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Guerre commerciale américaine : Bruxelles et Ottawa affichent leur fermeté, Séoul et Londres conciliants

Le Canada et l’Union européenne ont dénoncé fermement mardi l’imposition dans un mois de droits de douanes massifs et généralisés sur l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, nouvel acte dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump, tandis que Corée du Sud et Royaume-Uni ont dit vouloir coopérer avec Washington.”Nous travaillerons avec l’administration américaine au cours des prochaines semaines pour mettre en évidence les impacts négatifs de ces droits de douane inacceptables”, a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau à l’occasion du sommet de l’IA à Paris, promettant, “si cela s’avère nécessaire”, une réponse “ferme et claire”.”Les droits de douane injustifiés imposés à l’UE ne resteront pas sans réponse: ils donneront lieu à des contre-mesures fermes et proportionnées”, avait assuré quelques heures plus tôt la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Une réunion des ministres européens du commerce sur ce sujet est prévue mercredi.Le Mexique pour sa part a demandé mardi au président américain de ne pas “détruire” les équilibres commerciaux et de croissance de l’Amérique du Nord.”Parfois, le président Trump parle de +bon sens+. Eh bien, nous le prenons au mot : le bon sens, ne pas se tirer une balle dans le pied, ne pas détruire ce que nous avons construit au cours des quarante dernières années”, a déclaré le ministre mexicain de l’Économie, Marcelo Ebrard, après avoir expliqué l’impact que les droits de douanes pourraient avoir sur la chaîne de production dans la région.Le président américain a signé lundi soir deux décrets portant sur ces droits de douane, utilisant de manière désormais concrète le principal levier de sa politique économique contre ses partenaires commerciaux.Le Canada en est la première victime, étant le principal fournisseur d’acier et d’aluminium des Etats-Unis.”Aujourd’hui, je simplifie nos droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C’est 25%, sans exception ou exemption. Et c’est tous les pays”, a-t-il dit à la presse, depuis la Maison Blanche.- Londres dit “travailler” avec Washington -Donald Trump s’est fait élire fin 2024 en promettant aux Américains un “nouvel âge d’or” et entend réduire le déficit commercial américain qui s’est creusé de 133 milliards de dollars en 2024 pour atteindre près de 920 milliards de dollars, soit une hausse de 17% sur un an.Evoquant des risques pour la “sécurité nationale”, le républicain a publié deux décrets indiquant que les nouvelles règles s’appliqueraient “à partir du 12 mars”. Elles toucheront l’acier et l’aluminium d’où qu’ils viennent, y compris de partenaires économiques qui bénéficiaient auparavant d’exemptions sur ces deux produits: Argentine, Australie, Canada, Mexique, UE et Royaume-Uni. Le Brésil, le Japon et la Corée du Sud se voient eux privés de l’exemption dont ils bénéficiaient pour l’acier et ses dérivés.Contrairement à l’UE et Canada, Le Royaume-Uni et la Corée du Sud ont affiché une approche de coopération avec les Etats-Unis.”Nous travaillons avec l’industrie et nos homologues américains pour régler les détails”, a déclaré un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer. “Il est évidemment important que nous adoptions une approche réfléchie”, a-t-il ajouté.Séoul entend “protéger les intérêts de (ses) entreprises et réduire les incertitudes en construisant une relation de proximité avec l’administration Trump et en élargissant nos options diplomatiques”, a déclaré le chef de l’Etat par intérim, Choi Sang-mok. Donald Trump agite par ailleurs aussi la menace de droits de douanes sur d’autres secteurs clés pour l’économie coréenne (semiconducteurs, automobile, pharmacie) et Séoul, qui fait face aux menaces de la Corée du Nord, est très dépendante de Washington pour sa sécurité, bénéficiant de la protection nucléaire américaine.- La Chine visée par ricochet -Dans son argumentaire, Donald Trump accuse notamment certains des pays auparavant exemptés de servir de plaque tournante pour réexpédier vers les Etats-Unis de l’acier ou de l’aluminium en provenance de Chine. Pékin et Washington se livrent une concurrence féroce pour la prééminence mondiale dans tous les domaines: économique, militaire, technologique, commercial.    “Les producteurs chinois profitent de l’exclusion générale du Mexique des droits de douane pour acheminer l’aluminium chinois vers les États-Unis via le Mexique”, écrit-il.Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium. Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate, Joe Biden.Lors de la première présidence Trump, les Européens avaient adopté des représailles très ciblées, comme sur le bourbon ou les motos Harley-Davidson.Par ailleurs, Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait “mardi ou mercredi” des “droits de douane réciproques”, afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. Jusqu’ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur le grand rival chinois, soumis depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.

