Partial verdict in Combs trial, jury will keep deliberating

A jury reached a partial verdict Tuesday in the sex trafficking trial of Sean “Diddy” Combs, but the panel was as of yet unable to agree on the most serious charge facing the music mogul — racketeering.Judge Arun Subramanian instructed the 12 New Yorkers considering Combs’s fate to keep working on that charge, and in the meantime the verdicts on the other counts will remain under wraps and only known to the jurors themselves.”We have reached a verdict on counts 2, 3, 4 and 5. We are unable to reach a verdict on count 1 as we have jurors with unpersuadable opinions on both sides,” the jury of eight men and four women said in a note read aloud in court.The jury will return to the deliberation room on Wednesday morning.It was a dramatic development in a case that jurors only began considering together midday Monday. They must reach a unanimous decision to either acquit or convict.Before the note was read aloud in court, the defense team huddled around Combs, who looked visibly anxious, alternating between hanging his head, staring straight ahead and rubbing his temples with his hand shielding his eyes. At times his fingers shook, and at one point he turned to wave to his daughters, one of whom waved back.And Combs — who was once one of the most powerful figures in the music industry — stared at the jurors intently as they filed into the courtroom to hear the judge’s response to their note, which was agreed upon by both parties.Count One is the racketeering charge and accuses Combs of being the ringleader of a decades-long criminal organization that saw him direct loyal employees and bodyguards to commit myriad crimes at his behest.Those alleged crimes include forced labor, drug distribution, kidnapping, bribery, witness tampering and obstruction, arson, sex trafficking and transportation to engage in prostitution.To find Combs guilty of racketeering, jurors would need to find the existence of a criminal enterprise and that the organization commited at least two of the offenses listed above.A conviction would carry a maximum sentence of life in prison.”It is your duty as jurors to consult with one another and to deliberate with a view to reaching an agreement,” the judge told jurors, in repeating the instructions he gave them on Monday.”Each of you must decide the case for himself or herself, but you should do so only after a consideration of the case with your fellow jurors, and you should not hesitate to change an opinion when convinced that it is erroneous.”- ‘Remarkably efficient’ -In addition to racketeering, Combs faces two charges of sex trafficking and two charges of transportation for purposes of prostitution.That jurors have reached a verdict on four of the five accounts is “remarkably efficient,” as defense lawyer Marc Agnifilo put it in court after the note was read aloud.The seven-week trial included at times disturbing testimony along with thousands of pages of phone, financial and audiovisual records.Combs is charged with sex trafficking two women: Ventura and a woman who testified under the pseudonym Jane.Both were in long-term relationships with Combs, and they each testified about abuse, threats and coercive sex in wrenching detail.But while his lawyers have conceded that Combs at times beat his partners, they insisted the domestic violence does not amount to sex trafficking, and vehemently deny that Combs led a criminal conspiracy.Agnifilo scoffed at the picture painted by prosecutors of a violent, domineering man who fostered “a climate of fear.”Combs is a “self-made, successful Black entrepreneur” who had romantic relationships that were “complicated” but consensual, Agnifilo said.The defense dissected the accounts of Ventura and Jane and at times even mocked them, insisting the women were adults making free choices.But in their final argument, prosecutors tore into the defense, saying Combs’s team had “contorted the facts endlessly.”Prosecutor Maurene Comey told jurors that by the time Combs had committed his clearest-cut offenses, “he was so far past the line he couldn’t even see it.””In his mind he was untouchable,” Comey told the court. “The defendant never thought that the women he abused would have the courage to speak out loud what he had done to them.””That ends in this courtroom,” she said. “The defendant is not a god.”

