Gunmen seize 315 in latest Nigerian mass school kidnappingSat, 22 Nov 2025 22:02:08 GMT

Gunmen have kidnapped more than 300 students and teachers in one of the largest mass kidnappings in Nigeria, a Christian group said Saturday, as security fears mounted in Africa’s most populous nation.The early Friday raid on St Mary’s co-education school in Niger state in western Nigeria came after gunmen on Monday stormed a secondary school …

Gunmen seize 315 in latest Nigerian mass school kidnappingSat, 22 Nov 2025 22:02:08 GMT Read More »

En Amazonie, le monde se contente d’une preuve de vie de la coopération climatique

Près de 200 pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi à la COP30 un modeste consensus sur l’action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, un résultat décevant pour l’Europe mais salué par d’autres dans une année bouleversée par les rivalités géopolitiques.Le Brésil espérait un symbole en Amazonie, il a réussi à montrer que la coopération climatique n’était pas morte, alors que les batailles douanières et les guerres ont pris le pas politiquement sur le climat pour de nombreux gouvernements. Les Etats-Unis étaient le seul grand pays absent à Belem.”La communauté internationale avait le choix: continuer ou abandonner. Nous avons choisi la première option”, s’est félicité Luiz Inacio Lula da Silva, depuis le G20 à Johannesburg, affirmant que “le multilatéralisme a(vait) gagné”.L’ambiance à Belem est moins euphorique, où les Européens ont admis avoir préféré un compromis décevant à l’implosion du principal forum de coopération mondiale sur le climat.”Nous ne cacherons pas que nous aurions préféré avoir davantage”,  a déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra, visiblement épuisé par la dernière nuit de négociations. “Je sais que c’est un peu intangible, mais faire les choses ensemble a une énorme valeur”.Lula n’a pas pu aller jusqu’à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d’envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles.Le texte adopté par consensus des 194 pays membres de l’accord de Paris et l’Union européenne ne fait qu’une référence non explicite à la sortie des énergies fossiles, en rappelant la décision de la COP28 à Dubaï.Les pays en développement ont obtenu un appel à tripler l’aide financière pour leur adaptation à un climat plus violent à l’horizon 2035, qui était la “ligne rouge” des plus pauvres d’entre eux.Pour la Chine, la COP30 est un “succès dans une situation très difficile”, a dit à l’AFP son négociateur Li Gao.L’Inde, l’Afrique du Sud, la Russie ont aussi loué les travaux de la COP30.Pékin et ses alliés des économies émergentes ont arraché une première dans les négociations climatiques: la COP institue un “dialogue” sur le commerce mondial, en lien avec le climat. Une allusion aux critiques contre les taxes carbone aux frontières, notamment européenne.- Une expérience amazonienne -Comme promis par Lula, les dizaines de milliers de délégués, observateurs, militants, lobbyistes et journalistes ont pendant deux semaines vu, entendu et ressenti l’Amazonie. Ils ont vécu dans cette grande ville bétonnée de Belem, aux portes de la plus grande forêt tropicale du monde. La chaleur accablante, moite. Le vacarme du tonnerre et les brutales averses tropicales, chaque après-midi, cognant sur les tentes climatisées installées pour la conférence.Les fuites d’eau n’ont pas été le plus grand problème logistique. Un incendie s’est déclaré jeudi, intoxiquant plusieurs personnes.