coulisses de l’intersaison n’ont pas semblé avoir perturbé les joueurs lyonnais qui l’ont emporté à Bollaert grâce à un but du Géorgien Georges Mikautadze.L’OL en a profité pour jouer un mauvais tour à son ancien entraîneur Pierre Sage, désormais sur le banc lensois. Lyon a aussi gâché les retrouvailles avec la France de Florian Thauvin sous le maillot sang et or. Entré en jeu à la 57e minute de jeu, le champion du monde 2018, transfuge de l’Udinese, n’est pas parvenu à inverser le cours de la partie.Quatre jours après son élimination au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions par le Benfica Lisbonne, Nice a de nouveau affiché d’inquiétantes carences et a lancé son nouvel exercice par un revers face à Toulouse à domicile après un but de Djibril Sidibé inscrit à une minute de la fin du temps réglementaire (1-0). 

Les avions d’Air Canada cloués au sol par une grève, le gouvernement intervient

Le gouvernement canadien a décidé samedi d’intervenir pour mettre fin à une grève d’hôtesses et de stewards paralysant les activités d’Air Canada, la principale compagnie aérienne du pays, en ce week-end estival, avec des centaines de vols annulés.La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a sommé les parties de “reprendre et poursuivre leurs activités et leurs fonctions”.La …

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N’ayant pu l’obtenir, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d’un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un “accord de paix” pour mettre fin au conflit meurtrier, un revirement majeur après sa rencontre en Alaska avec Vladimir Poutine, sans résultat concret apparent.Le président américain soutient même une proposition de la Russie prévoyant qu’elle prenne le contrôle total de deux régions ukrainiennes et que le front soit gelé dans deux autres régions que Moscou ne contrôle que partiellement, a indiqué samedi à l’AFP un responsable qui a eu connaissance des échanges téléphoniques entre Donald Trump et des dirigeants européens lors de son vol retour d’Anchorage.Selon cette source, qui a requis l’anonymat, le président russe “demande dans les faits que l’Ukraine quitte le Donbass”, un territoire rassemblant les régions de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine.Donald Trump recevra lundi après-midi à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, plusieurs capitales européennes assurant de leur côté vouloir “maintenir la pression sur Moscou”. L’abandon par Donald Trump du cessez-le-feu préalable semble favoriser Vladimir Poutine, qui défend depuis longtemps l’idée de négocier directement un accord global et définitif, Kiev et ses alliés européens y voyant au contraire une façon pour lui de gagner du temps afin de poursuivre son offensive militaire et étendre ses prises territoriales.Cette voie est pourtant “la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine”, a écrit le président républicain sur son réseau Truth Social. “Un simple accord de cessez-le-feu (…) souvent ne tient pas”, a-t-il justifié, lui qui avait pourtant menacé Moscou de “conséquences très graves” en l’absence d’arrêt des hostilités.”La triste réalité est que la Russie n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt”, a jugé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Le maître du Kremlin a pour sa part déclaré samedi que son entretien avec Donald Trump à Anchorage était “très utile” pour oeuvrer à une résolution du conflit “sur une base équitable”, plus de trois ans et demi après l’invasion de l’armée russe en Ukraine.- Tribune pour Poutine – Le sommet d’Anchorage, censé être crucial pour la stabilité de l’Europe, a permis un retour spectaculaire de Vladimir Poutine sur la scène diplomatique, sans déboucher ni sur l’annonce d’une prochaine réunion tripartite incluant M. Zelensky, ni sur une pause dans les hostilités, ni sur de nouvelles sanctions visant la Russie.La rencontre de plus de trois heures, “couronnée de succès” selon Donald Trump, a en tout cas déclenché une effervescence diplomatique en Europe, première concernée mais grande absente en Alaska. Les dirigeants du Vieux continent ont affirmé être prêts à faciliter un sommet entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.Ce dernier s’est dit “reconnaissant de l’invitation” à la Maison Blanche, six mois après avoir été tancé de façon très abrupte par Donald Trump dans le Bureau ovale, une scène diffusée en direct qui avait plongé dans la consternation nombre de pays européens.”Si tout marche bien (lors de cette nouvelle réunion bilatérale), nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a assuré samedi Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.Il a notamment échangé avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Lors de ces discussions téléphoniques, Donald Trump a évoqué au profit de Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a indiqué qu’il s’agirait pour commencer de définir “une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des Etats-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée”.MM. Macron, Starmer et Merz ont convoqué une réunion dimanche avec les pays de la “coalition des volontaires” alliés de Kiev.- La guerre continue -En Russie, le sommet en Alaska a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, un employé de musée, estime qu’il a suscité “l’espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent” sur le front.Les Ukrainiens semblaient en revanche sans illusions, telle Laryssa Melny, une pharmacienne de Kiev, qui croit qu’il n’y aura “pas de paix” prochainement.”Je pense que c’est une belle victoire diplomatique pour Poutine”, affirme de son côté Pavlo Nebroev, directeur d’un théâtre à Kharkiv.En attendant, les hostilités continuent. L’armée russe a ainsi lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61.burs-pt-seb/pno

