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Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis plusieurs années.Présentée en mai 2022 par la Commission européenne, la proposition vise à lutter contre la prolifération d’images et vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d’enfants par des pédocriminels.Soutenue par plusieurs associations de protection de l’enfance, elle permet d’obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus.- “Stop Chat Control” -Mais les autorités européennes chargées de la protection des données, des eurodéputés et certains pays – dont l’Allemagne – estiment qu’elle constitue une atteinte “disproportionnée” au respect de la vie privée.Ces acteurs s’inquiètent tout particulièrement de l’utilisation d’une technologie qui permettrait de scanner les conversations privées d’utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, à la recherche de matériel pédopornographique.Ce à quoi les messageries cryptées s’opposent fermement.”C’est la fin du secret de la correspondance, qui est essentiel pour les lanceurs d’alertes”, s’alarme le militant allemand Patrick Breyer, auprès de l’AFP. L’ancien eurodéputé craint qu’un tel texte soit, à terme, utilisé par des régimes autoritaires pour “réprimer des opposants politiques” en lisant leurs conversations.Les détracteurs du texte ont lancé une énorme campagne sur les réseaux sociaux pour tenter de bloquer son adoption. Sous la bannière “Stop Chat Control”, le surnom qu’ils ont donné au texte, ils inondent les responsables européens de messages en espérant peser sur les débats.”Je n’ai jamais vu ça sur aucun dossier”, confie un diplomate européen à l’AFP. “On reçoit des milliers de mails chaque jour”, affirme-t-il, sous couvert d’anonymat.Le Danemark, qui occupe la présidence de l’Union européenne et a confectionné la dernière mouture du texte, soutient qu’il est accompagné d’une série de garde-fous. A commencer par le fait que seules les images et les liens, pas les messages textes, pourraient être scannés par ce système. Et qu’il ne serait activé que par décision d’une autorité judiciaire ou administrative indépendante.- “Aucune surveillance généralisée” -“Soyons très clairs, il n’y a aucune surveillance généralisée des communications en ligne dans le cadre de cette proposition”, défend aussi un porte-parole de l’exécutif européen, Markus Lammert. “Il s’agit de protéger nos enfants contre un crime terrible, qui se répand en ligne”, affirme-t-il.Un rapport de l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024 estimait que 62% des contenus pédopornographiques étaient hébergés sur des serveurs situés dans l’UE.La détection de ces contenus par les plateformes se fait sur une base volontaire, ce que Bruxelles juge largement insuffisant étant donné l’ampleur du problème. Ces règles en vigueur courent jusqu’en avril 2026, en attendant l’adoption d’un nouveau texte qui ferait donc de cette détection une obligation légale pour tous.Quel avenir pour cette proposition? Deux pistes se dessineront à l’issue de la réunion de mercredi. – Soit l’Allemagne, dont le soutien est quasiment indispensable en raison de règles de majorité qualifiée, s’aligne sur la mesure. Ce qui permettrait aux Etats membres de l’adopter formellement lors d’une réunion à Luxembourg, prévue le 14 octobre.- Soit l’Allemagne s’abstient ou continue à s’opposer au texte, ce qui relancerait, une nouvelle fois, les tractations sur cet épineux dossier.Selon plusieurs responsables européens participant aux discussions, Berlin pourrait clarifier sa position au cours des prochaines heures.

