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Frappes israéliennes au Liban après des tirs de roquettes sur Israël

L’armée israélienne a annoncé avoir lancé des frappes samedi contre des cibles du Hezbollah au Liban, après avoir menacé de répondre durement aux tirs de roquettes à partir du Liban.Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées samedi du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire. Ces tirs n’ont pas été revendiqués dans l’immédiat. Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné à l’armée de frapper des dizaines de “cibles terroristes” au Liban. Et l’armée a ensuite annoncé dans un communiqué des frappes sur des cibles du Hezbollah libanais pro-iranien dans le sud du Liban.Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.Le cessez-le-feu tient globalement, malgré des accusations mutuelles de violations répétées, et l’armée israélienne maintient des troupes dans le sud du Liban dans cinq positions stratégiques près de la frontière nord d’Israël.Plus tôt dans la journée, le chef d’état-major israélien, le général Eyal Zamir, a promis une “réponse sévère” aux tirs de roquettes.”Nous ne pouvons permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord)”, a aussi dit le ministre de la Défense, Israël Katz.Les sirènes d’alerte anti-aérienne ont été déclenchées à 07H30 (05H30 GMT) à Metoula, un village du nord d’Israël proche de la frontière libanaise.”Nous avons promis la sécurité aux communautés de Galilée et c’est exactement ce qui va se passer”, a déclaré M. Katz. “Le sort de Metoula est le même que celui de Beyrouth.”- “Conséquences désastreuses” -Dans la matinée, l’agence nationale d’information libanaise ANI a fait état de tirs d’artillerie par les troupes israéliennes dans le sud du Liban contre plusieurs secteurs de la région.L’armée libanaise a elle annoncé avoir “trouvé trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et “procédé à leur démantèlement”.Après l’annonce des tirs de roquettes vers Israël, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud, soulignant que cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”.Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, “afin de garantir que seul l’Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix”.La Force de maintien de la paix de l’ONU, déployée dans le sud du Liban près de la frontière israélienne, s’est dit “préoccupée” par une possible escalade.Le président libanais Joseph Aoun a lui dénoncé “l’agression (israélienne, ndlr) continue contre le Liban”.Après la trêve, l’armée israélienne a continué de mener des frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler “des structures terroristes” du Hezbollah ou des membres ou des responsables de ce mouvement.- Déplacés -Au moment du déclenchement des tirs de roquettes contre Israël en solidarité avec son allié, le Hamas, en octobre 2023, le Hezbollah, financé par l’Iran, était un acteur incontournable de la vie politique au Liban et le plus puissant mouvement dans le pays. En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant un cessez-le-feu deux mois plus tard.Le Hezbollah est sorti très affaibli de cette guerre et sa direction a été largement décimée.Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, environ 60.000 personnes ont fui le nord d’Israël, dont une partie seulement sont rentrées chez elles ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Côté libanais, plus d’un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Aux termes de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devraient être déployés. Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.

