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La CEDH appelée à trancher sur l’agression russe de l’Ukraine et le crash du MH17

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) se prononce mercredi sur trois plaintes déposées par l’Ukraine contre la Russie après les opérations menées en 2014 dans le Donbass et la guerre déclenchée depuis février 2022, et une autre plainte des Pays-Bas pour la destruction du vol MH17 en juillet 2014.Ces plaintes ont été étudiées par les 17 juges de la Grande chambre, formation la plus solennelle de l’institution qui siège à Strasbourg.A l’audience le 12 juin 2024, la Russie avait pratiqué la politique de la chaise vide. Si le pays n’est plus partie à la Convention européenne des droits de l’Homme depuis le 16 septembre 2022 en conséquence de l’agression à l’encontre de l’Ukraine entamée quelques mois plus tôt, il reste responsable des violations des droits fondamentaux commises avant cette date.Et ces violations de la part de Moscou sont “massives et systématiques”, selon le gouvernement ukrainien. Le comportement du Kremlin “rappelle celui de l’Allemagne entre 1939 et 1945”, avait dénoncé à l’audience Iryna Mudra, directrice adjointe du cabinet du président Volodymyr Zelensky.Les représentants de Kiev avaient exposé comment, dès 2014, des “agitateurs ont été amenés dans le Donbass pour participer à un soulèvement” et ont procédé à des “meurtres de civils et des enlèvements”, ainsi qu’à des “actes de tortures” sur des détenus.- “Pleinement confiants” -Ils avaient également détaillé “l’invasion à grande échelle” menée à partir de février 2022 et l’usage “aveugle et disproportionné de la force” contre les civils et leurs biens, citant les exemples des villes de Boutcha, Marioupol ou Irpin, et la “violation des corridors humanitaires”, à Zaporijjia notamment.La Cour doit également statuer sur la destruction du vol MH17, parti d’Amsterdam vers la Malaisie le 17 juillet 2014, abattu par un missile dans la région de Donetsk, dans le Donbass, et qui avait fait 298 victimes.”Nous attendons avec impatience la décision prochaine de la Grande chambre”, a déclaré à l’AFP Piet Ploeg, qui a perdu son frère, sa belle-sœur et son neveu dans la catastrophe, et préside l’association de proches de victimes “Stichting Vliegramp MH17″.”Nous savions bien sûr que la Cour avait besoin de temps pour rendre cette décision. Mais nous sommes pleinement confiants dans l’issue de l’affaire du vol MH17, surtout après la décision du Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) en mai dernier”, qui a attribué la responsabilité de la catastrophe à Moscou.En novembre 2022, un tribunal néerlandais avait condamné, en leur absence, trois hommes – deux Russes et un Ukrainien – à la réclusion à perpétuité pour la destruction en vol du Boeing 777 de Malaysia Airlines avec une batterie antiaérienne BUK identifiée comme appartenant à la 53e brigade de missiles antiaériens de Koursk en Russie.En février 2023, les enquêteurs de l’équipe internationale d’investigation conjointe (JIT) avaient déclaré qu’il y avait de “fortes indications” que le président russe Vladimir Poutine avait personnellement autorisé l’envoi de cet équipement lourd dans l’est de l’Ukraine.- “Soutien sans équivoque à l’Ukraine” -Vingt-six Etats, dont la quasi-totalité des membres de l’Union européenne, ont été autorisés à intervenir dans la procédure et à soumettre des observations écrites, ainsi que diverses ONG.Au nom des Etats européens, une représentante du gouvernement norvégien s’exprimant en leur nom, Henriette Busch, avait exprimé lors de l’audience un “soutien sans équivoque à l’Ukraine” et demandé la “condamnation la plus ferme des violations flagrantes commises par la Russie”.Si la plupart des requêtes émises devant la CEDH sont introduites par des individus, des sociétés ou des ONG, les Etats peuvent également en présenter une contre un autre Etat dans ce qui devient alors une “affaire interétatique”.Plus de 30 affaires interétatiques ont été présentées depuis 1953, et la Cour a parfois ordonné aux Etats ayant violé la Convention de verser des indemnités, parfois en centaines de millions d’euros.Une condamnation de la Russie pourrait cependant rester symbolique: depuis septembre 2022, Moscou ne donne plus aucun signe de vie devant la Cour, et ne répond plus aux questions qui lui sont posées dans des affaires pendantes.Auparavant, le pays avait payé plus ou moins régulièrement les sommes auxquelles il était condamné, à l’exception des 1,8 milliard d’euros d’amende dans l’affaire du groupe pétrolier Ioukos, qu’elle a toujours refusé de régler depuis sa condamnation en 2014.Quinze affaires interétatiques sont actuellement instruites par la Cour, dont trois autres concernant les événements dans la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014 par la Russie, dans l’est de l’Ukraine et dans la mer d’Azov.