Brésil: des partisans de Bolsonaro manifestent en faveur d’une amnistie

Des centaines de partisans de Jair Bolsonaro ont défilé mardi à Brasilia pour exiger une amnistie pour l’ex-président brésilien, condamné en septembre à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat. Pour cette première manifestation depuis la condamnation de l’ancien dirigeant d’extrême droite, ses sympathisants ont marché jusqu’au Parlement, demandant l’approbation d’un texte permettant à l’ex-dirigeant d’éviter de purger sa peine.  “Nous allons marcher ensemble pour que le Parlement entende notre voix. (…) Nous sommes à un pas d’obtenir l’approbation de cette amnistie”, a lancé depuis un bus équipé de haut-parleurs le sénateur Flavio Bolsonaro, l’un des fils de l’ancien président. Devant lui, une foule vêtue de vert et de jaune, les couleurs du drapeau national, a scandé “Amnistie maintenant !”. La Cour suprême du Brésil a condamné Jair Bolsonaro, 70 ans, à 27 ans de réclusion à l’issue d’un procès historique qui l’a reconnu coupable d’avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir après sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.Mais il ne pourra être incarcéré qu’après l’épuisement de tous les recours possibles, et sa défense a annoncé vouloir faire appel.L’ex-président est assigné à résidence depuis août pour une présumée tentative d’obstruction à son procès. Les législateurs brésiliens ont approuvé le traitement en urgence d’un texte visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023.Ce jour-là, des milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula du pouvoir, une semaine après son investiture.Les alliés de M. Bolsonaro veulent faire en sorte que l’amnistie concerne aussi l’ex-président (2019-2022).Mais l’initiative a suscité une forte résistance. Des dizaines de milliers de personnes à travers le pays ont manifesté en septembre pour montrer leur opposition.

Equateur: le président indemne après une attaque visant le cortège présidentiel

Le président de l’Equateur, Daniel Noboa, est sorti indemne d’une attaque visant le véhicule dans lequel il voyageait dans le sud du pays, dans un contexte de manifestations indigènes sous tension, a annoncé mardi son gouvernement.”500 personnes sont apparues et ont commencé à jeter des pierres (sur le cortège présidentiel, ndlr) et, clairement, il y a aussi des traces de balles sur la voiture du président”, a déclaré à la presse la ministre de l’Environnement et de l’Energie, Inés Manzano, assurant que le président en est sorti indemne. Sur X, la présidence a évoqué une “attaque” et diffusé des vidéos montrant la scène depuis l’intérieur de l’un des véhicules du cortège présidentiel, lorsque plusieurs projectiles heurtent les vitres et que quelqu’un à l’intérieur crie “baissez la tête”. D’autres images prises à l’extérieur montrent un groupe de manifestants, certains en tenues traditionnelles, lançant des pierres et des bâtons contre le cortège. Les autorités enquêtent pour déterminer si les impacts visibles sur le SUV blindé qui transportait le dirigeant proviennent de tirs par balles.Le cortège a été pris pour cible alors qu’il se dirigeait vers la localité andine de Cañar (sud). Le président conservateur a ensuite participé à un événement public dans la ville de Cuenca, où il a rejeté “ces agressions (qui) ne sont pas acceptables dans le nouvel Equateur”. “La loi s’applique à tous (…) Nous ne permettrons pas qu’une poignée de vandales nous empêchent de travailler pour vous”, a-t-il déclaré devant l’assistance. Mme Manzano a indiqué que le gouvernement avait déposé plainte pour “tentative de meurtre” et que cinq personnes avaient été arrêtées. Elles feront l’objet d’une enquête pour le délit de terrorisme, passible de jusqu’à 30 ans de prison.- Manifestations tendues -Depuis le 22 septembre, le gouvernement Noboa fait face à des manifestations accompagnées de blocages de routes dans plusieurs provinces, à l’appel de la plus grande organisation des peuples autochtones du pays (Conaie), en réaction à la suppression de la subvention sur le diesel dont le prix est passé de 1,80 à 2,80 dollars le gallon (3,8 litres). Le bilan de cette mobilisation qui se prolonge est d’un manifestant indigène tué par balles, de 16 soldats retenus en otage puis libérés, d’environ 150 blessés parmi les civils, militaires et policiers, et d’une centaine d’arrestations.La hausse des prix des carburants avait déjà provoqué une forte mobilisation en 2019 et en 2022 sous les gouvernements des anciens présidents Lenin Moreno et Guillermo Lasso, qui avaient dû renoncer à la mesure.Les peuples autochtones représentent près de 8% des 17 millions d’habitants de l’Equateur, selon le dernier recensement. Les dirigeants autochtones affirment que, d’après certaines études, ils représentent 25% de la population.Le président Noboa, réélu en 2025, tente de réduire les subventions au diesel pour économiser environ 1 milliard de dollars de dépenses publiques et financer sa lutte contre le crime organisé.En 2024, les militaires ont, sur ses ordres, pris le contrôle des prisons et se sont déployés dans les rues afin de répondre à la flambée de violence que traverse le pays. Du fait de sa situation entre la Colombie et le Pérou – les plus grands pays producteurs mondiaux de cocaïne – et de ses ports stratégiques sur le Pacifique, l’Equateur est devenu ces dernières années le théâtre de violents affrontements liés au narcotrafic.