N’ayant pu l’obtenir, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d’un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un “accord de paix” pour mettre fin au conflit meurtrier, un revirement majeur après sa rencontre avec Vladimir Poutine sans résultat concret apparent.Le président américain recevra lundi après-midi à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens assurant …

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N’ayant pu l’obtenir, Trump renonce à un cessez-le-feu en Ukraine

Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d’un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un “accord de paix” pour mettre fin au conflit meurtrier, un revirement majeur après sa rencontre avec Vladimir Poutine sans résultat concret apparent.Le président américain recevra lundi après-midi à la Maison Blanche son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens assurant de leur côté vouloir “maintenir la pression sur Moscou”. Cet abandon du cessez-le-feu préalable semble favoriser Vladimir Poutine, qui défend depuis longtemps l’idée de négocier directement un accord global et définitif, Kiev et ses alliés européens y voyant au contraire une façon pour lui de gagner du temps afin de poursuivre son offensive militaire et étendre ses prises territoriales.Cette voie est pourtant “la meilleure façon de mettre fin à la guerre horrible entre la Russie et l’Ukraine”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social. “Un simple accord de cessez-le-feu (…) souvent ne tient pas”, a-t-il justifié, lui qui avait pourtant menacé Moscou de “conséquences très graves” en l’absence d’arrêt des hostilités.”La triste réalité est que la Russie n’a aucune intention de mettre fin à cette guerre de sitôt”, a jugé la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.Le maître du Kremlin a pour sa part déclaré samedi que son entretien avec Donald Trump à Anchorage était “très utile” pour oeuvrer à une résolution du conflit “sur une base équitable”, plus de trois ans et demi après l’invasion de l’armée russe en Ukraine.- Tribune pour Poutine – Le sommet d’Anchorage, censé être crucial pour la stabilité de l’Europe, a permis un retour spectaculaire de Vladimir Poutine sur la scène diplomatique, sans déboucher ni sur l’annonce d’une prochaine réunion tripartite incluant M. Zelensky, ni sur une pause dans les hostilités, ni sur de nouvelles sanctions visant la Russie.La rencontre de plus de trois heures, “couronnée de succès” selon Donald Trump, a en tout cas déclenché une effervescence diplomatique en Europe, première concernée mais grande absente en Alaska. Les dirigeants du Vieux continent ont affirmé être prêts à faciliter un sommet entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.Ce dernier s’est dit “reconnaissant de l’invitation” à la Maison Blanche, six mois après avoir été tancé de façon très abrupte par Donald Trump dans le Bureau ovale, une scène diffusée en direct qui avait plongé dans la consternation nombre de pays européens.”Si tout marche bien (lors de cette nouvelle réunion bilatérale), nous programmerons alors une rencontre avec le président Poutine”, a assuré samedi Donald Trump, laissant envisager un sommet tripartite.Au cours de son vol retour d’Anchorage, le président américain s’est entretenu avec son homologue ukrainien, ainsi qu’avec des dirigeants de l’Otan.Ont notamment participé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le Premier ministre britannique, Keir Starmer et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Lors de ces appels, Donald Trump a évoqué au profit de Kiev une garantie de sécurité similaire à celle de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a indiqué qu’il s’agirait pour commencer de définir “une clause de sécurité collective qui permettrait à l’Ukraine d’obtenir le soutien de tous ses partenaires, y compris des Etats-Unis, prêts à agir dans le cas où elle serait à nouveau attaquée”.Selon le New York Times, citant deux responsables européens, Donald Trump se serait par ailleurs déclaré favorable à une proposition de Vladimir Poutine prévoyant que Kiev cède davantage de territoire sous son contrôle en l’échange de la paix.Le président français Emmanuel Macron a lui mis en garde contre “la propension” de la Russie “à ne pas tenir ses propres engagements” tandis que M. Starmer a estimé que “le chemin vers la paix en Ukraine ne pouvait être décidé sans” M. Zelensky.MM. Macron, Starmer et Merz ont convoqué une réunion dimanche avec les pays de la “coalition des volontaires” alliés de Kiev.- La guerre continue -En Russie, le sommet en Alaska a été plutôt bien accueilli. Rencontré à deux pas du Kremlin, Vitali Romanov, un employé de musée, estime qu’il a suscité “l’espoir que cela ira mieux, pour la Russie, pour le peuple et pour les gens qui combattent” sur le front.Les Ukrainiens semblaient en revanche sans illusions, telle Laryssa Melny, une pharmacienne de Kiev, qui croit qu’il n’y aura “pas de paix” prochainement.”Je pense que c’est une belle victoire diplomatique pour Poutine”, affirme de son côté Pavlo Nebroev, directeur d’un théâtre à Kharkiv.L’armée russe a ainsi lancé 85 drones et un missile sur l’Ukraine pendant la nuit, a affirmé Kiev, assurant en avoir abattu 61, dans les régions de Soumy (nord-est), Donetsk (est), Tcherniguiv (nord) et Dnipropetrovsk (centre-est).Parallèlement, les forces du Kremlin ont revendiqué la prise de deux localités dans l’est de l’Ukraine.burs-pt-seb/pno