Inondations au Texas: une centaine de morts, 161 personnes manquent à l’appel

Le bilan des inondations dévastatrices au Texas, qui ont fait une centaine de morts, pourrait considérablement augmenter après l’annonce qu’au moins 161 personnes manquent toujours à l’appel mardi.”Rien que dans le comté de Kerr, 161 personnes sont considérées comme disparues”, a déclaré en conférence de presse le gouverneur de cet Etat du sud des Etats-Unis, Greg Abbott. Il a précisé que ce chiffre était basé sur le nombre de personnes signalées comme disparues par des amis, des proches et des voisins. “Cette liste pourrait très probablement s’allonger”, a ajouté le gouverneur, alors que les équipes de secours poursuivent leurs recherches pour retrouver des survivants. Au total, 109 décès liés aux inondations ont été recensés dans le centre de l’Etat, a précisé le gouverneur. Le compté de Kerr est le plus durement touché, avec 87 morts, dont 30 enfants. Parmi ces victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes.Cinq campeurs et un moniteur du camp étaient toujours portés disparus mardi soir, selon le gouverneur, qui a précisé qu’un autre enfant, qui n’était pas dans ce centre de vacances, restait introuvable.Dans l’Etat voisin du Nouveau-Mexique, les services météorologiques (NWS) ont déclenché une alerte aux inondations mardi dans la petite ville de Ruidoso, au sud d’Albuquerque. Plusieurs personnes ont été piégées par la crue soudaine et des maisons ont été endommagées. Selon le NWS, les eaux de la rivière Ruidoso sont montées de plus de six mètres.Au Texas, des hélicoptères, des drones et des équipes cynophiles, ont été mobilisés à nouveau mardi, malgré des conditions éprouvantes.”Pénétrer profondément dans les amas (de débris) est très dangereux”, a expliqué le lieutenant-colonel Ben Baker, du corps des gardes-chasse du Texas, en conférence de presse. Il a aussi souligné l’impact de la catastrophe sur le mental des sauveteurs: “C’est tragique d’être témoin de la perte d’une vie humaine. Mais voir que c’est un enfant qui a perdu la vie est extrêmement difficile”, a-t-il confié.- Critiques -Le président Donald Trump a confirmé qu’il se rendrait au Texas vendredi, accompagné de son épouse Melania.”Nous avons envoyé de nombreux hélicoptères de partout (…) nous les avons fait venir rapidement. Le Texas en avait de bons aussi, la réponse a été incroyable”, a déclaré le président américain.Les espoirs de retrouver des survivants sont désormais infimes, cinq jours après la crue subite qui a frappé cette zone touristique, en plein week-end prolongé.”Autant que je sache, le dernier sauvetage (…) a été effectué vendredi”, le jour même de l’inondation, a déclaré Jonathan Lamb, de la police de Kerrville. Quelque 850 personnes ont été sauvées des eaux, selon les autorités.Dans la localité de Hunt, épicentre de la catastrophe, des équipes de recherche ont fouillé toute la journée la boue et les décombres, tandis que des hélicoptères survolaient la zone.Lundi, la Maison Blanche a fustigé les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Les services météorologiques américains avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”, a affirmé sa porte-parole, Karoline Leavitt.Une alerte a été lancée peu après 1H00 du matin, mais nombre d’habitants dormaient ou avaient coupé leur téléphone.- “Deux extrêmes” -Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes très tôt vendredi, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.”C’est une zone du Texas qui subit les deux extrêmes du spectre du changement climatique (…) Les sécheresses deviennent plus extrêmes” et “lorsque la pluie arrive, elle provoque ces précipitations plus lourdes, avec une probabilité accrue d’inondations subites”, a expliqué à l’AFP Shel Winkley, météorologue et spécialiste du climat.