Equateur: le président indemne après une attaque visant le cortège présidentiel

Le président de l’Equateur, Daniel Noboa, est sorti indemne d’une attaque visant le véhicule dans lequel il voyageait dans le sud du pays, dans un contexte de manifestations indigènes sous tension, a annoncé mardi son gouvernement.”500 personnes sont apparues et ont commencé à jeter des pierres (sur le cortège présidentiel, ndlr) et, clairement, il y a aussi des traces de balles sur la voiture du président”, a déclaré à la presse la ministre de l’Environnement et de l’Energie, Inés Manzano, assurant que le président en est sorti indemne. Sur X, la présidence a évoqué une “attaque” et diffusé des vidéos montrant la scène depuis l’intérieur de l’un des véhicules du cortège présidentiel, lorsque plusieurs projectiles heurtent les vitres et que quelqu’un à l’intérieur crie “baissez la tête”. D’autres images prises à l’extérieur montrent un groupe de manifestants, certains en tenues traditionnelles, lançant des pierres et des bâtons contre le cortège. Les autorités enquêtent pour déterminer si les impacts visibles sur le SUV blindé qui transportait le dirigeant proviennent de tirs par balles.Le cortège a été pris pour cible alors qu’il se dirigeait vers la localité andine de Cañar (sud). Le président conservateur a ensuite participé à un événement public dans la ville de Cuenca, où il a rejeté “ces agressions (qui) ne sont pas acceptables dans le nouvel Equateur”. “La loi s’applique à tous (…) Nous ne permettrons pas qu’une poignée de vandales nous empêchent de travailler pour vous”, a-t-il déclaré devant l’assistance. Mme Manzano a indiqué que le gouvernement avait déposé plainte pour “tentative de meurtre” et que cinq personnes avaient été arrêtées. Elles feront l’objet d’une enquête pour le délit de terrorisme, passible de jusqu’à 30 ans de prison.- Manifestations tendues -Depuis le 22 septembre, le gouvernement Noboa fait face à des manifestations accompagnées de blocages de routes dans plusieurs provinces, à l’appel de la plus grande organisation des peuples autochtones du pays (Conaie), en réaction à la suppression de la subvention sur le diesel dont le prix est passé de 1,80 à 2,80 dollars le gallon (3,8 litres). Le bilan de cette mobilisation qui se prolonge est d’un manifestant indigène tué par balles, de 16 soldats retenus en otage puis libérés, d’environ 150 blessés parmi les civils, militaires et policiers, et d’une centaine d’arrestations.La hausse des prix des carburants avait déjà provoqué une forte mobilisation en 2019 et en 2022 sous les gouvernements des anciens présidents Lenin Moreno et Guillermo Lasso, qui avaient dû renoncer à la mesure.Les peuples autochtones représentent près de 8% des 17 millions d’habitants de l’Equateur, selon le dernier recensement. Les dirigeants autochtones affirment que, d’après certaines études, ils représentent 25% de la population.Le président Noboa, réélu en 2025, tente de réduire les subventions au diesel pour économiser environ 1 milliard de dollars de dépenses publiques et financer sa lutte contre le crime organisé.En 2024, les militaires ont, sur ses ordres, pris le contrôle des prisons et se sont déployés dans les rues afin de répondre à la flambée de violence que traverse le pays. Du fait de sa situation entre la Colombie et le Pérou – les plus grands pays producteurs mondiaux de cocaïne – et de ses ports stratégiques sur le Pacifique, l’Equateur est devenu ces dernières années le théâtre de violents affrontements liés au narcotrafic.