Ligue 1: Lyon l’emporte à Lens et gâche les débuts de Thauvin

Lyon s’est imposé à Lens (1-0) samedi lors de la première journée de Ligue 1, réussissant ses débuts dans cette nouvelle ère sans John Textor, et gâchant ceux de Florian Thauvin avec les Sang et Or.Un but de Georges Mikautadze au bout de la première période a suffi au bonheur des Lyonnais, plus précis techniquement en attaque, et solides pour résister aux Lensois, frappés d’imprécision, comme la saison dernière.L’Olympique lyonnais ouvre donc par une victoire ce nouveau chapitre de son histoire, avec à sa tête non plus John Textor mais Michele Kang, qui a sauvé in extremis le club d’une relégation en Ligue 2 le mois dernier.Comme un symbole, l’OL tourne la page de cette époque en l’emportant contre son ancien entraîneur Pierre Sage, arrivé cet été sur le banc du club lensois après le départ, à la surprise générale, de Will Still au bout d’une seule saison.Désormais restreint financièrement pour recruter, Lyon a construit son succès avec ce qu’il avait déjà la saison dernière: le virevoltant Malick Fofana, le buteur Georges Mikautadze et le taulier du milieu de terrain Corentin Tolisso.Fofana a fait vivre un cauchemar au flanc droit lensois, prenant les défenseurs de vitesse le plus souvent, jusqu’à la fin de la première période, où, lancé en profondeur, il a donné un centre idéal à Mikautadze, lui aussi en avance sur son vis-à-vis (45e+1).Cruel pour Lens, qui était alors dans un temps fort, mais pas illogique au vu de la maîtrise technique supérieure des Lyonnais.- Lens toujours stérile -Pour sa première sur le banc du club de l’Artois, Pierre Sage a pu mesurer le travail qu’il lui faut accomplir. Le mal qui a rongé Lens la saison passée est toujours là: malgré 18 frappes (5 cadrées), plus que leur adversaire (11 frappes, 3 cadrées), les Artésiens n’ont jamais réussi à marquer.Malgré, aussi, les efforts de Florian Thauvin, qui a, un temps, apporter de la créativité et de la fraîcheur au jeu lensois, tout comme le jeune Anthony Bermont (20 ans) sur le côté gauche.Entré en jeu à la 57e minute sous les applaudissement nourris du Stade Bollaert, qui avait déjà acclamé son nom à l’annonce des équipes, Thauvin, champion du monde en 2018, a laissé entrevoir tout le bien qu’il pourrait faire aux Sang et Or. Numéro 10 dans le dos et dans l’esprit, il a tenté d’apporter du déséquilibre par les passes ou les dribbles, mais manque clairement de rythme.Mais rien n’y a fait. Le match a ressemblé à ce film déjà vu à de maintes reprises, avec des occasions, en vain, principalement de Wesley Saïd (9e, 42e, 65e) et Deiver Machado (21e, 45e, 45e+4).Tout n’est pas à jeter côté lensois: outre les bonnes entrées de Bermont et Thauvin, Rayan Fofana (19 ans) a démontré une bonne capacité à jouer en pivot, à la pointe de l’attaque, et Machado s’est démené.En face, Lyon a su tenir cette victoire loin de ses bases, mais il faudra en voir plus pour avoir une photographie plus complète de cette équipe.