Foot: treize ans après, Giroud retrouve la Ligue 1 avec Lille

Après Paul Pogba à Monaco, la Ligue 1 comptera un nouveau champion du monde 2018 la saison prochaine avec l’officialisation mardi soir de l’arrivée d’Olivier Giroud pour une saison à Lille, après un exil décevant d’un an à Los Angeles.”C’est au LOSC que cet attaquant emblématique du football français écrira la suite de sa carrière. Nul doute que son inestimable expérience viendra enrichir l’effectif des Dogues à l’aube de cette nouvelle saison européenne”, se réjouit le club, qualifié pour la Ligue Europa.À 38 ans, Olivier Giroud, meilleur buteur de l’histoire des Bleus avec 57 buts (137 sélections), fait son retour en Ligue 1 treize ans après avoir quitté Montpellier où il avait été sacré champion de France en 2012 à la surprise générale et terminé meilleur buteur du championnat avec 21 réalisations.Entre-temps, l’attaquant est passé par Arsenal (2012-2018), Chelsea (2018-2021) et l’AC Milan (2021-2024).Celui qui a effectué ses adieux en sélection à l’issue de l’Euro-2024 organisé en Allemagne semblait devoir terminer sa carrière aux États-Unis, au Los Angeles FC, au côté de l’ex-gardien et capitaine de l’équipe de France Hugo Lloris. Mais le bilan du champion du monde 2018 n’a pas été très fameux sous les couleurs du club californien, avec lequel il n’a inscrit que trois buts en saison régulière de MLS (Major League Soccer), la ligue nord-américaine. Le Losc “coche beaucoup de cases pour moi et ma famille”, avait affirmé Olivier Giroud lundi au terme de son dernier match avec le Los Angeles FC, “très motivé par ce nouveau défi”.”J’espère que je pourrai être utile à l’équipe, un leader et quelqu’un qui met du liant sur le terrain et en-dehors avec les jeunes, avait-il détaillé. Je suis excité à l’idée de jouer la Ligue Europa. Lille est un grand club en France, un des cinq meilleurs”, avait-il ajouté. – Titulaire ou doublure ? -Avec le Chambérien, qui aura 39 ans le 30 septembre, Lille espère avoir trouvé un remplaçant à son attaquant vedette des cinq dernières saisons, le Canadien Jonathan David, parti libre au terme de son contrat.Il apporterait également son expérience à un club qui en a souvent manqué dans les grands rendez-vous, passant à côté d’une première qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions qui lui tendait les bras au printemps, par exemple.Rien ne dit toutefois que Giroud, au crépuscule de sa carrière, sera le buteur attitré des Dogues, qui doivent encore recruter à ce poste. Mais même dans un rôle de remplaçant, sa présence pourrait être bénéfique à un groupe qui a manqué de leaders, à l’exception de son capitaine Benjamin André, et qui a pour objectif de retourner en Ligue des champions au terme de la saison prochaine.Giroud, également vainqueur de la Ligue des nations avec l’équipe de France en 2021, est le deuxième glorieux rescapé de l’épopée des Bleus à la Coupe du monde 2018 à revenir en France cet été après la signature de Paul Pogba à l’AS Monaco.”Le public français est content que Paul Pogba (qui s’est engagé à Monaco, NDLR) et moi retournions dans le championnat français. Si vous m’aviez demandé il y a quelques années, je vous aurais répondu que ce n’était pas le plan de revenir. Mais on ne sait jamais”, a-t-il justifié.Mais il ne retrouvera pas son ancien coéquipier Samuel Umtiti, autre taulier des Bleus lors de leur campagne de Russie, qui a quitté Lille à l’issue de la saison écoulée, sans jamais s’y être imposé à cause de blessures à répétition.Son recrutement dans la capitale des Flandres est le troisième de ce mercato estival, après ceux de l’ailier international Espoirs norvégien Marius Broholm, venu compenser le départ attendu d’Edon Zhegrova, et du gardien belge Arnaud Bodart.