Orne: alerte enlèvement déclenchée à Alençon pour une fillette de 3 ans

Le dispositif alerte enlèvement a été déclenché mardi soir pour retrouver une fillette de 3 ans enlevée la veille dans la soirée à Alençon (Orne), a annoncé le ministère de la Justice.L’enfant, prénommée Khuslen et d’origine mongole, a été enlevée vers 21h40 lundi selon l’alerte enlèvement diffusée, et son ravisseur présumé, son père, pourrait avoir pris la fuite dans un véhicule blanc Peugeot 308. L’enfant à “la peau mate”, “yeux et cheveux noirs” et “mèche sur le front”, portait “un ensemble gris, une tétine et un doudou Mickey” au moment des faits, précise l’alerte qui décrit le ravisseur présumé comme portant “une grosse tache rouge dans le cou”, et comme étant vêtu d'”un pull vert” et de baskets. L’alerte ajoute que le suspect, âgé de 36 ans, mesure 1,69 m, et a “l’allure mince”, les cheveux bruns” et “les yeux noirs”.Les autorités enjoignent quiconque susceptible d’avoir localisé l’enfant de ne pas intervenir directement mais d’appeler le 197 ou d’envoyer un email à alerte-enlevement@interieur.gouv.frSollicité par l’AFP pour fournir des précisions sur le contexte de cet enlèvement et le profil du suspect, le parquet d’Alençon n’avait pas réagi dans l’immédiat.Le 25 septembre, le dispositif alerte enlèvement avait déjà été déclenché dans l’Orne, avec succès, après la disparition d’une enfant de douze ans enlevée par un ami de son père à Dompierre.Le suspect et la mineure, saine et sauve, avaient été retrouvés quelques heures plus tard en Loire-Atlantique, grâce à un signalement dans une supérette.Les enquêteurs avaient mobilisé un important dispositif de recherches, avec notamment 120 gendarmes, un hélicoptère et un drone, dans le cadre d’un “plan Epervier”.Le suspect, âgé de 34 ans et sous tutelle, a été mis en examen pour enlèvement, séquestration, viol et agression sexuelle aggravés, puis placé en détention provisoire.Adopté en France en février 2006, “alerte-enlèvement” est un dispositif d’alerte massive et immédiate déployé pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan “Amber Alert”, créé au Texas en 1996, après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman.Il a été déclenché en France à plus d’une trentaine de reprises depuis sa création.

Deux morts et deux disparus après l’effondrement d’un immeuble en travaux à Madrid

Deux corps ont été retrouvés et deux personnes sont toujours portées disparues après l’effondrement d’un immeuble en travaux du centre de Madrid mardi en milieu de journée dans un quartier touristique de la capitale espagnole.+ Combien y a -t-il de victimes ?”Le corps de l’un des quatre disparus a été localisé et retiré du bâtiment, …

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Deux morts et deux disparus après l’effondrement d’un immeuble en travaux à Madrid