- Des dollars -Plus de trois décennies après le sommet de la Terre à Rio, dix ans après l’accord de Paris sur le climat, l’humanité continue à brûler chaque année davantage de pétrole, de charbon et de gaz pour générer de l’électricité, se chauffer ou se déplacer.De Tuvalu, dont les habitants se préparent à émigrer en Australie face à la montée du Pacifique, à la Jamaïque, frappée par l’ouragan le plus puissant dans l’Atlantique depuis près d’un siècle, les pays les plus menacés sont choqués de ces records et de la réponse apathique du monde.Ils supplient les grandes économies de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus vite pour contenir le réchauffement de demain. Et demandent davantage de dons et de prêts pour s’adapter aujourd’hui. Les promesses financières de samedi sont une demi-victoire pour eux.- Du pétrole -Le président brésilien octogénaire se voulait un pont entre Sud et Nord, avec une ligne centrale sur le pétrole. Il a assumé d’avoir accordé un permis d’exploration pétrolière au large de l’Amazonie juste avant la COP30.Mais il a lui-même relevé les attentes en appelant à une “feuille de route” pour la sortie des énergies fossiles. Ce qui a donné de l’élan au camp anti-fossiles.Le match de Dubaï s’est donc rejoué à Belem, mais cette fois, l’Arabie saoudite, l’Inde, la Russie et d’autres pays producteurs de pétrole n’ont eu aucune envie de céder le moindre pouce. La ministre française les a désignés nommément.L’Europe, la Colombie et des pays d’Amérique centrale et du Sud, des Etats insulaires, le Kenya espéraient un texte créant une “feuille de route” pour sortir des fossiles. En vain.- Des degrés -La “COP de la vérité” aura au moins permis d’acter que le premier objectif de l’accord de Paris, moteur de la coopération climatique, est un échec: le monde ne va pas réussir à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport au 19e siècle. Les onze dernières années ont été les onze plus chaudes jamais mesurées sur Terre.L’humanité doit se reprendre pour que le dépassement soit le plus court possible, ont enjoint l’ONU et le président du Giec à la COP30. Mais cela pourrait se compter en décennies.- Le peuple -Le Brésil a en revanche tenu parole: sa COP a bien été celle “des peuples”.Des dizaines de milliers de militants du climat, d’autochtones, de syndicalistes et autres sympathisants ont manifesté pacifiquement dans les rues de Belem le 15 novembre.La société civile ne l’avait pas fait depuis Glasgow en 2021. Les ONG craignaient des arrestations arbitraires s’ils manifestaient à l’extérieur des trois conférences climatiques suivantes, en Egypte, aux Emirats et en Azerbaïdjan.Comme une vitrine de la démocratie brésilienne, le président de la COP30 a interrompu ses négociations pour parlementer plusieurs heures avec des manifestants indigènes qui avaient bloqué l’entrée du site la première semaine.La photo d’André Correa do Lago portant dans ses bras un bébé autochtone a fait le tour du monde. Mais l’incendie qui a éclaté et la frustration européenne, resteront comme d’autres images de la première COP amazonienne.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Amazonie, le monde se contente d’une preuve de vie de la coopération climatique