Guerre commerciale américaine : Bruxelles et Ottawa affichent leur fermeté, Séoul et Londres conciliants

Le Canada et l’Union européenne ont dénoncé fermement mardi l’imposition dans un mois de droits de douanes massifs et généralisés sur l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, nouvel acte dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump, tandis que Corée du Sud et Royaume-Uni ont dit vouloir coopérer avec Washington.”Nous travaillerons avec l’administration américaine au cours des prochaines semaines pour mettre en évidence les impacts négatifs de ces droits de douane inacceptables”, a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau à l’occasion du sommet de l’IA à Paris, promettant, “si cela s’avère nécessaire”, une réponse “ferme et claire”.”Les droits de douane injustifiés imposés à l’UE ne resteront pas sans réponse: ils donneront lieu à des contre-mesures fermes et proportionnées”, avait assuré quelques heures plus tôt la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Une réunion des ministres européens du commerce sur ce sujet est prévue mercredi.Le Mexique pour sa part a demandé mardi au président américain de ne pas “détruire” les équilibres commerciaux et de croissance de l’Amérique du Nord.”Parfois, le président Trump parle de +bon sens+. Eh bien, nous le prenons au mot : le bon sens, ne pas se tirer une balle dans le pied, ne pas détruire ce que nous avons construit au cours des quarante dernières années”, a déclaré le ministre mexicain de l’Économie, Marcelo Ebrard, après avoir expliqué l’impact que les droits de douanes pourraient avoir sur la chaîne de production dans la région.Le président américain a signé lundi soir deux décrets portant sur ces droits de douane, utilisant de manière désormais concrète le principal levier de sa politique économique contre ses partenaires commerciaux.Le Canada en est la première victime, étant le principal fournisseur d’acier et d’aluminium des Etats-Unis.”Aujourd’hui, je simplifie nos droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C’est 25%, sans exception ou exemption. Et c’est tous les pays”, a-t-il dit à la presse, depuis la Maison Blanche.- Londres dit “travailler” avec Washington -Donald Trump s’est fait élire fin 2024 en promettant aux Américains un “nouvel âge d’or” et entend réduire le déficit commercial américain qui s’est creusé de 133 milliards de dollars en 2024 pour atteindre près de 920 milliards de dollars, soit une hausse de 17% sur un an.Evoquant des risques pour la “sécurité nationale”, le républicain a publié deux décrets indiquant que les nouvelles règles s’appliqueraient “à partir du 12 mars”. Elles toucheront l’acier et l’aluminium d’où qu’ils viennent, y compris de partenaires économiques qui bénéficiaient auparavant d’exemptions sur ces deux produits: Argentine, Australie, Canada, Mexique, UE et Royaume-Uni. Le Brésil, le Japon et la Corée du Sud se voient eux privés de l’exemption dont ils bénéficiaient pour l’acier et ses dérivés.Contrairement à l’UE et Canada, Le Royaume-Uni et la Corée du Sud ont affiché une approche de coopération avec les Etats-Unis.”Nous travaillons avec l’industrie et nos homologues américains pour régler les détails”, a déclaré un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer. “Il est évidemment important que nous adoptions une approche réfléchie”, a-t-il ajouté.Séoul entend “protéger les intérêts de (ses) entreprises et réduire les incertitudes en construisant une relation de proximité avec l’administration Trump et en élargissant nos options diplomatiques”, a déclaré le chef de l’Etat par intérim, Choi Sang-mok. Donald Trump agite par ailleurs aussi la menace de droits de douanes sur d’autres secteurs clés pour l’économie coréenne (semiconducteurs, automobile, pharmacie) et Séoul, qui fait face aux menaces de la Corée du Nord, est très dépendante de Washington pour sa sécurité, bénéficiant de la protection nucléaire américaine.- La Chine visée par ricochet -Dans son argumentaire, Donald Trump accuse notamment certains des pays auparavant exemptés de servir de plaque tournante pour réexpédier vers les Etats-Unis de l’acier ou de l’aluminium en provenance de Chine. Pékin et Washington se livrent une concurrence féroce pour la prééminence mondiale dans tous les domaines: économique, militaire, technologique, commercial.    “Les producteurs chinois profitent de l’exclusion générale du Mexique des droits de douane pour acheminer l’aluminium chinois vers les États-Unis via le Mexique”, écrit-il.Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium. Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate, Joe Biden.Lors de la première présidence Trump, les Européens avaient adopté des représailles très ciblées, comme sur le bourbon ou les motos Harley-Davidson.Par ailleurs, Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait “mardi ou mercredi” des “droits de douane réciproques”, afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. Jusqu’ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur le grand rival chinois, soumis depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.