Deux corps ont été retrouvés et deux personnes sont toujours portées disparues après l’effondrement d’un immeuble en travaux du centre de Madrid mardi en milieu de journée dans un quartier touristique de la capitale espagnole.+ Combien y a -t-il de victimes ?”Le corps de l’un des quatre disparus a été localisé et retiré du bâtiment, une autre personne disparue a également été localisée (sans vie) à l’intérieur du bâtiment et on travaille actuellement à parvenir jusqu’au corps (…) il y a encore deux personnes qui n’ont pas pu être localisées “, a expliqué à la presse le maire de Madrid José Luis Martínez-Almeida peu avant 22H30, soit près de dix heures après l’effondrement de l’immeuble.Le maire a indiqué que le premier corps dégagé des ruines de l’immeuble était celui d’un homme, disant ne pas savoir “avec certitude” si le deuxième corps était celui d’un homme ou d’une femme. Les quatre disparus sont trois hommes et une femme, avait indiqué un peu plus tôt sa première adjointe, Inmaculada Sanz. Selon les médias espagnols, la femme était l’architecte du projet de travaux, et les trois hommes des ouvriers du bâtiment.Il y a en outre plusieurs blessés, dont un a été emmené à l’hôpital. + Que s’est-il passé ?”La dalle d’un bâtiment s’est effondrée, ce qui a entraîné l’affaissement des différents étages jusqu’au sous-sol du bâtiment. Par conséquent, les dégâts y sont très sévères et on analyse également l’impact possible sur les bâtiments adjacents”, a déclaré à la presse le préfet de la région de Madrid, Francisco Martín Aguirre.”La police judiciaire en charge de l’enquête doit comprendre exactement quelles sont les causes de cet écroulement”, a expliqué dans la soirée le maire, indiquant que l’écroulement de la dalle du sixième étage avait été jusqu’au rez-de-chaussée, “où se trouvait l’une des personnes disparues qui n’a pas encore été localisée”.”Il y a eu un énorme bruit, des vitres ont volé en éclats, il y avait beaucoup de poussière blanche, on ne voyait plus rien”, a raconté à l’AFP Milagros Garcia Benito, une employée d’un salon de coiffure situé en face de l’immeuble affecté, dont la façade ne s’est pas effondrée.L’accident a eu lieu dans une rue du centre de Madrid, près de la très touristique Plaza Mayor, peu avant 13H30.”On ne savait absolument pas ce qu’il se passait, on a entendu beaucoup de sirènes arrivant de tous les côtés, on a d’abord pensé qu’il pouvait s’agir d’une attaque terroriste”, a confié à l’AFP Adam Trott, 33 ans, un touriste originaire de Boston aux Etats-Unis.Selon Inmaculada Sanz, il faudra “probablement plusieurs jours” pour déblayer “la quantité très importante de débris”.+ Comment les secours travaillent-ils ?La zone a été bouclée très tôt, comme l’ont constaté les journalistes de l’AFP.Les pompiers doivent dégager “à la main” les décombres, a détaille le maire, même s’ils ont pu compter aussi sur la grue qui était déjà utilisée sur place à l’origine pour les travaux effectués dans ce bâtiment destiné à devenir un hôtel.Les secours ont également reçu le renfort de chiens “spécialisés” et de drones pour les aider à localiser les disparus.Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances de l’accident.Les bâtiments adjacents à l’immeuble touché ont été évacués, ont indiqué les secours+ Quels travaux étaient menés dans l’édifice ?Le bâtiment était en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel 4 étoiles.Selon des informations disponibles sur un site internet de la mairie de Madrid, une autorisation avait été accordée en février en vue de l’implantation d’une activité d’hébergement dans ce bâtiment, qui auparavant abritait des bureaux.En juin, une déclaration avait aussi été déposée pour l’installation d’une grue destinée au chantier à l’intérieur du bâtiment. Selon les informations disponibles au cadastre, l’immeuble compte six étages pour un total de 6.745 mètres carrés.