Inondations au Texas: une centaine de morts, 161 personnes manquent à l’appel

Le bilan des inondations dévastatrices au Texas, qui ont fait une centaine de morts, pourrait considérablement augmenter après l’annonce qu’au moins 161 personnes manquent toujours à l’appel mardi.”Rien que dans le comté de Kerr, 161 personnes sont considérées comme disparues”, a déclaré en conférence de presse le gouverneur de cet Etat du sud des Etats-Unis, Greg Abbott. Il a précisé que ce chiffre était basé sur le nombre de personnes signalées comme disparues par des amis, des proches et des voisins. “Cette liste pourrait très probablement s’allonger”, a ajouté le gouverneur, alors que les équipes de secours poursuivent leurs recherches pour retrouver des survivants. Au total, 109 décès liés aux inondations ont été recensés dans le centre de l’Etat, a précisé le gouverneur. Le compté de Kerr est le plus durement touché, avec 87 morts, dont 30 enfants. Parmi ces victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes.Cinq campeurs et un moniteur du camp étaient toujours portés disparus mardi soir, selon le gouverneur, qui a précisé qu’un autre enfant, qui n’était pas dans ce centre de vacances, restait introuvable.Dans l’Etat voisin du Nouveau-Mexique, les services météorologiques (NWS) ont déclenché une alerte aux inondations mardi dans la petite ville de Ruidoso, au sud d’Albuquerque. Plusieurs personnes ont été piégées par la crue soudaine et des maisons ont été endommagées. Selon le NWS, les eaux de la rivière Ruidoso sont montées de plus de six mètres.Au Texas, des hélicoptères, des drones et des équipes cynophiles, ont été mobilisés à nouveau mardi, malgré des conditions éprouvantes.”Pénétrer profondément dans les amas (de débris) est très dangereux”, a expliqué le lieutenant-colonel Ben Baker, du corps des gardes-chasse du Texas, en conférence de presse. Il a aussi souligné l’impact de la catastrophe sur le mental des sauveteurs: “C’est tragique d’être témoin de la perte d’une vie humaine. Mais voir que c’est un enfant qui a perdu la vie est extrêmement difficile”, a-t-il confié.- Critiques -Le président Donald Trump a confirmé qu’il se rendrait au Texas vendredi, accompagné de son épouse Melania.”Nous avons envoyé de nombreux hélicoptères de partout (…) nous les avons fait venir rapidement. Le Texas en avait de bons aussi, la réponse a été incroyable”, a déclaré le président américain.Les espoirs de retrouver des survivants sont désormais infimes, cinq jours après la crue subite qui a frappé cette zone touristique, en plein week-end prolongé.”Autant que je sache, le dernier sauvetage (…) a été effectué vendredi”, le jour même de l’inondation, a déclaré Jonathan Lamb, de la police de Kerrville. Quelque 850 personnes ont été sauvées des eaux, selon les autorités.Dans la localité de Hunt, épicentre de la catastrophe, des équipes de recherche ont fouillé toute la journée la boue et les décombres, tandis que des hélicoptères survolaient la zone.Lundi, la Maison Blanche a fustigé les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Les services météorologiques américains avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”, a affirmé sa porte-parole, Karoline Leavitt.Une alerte a été lancée peu après 1H00 du matin, mais nombre d’habitants dormaient ou avaient coupé leur téléphone.- “Deux extrêmes” -Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes très tôt vendredi, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.”C’est une zone du Texas qui subit les deux extrêmes du spectre du changement climatique (…) Les sécheresses deviennent plus extrêmes” et “lorsque la pluie arrive, elle provoque ces précipitations plus lourdes, avec une probabilité accrue d’inondations subites”, a expliqué à l’AFP Shel Winkley, météorologue et spécialiste du climat.