Près de 200 pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi à la COP30 un modeste consensus sur l’action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, un résultat décevant pour l’Europe mais salué par d’autres dans une année bouleversée par les rivalités géopolitiques.Le Brésil espérait un symbole en Amazonie, il a réussi à montrer que la coopération climatique n’était pas morte, alors que les batailles douanières et les guerres ont pris le pas politiquement sur le climat pour de nombreux gouvernements. Les Etats-Unis étaient le seul grand pays absent à Belem.”La communauté internationale avait le choix: continuer ou abandonner. Nous avons choisi la première option”, s’est félicité Luiz Inacio Lula da Silva, depuis le G20 à Johannesburg, affirmant que “le multilatéralisme a(vait) gagné”.L’ambiance à Belem est moins euphorique, où les Européens ont admis avoir préféré un compromis décevant à l’implosion du principal forum de coopération mondiale sur le climat.”Nous ne cacherons pas que nous aurions préféré avoir davantage”,  a déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra, visiblement épuisé par la dernière nuit de négociations. “Je sais que c’est un peu intangible, mais faire les choses ensemble a une énorme valeur”.Lula n’a pas pu aller jusqu’à convaincre les pays pétroliers du Nord et du Sud et les économies émergentes d’envoyer un message collectif ambitieux pour accélérer la sortie des énergies fossiles.Le texte adopté par consensus des 194 pays membres de l’accord de Paris et l’Union européenne ne fait qu’une référence non explicite à la sortie des énergies fossiles, en rappelant la décision de la COP28 à Dubaï.Les pays en développement ont obtenu un appel à tripler l’aide financière pour leur adaptation à un climat plus violent à l’horizon 2035, qui était la “ligne rouge” des plus pauvres d’entre eux.Pour la Chine, la COP30 est un “succès dans une situation très difficile”, a dit à l’AFP son négociateur Li Gao.L’Inde, l’Afrique du Sud, la Russie ont aussi loué les travaux de la COP30.Pékin et ses alliés des économies émergentes ont arraché une première dans les négociations climatiques: la COP institue un “dialogue” sur le commerce mondial, en lien avec le climat. Une allusion aux critiques contre les taxes carbone aux frontières, notamment européenne.- Une expérience amazonienne -Comme promis par Lula, les dizaines de milliers de délégués, observateurs, militants, lobbyistes et journalistes ont pendant deux semaines vu, entendu et ressenti l’Amazonie. Ils ont vécu dans cette grande ville bétonnée de Belem, aux portes de la plus grande forêt tropicale du monde. La chaleur accablante, moite. Le vacarme du tonnerre et les brutales averses tropicales, chaque après-midi, cognant sur les tentes climatisées installées pour la conférence.Les fuites d’eau n’ont pas été le plus grand problème logistique. Un incendie s’est déclaré jeudi, intoxiquant plusieurs personnes.- Des dollars -Plus de trois décennies après le sommet de la Terre à Rio, dix ans après l’accord de Paris sur le climat, l’humanité continue à brûler chaque année davantage de pétrole, de charbon et de gaz pour générer de l’électricité, se chauffer ou se déplacer.De Tuvalu, dont les habitants se préparent à émigrer en Australie face à la montée du Pacifique, à la Jamaïque, frappée par l’ouragan le plus puissant dans l’Atlantique depuis près d’un siècle, les pays les plus menacés sont choqués de ces records et de la réponse apathique du monde.Ils supplient les grandes économies de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus vite pour contenir le réchauffement de demain. Et demandent davantage de dons et de prêts pour s’adapter aujourd’hui. Les promesses financières de samedi sont une demi-victoire pour eux.- Du pétrole -Le président brésilien octogénaire se voulait un pont entre Sud et Nord, avec une ligne centrale sur le pétrole. Il a assumé d’avoir accordé un permis d’exploration pétrolière au large de l’Amazonie juste avant la COP30.Mais il a lui-même relevé les attentes en appelant à une “feuille de route” pour la sortie des énergies fossiles. Ce qui a donné de l’élan au camp anti-fossiles.Le match de Dubaï s’est donc rejoué à Belem, mais cette fois, l’Arabie saoudite, l’Inde, la Russie et d’autres pays producteurs de pétrole n’ont eu aucune envie de céder le moindre pouce. La ministre française les a désignés nommément.L’Europe, la Colombie et des pays d’Amérique centrale et du Sud, des Etats insulaires, le Kenya espéraient un texte créant une “feuille de route” pour sortir des fossiles. En vain.- Des degrés -La “COP de la vérité” aura au moins permis d’acter que le premier objectif de l’accord de Paris, moteur de la coopération climatique, est un échec: le monde ne va pas réussir à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport au 19e siècle. Les onze dernières années ont été les onze plus chaudes jamais mesurées sur Terre.L’humanité doit se reprendre pour que le dépassement soit le plus court possible, ont enjoint l’ONU et le président du Giec à la COP30. Mais cela pourrait se compter en décennies.- Le peuple -Le Brésil a en revanche tenu parole: sa COP a bien été celle “des peuples”.Des dizaines de milliers de militants du climat, d’autochtones, de syndicalistes et autres sympathisants ont manifesté pacifiquement dans les rues de Belem le 15 novembre.La société civile ne l’avait pas fait depuis Glasgow en 2021. Les ONG craignaient des arrestations arbitraires s’ils manifestaient à l’extérieur des trois conférences climatiques suivantes, en Egypte, aux Emirats et en Azerbaïdjan.Comme une vitrine de la démocratie brésilienne, le président de la COP30 a interrompu ses négociations pour parlementer plusieurs heures avec des manifestants indigènes qui avaient bloqué l’entrée du site la première semaine.La photo d’André Correa do Lago portant dans ses bras un bébé autochtone a fait le tour du monde. Mais l’incendie qui a éclaté et la frustration européenne, resteront comme d’autres images de la première COP amazonienne.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Jusqu’à la fin, une COP brésilienne dans le désordre