La HaHaHouse de Zagreb, 450 m2 de rire pour soigner l’âme le temps d’une visite

Le monde brûle, les guerres font rage, mais si, l’espace d’un instant, vous pouviez tout oublier et juste rire ? C’est ce que propose la HaHaHouse, 450 m2 de joie en plein cÅ“ur de Zagreb pour alléger un peu l’âme.Fin 2020, Andrea Golubic décide de rentrer à Zagreb après plusieurs années à l’étranger. Quelques mois plus …

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La HaHaHouse de Zagreb, 450 m2 de rire pour soigner l’âme le temps d’une visite

Le monde brûle, les guerres font rage, mais si, l’espace d’un instant, vous pouviez tout oublier et juste rire ? C’est ce que propose la HaHaHouse, 450 m2 de joie en plein cÅ“ur de Zagreb pour alléger un peu l’âme.Fin 2020, Andrea Golubic décide de rentrer à Zagreb après plusieurs années à l’étranger. Quelques mois plus tard, alors que la pandémie de Covid-19 diminue, les gens restent isolés, la joie de vivre a disparu et beaucoup de Croates sont déprimés, se rappelle la jeune quadragénaire.C’est alors qu’elle a la révélation, devant une photo d’elle enfant éclatant de rire. “J’ai compris que j’avais une mission, soigner les gens par le rire. C’est comme si mon cÅ“ur m’avait envoyé le signal – c’est comme ça qu’est née la HaHaHouse”, explique la directrice du musée ouvert en janvier.En poussant la porte, les visiteurs sont plongés dans une fumée blanche pour “se désinfecter de toute négativité”. Puis ils glissent dans un toboggan, atterrissent dans une piscine à balles. Et la visite peut alors commencer. On passe d’une chorale de poulet en caoutchouc caquetant en chÅ“ur les derniers tubes à une salle de déguisement, un karaoké déformant les voix, une “Sumo Arena” où l’on peut se battre en enfilant un costume de sumo… Sans oublier la partie plus éducative, retraçant l’histoire de l’humour depuis l’antiquité, ou décrivant les différents types d’humour, du jeu de mots à l’humour le plus noir. En passant par l’autodérision, avec cette citation de l’actrice américaine Joan Rivers : “J’ai fait tellement de chirurgie esthétique que quand je mourrai, on donnera mon corps à Tupperware”.- Soigner l’âme -Depuis son ouverture, les visiteurs se pressent au musée – de la maternelle à la maison de retraite. “Tous ceux qui ont encore un peu un cÅ“ur d’enfant y sont bien”, explique la fondatrice. Bruno Dadic, un retraité, a trouvé la visite “délicieuse, d’autant qu’il n’y a jamais assez d’humour dans la vie. Et rire, ça soigne l’âme”.Des maisons de retraite et l’hôpital psychiatrique de Zagreb ont déjà prévu d’y amener leurs pensionnaires. “Le musée est génial !” résume Aleksandar Suka, venu y fêter ses 5 ans avec sa mère. Son attraction préférée ? Le lit de clous, qui se transforme en lit à guilis quand on s’allonge dessus. Pour Zorica Bucic, une chanteuse venue de Split, sur la côte, le musée “est une idée parfaite, surtout en ce moment, bombardés comme on l’est par les mauvaises nouvelles”. “Entrer ici, c’est comme retomber en enfance. On est allégés de tous nos problèmes. Il suffirait de pouvoir venir ici plus souvent, et on aurait plus besoin de payer de psy !”, juge-t-elle.C’est scientifique : l’optimisme et le rire sont essentiels à la santé mentale et physique. Le rire est un mécanisme de défense qui nous permet d’affronter les problèmes, explique Petar Kraljevic, un psychologue séduit par le concept du musée. “Si on pouvait prescrire trois heures de rire par jour…”