Deux morts et deux disparus après l’effondrement d’un immeuble en travaux à Madrid

Deux corps ont été retrouvés et deux personnes sont toujours portées disparues après l’effondrement d’un immeuble en travaux du centre de Madrid mardi en milieu de journée dans un quartier touristique de la capitale espagnole.+ Combien y a -t-il de victimes ?”Le corps de l’un des quatre disparus a été localisé et retiré du bâtiment, une autre personne disparue a également été localisée (sans vie) à l’intérieur du bâtiment et on travaille actuellement à parvenir jusqu’au corps (…) il y a encore deux personnes qui n’ont pas pu être localisées “, a expliqué à la presse le maire de Madrid José Luis Martínez-Almeida peu avant 22H30, soit près de dix heures après l’effondrement de l’immeuble.Le maire a indiqué que le premier corps dégagé des ruines de l’immeuble était celui d’un homme, disant ne pas savoir “avec certitude” si le deuxième corps était celui d’un homme ou d’une femme. Les quatre disparus sont trois hommes et une femme, avait indiqué un peu plus tôt sa première adjointe, Inmaculada Sanz. Selon les médias espagnols, la femme était l’architecte du projet de travaux, et les trois hommes des ouvriers du bâtiment.Il y a en outre plusieurs blessés, dont un a été emmené à l’hôpital. + Que s’est-il passé ?”La dalle d’un bâtiment s’est effondrée, ce qui a entraîné l’affaissement des différents étages jusqu’au sous-sol du bâtiment. Par conséquent, les dégâts y sont très sévères et on analyse également l’impact possible sur les bâtiments adjacents”, a déclaré à la presse le préfet de la région de Madrid, Francisco Martín Aguirre.”La police judiciaire en charge de l’enquête doit comprendre exactement quelles sont les causes de cet écroulement”, a expliqué dans la soirée le maire, indiquant que l’écroulement de la dalle du sixième étage avait été jusqu’au rez-de-chaussée, “où se trouvait l’une des personnes disparues qui n’a pas encore été localisée”.”Il y a eu un énorme bruit, des vitres ont volé en éclats, il y avait beaucoup de poussière blanche, on ne voyait plus rien”, a raconté à l’AFP Milagros Garcia Benito, une employée d’un salon de coiffure situé en face de l’immeuble affecté, dont la façade ne s’est pas effondrée.L’accident a eu lieu dans une rue du centre de Madrid, près de la très touristique Plaza Mayor, peu avant 13H30.”On ne savait absolument pas ce qu’il se passait, on a entendu beaucoup de sirènes arrivant de tous les côtés, on a d’abord pensé qu’il pouvait s’agir d’une attaque terroriste”, a confié à l’AFP Adam Trott, 33 ans, un touriste originaire de Boston aux Etats-Unis.Selon Inmaculada Sanz, il faudra “probablement plusieurs jours” pour déblayer “la quantité très importante de débris”.+ Comment les secours travaillent-ils ?La zone a été bouclée très tôt, comme l’ont constaté les journalistes de l’AFP.Les pompiers doivent dégager “à la main” les décombres, a détaille le maire, même s’ils ont pu compter aussi sur la grue qui était déjà utilisée sur place à l’origine pour les travaux effectués dans ce bâtiment destiné à devenir un hôtel.Les secours ont également reçu le renfort de chiens “spécialisés” et de drones pour les aider à localiser les disparus.Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances de l’accident.Les bâtiments adjacents à l’immeuble touché ont été évacués, ont indiqué les secours+ Quels travaux étaient menés dans l’édifice ?Le bâtiment était en cours de réhabilitation pour devenir un hôtel 4 étoiles.Selon des informations disponibles sur un site internet de la mairie de Madrid, une autorisation avait été accordée en février en vue de l’implantation d’une activité d’hébergement dans ce bâtiment, qui auparavant abritait des bureaux.En juin, une déclaration avait aussi été déposée pour l’installation d’une grue destinée au chantier à l’intérieur du bâtiment. Selon les informations disponibles au cadastre, l’immeuble compte six étages pour un total de 6.745 mètres carrés.