Des sarcasmes, des huées, une suspension de séance et une fuite d’eau ont conclu samedi la conférence sur le climat de l’ONU à Belem au Brésil, à l’image des deux semaines chaotiques qui ont précédé.Le turbulent navire qu’est la COP a été piloté par l’élégant diplomate brésilien André Correa do Lago, qui a maintenu son calme à la barre malgré une intrusion de manifestants, un blocage par des autochtones et un incendie.Avec un air de soulagement, mais sans le sourire permanent qui illuminait son visage au début du sommet, il a ouvert samedi après-midi avec trois heures de retard la séance de clôture.Les délégués européens, arabes, chinois, des pays du Sud avaient négocié toute la nuit dans son bureau. Des ouvriers depuis le matin commençaient à démonter certains stands.Le diplomate pensait qu’il allait enfin pouvoir mettre un terme rapide à cette COP, avec un texte sûr de recevoir le consentement des 194 pays membres de l’accord de Paris.Une fois le texte principal adopté d’un coup de marteau, apparemment sans objection, et après quelques applaudissements, des délégués ont toutefois voulu se faire entendre.Furieuse, la représentante de la Colombie a multiplié les prises de parole pour faire admettre son rappel au règlement.De son côté, le représentant du Vatican a pris le micro pour rappeler sa définition de la différence biologique homme-femme, manifestant sa désapprobation d’un texte sur le genre et le climat en discussion à Belem. Il s’est fait huer tandis que plusieurs pays, dont l’Argentine et l’Indonésie, se sont aussi exprimés contre le texte.La règle des COP est que le consensus est nécessaire pour faire adopter toute décision. Seule une ferme objection d’un pays avant le coup de marteau peut l’empêcher.Une scène familière se joue souvent aux COP: des pays protestent – après le coup de marteau – contre la décision adoptée juste avant, et affirment que le président de séance a ignoré leur demande de prise de parole.La Colombienne Daniela Duran a ainsi objecté, trop tard, contre une autre décision que le texte principal.D’ordinaire, le président de la COP note la protestation et poursuit son ordre du jour, mais M. Correa do Lago a suspendu la séance. Un geste interprété comme une volonté de se montrer démocratique et transparent, et de reconnaître la frustration colombienne.Le pays est l’un de ceux menant la fronde contre les énergies fossiles.”Comme beaucoup d’entre vous, je n’ai pas dormi, cela n’a sans doute pas aidé, tout comme mon âge avancé”, a repris au bout d’une heure le président, né en 1959, en plaidant la bonne foi.La suspension de séance n’a pas plu à la Russie, qui a à son tour objecté… contre l’objection colombienne.”Arrêtez de vous comporter comme des enfants qui veulent tous les bonbons!” et se “remplir la panse jusqu’à être malade”, a lancé Sergueï Kononoutchenko, en espagnol pour être sûr de se faire comprendre des pays d’Amérique latine ayant soutenu la protestation colombienne. La représentante de l’Argentine lui a répondu vertement.Pour couronner le tout, les problèmes logistiques de la conférence – fuites d’eau dans le plafond, climatisation en panne, panne de toilettes – se sont rappelés au souvenir des délégués réunis en salle plénière.Une brutale averse tropicale s’est abattue sur le centre de conférences pendant la clôture – “le magnifique bruit de la pluie amazonienne”, selon André Correa do Lago – inondant une partie du sol.