La HaHaHouse de Zagreb, 450 m2 de rire pour soigner l’âme le temps d’une visite

Le monde brûle, les guerres font rage, mais si, l’espace d’un instant, vous pouviez tout oublier et juste rire ? C’est ce que propose la HaHaHouse, 450 m2 de joie en plein cÅ“ur de Zagreb pour alléger un peu l’âme.Fin 2020, Andrea Golubic décide de rentrer à Zagreb après plusieurs années à l’étranger. Quelques mois plus tard, alors que la pandémie de Covid-19 diminue, les gens restent isolés, la joie de vivre a disparu et beaucoup de Croates sont déprimés, se rappelle la jeune quadragénaire.C’est alors qu’elle a la révélation, devant une photo d’elle enfant éclatant de rire. “J’ai compris que j’avais une mission, soigner les gens par le rire. C’est comme si mon cÅ“ur m’avait envoyé le signal – c’est comme ça qu’est née la HaHaHouse”, explique la directrice du musée ouvert en janvier.En poussant la porte, les visiteurs sont plongés dans une fumée blanche pour “se désinfecter de toute négativité”. Puis ils glissent dans un toboggan, atterrissent dans une piscine à balles. Et la visite peut alors commencer. On passe d’une chorale de poulet en caoutchouc caquetant en chÅ“ur les derniers tubes à une salle de déguisement, un karaoké déformant les voix, une “Sumo Arena” où l’on peut se battre en enfilant un costume de sumo… Sans oublier la partie plus éducative, retraçant l’histoire de l’humour depuis l’antiquité, ou décrivant les différents types d’humour, du jeu de mots à l’humour le plus noir. En passant par l’autodérision, avec cette citation de l’actrice américaine Joan Rivers : “J’ai fait tellement de chirurgie esthétique que quand je mourrai, on donnera mon corps à Tupperware”.- Soigner l’âme -Depuis son ouverture, les visiteurs se pressent au musée – de la maternelle à la maison de retraite. “Tous ceux qui ont encore un peu un cÅ“ur d’enfant y sont bien”, explique la fondatrice. Bruno Dadic, un retraité, a trouvé la visite “délicieuse, d’autant qu’il n’y a jamais assez d’humour dans la vie. Et rire, ça soigne l’âme”.Des maisons de retraite et l’hôpital psychiatrique de Zagreb ont déjà prévu d’y amener leurs pensionnaires. “Le musée est génial !” résume Aleksandar Suka, venu y fêter ses 5 ans avec sa mère. Son attraction préférée ? Le lit de clous, qui se transforme en lit à guilis quand on s’allonge dessus. Pour Zorica Bucic, une chanteuse venue de Split, sur la côte, le musée “est une idée parfaite, surtout en ce moment, bombardés comme on l’est par les mauvaises nouvelles”. “Entrer ici, c’est comme retomber en enfance. On est allégés de tous nos problèmes. Il suffirait de pouvoir venir ici plus souvent, et on aurait plus besoin de payer de psy !”, juge-t-elle.C’est scientifique : l’optimisme et le rire sont essentiels à la santé mentale et physique. Le rire est un mécanisme de défense qui nous permet d’affronter les problèmes, explique Petar Kraljevic, un psychologue séduit par le concept du musée. “Si on pouvait prescrire trois heures de rire par jour…”

