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Cisjordanie: nouvelle opération militaire israélienne à Naplouse
L’armée israélienne a entamé mardi avant l’aube une vaste opération dans la vieille ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, mobilisant des dizaines de soldats et de blindés, selon des témoins et des responsables palestiniens.Cet “assaut (…) est une démonstration de force sans justification”, a déclaré à l’AFP le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas.L’armée a confirmé à l’AFP mener une opération, sans en préciser l’objet.Vers 03h00 du matin (00h00 GMT), les soldats ont investi plusieurs quartiers de la vieille ville – d’environ 30.000 habitants – se déployant particulièrement dans le quartier oriental de Harat al-Hableh, ont indiqué à l’AFP des habitants.Selon l’un d’entre eux, qui a requis l’anonymat, des militaires ont saisi chez des résidents des “sacs blancs” au contenu inconnu.Un autre témoin, qui a également refusé de donner son nom, a rapporté que des soldats avaient expulsé un couple âgé de son domicile, “probablement transformé en poste militaire”.Les soldats “prennent d’assaut et fouillent les maisons et magasins” et “certaines maisons ont été transformées en postes militaires”, a abondé auprès de l’AFP Ghassan Hamdan, directeur du Palestinian Medical Relief à Naplouse.L’armée a informé les autorités palestiniennes que le raid se poursuivrait jusqu’à 16h00 (13h00 GMT), selon le gouverneur.Des affrontements ont éclaté à l’entrée est de la vieille ville, où des jeunes ont jeté des pierres sur des soldats qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène et à balles réelles, selon des sources locales.Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré avoir soigné 35 personnes dont une blessée par balle réelle et cinq par balles en caoutchouc, selon un communiqué.Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a dénoncé une opération “dangereuse” et “inacceptable”, selon un communiqué.La vieille ville de Naplouse a été visée par plusieurs raids israéliens, notamment en 2022-2023 dans le cadre d’opérations visant principalement un groupe de combattants impliqués dans des attaques, et en 2002. L’armée y a mené une opération en juin dernier, au cours de laquelle au moins deux Palestiniens avaient été tués.Mardi, l’armée a aussi opéré à Ramallah, où siège l’Autorité palestinienne, visant au moins un bureau de change. La police a annoncé la saisie de plus de 385.000 euros, des fonds liés, selon elle, à des activités terroristes.Les violences en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Selon un décompte de l’AFP basé sur des données de l’Autorité palestinienne, au moins 972 Palestiniens, dont de nombreux combattants, y ont été tués depuis par des soldats ou colons israéliens. Au moins 36 Israéliens, civils et soldats y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.
Cisjordanie: nouvelle opération militaire israélienne à Naplouse
L’armée israélienne a entamé mardi avant l’aube une vaste opération dans la vieille ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, mobilisant des dizaines de soldats et de blindés, selon des témoins et des responsables palestiniens.Cet “assaut (…) est une démonstration de force sans justification”, a déclaré à l’AFP le gouverneur de Naplouse, Ghassan Daghlas.L’armée a confirmé à l’AFP mener une opération, sans en préciser l’objet.Vers 03h00 du matin (00h00 GMT), les soldats ont investi plusieurs quartiers de la vieille ville – d’environ 30.000 habitants – se déployant particulièrement dans le quartier oriental de Harat al-Hableh, ont indiqué à l’AFP des habitants.Selon l’un d’entre eux, qui a requis l’anonymat, des militaires ont saisi chez des résidents des “sacs blancs” au contenu inconnu.Un autre témoin, qui a également refusé de donner son nom, a rapporté que des soldats avaient expulsé un couple âgé de son domicile, “probablement transformé en poste militaire”.Les soldats “prennent d’assaut et fouillent les maisons et magasins” et “certaines maisons ont été transformées en postes militaires”, a abondé auprès de l’AFP Ghassan Hamdan, directeur du Palestinian Medical Relief à Naplouse.L’armée a informé les autorités palestiniennes que le raid se poursuivrait jusqu’à 16h00 (13h00 GMT), selon le gouverneur.Des affrontements ont éclaté à l’entrée est de la vieille ville, où des jeunes ont jeté des pierres sur des soldats qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogène et à balles réelles, selon des sources locales.Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré avoir soigné 35 personnes dont une blessée par balle réelle et cinq par balles en caoutchouc, selon un communiqué.Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, a dénoncé une opération “dangereuse” et “inacceptable”, selon un communiqué.La vieille ville de Naplouse a été visée par plusieurs raids israéliens, notamment en 2022-2023 dans le cadre d’opérations visant principalement un groupe de combattants impliqués dans des attaques, et en 2002. L’armée y a mené une opération en juin dernier, au cours de laquelle au moins deux Palestiniens avaient été tués.Mardi, l’armée a aussi opéré à Ramallah, où siège l’Autorité palestinienne, visant au moins un bureau de change. La police a annoncé la saisie de plus de 385.000 euros, des fonds liés, selon elle, à des activités terroristes.Les violences en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967, ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Selon un décompte de l’AFP basé sur des données de l’Autorité palestinienne, au moins 972 Palestiniens, dont de nombreux combattants, y ont été tués depuis par des soldats ou colons israéliens. Au moins 36 Israéliens, civils et soldats y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.
Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%
La surtaxe imposée par les Etats-Unis aux produits indiens importés sur son sol est passée mercredi de 25 à 50%, une décision prise par Donald Trump en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi.L’entrée en vigueur de ces sanctions n’a pas suscité de réaction immédiate des autorités indiennes, qui les avaient déjà dénoncées comme “injustes, pas justifiées et pas raisonnables”.Des droits de douane de 50% sont parmi les plus élevés imposés par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Ils pourraient avoir de lourdes conséquences pour la cinquième économie mondiale, les Etats-Unis étant son premier partenaire commercial. Plus de 87 milliards de dollars de produits “made in India” y sont écoulés chaque année.Le président américain, qui a bousculé le commerce mondial depuis son retour à la Maison Blanche, avait annoncé ce taux punitif début août alors qu’il s’agaçait face au refus de Moscou d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine.Et les Etats-Unis sont prêts à aller plus loin, a assuré mercredi sur Fox Business le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ajoutant qu’une loi permettant des droits de douane secondaires était en discussion au Congrès.- Phase de turbulences -Après la Chine, l’Inde est le principal client de la Russie pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en Ukraine en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix est pragmatique: la production des pays du Golfe allant en priorité vers l’Europe qui veut se passer des hydrocarbures russes, l’Inde a dû se tourner vers d’autres fournisseurs. Le nouveau taux américain ne concernera cependant pas certains produits, ce qui en réduit la portée, à l’image des iPhone, de plus en en plus souvent fabriqués en Inde.Mais ces derniers devraient être touchés par les droits de douane sectoriels, jusqu’à 100%, que le président américain souhaite imposer progressivement sur les semi-conducteurs et les produits électroniques.Les exportateurs indiens craignent une chute des commandes, des délocalisations et des pertes d’emploi.Mardi, l’influente Fédération des organisations indiennes exportatrices (FIEO) a souligné que l’activité des fabricants de textile, de bijoux et du secteur des produits de la mer était déjà affectée. Les importateurs américains se tournent vers des pays concurrents comme le Bangladesh et le Vietnam, faisant craindre d’importantes pertes d’emplois, selon elle.- Limiter l’impact économique -La fédération a appelé les autorités à agir, Ajay Sahai, son directeur général, se disant cependant “optimiste quant aux négociations commerciales”.New Delhi a répété espérer un accord commercial avec Washington. Reste qu’un accord peut être difficile à atteindre, notamment en raison de l’accès au marché agricole et laitier indien, sujet délicat qui concerne un bloc électoral important pour M. Modi.Scott Bessent s’est montré optimiste mercredi, estimant: “nous réussirons à nous entendre”. Mais, a-t-il rappelé, “nous sommes le pays en déficit commercial donc avec l’avantage”. “Ils ont des droits de douane élevés (sur les produits américains, NDLR) et nous avons un important déficit avec eux”, a affirmé le ministre des finances américains.Les discussions ont débuté dès février mais l’Inde s’avère être un “négociateur beaucoup plus coriace” qu’anticipé, a reconnu Donald Trump.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur tous les produits entrant aux Etats-Unis.Le Brésil a également écopé ce mois-ci d’une surtaxe punitive de 50%, avec des exceptions. Afin d’en limiter l’impact, le Premier ministre indien Narendra Modi a assuré qu’il allait “alléger le fardeau fiscal du citoyen ordinaire”, lors de son discours pour l’anniversaire de l’Indépendance, le 15 août.Renforcer le marché intérieur pourrait s’avérer essentiel pour l’économie indienne, alors que les économistes estiment que, sans accord avec Washington, ces taxes pourraient faire passer la croissance sous les 6%.Le Fonds monétaire international (FMI) anticipait fin juillet une croissance de 6,4% en 2025.En attendant, New Delhi a entrepris de se rapprocher de Pékin, alors que les relations s’étaient fortement détériorées depuis un affrontement meurtrier dans l’Himalaya entre des soldats des deux pays en 2020.
Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%
La surtaxe imposée par les Etats-Unis aux produits indiens importés sur son sol est passée mercredi de 25 à 50%, une décision prise par Donald Trump en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi.L’entrée en vigueur de ces sanctions n’a pas suscité de réaction immédiate des autorités indiennes, qui les avaient déjà dénoncées comme “injustes, pas justifiées et pas raisonnables”.Des droits de douane de 50% sont parmi les plus élevés imposés par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Ils pourraient avoir de lourdes conséquences pour la cinquième économie mondiale, les Etats-Unis étant son premier partenaire commercial. Plus de 87 milliards de dollars de produits “made in India” y sont écoulés chaque année.Le président américain, qui a bousculé le commerce mondial depuis son retour à la Maison Blanche, avait annoncé ce taux punitif début août alors qu’il s’agaçait face au refus de Moscou d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine.Et les Etats-Unis sont prêts à aller plus loin, a assuré mercredi sur Fox Business le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ajoutant qu’une loi permettant des droits de douane secondaires était en discussion au Congrès.- Phase de turbulences -Après la Chine, l’Inde est le principal client de la Russie pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en Ukraine en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix est pragmatique: la production des pays du Golfe allant en priorité vers l’Europe qui veut se passer des hydrocarbures russes, l’Inde a dû se tourner vers d’autres fournisseurs. Le nouveau taux américain ne concernera cependant pas certains produits, ce qui en réduit la portée, à l’image des iPhone, de plus en en plus souvent fabriqués en Inde.Mais ces derniers devraient être touchés par les droits de douane sectoriels, jusqu’à 100%, que le président américain souhaite imposer progressivement sur les semi-conducteurs et les produits électroniques.Les exportateurs indiens craignent une chute des commandes, des délocalisations et des pertes d’emploi.Mardi, l’influente Fédération des organisations indiennes exportatrices (FIEO) a souligné que l’activité des fabricants de textile, de bijoux et du secteur des produits de la mer était déjà affectée. Les importateurs américains se tournent vers des pays concurrents comme le Bangladesh et le Vietnam, faisant craindre d’importantes pertes d’emplois, selon elle.- Limiter l’impact économique -La fédération a appelé les autorités à agir, Ajay Sahai, son directeur général, se disant cependant “optimiste quant aux négociations commerciales”.New Delhi a répété espérer un accord commercial avec Washington. Reste qu’un accord peut être difficile à atteindre, notamment en raison de l’accès au marché agricole et laitier indien, sujet délicat qui concerne un bloc électoral important pour M. Modi.Scott Bessent s’est montré optimiste mercredi, estimant: “nous réussirons à nous entendre”. Mais, a-t-il rappelé, “nous sommes le pays en déficit commercial donc avec l’avantage”. “Ils ont des droits de douane élevés (sur les produits américains, NDLR) et nous avons un important déficit avec eux”, a affirmé le ministre des finances américains.Les discussions ont débuté dès février mais l’Inde s’avère être un “négociateur beaucoup plus coriace” qu’anticipé, a reconnu Donald Trump.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur tous les produits entrant aux Etats-Unis.Le Brésil a également écopé ce mois-ci d’une surtaxe punitive de 50%, avec des exceptions. Afin d’en limiter l’impact, le Premier ministre indien Narendra Modi a assuré qu’il allait “alléger le fardeau fiscal du citoyen ordinaire”, lors de son discours pour l’anniversaire de l’Indépendance, le 15 août.Renforcer le marché intérieur pourrait s’avérer essentiel pour l’économie indienne, alors que les économistes estiment que, sans accord avec Washington, ces taxes pourraient faire passer la croissance sous les 6%.Le Fonds monétaire international (FMI) anticipait fin juillet une croissance de 6,4% en 2025.En attendant, New Delhi a entrepris de se rapprocher de Pékin, alors que les relations s’étaient fortement détériorées depuis un affrontement meurtrier dans l’Himalaya entre des soldats des deux pays en 2020.
Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%
La surtaxe imposée par les Etats-Unis aux produits indiens importés sur son sol est passée mercredi de 25 à 50%, une décision prise par Donald Trump en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi.L’entrée en vigueur de ces sanctions n’a pas suscité de réaction immédiate des autorités indiennes, qui les avaient déjà dénoncées …
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Kenya: un célèbre militant très critique du président Ruto annonce sa candidature pour 2027
Le président kényan William Ruto, qui brigue sa réélection en 2027, a depuis mercredi un adversaire inattendu: Boniface Mwangi, célèbre militant des droits humains et l’un de ses plus féroces critiques, a annoncé sa candidature au scrutin, quelques semaines après des manifestations anti-gouvernementales violemment réprimées.”Notre pays est brisé et en danger de devenir un Etat failli”, a expliqué M. Mwangui devant des centaines de partisans réunis à proximité du palais présidentiel à Nairobi. “Nous sommes fauchés, nous avons faim et nous nous sentons en insécurité.””Comment avons-nous pu élire des gens accusés de crimes contre l’humanité à la tête” du Kenya?, a-t-il ajouté, en référence à des poursuites de la Cour pénale internationale (CPI) contre l’actuel chef de l’Etat pour son implication dans les violences post-électorales de 2007-2008 au Kenya, poursuites finalement abandonnées par la CPI en 2016.Acclamé par ses soutiens, Boniface Mwangi, 42 ans, a été arrêté à de nombreuses reprises dans le cadre de son militantisme, la dernière fois en juillet dernier, après une vague de manifestations contre William Ruto, brutalement réprimées.La police des polices kényane a elle-même fait état de 65 tués lors de ces rassemblements antigouvernementaux en juin et juillet derniers, épinglant “un recours disproportionné à la force” et “un manque de professionnalisme” des forces de l’ordre.Au moins autant de personnes étaient mortes l’an passé, selon les organisations de défense des droits humains, dans le cadre de ce même mouvement de contestation, principalement mené par les jeunes, qui avait déjà été durement réprimé.Les protestataires marchaient alors contre des hausses d’impôts et la corruption rampante. “Il y a de l’argent pour des hélicoptères, (…) pour des immeubles, (…) pour des projets fantômes. Mais il n’y a pas d’argent pour que nos enfants aillent à l’école”, a tonné M. Mwangi, dénonçant les fonds publics “volés chaque jour”.- “Révolution électorale” -“Nous nous organisons maintenant pour déclencher une révolution électorale”, a-t-il encore lancé. De nombreuses personnes portaient durant son meeting un t-shirt à son effigie, agitaient le drapeau kényan et scandaient son slogan “Upendo na ujasiri” (“Amour et courage” en swahili, NDLR).Ex-photojournaliste, Boniface Mwangui avait notamment documenté les violences post-électorales de 2007-2008, pour lesquelles M. Ruto avait été visé par des poursuites pour crimes contre l’humanité par la CPI – qui avaient été abandonnées après ce qui avait été décrit comme une campagne d’intimidation de témoins.Plus de 1.100 personnes avaient été tuées et des centaines de milliers déplacées dans ces violences post-électorales, à caractère ethnique.Mi-mai, il a été enlevé en Tanzanie, en compagnie d’une militante ougandaise des droits humains, avec qui il était venu soutenir le chef de l’opposition tanzanienne, Tundu Lissu, poursuivi pour trahison, un crime passible de la peine de mort.M. Mwangi a été retrouvé plusieurs jours plus tard au bord d’une route du nord de la Tanzanie, près de la frontière kényane. “Brisé” après avoir été notamment victime de “torture sexuelle”, selon les mots qu’il avait employés, en larmes, début juin lors d’une conférence de presse à Nairobi.L’annonce de la candidature de M. Mwangi coïncide également avec le 15e anniversaire de la promulgation de la Constitution actuelle du Kenya, pays considéré comme une rare démocratie stable dans une région troublée.Outre Boniface Mwangi, l’ex-vice-président de William Ruto, Rigathi Gachagua, brigue la mandature suprême en 2027. M. Gachagua, qui comme William Ruto est l’objet de nombreuses accusations de corruption, avait aidé ce dernier à être élu en 2022 en lui assurant un énorme vivier d’électeurs dans sa région du Mont Kenya (centre). Il avait ensuite été destitué en 2024 pour des menaces proférées envers des juges et des pratiques politiques de division ethnique.L’ancienne ministre de la Justice et actuelle avocate Martha Karua s’est également déclarée en mai candidate pour la prochaine présidentielle.