Jusqu’à la fin, une COP brésilienne dans le désordre

Des sarcasmes, des huées, une suspension de séance et une fuite d’eau ont conclu samedi la conférence sur le climat de l’ONU à Belem au Brésil, à l’image des deux semaines chaotiques qui ont précédé.Le turbulent navire qu’est la COP a été piloté par l’élégant diplomate brésilien André Correa do Lago, qui a maintenu son calme à la barre malgré une intrusion de manifestants, un blocage par des autochtones et un incendie.Avec un air de soulagement, mais sans le sourire permanent qui illuminait son visage au début du sommet, il a ouvert samedi après-midi avec trois heures de retard la séance de clôture.Les délégués européens, arabes, chinois, des pays du Sud avaient négocié toute la nuit dans son bureau. Des ouvriers depuis le matin commençaient à démonter certains stands.Le diplomate pensait qu’il allait enfin pouvoir mettre un terme rapide à cette COP, avec un texte sûr de recevoir le consentement des 194 pays membres de l’accord de Paris.Une fois le texte principal adopté d’un coup de marteau, apparemment sans objection, et après quelques applaudissements, des délégués ont toutefois voulu se faire entendre.Furieuse, la représentante de la Colombie a multiplié les prises de parole pour faire admettre son rappel au règlement.De son côté, le représentant du Vatican a pris le micro pour rappeler sa définition de la différence biologique homme-femme, manifestant sa désapprobation d’un texte sur le genre et le climat en discussion à Belem. Il s’est fait huer tandis que plusieurs pays, dont l’Argentine et l’Indonésie, se sont aussi exprimés contre le texte.La règle des COP est que le consensus est nécessaire pour faire adopter toute décision. Seule une ferme objection d’un pays avant le coup de marteau peut l’empêcher.Une scène familière se joue souvent aux COP: des pays protestent – après le coup de marteau – contre la décision adoptée juste avant, et affirment que le président de séance a ignoré leur demande de prise de parole.La Colombienne Daniela Duran a ainsi objecté, trop tard, contre une autre décision que le texte principal.D’ordinaire, le président de la COP note la protestation et poursuit son ordre du jour, mais M. Correa do Lago a suspendu la séance. Un geste interprété comme une volonté de se montrer démocratique et transparent, et de reconnaître la frustration colombienne.Le pays est l’un de ceux menant la fronde contre les énergies fossiles.”Comme beaucoup d’entre vous, je n’ai pas dormi, cela n’a sans doute pas aidé, tout comme mon âge avancé”, a repris au bout d’une heure le président, né en 1959, en plaidant la bonne foi.La suspension de séance n’a pas plu à la Russie, qui a à son tour objecté… contre l’objection colombienne.”Arrêtez de vous comporter comme des enfants qui veulent tous les bonbons!” et se “remplir la panse jusqu’à être malade”, a lancé Sergueï Kononoutchenko, en espagnol pour être sûr de se faire comprendre des pays d’Amérique latine ayant soutenu la protestation colombienne. La représentante de l’Argentine lui a répondu vertement.Pour couronner le tout, les problèmes logistiques de la conférence – fuites d’eau dans le plafond, climatisation en panne, panne de toilettes – se sont rappelés au souvenir des délégués réunis en salle plénière.Une brutale averse tropicale s’est abattue sur le centre de conférences pendant la clôture – “le magnifique bruit de la pluie amazonienne”, selon André Correa do Lago – inondant une partie du sol.

Le G20 est menacé par les divisions géopolitiques, mettent en garde ses dirigeants

La capacité du G20 à régler les crises internationales est menacée par les divisions et les rivalités géopolitiques, ont mis en garde certains de ses dirigeants samedi, au premier jour de leur sommet à Johannesburg boycotté par Donald Trump et bousculé par son plan sur l’Ukraine.Les dirigeants européens ont multiplié les réunions en marge du …

Le G20 est menacé par les divisions géopolitiques, mettent en garde ses dirigeants Read More »

Nigeria: 315 élèves et enseignants enlevés dans une école, selon un nouveau bilan