Meurtre de Louise: l’ADN du principal suspect retrouvé sur les mains de la collégienne

L’ADN du principal suspect interpellé lundi, âgé de 23 ans, a été retrouvé sur les mains de Louise, 11 ans, poignardée à mort après avoir disparu vendredi à la sortie de son collège en Essonne.L’annonce a été faite mardi en fin d’après-midi par le parquet d’Evry. Des auditions sont toujours en cours et les quatre gardes à vue à Versailles du principal suspect et de trois de ses proches sont prolongées, a ajouté le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin.Ce dernier tiendra une conférence de presse pour faire un point sur le déroulement de l’enquête à 18H00 mercredi au tribunal judiciaire d’Evry.Le principal suspect a été arrêté lundi à 20H00. Il est depuis interrogé pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans.- Non-dénonciation de crime -Dans la foulée de son interpellation, les enquêteurs ont arrêté des membres de son entourage: le père âgé de 49 ans, la mère de 48 ans et la petite amie de 23 ans pour non-dénonciation de crime.Ces interpellations ont eu lieu à Epinay-sur-Orge, où se situait le collège de Louise.Parallèlement à ces nouvelles arrestations, les gardes à vue d’un autre homme de 23 ans et de sa mère de 55 ans, interpellés lundi après-midi à Rouen (Seine-Maritime), ont elles été levées. Le jeune homme était mis en cause pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans, sa mère pour non-dénonciation de crime. Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé vers 02H30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau (Essonne), à quelques centaines de mètres de son établissement scolaire.L’autopsie, réalisée à l’institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes, a permis “de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales”, selon le parquet.Le téléphone de la victime a été retrouvé à proximité de son corps.Le parquet avait ouvert une enquête pour meurtre sur mineur, confiée à la Direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines (DCOS 78) en cosaisine avec la direction nationale de la police judiciaire, après la macabre découverte dans cette ville de banlieue d’ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.- “Sous le choc” -Les élèves du collège André Maurois, où était scolarisée Louise, sont retournés en classe lundi matin dans la stupeur et l’incompréhension.Une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves a été ouverte au sein de l’établissement. Elle sera maintenue toute la semaine, selon le rectorat de l’académie de Versailles.Devant l’entrée du collège, gardée par un important dispositif policier, de nombreux bouquets et bougies ont été déposés pour rendre hommage à Louise.”On a tellement pleuré” ce week-end, a témoigné Gisèle, venue à pied de chez elle avec sa fille, en classe de 5e, et une autre collégienne. Cette mère d’élève confiait aussi ne pas se sentir sereine, malgré l’interpellation de suspects. Dès le week-end, une cellule d’écoute psychologique coordonnée par le Samu avait été installée en mairie d’Epinay-sur-Orge. La ville et sa voisine de Longjumeau ont aussi mis en place un dispositif de sécurité sur les trajets du collège.”Tout l’établissement est sous le choc, les parents… Vous savez qu’on a mis en place des dispositifs de soutien et d’accompagnement à la fois pour les élèves et pour les enseignants, qui se sont mis en place hier (lundi) et qui seront maintenus aussi longtemps que nécessaire”, a assuré la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, en marge d’un déplacement dans une école du 11e arrondissement à Paris.La mairie de Longjumeau a annoncé lundi après-midi qu’aucune marche blanche ne serait organisée “afin de permettre à la famille de faire son deuil dans la plus stricte intimité”.Des salles de recueillement seront néanmoins ouvertes à Longjumeau et Epinay-sur-Orge entre mardi et vendredi, a précisé la municipalité.dho-mby-js-mlf/mat/swi

Guerre commerciale américaine: Bruxelles et Ottawa affichent leur fermeté, Séoul conciliante

Le Canada et l’Union européenne ont dénoncé fermement mardi l’imposition dans un mois de droits de douanes massifs et généralisés sur l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, nouvel acte dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump, tandis que Séoul a dit vouloir se rapprocher de Washington pour protéger ses entreprises.”Nous travaillerons avec l’administration américaine …

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