Ligue 1: la LFP crée sa chaîne mais cherche toujours des distributeurs

La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi la création de sa propre chaîne de diffusion de la Ligue 1 à 14,99 euros par mois, mais recherche toujours des distributeurs pour en assurer le succès, après le renoncement de Canal+.Le collège des présidents de club de Ligue 1, LFP Media et le Conseil d’administration de la LFP ont donné le feu vert à l’unanimité à “la création d’une plateforme TV et digitale entièrement dédiée à la Ligue 1 McDonald’s, gérée et pilotée par LFP Media”, écrit l’instance dans un communiqué.La chaîne diffusera huit matches par journée en direct, le neuvième, propriété de beIN Sports, restant sur la chaine qatarienne jusqu’à la fin de l’exercice 2025-2026. “Cette nouvelle plateforme s’inscrit dans une démarche populaire et accessible, avec une offre à 14,99 € par mois avec engagement”, ajoute la Ligue, consciente des polémiques qui avaient affaibli le diffuseur DAZN dès le début de la saison dernière.A terme, “il y aura une promotion à moins de 10 euros pour les moins de 26 ans sur les tablettes et les mobiles”, promet aussi le directeur général de LFP Media, Nicolas de Tavernost, dans un entretien accordé à L’Equipe paru mardi soir.En effet, le succès de cette chaîne est vital pour les finances des clubs. Du nombre d’abonnés dépendront directement leurs recettes de droits TV, en l’absence d’un contrat avec un diffuseur en début de saison, après le divorce avec DAZN, soldé début mai à l’issue de plusieurs mois de contentieux. La plateforme britannique apportait en théorie 400 millions d’euros garantis par saison jusqu’en 2029.”Mieux vaut être propriétaire de sa plateforme, de ses droits et je suis sûr que si on fait correctement notre travail, on réussira. Notamment grâce à notre prix”, estime Nicolas de Tavernost.La plateforme de la LFP sera présentée plus en détails lors d’une conférence de presse le 10 juillet.Cette annonce de création de la chaîne, attendue depuis plusieurs jours, ne règle pas les questions de sa distribution et de sa production. A sept semaines de la reprise de la Ligue 1, le temps presse pour un football français secoué par des crises à répétition depuis quatre ans.- Visibilité -Samedi, le président de Canal+ Maxime Saada a indiqué dans le journal L’Equipe renoncer à distribuer la nouvelle plateforme. Officiellement pour des raisons de prix de lancement, mais selon plusieurs sources concordantes, M. Saada visait aussi 15 euros par mois. Les investissements de Canal+ dans d’autres droits, comme ceux de la Ligue des champions, peuvent expliquer ce renoncement.”Il a choisi plutôt l’Europe que la France”, a critiqué Nicolas de Tavernost, ajoutant toutefois que pour Canal+ à l’avenir, “la porte sera toujours ouverte”.L’arrêt des discussions avec Canal est en effet un coup dur pour la Ligue, tant la marque Canal+ offrait des garanties en termes de visibilité pour le grand public. “Nous estimions apporter très vite entre 800.000 et 1 million d’abonnés au lancement, rien qu’avec Canal+”, a souligné Maxime Saada.Mais coup dur aussi parce que la LFP escomptait un minimum garanti versé par le groupe médias à hauteur de 200 millions d’euros, dans le cas où il aurait distribué la chaîne en exclusivité.LFP Media cherche désormais tous les débouchés possibles: les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) Free, Orange, SFR, ainsi que les plateformes DAZN, Prime Video…Concernant la production, la LFP doit choisir dans la semaine entre 21 Production du groupe L’Equipe et Mediawan, la société dirigée par Pierre-Antoine Capton.Un seul des deux emportera les quatre lots, selon une source proche des négociations: la production des magazines, celle des avant et après matches, la gestion des multiplex et enfin la gestion des personnels éditoriaux.Selon la même source, le commentateur Xavier Domergue sera un visage parmi d’autres de la chaîne tout en restant à M6.Le groupe L’Equipe produisait déjà les matches en multiplex pour Prime Video lorsqu’Amazon détenait encore les droits de la Ligue 1 (2021-2024) après le fiasco de Mediapro.Mediawan est un groupe audiovisuel qui possède une vingtaine de sociétés à travers le monde, produisant notamment les magazines C dans l’air ou C l’hebdo sur France 5.