Des hommes armés ont enlevé 315 élèves et enseignants dans une école catholique de l’ouest du Nigeria, a annoncé samedi une association chrétienne au lendemain de ce qui est l’un des plus importants kidnappings de masse dans le pays le plus peuplé d’Afrique.Avant ce raid, mené tôt vendredi matin contre l’école mixte Saint Mary, située …

Nigeria: 315 élèves et enseignants enlevés dans une école, selon un nouveau bilan Read More »

Ukrainiens, Américains et Européens vont discuter en Suisse du plan de Trump

Des responsables ukrainiens, américains et européens se retrouvent dimanche en Suisse pour discuter du plan de Donald Trump visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, au moment où Kiev craint d’être poussé à une capitulation face à Moscou.Le président américain a fait savoir samedi que ce plan n’était pas sa dernière offre et qu’il souhaitait que les combats cessent “d’une manière ou d’une autre”.Ce plan en 28 points suscite une grande inquiétude à Kiev car il reprend plusieurs exigences clés de la Russie, à savoir que l’Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à intégrer l’Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a repoussé vendredi ce plan, que Donald Trump et Vladimir Poutine le pressent d’accepter, assurant qu’il allait proposer des “alternatives” aux Américains.Un responsable américain a confirmé à l’AFP l’arrivée dimanche à Genève du secrétaire d’Etat Marco Rubio et de l’émissaire diplomatique de Donald Trump, Steve Witkoff, et celle, samedi, du secrétaire américain à l’Armée Daniel Driscoll. La délégation ukrainienne en charge des pourparlers sera menée par le bras droit de M. Zelensky, le chef de la présidence Andriï Iermak. Côté européen, les conseillers à la sécurité nationale des dirigeants français, allemand, britannique et italienne seront présents à Genève pour prendre part aux discussions, selon plusieurs sources.Réunis au sommet du G20, onze pays principalement européens ont estimé dans une déclaration que le plan américain “requerra du travail supplémentaire”, craignant qu’il ne laisse l’Ukraine “vulnérable à de futures attaques”.A Johannesburg, le président français Emmanuel Macron a annoncé une réunion mardi après-midi en visioconférence des pays soutenant l’Ukraine. Selon lui, sans “éléments de dissuasion, les Russes reviendront”.- “Poutine ne comprend que la force” -Donald Trump avait donné jusqu’au 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, à M. Zelensky pour donner sa réponse aux solutions proposées.Samedi, il a répondu “non” à la question de savoir si son plan pour mettre fin au conflit en Ukraine était sa “dernière offre”. “Nous essayons d’y mettre fin. D’une manière ou d’une autre, nous devons y mettre fin”, a-t-il déclaré à la presse, sans toutefois donner davantage de détails.Volodymyr Zelensky avait estimé vendredi que son pays traversait “l’un des moments les plus difficiles de (son) histoire” et évoqué un “choix très difficile”: “la perte de dignité ou le risque de perdre un partenaire clé”, les Etats-Unis. Vladimir Poutine a lui assuré que le texte américain “pouvait servir de base à un règlement pacifique définitif” du conflit lancé en 2022, se disant prêt à une “discussion approfondie de tous les détails” du texte.En cas de refus ukrainien, il a menacé de poursuivre les conquêtes territoriales sur le front, où son armée a l’avantage.Des médias, dont l’AFP, ont publié ces propositions américaines qui reprennent plusieurs demandes formulées par le Kremlin, à un moment où la présidence ukrainienne est déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de M. Zelensky, où l’armée est en recul sur le front et où la population est soumise à des coupures de courant d’ampleur en raison des frappes russes.Selon ce plan, les deux régions du bassin minier et industriel du Donbass, Donetsk et Lougansk (est), ainsi que la Crimée annexée en 2014, seraient “reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis”, et Moscou recevrait d’autres territoires ukrainiens qui sont encore aujourd’hui sous le contrôle de Kiev.La Russie verrait également son isolement à l’égard du monde occidental prendre fin avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions, ainsi que son souhait d’éloigner à jamais Kiev de l’Alliance atlantique entériné dans la Constitution ukrainienne.Kiev devrait limiter son armée à 600.000 militaires et se contenter d’une protection par des avions de combats européens basés en Pologne, tandis que l’Otan s’engagerait à ne pas stationner de troupes en Ukraine.Selon un responsable américain, le plan comprend aussi des garanties de sécurité de la part de Washington et de ses alliés européens équivalentes à celles de l’Otan en cas de future attaque.

