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Afghanistan: 78 morts dans l’accident d’un car transportant des migrants de retour d’Iran

Près de 80 personnes, dont une majorité de migrants de retour d’Iran, ont péri mardi soir dans l’un des plus graves accidents de la route des dernières années en Afghanistan.Un autocar est entré “violemment” en collision avec une moto et un camion qui transportait du carburant, provoquant un incendie, a indiqué la police du district de Guzara, dans l’ouest frontalier de l’Iran, accusant le conducteur de l’autocar de “vitesse excessive” et de “négligences”.Le dernier bilan communiqué mercredi par l’armée fait état de 78 morts, après que deux des trois survivants recensés ont succombé à leurs blessures.Les forces de sécurité locales estiment que 17 à 19 des victimes étaient des enfants, d’après différents bilans provisoires.Sur les lieux de l’accident, près de la ville de Hérat, un correspondant de l’AFP a vu la carcasse entièrement calcinée de l’autocar quelques heures après l’accident, ainsi que les débris des deux autres véhicules.”Il y avait un grand feu, les pompiers ont mis deux heures à arriver”, a déclaré à l’AFP Akbar Tawakoli, un témoin de 34 ans. “Beaucoup de gens criaient mais on ne pouvait pas s’approcher à 50 mètres pour sauver qui que ce soit”.Il s’agit de l’un des accidents de la route les plus meurtriers des dernières années, d’après l’agence de presse officielle Bakhtar.- Dépouilles calcinées -“Quand nous avons vu que toutes les dépouilles étaient calcinées, que personne ne pouvait être sauvé, j’étais très attristé car la plupart des passagers de l’autocar étaient des enfants et des femmes”, a indiqué à l’AFP un autre témoin, Abdallah, 25 ans, sans patronyme.Les dépouilles ne sont pas identifiables, a regretté le médecin-chef de l’hôpital militaire Al-Farouq, Mohammed Janane Moqadas.Le gouvernement taliban a fait part de sa “grande tristesse” et appelé les “autorités de transport compétentes à rassembler promptement les informations concernant cet accident”, d’après un communiqué publié par son porte-parole, Zabihullah Mujahid.L’autocar transportait des Afghans récemment revenus d’Iran vers Kaboul, à plus de 1.000 km de là, a déclaré le porte-parole du gouverneur provincial, Mohammad Yousuf Saeedi, à l’AFP.”Tous les passagers étaient des migrants qui étaient montés à bord du véhicule à Islam Qala”, un poste-frontière avec l’Iran, a-t-il ajouté.L’Iran a donné jusqu’au début septembre aux quatre millions d’Afghans sans-papiers présents sur son territoire pour rentrer dans leur pays.Des dizaines de milliers de personnes traversent la frontière chaque jour, dont de nombreux enfants, souvent dans le plus grand dénuement, d’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).Les accidents de la route sont fréquents en Afghanistan, en partie à cause du mauvais état des routes après des décennies de conflit, de la conduite dangereuse des automobilistes et du manque de réglementation.En décembre, deux accidents d’autocars impliquant un camion-citerne et un camion sur une route traversant le centre du pays avaient fait au moins 52 morts.

Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement

Magnifique église en bois rouge, considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, l’église de Kiruna a repris mercredi son lent déplacement dans le cadre du déménagement de la ville arctique causé par l’expansion de sa mine, la plus grande d’Europe. Le développement de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB, dont les forages de plus en plus profonds au fil des ans ont fragilisé le sol, augmente le risque d’effondrement dans certaines zones, ce qui oblige la cité arctique à déménager.L’entreprise a proposé soit de compenser financièrement toutes les personnes affectées par la relocalisation, soit de reconstruire leurs maisons ou bâtiments. Elle a décidé de déplacer Kiruna Kyrka, une imposante église luthérienne suédoise de 672 tonnes datant de 1912, en une seule pièce.Prouesse technique, ce déménagement de cinq kilomètres est réalisé sur des remorques télécommandées, qui avancent lentement à 500 mètres par heure.L’opération a commencé mardi matin et devrait se terminer mercredi vers 14h00 ou 15h00 (12h00 ou 13h00 GMT). Le déplacement s’est déroulé sans encombre jusqu’ici pour le convoi de 1.200 tonnes au total, qui devrait avancer plus lentement mercredi en raison de passages étroits et de virages à 90 degrés, ont déclaré des responsables du projet.Retransmise en direct à la télévision suédoise, cette migration suscite un vif intérêt et s’opère sous le regard d’une grande foule. Le roi Carl XVI Gustaf est notamment attendu à Kiruna, et devrait participer à une tentative de battre le record du monde du nombre de personnes assistant à un “kyrkkaffe”, une pause-café traditionnelle à l’église. Le processus de déménagement de la ville a commencé il y a près de deux décennies et devrait encore se poursuivre pendant des années. Le nouveau centre-ville a été officiellement inauguré en septembre 2022. A lui seul, le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros).Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposant édifice, conçu par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède.Les fenêtres de l’église, en verre soufflé à la main, ont été retirées avant le déplacement et remplacées par du contreplaqué peint. Le clocher, qui se tenait séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.

Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement

Magnifique église en bois rouge, considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, l’église de Kiruna a repris mercredi son lent déplacement dans le cadre du déménagement de la ville arctique causé par l’expansion de sa mine, la plus grande d’Europe. Le développement de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB, dont les forages de plus en plus profonds au fil des ans ont fragilisé le sol, augmente le risque d’effondrement dans certaines zones, ce qui oblige la cité arctique à déménager.L’entreprise a proposé soit de compenser financièrement toutes les personnes affectées par la relocalisation, soit de reconstruire leurs maisons ou bâtiments. Elle a décidé de déplacer Kiruna Kyrka, une imposante église luthérienne suédoise de 672 tonnes datant de 1912, en une seule pièce.Prouesse technique, ce déménagement de cinq kilomètres est réalisé sur des remorques télécommandées, qui avancent lentement à 500 mètres par heure.L’opération a commencé mardi matin et devrait se terminer mercredi vers 14h00 ou 15h00 (12h00 ou 13h00 GMT). Le déplacement s’est déroulé sans encombre jusqu’ici pour le convoi de 1.200 tonnes au total, qui devrait avancer plus lentement mercredi en raison de passages étroits et de virages à 90 degrés, ont déclaré des responsables du projet.Retransmise en direct à la télévision suédoise, cette migration suscite un vif intérêt et s’opère sous le regard d’une grande foule. Le roi Carl XVI Gustaf est notamment attendu à Kiruna, et devrait participer à une tentative de battre le record du monde du nombre de personnes assistant à un “kyrkkaffe”, une pause-café traditionnelle à l’église. Le processus de déménagement de la ville a commencé il y a près de deux décennies et devrait encore se poursuivre pendant des années. Le nouveau centre-ville a été officiellement inauguré en septembre 2022. A lui seul, le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros).Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposant édifice, conçu par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède.Les fenêtres de l’église, en verre soufflé à la main, ont été retirées avant le déplacement et remplacées par du contreplaqué peint. Le clocher, qui se tenait séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.

Suède: la célèbre église en bois rouge de Kiruna se rapproche de son nouvel emplacement

Magnifique église en bois rouge, considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, l’église de Kiruna a repris mercredi son lent déplacement dans le cadre du déménagement de la ville arctique causé par l’expansion de sa mine, la plus grande d’Europe. Le développement de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe …

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Mort en direct d’un streamer: autopsie jeudi, auditions et saisies

Le corps du streamer Jean Pormanove, décédé lundi lors d’un live sur la plateforme Kick, sera autopsié jeudi matin, a indiqué mercredi le procureur de Nice, faisant état par ailleurs d’auditions et saisies de matériels dans l’enquête sur la mort en direct de cet homme de 46 ans.”Plusieurs auditions de personnes présentes au moment du décès ont été faites sans qu’à ce stade elles permettent de donner une orientation quant aux causes de celui-ci”, déclare le procureur Damien Martinelli dans un communiqué.Raphaël Graven, connu en ligne sous les pseudos Jean Pormanove ou JP, est mort dans la nuit de dimanche à lundi à Contes, au nord de Nice, après plus de 12 jours de diffusion vidéo en direct, le montrant, au côté d’un autre homme surnommé Coudoux, violenté et humilié par deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine. “De nombreuses saisies de matériels et vidéos” ont été réalisées “afin notamment de préciser les faits intervenus en amont du décès et susceptibles d’avoir pu contribuer à celui-ci”, indique le procureur de Nice.L’enquête de la PJ de Nice, ouverte pour “recherche des causes de la mort”, s’inscrit “en parallèle” de celle ouverte le 16 décembre 2024 après la diffusion d’un article de Mediapart sur de précédentes vidéos dans lesquelles “des personnes susceptibles d’être vulnérables faisaient l’objet de violences et d’humiliations parfois encouragées par des versements d’argent des spectateurs”, ajoute le magistrat.Dans le cadre de cette enquête, NarutoVie et Safine avaient été placés en garde à vue le 8 janvier 2025, et “les personnes apparaissant comme victimes des violences et humiliations entendues”, poursuit-il.Lors de leurs auditions, Jean Pormanove et Coudoux “contestaient fermement être victimes de violences, indiquant que les faits s’inscrivaient dans des mises en scène visant à +faire le buzz+ pour gagner de l’argent”.Selon le magistrat, Coudoux avait déclaré gagner jusqu’à 2.000 euros par mois, Jean Pormanove évoquant “des sommes à hauteur de 6.000 euros” via “une société qu’il avait créée (et) sur la base des contrats établis avec les plateformes”.”L’un et l’autre indiquaient n’avoir jamais été blessés, être totalement libres de leurs mouvements et de leurs décisions et refusaient d’être examinés par un médecin et un psychiatre”, ajoute le procureur.Mercredi matin, la plateforme australienne Kick indique sur X que “tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion en direct ont été bannis dans l’attente de l’enquête en cours”.La plateforme, qui s’engage à “collaborer pleinement avec les autorités”, affirme également entreprendre une “révision complète” de son contenu en français.