Ligue 1: la LFP crée sa chaîne mais cherche toujours des distributeurs

La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi la création de sa propre chaîne de diffusion de la Ligue 1 à 14,99 euros par mois, mais recherche toujours des distributeurs pour en assurer le succès, après le renoncement de Canal+.Le collège des présidents de club de Ligue 1, LFP Media et le Conseil d’administration de la LFP ont donné le feu vert à l’unanimité à “la création d’une plateforme TV et digitale entièrement dédiée à la Ligue 1 McDonald’s, gérée et pilotée par LFP Media”, écrit l’instance dans un communiqué.La chaîne diffusera huit matches par journée en direct, le neuvième, propriété de beIN Sports, restant sur la chaine qatarienne jusqu’à la fin de l’exercice 2025-2026. “Cette nouvelle plateforme s’inscrit dans une démarche populaire et accessible, avec une offre à 14,99 € par mois avec engagement”, ajoute la Ligue, consciente des polémiques qui avaient affaibli le diffuseur DAZN dès le début de la saison dernière.A terme, “il y aura une promotion à moins de 10 euros pour les moins de 26 ans sur les tablettes et les mobiles”, promet aussi le directeur général de LFP Media, Nicolas de Tavernost, dans un entretien accordé à L’Equipe paru mardi soir.En effet, le succès de cette chaîne est vital pour les finances des clubs. Du nombre d’abonnés dépendront directement leurs recettes de droits TV, en l’absence d’un contrat avec un diffuseur en début de saison, après le divorce avec DAZN, soldé début mai à l’issue de plusieurs mois de contentieux. La plateforme britannique apportait en théorie 400 millions d’euros garantis par saison jusqu’en 2029.”Mieux vaut être propriétaire de sa plateforme, de ses droits et je suis sûr que si on fait correctement notre travail, on réussira. Notamment grâce à notre prix”, estime Nicolas de Tavernost.La plateforme de la LFP sera présentée plus en détails lors d’une conférence de presse le 10 juillet.Cette annonce de création de la chaîne, attendue depuis plusieurs jours, ne règle pas les questions de sa distribution et de sa production. A sept semaines de la reprise de la Ligue 1, le temps presse pour un football français secoué par des crises à répétition depuis quatre ans.- Visibilité -Samedi, le président de Canal+ Maxime Saada a indiqué dans le journal L’Equipe renoncer à distribuer la nouvelle plateforme. Officiellement pour des raisons de prix de lancement, mais selon plusieurs sources concordantes, M. Saada visait aussi 15 euros par mois. Les investissements de Canal+ dans d’autres droits, comme ceux de la Ligue des champions, peuvent expliquer ce renoncement.”Il a choisi plutôt l’Europe que la France”, a critiqué Nicolas de Tavernost, ajoutant toutefois que pour Canal+ à l’avenir, “la porte sera toujours ouverte”.L’arrêt des discussions avec Canal est en effet un coup dur pour la Ligue, tant la marque Canal+ offrait des garanties en termes de visibilité pour le grand public. “Nous estimions apporter très vite entre 800.000 et 1 million d’abonnés au lancement, rien qu’avec Canal+”, a souligné Maxime Saada.Mais coup dur aussi parce que la LFP escomptait un minimum garanti versé par le groupe médias à hauteur de 200 millions d’euros, dans le cas où il aurait distribué la chaîne en exclusivité.LFP Media cherche désormais tous les débouchés possibles: les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) Free, Orange, SFR, ainsi que les plateformes DAZN, Prime Video…Concernant la production, la LFP doit choisir dans la semaine entre 21 Production du groupe L’Equipe et Mediawan, la société dirigée par Pierre-Antoine Capton.Un seul des deux emportera les quatre lots, selon une source proche des négociations: la production des magazines, celle des avant et après matches, la gestion des multiplex et enfin la gestion des personnels éditoriaux.Selon la même source, le commentateur Xavier Domergue sera un visage parmi d’autres de la chaîne tout en restant à M6.Le groupe L’Equipe produisait déjà les matches en multiplex pour Prime Video lorsqu’Amazon détenait encore les droits de la Ligue 1 (2021-2024) après le fiasco de Mediapro.Mediawan est un groupe audiovisuel qui possède une vingtaine de sociétés à travers le monde, produisant notamment les magazines C dans l’air ou C l’hebdo sur France 5.