Frappes israéliennes au Liban après des tirs de roquettes sur Israël

L’armée israélienne a annoncé avoir lancé des frappes samedi contre des cibles du Hezbollah au Liban, après avoir menacé de répondre durement aux tirs de roquettes à partir du Liban.Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées samedi du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire. Ces tirs n’ont pas été revendiqués dans l’immédiat. Mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné à l’armée de frapper des dizaines de “cibles terroristes” au Liban. Et l’armée a ensuite annoncé dans un communiqué des frappes sur des cibles du Hezbollah libanais pro-iranien dans le sud du Liban.Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.Le cessez-le-feu tient globalement, malgré des accusations mutuelles de violations répétées, et l’armée israélienne maintient des troupes dans le sud du Liban dans cinq positions stratégiques près de la frontière nord d’Israël.Plus tôt dans la journée, le chef d’état-major israélien, le général Eyal Zamir, a promis une “réponse sévère” aux tirs de roquettes.”Nous ne pouvons permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord)”, a aussi dit le ministre de la Défense, Israël Katz.Les sirènes d’alerte anti-aérienne ont été déclenchées à 07H30 (05H30 GMT) à Metoula, un village du nord d’Israël proche de la frontière libanaise.”Nous avons promis la sécurité aux communautés de Galilée et c’est exactement ce qui va se passer”, a déclaré M. Katz. “Le sort de Metoula est le même que celui de Beyrouth.”- “Conséquences désastreuses” -Dans la matinée, l’agence nationale d’information libanaise ANI a fait état de tirs d’artillerie par les troupes israéliennes dans le sud du Liban contre plusieurs secteurs de la région.L’armée libanaise a elle annoncé avoir “trouvé trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et “procédé à leur démantèlement”.Après l’annonce des tirs de roquettes vers Israël, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud, soulignant que cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”.Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, “afin de garantir que seul l’Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix”.La Force de maintien de la paix de l’ONU, déployée dans le sud du Liban près de la frontière israélienne, s’est dit “préoccupée” par une possible escalade.Le président libanais Joseph Aoun a lui dénoncé “l’agression (israélienne, ndlr) continue contre le Liban”.Après la trêve, l’armée israélienne a continué de mener des frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler “des structures terroristes” du Hezbollah ou des membres ou des responsables de ce mouvement.- Déplacés -Au moment du déclenchement des tirs de roquettes contre Israël en solidarité avec son allié, le Hamas, en octobre 2023, le Hezbollah, financé par l’Iran, était un acteur incontournable de la vie politique au Liban et le plus puissant mouvement dans le pays. En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant un cessez-le-feu deux mois plus tard.Le Hezbollah est sorti très affaibli de cette guerre et sa direction a été largement décimée.Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, environ 60.000 personnes ont fui le nord d’Israël, dont une partie seulement sont rentrées chez elles ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Côté libanais, plus d’un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Aux termes de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devraient être déployés. Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.

F1: Piastri partira en pole du GP de Chine, premier succès pour Hamilton avec Ferrari

L’Australien Oscar Piasti (McLaren) partira dimanche en tête du Grand Prix de Chine, après avoir réalisé le meilleur temps lors des qualifications samedi à Shanghai où Lewis Hamilton a été impérial sur le sprint, signant son premier succès avec Ferrari.Le retour du “King Lewis”. S’il ne partira “que” 5e de la grand-messe dominicale, le septuple champion du monde peut tout de même savourer: pour son deuxième week-end en rouge, la nouvelle recrue de la Scuderia a été devant de bout en bout depuis la pole pour le sprint de 19 tours (contre 56 pour le GP dimanche) samedi matin.”Je me suis senti très à l’aise (…) je ne ressens pas de pression, je sais que l’équipe veut gagner et que cela signifie tout pour elle”, a réagi Hamilton, ovationné par le public devant lequel il s’est déjà imposé six fois par le passé – un record pour le tracé chinois.Le Britannique, arrivé en janvier dans les rangs de la légendaire écurie après douze ans passés chez Mercedes, s’est imposé devant Oscar Piastri, qui a décroché la première pole de sa carrière en F1 quelques heures plus tard.Le pilote McLaren s’élancera en première ligne devant le Britannique George Russell (Mercedes) à l’extinction des feux dimanche à 15h00 (08h00 heure de Paris, 07H00 GMT).La deuxième ligne reviendra au leader du championnat, l’Anglais Lando Norris (McLaren), troisième des qualifications, et au champion en titre Max Verstappen (Red Bull).”Je ne suis pas à l’aise comme je l’étais en Australie”, a reconnu Norris, vainqueur depuis la pole du premier GP de la saison dimanche dernier à Melbourne. “J’ai commis trop d’erreurs et je n’ai pas fait le meilleur travail possible”, a-t-il aussi dit, toujours critique envers lui-même.- Hadjar 7e des qualifications -La troisième ligne sera 100% Ferrari, avec Hamilton devant son coéquipier monégasque Charles Leclerc, sixième des qualifications.Les Français Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) partiront respectivement 11e et 16e, derrière leur compatriote Isack Hadjar, 7e. S’il a assuré qu’il aurait pu “faire mieux que 7e”, le jeune pilote de 20 ans savoure toutefois “se retrouver avec des pilotes de tête. “Si je peux améliorer mon départ (…) alors je pense que j’ai une bonne chance de rester là où je suis” durant le GP, a-t-il encore dit. En Australie, le pilote Racing Bulls avait dû abandonner avant même le début de la course, la faute à une sortie de piste lors du tour de formation.Pour son deuxième GP dans l’élite, Hadjar devancera un autre débutant sur la grille, Andrea Kimi Antonelli, 8e. L’Italien succède à Hamilton chez Mercedes pour sa première saison en F1.En revanche, très loin derrière, le nouveau coéquipier néo-zélandais de Verstappen, Liam Lawson, partira dernier de la course.- McLaren favorite du GP -Sur un circuit qui détériore beaucoup les gommes, McLaren fait figure d’équipe à battre dimanche, en dépit d’un week-end qui a semblé moins bien engagé que prévu, surtout pour Norris.Si Piastri, parti 3e du sprint, n’a jamais été en mesure de rivaliser face à Hamilton, Lando Norris est apparu bien à la peine au volant de sa MCL39 samedi matin.Sixième sur la grille du sprint, le Britannique a commis une erreur dans les premiers instants de la course, rétrogradant dans la hiérarchie. Il a terminé 8e d’une course qui offre des points au championnat : de huit pour le premier à un point pour le 8e.Au général, le Britannique reste tout de même en tête, deux points seulement devant Verstappen, 3e du sprint devant Russell et Leclerc, 5e. Le Français le mieux classé, Gasly, a fini 12e devant Hadjar, 13e pour son premier sprint dans l’élite. Ocon a terminé 16e. Le GP de Chine est la première des six manches de l’année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end. Ainsi, les pilotes n’ont effectué qu’une séance d’essais libres vendredi avant les qualifications qui ont déterminé la grille de la course sprint.