Les chefs d’état-major de l’Otan se concertent sur l’Ukraine

Les chefs d’état-major des armées de l’Otan se réunissent mercredi en visioconférence pour évoquer le conflit en Ukraine, dans le cadre des discussions entre les alliés de Kiev sur les garanties de sécurité à offrir en cas d’accord de paix avec Moscou.Aucune précision n’a filtré sur cette conférence qui doit débuter à 14H30 (12H30 GMT), selon un responsable de l’Alliance, et qui intervient dans la foulée des intenses efforts diplomatiques menés depuis la rencontre en Alaska des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, pour mettre fin au conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Mardi, M. Trump s’est dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.”Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain”, a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique qu’il avait reçus la veille dans le Bureau ovale. M. Trump “a assuré qu’il n’y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine”, a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt.La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa “sécurité” et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022.Le président américain avait reçu lundi son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, trois jours après avoir déroulé le tapis rouge en Alaska pour Vladimir Poutine.Tous les participants aux réunions de la Maison Blanche se sont félicités d’avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kiev et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d’un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines.Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l’AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d’Etat ukrainien a refusé. La ville de Genève a été évoquée par le président français, Emmanuel Macron. Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi. – “Concessions territoriales” -Mardi également, la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays surtout européens soutenant l’Ukraine, s’est réunie par visioconférence sous les auspices du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et d’Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington.Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans “les prochains jours” pour “préparer le déploiement d’une force de réassurance si les hostilités prenaient fin”, a précisé un porte-parole de M. Starmer.Car Kiev estime que, même si un accord de paix est trouvé, Moscou retentera une invasion.Le président français semble penser la même chose: Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie”, a-t-il accusé, parlant de “menace pour les Européens”.La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20% du territoire ukrainien.Washington, comme les Européens, assure qu’elle doit être réglée directement entre Moscou et Kiev, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire.Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé à cet égard que son allié ukrainien ne devrait pas être forcé à des concessions territoriales.Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de “souplesse”, l’Ukraine devra s’y résoudre, en particulier pour le Donbass.

Les chefs d’état-major de l’Otan se concertent sur l’Ukraine

Les chefs d’état-major des armées de l’Otan se réunissent mercredi en visioconférence pour évoquer le conflit en Ukraine, dans le cadre des discussions entre les alliés de Kiev sur les garanties de sécurité à offrir en cas d’accord de paix avec Moscou.Aucune précision n’a filtré sur cette conférence qui doit débuter à 14H30 (12H30 GMT), selon un responsable de l’Alliance, et qui intervient dans la foulée des intenses efforts diplomatiques menés depuis la rencontre en Alaska des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, pour mettre fin au conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Mardi, M. Trump s’est dit prêt à ce que les Etats-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.”Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain”, a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique qu’il avait reçus la veille dans le Bureau ovale. M. Trump “a assuré qu’il n’y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine”, a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt.La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa “sécurité” et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022.Le président américain avait reçu lundi son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, trois jours après avoir déroulé le tapis rouge en Alaska pour Vladimir Poutine.Tous les participants aux réunions de la Maison Blanche se sont félicités d’avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kiev et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d’un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines.Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l’AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d’Etat ukrainien a refusé. La ville de Genève a été évoquée par le président français, Emmanuel Macron. Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi. – “Concessions territoriales” -Mardi également, la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays surtout européens soutenant l’Ukraine, s’est réunie par visioconférence sous les auspices du Premier ministre britannique, Keir Starmer, et d’Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington.Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans “les prochains jours” pour “préparer le déploiement d’une force de réassurance si les hostilités prenaient fin”, a précisé un porte-parole de M. Starmer.Car Kiev estime que, même si un accord de paix est trouvé, Moscou retentera une invasion.Le président français semble penser la même chose: Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie”, a-t-il accusé, parlant de “menace pour les Européens”.La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20% du territoire ukrainien.Washington, comme les Européens, assure qu’elle doit être réglée directement entre Moscou et Kiev, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire.Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé à cet égard que son allié ukrainien ne devrait pas être forcé à des concessions territoriales.Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de “souplesse”, l’Ukraine devra s’y résoudre, en particulier pour le Donbass.