Mondial-2026/qualifications: Rabiot appelé avec les Bleus, première pour Akliouche
Le milieu de l’OM Adrien Rabiot, écarté par son club après une altercation avec un équipier, a été appelé mercredi en équipe de France, tout comme Maghnes Akliouche, dont c’est la première convocation, pour les deux prochains matches de qualifications au Mondial-2026.Rabiot (30 ans, 53 sélections), qui ne s’entraîne plus avec le groupe de Roberto De Zerbi et cherche une nouvelle destination, et Akliouche (23 ans), la nouvelle pépite offensive de Monaco, font partie des 23 joueurs appelés par le sélectionneur Didier Deschamps pour affronter l’Ukraine le 5 septembre à Wroclaw, en Pologne, et l’Islande le 9 septembre, au Parc des Princes.”J’ai échangé à plusieurs reprises avec Adrien, je ne vais pas rentrer dans le détail (…). Evidemment ça n’est pas une situation facile pour lui, je ne sais pas ce qu’il va se passer d’ici lundi quand il nous rejoindra, la seule chose -et il le sait aussi-, c’est que lundi, quand il nous rejoindra, ce sera réglé… sa situation sera claire”, a commenté Deschamps concernant la situation de Rabiot, un pilier des Bleus.Le reste de la liste est marqué par le retour de trois des quatre défenseurs forfaits pour le “Final Four” de la Ligue des nations en juin dernier: Dayot Upamecano, William Saliba et Jules Koundé, aux côtés des frères Théo et Lucas Hernandez, Lucas Digne, Ibrahima Konaté et Malo Gusto. En revanche, le champion du monde 2018 Benjamin Pavard (55 sélections) est absent de cette liste.Au milieu, Deschamps ne pouvant compter sur Eduardo Camavinga, blessé, a convoqué Khephren Thuram, Manu Koné et Aurélien Tchouaméni. Pas de Warren Zaïre-Emery par contre, régulièrement remplaçant dans le PSG de Luis Enrique.En attaque, hormis l’arrivée d’Akliouche, le sélectionneur a fait appel à ses éléments offensifs habituels (Kylian Mbappé, Bradley Barcola, Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Michael Olise, Rayan Cherki et Marcus Thuram). Hugo Ekitike, passé avec succès jusque-là de Francfort à Liverpool, et Randal Kolo Muani, qui n’a pas joué depuis le Mondial des clubs avec la Juventus, restent eux à la maison.. Liste des 23 joueurs convoqués:Gardiens: Mike Maignan, Lucas Chevalier, Brice SambaDéfenseurs: Ibrahima Konaté, Lucas Hernandez, Malo Gusto, Dayot Upamecano, Jules Koundé, Lucas Digne, Théo Hernandez, William SalibaMilieux: Désiré Doué, Aurélien Tchouaméni, Manu Koné, Adrien Rabiot, Khephren ThuramAttaquants: Bradley Barcola, Ousmane Dembélé, Kylian Mbappé, Michael Olise, Marcus Thuram, Rayan Cherki, Maghnes Akliouche