Turquie: le maire d’Istanbul de nouveau entendu après des manifestations monstres

Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, devait être de nouveau entendu par la police samedi au lendemain de manifestations monstres qui ont gagné les deux-tiers des provinces de Turquie et provoqué des centaines d’arrestations.Au total, des rassemblements se sont tenus depuis mercredi dans au moins 55 des 81 provinces turques, selon un décompte de l’AFP.La police a procédé à 343 arrestations, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, énumérant les neuf villes, dont Istanbul, où elles ont eu lieu comme Izmir (ouest), Ankara la capitale, Erdrine et Canakkale dans le nord-ouest, Adana et Antalya dans le sud, témoignant de l’ampleur de la contestation.”Ceux qui cherchent le chaos et la provocation ne seront pas tolérés”, met-il en garde sur X.Ekrem Imamoglu, 53 ans, a été interpellé mercredi à l’aube à son domicile et devait être de nouveau entendu samedi par la police pour des accusations de “soutien à une organisation terroriste”, ont rapporté les médias.Selon son parti, le CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), M. Imamoglu sera ensuite auditionné par le procureur général d’Istanbul, dans la soirée, autour de 21H00 (18H00 GMT), avant d’être présenté au tribunal. L’opposition a appelé samedi soir à de nouvelles manifestations.- “Témoins secrets” -L’accusation de terrorisme vise le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit, qui s’est dit prêt au début du mois à déposer les armes et à se dissoudre.Selon son avocat, l’audition du maire dans le volet “corruption”, vendredi, a duré “six heures”.”M. Imamoglu a nié toutes les charges retenues dans un document de 121 pages”, affirme son défenseur, Mehmet Pehlivan.Ce dernier dénonce le recours à des “témoins secrets de manière abusive”, et s’insurge de voir des “procès-verbaux de témoignages non signés divulgués dans la presse”, estimant que les droits de la défense ainsi que “le droit à un procès équitable (ont) été violés”.Dans un message posté sur X par ses avocats, Ekrem Imamoglu remercie ses concitoyens, descendus par dizaines de milliers dans les rues, pour leur mobilisation.”Vous défendez notre République, la démocratie, l’avenir d’une Turquie juste et la volonté de notre nation”, écrit-il.Le président du CHP, dont il est issu, özgür özel, a affirmé que 300.000 personnes ont marché dans Istanbul, dont plusieurs dizaines de milliers ont réussi à atteindre l’hôtel de ville en dépit d’importants barrages de police.Plusieurs incidents ont éclaté entre manifestants et policiers, durant lesquels ces derniers ont fait usage d’importantes quantités de gaz lacrymogènes et de canons à eau à Izmir et Ankara, ont constaté les correspondants de l’AFP.Plusieurs journalistes ont été blessés dans les échauffourées.M. Imamoglu devait être désigné dimanche comme le candidat de son parti à la présidentielle, prévue en 2028.Le CHP a décidé de maintenir l’organisation de cette primaire et appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.