Ligue 1: la LFP crée sa chaîne mais cherche toujours des distributeurs

La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi la création de sa propre chaîne de diffusion de la Ligue 1 à 14,99 euros par mois, mais recherche toujours des distributeurs pour en assurer le succès, après le renoncement de Canal+.Le collège des présidents de club de Ligue 1, LFP Media et le Conseil d’administration de la LFP ont donné le feu vert à l’unanimité à “la création d’une plateforme TV et digitale entièrement dédiée à la Ligue 1 McDonald’s, gérée et pilotée par LFP Media”, écrit l’instance dans un communiqué.La chaîne diffusera huit matches par journée en direct, le neuvième, propriété de beIN Sports, restant sur la chaine qatarienne jusqu’à la fin de l’exercice 2025-2026. “Cette nouvelle plateforme s’inscrit dans une démarche populaire et accessible, avec une offre à 14,99 € par mois avec engagement”, ajoute la Ligue, consciente des polémiques qui avaient affaibli le diffuseur DAZN dès le début de la saison dernière.A terme, “il y aura une promotion à moins de 10 euros pour les moins de 26 ans sur les tablettes et les mobiles”, promet aussi le directeur général de LFP Media, Nicolas de Tavernost, dans un entretien accordé à L’Equipe paru mardi soir.En effet, le succès de cette chaîne est vital pour les finances des clubs. Du nombre d’abonnés dépendront directement leurs recettes de droits TV, en l’absence d’un contrat avec un diffuseur en début de saison, après le divorce avec DAZN, soldé début mai à l’issue de plusieurs mois de contentieux. La plateforme britannique apportait en théorie 400 millions d’euros garantis par saison jusqu’en 2029.”Mieux vaut être propriétaire de sa plateforme, de ses droits et je suis sûr que si on fait correctement notre travail, on réussira. Notamment grâce à notre prix”, estime Nicolas de Tavernost.La plateforme de la LFP sera présentée plus en détails lors d’une conférence de presse le 10 juillet.Cette annonce de création de la chaîne, attendue depuis plusieurs jours, ne règle pas les questions de sa distribution et de sa production. A sept semaines de la reprise de la Ligue 1, le temps presse pour un football français secoué par des crises à répétition depuis quatre ans.- Visibilité -Samedi, le président de Canal+ Maxime Saada a indiqué dans le journal L’Equipe renoncer à distribuer la nouvelle plateforme. Officiellement pour des raisons de prix de lancement, mais selon plusieurs sources concordantes, M. Saada visait aussi 15 euros par mois. Les investissements de Canal+ dans d’autres droits, comme ceux de la Ligue des champions, peuvent expliquer ce renoncement.”Il a choisi plutôt l’Europe que la France”, a critiqué Nicolas de Tavernost, ajoutant toutefois que pour Canal+ à l’avenir, “la porte sera toujours ouverte”.L’arrêt des discussions avec Canal est en effet un coup dur pour la Ligue, tant la marque Canal+ offrait des garanties en termes de visibilité pour le grand public. “Nous estimions apporter très vite entre 800.000 et 1 million d’abonnés au lancement, rien qu’avec Canal+”, a souligné Maxime Saada.Mais coup dur aussi parce que la LFP escomptait un minimum garanti versé par le groupe médias à hauteur de 200 millions d’euros, dans le cas où il aurait distribué la chaîne en exclusivité.LFP Media cherche désormais tous les débouchés possibles: les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) Free, Orange, SFR, ainsi que les plateformes DAZN, Prime Video…Concernant la production, la LFP doit choisir dans la semaine entre 21 Production du groupe L’Equipe et Mediawan, la société dirigée par Pierre-Antoine Capton.Un seul des deux emportera les quatre lots, selon une source proche des négociations: la production des magazines, celle des avant et après matches, la gestion des multiplex et enfin la gestion des personnels éditoriaux.Selon la même source, le commentateur Xavier Domergue sera un visage parmi d’autres de la chaîne tout en restant à M6.Le groupe L’Equipe produisait déjà les matches en multiplex pour Prime Video lorsqu’Amazon détenait encore les droits de la Ligue 1 (2021-2024) après le fiasco de Mediapro.Mediawan est un groupe audiovisuel qui possède une vingtaine de sociétés à travers le monde, produisant notamment les magazines C dans l’air ou C l’hebdo sur France 5.