En Alaska, Trump se fait voler la vedette par Poutine

Il assurait avant la rencontre qu’avec lui, Vladimir Poutine “ne ferait pas le malin”. Mais vendredi Donald Trump, habitué à dominer toute rencontre bilatérale, a laissé le devant de la scène au président russe.”Pour un homme doté d’un tel sens du spectacle, Trump, de manière inhabituelle, a laissé Poutine être la star de son spectacle”, a commenté Kristina Berzina, experte du German Marshall Fund.Le président américain n’a pas décroché de concession de son homologue lors de cette rencontre qui devait dessiner une trajectoire de paix pour l’Ukraine après plus de trois années de guerre.Pendant de rapides déclarations conjointes à la presse, qui n’ont pas été suivies de la session de questions-réponses promise, Vladimir Poutine, parlant en premier, a pu dérouler son argumentaire habituel.Il a ainsi répété que “toute les causes profondes” du conflit devaient être “éliminées”.- Réservé -Le président russe a réussi à écarter la conclusion d’un cessez-le-feu immédiat, réclamé par Kiev, au profit de négociations en faveur d’un accord de paix, pendant lesquelles l’offensive russe peut se poursuivre.Donald Trump se targue d’être un négociateur hors pair et recourt volontiers à l’intimidation quand il reçoit des dirigeants étrangers, le président ukrainien Volodymyr Zelensky en a fait la cuisante expérience.Sa rencontre avec le maître de Kremlin n’a certes pas été une redite du sommet de Helsinki en 2018. Donald Trump avait alors suscité un tollé politique en prenant pour argent comptant les dénégations de Vladimir Poutine dans une affaire d’ingérence électorale russe.Mais vendredi, l’ancien animateur de téléréalité de 79 ans s’est montré, en public tout du moins, réservé et parfois même un peu crispé.- Mimiques -Le président américain était chez lui, sur une immense base aérienne, entouré des avions de combat américains les plus sophistiqués.Pourtant, lors de leurs apparitions publiques communes pendant les quelques heures passées en Alaska, Vladimir Poutine a semblé plus décontracté, gesticulant, souriant, faisant des mimiques.Et Donald Trump, si prompt à transformer toute rencontre avec les journalistes en longue conférence de presse improvisée, n’a pas répondu à une seule question sur place.Il a réservé ses premières réponses après la rencontre au présentateur vedette de la chaîne Fox News Sean Hannity, dont il est proche.Jennifer Kavanagh, directrice des études militaires chez Defense Priorities, organisation qui prône le désengagement américain, a toutefois souligné que Donald Trump n’avait pas livré l’Ukraine sur un plateau au président russe, comme le craignaient certains.- Elections -“Il mérite la reconnaissance” pour ses efforts de médiation, juge-t-elle.Le milliardaire, fasciné par les régimes autoritaires, a lancé après la rencontre que Vladimir Poutine était “incroyablement dur”.Le président américain a même estimé, pendant son échange avec Sean Hannity, que “l’une des choses les plus intéressantes” que Vladimir Poutine lui a dites portait sur… le système électoral, en l’occurrence la nécessité de supprimer le vote par correspondance.Le président russe, au pouvoir depuis plus de 20 ans et élu l’an dernier avec 88% des voix, aurait aussi assuré à Donald Trump qu’il avait “largement” remporté l’élection de 2020.Elle a été gagnée par Joe Biden, mais le républicain refuse de le reconnaître.- Poulet frit -En Alaska, Vladimir Poutine a par ailleurs assuré que si Donald Trump avait été au pouvoir, la guerre en Ukraine n’aurait certainement pas eu lieu.De quoi enchanter le président américain, qui répète que le conflit, déclenché par l’invasion russe de février 2022, n’a éclaté qu’à cause de la faiblesse de son prédécesseur démocrate.Gregory Meeks, élu démocrate siégeant à la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, a jugé qu’en déroulant le tapis rouge, Donald Trump avait “blanchi les crimes de guerre de Poutine. C’est une honte”.Le service de presse du gouverneur de Californie Gavin Newsom, bête noire du président républicain, a commenté la rencontre par un message moqueur rédigé en majuscules, imitant les diatribes de Donald Trump sur Truth Social.”Trump a fui l’estrade avec Poutine – pas de questions, rien! Pas d’énergie! On aurait dit qu’il venait de manger trois seaux de poulet frit avec Vlad”, a écrit l’équipe du responsable démocrate sur X.