Le bruit, pollution invisible qui mine la santé des New-Yorkais

Omniprésent mais largement négligé, le bruit constitue une véritable menace pour la santé publique. À New York, il alimente stress, troubles du sommeil et maladies cardiovasculaires, mais reste traité comme une nuisance mineure, loin derrière la pollution de l’air.Tim Mulligan, 43 ans, évite désormais de prendre le métro. Mais dans une ville à la circulation hyper dense, dominée par le bruit des marteaux-piqueurs et des sirènes, ce vétéran souffrant de stress post-traumatique n’échappe pas à la cacophonie. “J’ai recouvert ma fenêtre de mousse acoustique, installé des doubles rideaux, je dors avec des bouchons d’oreilles et je me déplace avec des casques à réduction de bruit”, raconte à l’AFP ce résident de Manhattan qui vit près de Times Square. Le métro – aérien ou sous-terrain -, le trafic automobile, les bars, les hélicoptères, les travaux : New York résonne en permanence. Une conversation normale atteint 50 à 65 décibels. La circulation automobile se situe entre 70 et 85. Un marteau-piqueur peut grimper jusqu’à 110. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser en moyenne 70 décibels au quotidien. Or, à New York, cette limite est franchie presque partout.Les chiffres confirment ce que les oreilles subissent : en 2024, la ligne d’appel du 311 – le numéro des services municipaux – a reçu plus de 750.000 plaintes pour nuisances sonores, la réclamation la plus fréquente dans la ville. Au 14 août 2025, on en comptait déjà près d’un demi-million.Et pourtant, la mégapole fait figure d’exception aux États-Unis : elle dispose d’un “Code du bruit”, qui fixe des seuils et prévoit des sanctions, et a même déployé des caméras équipées de capteurs sonores pour verbaliser les automobilistes trop bruyants. Mais les experts jugent la réponse largement insuffisante.- Toutes les catégories d’âge concernées -Le professeur de l’Université du Michigan et spécialiste de santé publique Richard Neitzel coordonne depuis 2019 avec Apple une vaste étude nationale : plus de 200.000 volontaires portent une montre connectée qui enregistre leur exposition sonore.Les premiers résultats sont alarmants : “Un quart des Américains sont exposés à des niveaux qui menacent leur audition à long terme”, souligne-t-il. A New York, selon une étude qu’il avait réalisée entre 2010 et 2012 avec l’Université Columbia, les chiffres étaient pires encore : “Nous avions mesuré qu’environ un New-Yorkais sur dix risquait de subir une perte auditive simplement en prenant le métro tous les jours.”Et les conséquences vont bien au-delà des oreilles : manque de sommeil, augmentation du risque d’accident cardiovasculaire ou cérébral, dépression, troubles cognitifs… La liste des effets connus s’allonge, sans provoquer de réaction politique majeure.Car “contrairement à la pollution de l’air, (…) le bruit ne reçoit pas la même attention du grand public” et des autorités, regrette le chercheur.Toutes les catégories d’âge et de population sont concernées, mais certaines plus que d’autres. Les jeunes adultes de 18 à 25 ans s’exposent massivement via les écouteurs de leur téléphone, souvent à des volumes trop élevés. Dans les quartiers populaires, l’environnement sonore est souvent plus intense, en raison des grands axes routiers et des chantiers.Pour l’audiologiste Michele DiStefano, directrice du centre Shelley et Steven Einhorn, “plus l’exposition est forte et prolongée, plus la perte auditive sera sévère. Et il n’y a pas de retour possible”, même si on peut évidemment “prévenir” ce risque.Le paradoxe est que, dans certains lieux, le bruit est volontairement recherché. Dans un restaurant mexicain du quartier de Hudson Yards à la musique assourdissante, le gérant Shane Newman l’admet sans détour : “Avec la musique, l’ambiance paraît plus festive. Les clients restent plus longtemps, consomment plus.”À l’inverse, d’autres études montrent que le bruit accélère la rotation des tables, augmentant la rentabilité des établissements.

Au Turkménistan, la lutte sans relâche pour “éradiquer” le tabagisme

Adolescent, Bekmourad Khodjaïev se cachait de ses parents pour fumer. Cinquante ans plus tard, ce retraité se cache toujours, mais désormais de la police du Turkménistan, où les autorités promettent de “libérer” ce pays reclus d’Asie centrale du tabac d’ici la fin de l’année.”Je fume dans mon appartement. Mais si l’envie me prend de fumer …

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