La Cour suprême américaine ouvre la voie aux licenciements massifs de fonctionnaires voulus par Trump

La Cour suprême américaine a ouvert la voie à la mise en oeuvre de licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux voulus par Donald Trump en levant mardi une suspension décidée par un tribunal de Californie il y a deux mois.Une juge de première instance, Susan Illston, avait prononcé en mai une suspension temporaire de licenciements à …

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Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la “tragédie” de Gaza

Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont rencontrés pour la deuxième fois en 24 heures mardi, le président américain intensifiant la pression sur le Premier ministre israélien pour qu’il parvienne à un accord mettant fin à la “tragédie” de la guerre à Gaza. Le retour de M. Netanyahu à la Maison Blanche pour de nouvelles discussions est intervenu après que les médiateurs qataris ont prévenu qu’il faudrait du temps pour sceller un cessez-le-feu insaisissable entre Israël et le Hamas lors des pourparlers de Doha.L’émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, a pour sa part dit espérer un accord avant la fin de la semaine sur une trêve de 60 jours.Le président américain avait annoncé qu’il recevrait une nouvelle fois mardi M. Netanyahu, après un précédent entretien la veille. “Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l’on trouve une solution”, avait-il déclaré. “C’est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l’autre partie (le Hamas) le veut aussi”, avait-il ajouté. “Nous espérons qu’à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours”, a dit Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.”Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués”, a-t-il précisé. Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien.L’armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile” après ces décès qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.- “Besoin de temps” -Le Liban a annoncé pour sa part que trois personnes avaient été tuées mardi lors d’une frappe près de Tripoli qui, selon l’armée israélienne, visait un militant du Hamas. Il s’agit de la première frappe dans la région depuis le cessez-le-feu conclu en novembre avec le Hezbollah.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient “séparément” avec les deux délégations présentes à Doha “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Lundi, M. Trump avait écarté tout “blocage” et s’était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur “les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire” dont Gaza a un besoin vital. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu’Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, selon un autre responsable.Le président français Emmanuel Macron a de son côté appelé, mardi à Londres, à un “cessez-le-feu à Gaza sans conditions”.- “Les bombardements continuent” – Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, a témoigné à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP ont montré des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

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Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l’autre partie (le Hamas) le veut aussi”, avait-il ajouté. “Nous espérons qu’à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours”, a dit Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.”Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués”, a-t-il précisé. Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien.L’armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile” après ces décès qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.- “Besoin de temps” -Le Liban a annoncé pour sa part que trois personnes avaient été tuées mardi lors d’une frappe près de Tripoli qui, selon l’armée israélienne, visait un militant du Hamas. Il s’agit de la première frappe dans la région depuis le cessez-le-feu conclu en novembre avec le Hezbollah.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient “séparément” avec les deux délégations présentes à Doha “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Lundi, M. Trump avait écarté tout “blocage” et s’était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur “les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire” dont Gaza a un besoin vital. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu’Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, selon un autre responsable.Le président français Emmanuel Macron a de son côté appelé, mardi à Londres, à un “cessez-le-feu à Gaza sans conditions”.- “Les bombardements continuent” – Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, a témoigné à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP ont montré des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

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