Gaza civil defence says 21 killed in Israeli strikes

Gaza’s civil defence agency said 21 people were killed and dozens more wounded in multiple Israeli air strikes on Saturday, as Hamas and Israel again traded allegations of violating the fragile ceasefire.Saturday was one of the deadliest days since the US-brokered truce between Israel and Hamas came into effect on October 10, after two years of war.The Israeli military said an “armed terrorist” had crossed the so-called Yellow Line within the Gaza Strip, behind which Israeli forces have withdrawn, and fired at Israeli soldiers.In response to the incident in southern Gaza, which it said was on a route used for humanitarian aid deliveries in the territory, the Israeli military said it “began striking terror targets in the Gaza Strip”.Mahmud Bassal, spokesman for the civil defence agency which operates under Hamas authority, told AFP there were “21 martyrs this evening in five separate Israeli air strikes, in a clear violation of the ceasefire in Gaza”.They included seven killed and more than 16 injured in a strike on a house in Nuseirat in the central Gaza Strip, and four killed and several injured in an air strike on a residential apartment in the Al-Nasr district, west of Gaza City, he said.According to the health ministry in Hamas-run Gaza, as of Thursday, 312 Palestinians had been killed by Israeli fire since the truce took hold.- Children carried into hospital -Bassal said one strike hit a house in Deir el-Balah in the central Gaza Strip.At Al-Aqsa hospital in Deir el-Balah, AFP witnessed children being brought to the hospital in ambulances and carried inside. Some casualties were taken in on stretchers.Health ministry spokesman Khalil al-Daqran said “more than 20 injured” had been brought to the hospital, “most of them women and children”.”Among the injuries, there are many severe wounds to the head and chest,” he told AFP.The first reported strike targeted a vehicle in the Al-Rimal neighbourhood in western Gaza City. Five people were killed and several injured, said Bassal.An AFP photographer at the scene witnessed passers-by approaching the wreckage of the burnt-out car, with children appearing to be trying to salvage food from inside.-Truce violation claims -Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office accused Hamas of breaching the truce agreement.”Hamas violated the ceasefire again, sending a terrorist into Israel held territory to attack IDF soldiers,” it said on X. “In response, Israel eliminated five senior Hamas terrorists.””Israel has fully honoured the ceasefire, Hamas has not. We again call on the mediators to insist that Hamas fulfil its side of the ceasefire.”In a statement, Hamas said the “escalation” of Israeli violations were “attempts to undermine the ceasefire”.”We call on the mediators to intervene urgently and exert pressure to stop these violations immediately.”The Palestinian foreign ministry, based in the Israeli-occupied West Bank, condemned the strikes.It urged the international community to put “immediate pressure” on Israel in order to “stop the massacres”.- Ceasefire ‘pointless’ -The UN humanitarian agency OCHA said the ceasefire scale-up of aid deliveries into Gaza “is still being held back by restrictions affecting visas and import approvals, too few crossing points operating” and other impediments.Jihad Abed Al-Aziz, who was displaced to Khan Yunis in southern Gaza, was at a food distribution point where dozens of people jostled for a pan of rice.”A ceasefire is pointless,” the 55-year-old told AFP.”The crossings do not bring in enough to give us food, supplies, or even the basics of life. “We have lost our jobs, our homes, and everything in our lives. Life itself has no meaning any more.”The war was sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,221 people.Israel’s retaliatory assault on Gaza has killed at least 69,733 people, according to figures from the health ministry that the UN considers reliable.