Macron et Poutine divisés sur l’Ukraine, prêts à coopérer sur l’Iran

Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine se sont parlé mardi pour la première fois depuis septembre 2022, affichant leurs divergences sur le conflit en Ukraine mais se disant prêts à coopérer pour encadrer le programme nucléaire iranien après les dégâts causés par les frappes israéliennes et américaines.Cet échange était destiné en premier lieu à faire le point sur l’Iran – Paris et Moscou étant cosignataires de l’accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien – mais a aussi en partie porté sur l’Ukraine.Emmanuel Macron a souligné “le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine”, a insisté l’Elysée, alors que la Russie occupe près de 20% de ce pays.Il a appelé à “l’établissement, dans les meilleurs délais, d’un cessez-le-feu et au lancement de négociations entre l’Ukraine et la Russie pour un règlement solide et durable du conflit”, a poursuivi l’Elysée.Les frappes russes contre l’Ukraine ont augmenté ces dernières semaines. L’Ukraine a de son côté mené mardi une nouvelle attaque en profondeur en Russie, à 1.000 kilomètres de son territoire, contre une usine fabriquant “des systèmes de défense antiaériens” et “des drones” à Ijevsk.Le président russe a prévenu son homologue français que tout accord de paix en Ukraine devait être “global et sur le long terme, prévoir l’élimination des causes profondes de la crise ukrainienne et s’appuyer sur de nouvelles réalités territoriales”, a de son côté souligné le Kremlin.Moscou a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.Pour Vladimir Poutine, le conflit ukrainien est “une conséquence directe de la politique des Etats occidentaux”, qui ont “ignoré les intérêts sécuritaires de la Russie depuis des années” et créé une “tête de pont anti-russe en Ukraine”. – “Rien à discuter” – Malgré leurs positions très éloignées, les deux dirigeants, qui se sont entretenus durant “plus de deux heures au téléphone”, sont convenus de continuer “d’échanger” sur le conflit en Ukraine, a précisé l’Elysée.Ils étaient conjointement à “l’origine” de cet appel, a relevé l’Elysée.  Emmanuel Macron avait averti le président ukrainien Volodymyr Zelensky de son intention de joindre le maître du Kremlin. Il a aussi échangé avec lui après l’appel, a ajouté la présidence française. Le dernier échange entre les dirigeants français et russe remontait au 11 septembre 2022 et avait porté sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les Russes et dont la sécurité était alors menacée.Le président français, qui s’était vu reprocher de continuer à parler au maître du Kremlin pendant des mois après le début de l’offensive russe en Ukraine, en février 2022, a ensuite cessé tout contact, accusant Vladimir Poutine de “mentir” sur ses intentions et sa volonté de paix.Il a donc pris le risque de renouer avec lui, dans la foulée de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, pour parler d’Iran mais sans omettre de rappeler ses exigences sur l’Ukraine, souligne-t-on à Paris.Pour la politologue russe Tatiana Stanovaya, fondatrice du cabinet de conseil R.Politik, cet appel “ne veut pas dire que l’Ukraine va perdre tout soutien”. “Il montre plutôt la volonté des Européens d’avoir une place à la table” des négociations, même s’il “n’y a rien à discuter” pour l’instant du fait de l’intransigeance russe, a-t-elle déclaré à l’AFP. – La diplomatie d’abord – Concernant le nucléaire iranien, les deux dirigeants ont “décidé de coordonner leurs démarches et de se parler prochainement afin de faire le suivi ensemble” du dossier, selon l’Elysée.Malgré les dommages subis par ses installations nucléaires, Téhéran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l’uranium d’ici “quelques mois”, estime le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi. A cet égard, MM. Poutine et Macron ont martelé que les crises au Moyen-Orient devaient être résolues “par la diplomatie”, a renchéri la présidence russe.Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d’un “règlement durable et exigeant du dossier nucléaire, de la question des missiles de l’Iran et de son rôle dans la région”, a poursuivi l’Elysée.Le président français a demandé que les inspecteurs puissent “reprendre leur travail sans délai” en Iran, alors que Téhéran menace de rompre avec l’AIEA.Vladimir Poutine a de son côté insisté sur le fait que l’Iran avait “le droit” de développer un programme “nucléaire civil”, a précisé le Kremlin.Emmanuel Macron avait annoncé jeudi son intention de parler “dans les prochains jours” avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU pour faire en sorte que l’Iran respecte le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).Outre la France et la Russie, les autres membres permanents sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Chine.