Turquie: le maire d’Istanbul de nouveau entendu après des manifestations monstres

Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, devait être de nouveau entendu par la police samedi au lendemain de manifestations monstres qui ont gagné les deux-tiers des provinces de Turquie et provoqué des centaines d’arrestations.Au total, des rassemblements se sont tenus depuis mercredi dans au moins 55 des 81 provinces turques, selon un décompte de l’AFP.La police a procédé à 343 arrestations, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, énumérant les neuf villes, dont Istanbul, où elles ont eu lieu comme Izmir (ouest), Ankara la capitale, Erdrine et Canakkale dans le nord-ouest, Adana et Antalya dans le sud, témoignant de l’ampleur de la contestation.”Ceux qui cherchent le chaos et la provocation ne seront pas tolérés”, met-il en garde sur X.Ekrem Imamoglu, 53 ans, a été interpellé mercredi à l’aube à son domicile et devait être de nouveau entendu samedi par la police pour des accusations de “soutien à une organisation terroriste”, ont rapporté les médias.Selon son parti, le CHP (Parti républicain du peuple, social-démocrate), M. Imamoglu sera ensuite auditionné par le procureur général d’Istanbul, dans la soirée, autour de 21H00 (18H00 GMT), avant d’être présenté au tribunal. L’opposition a appelé samedi soir à de nouvelles manifestations.- “Témoins secrets” -L’accusation de terrorisme vise le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit, qui s’est dit prêt au début du mois à déposer les armes et à se dissoudre.Selon son avocat, l’audition du maire dans le volet “corruption”, vendredi, a duré “six heures”.”M. Imamoglu a nié toutes les charges retenues dans un document de 121 pages”, affirme son défenseur, Mehmet Pehlivan.Ce dernier dénonce le recours à des “témoins secrets de manière abusive”, et s’insurge de voir des “procès-verbaux de témoignages non signés divulgués dans la presse”, estimant que les droits de la défense ainsi que “le droit à un procès équitable (ont) été violés”.Dans un message posté sur X par ses avocats, Ekrem Imamoglu remercie ses concitoyens, descendus par dizaines de milliers dans les rues, pour leur mobilisation.”Vous défendez notre République, la démocratie, l’avenir d’une Turquie juste et la volonté de notre nation”, écrit-il.Le président du CHP, dont il est issu, özgür özel, a affirmé que 300.000 personnes ont marché dans Istanbul, dont plusieurs dizaines de milliers ont réussi à atteindre l’hôtel de ville en dépit d’importants barrages de police.Plusieurs incidents ont éclaté entre manifestants et policiers, durant lesquels ces derniers ont fait usage d’importantes quantités de gaz lacrymogènes et de canons à eau à Izmir et Ankara, ont constaté les correspondants de l’AFP.Plusieurs journalistes ont été blessés dans les échauffourées.M. Imamoglu devait être désigné dimanche comme le candidat de son parti à la présidentielle, prévue en 2028.Le CHP a décidé de maintenir l’organisation de cette primaire et appelé tous les Turcs, même non inscrits au parti, à y prendre part.