Les taxis reçus à Matignon pour trouver une issue au conflit sur le transport des malades

Les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus samedi au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système reposera sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargots ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, non loin du ministère des Transports, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.

Les taxis reçus à Matignon pour trouver une issue au conflit sur le transport des malades

Les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus samedi au ministère des Transports en présence de François Bayrou, pour tenter de trouver une issue au conflit qui dure depuis bientôt une semaine en raison d’une nouvelle convention régissant le transport de patients.L’intersyndicale des taxis a lancé une mobilisation lundi pour protester contre ce projet qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon les départements. Le nouveau système reposera sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique. Il est conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d’attente trop longs. Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L’objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (un bond de 45% depuis 2019).D’après le directeur général de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.Le remboursement des transports de patients sur prescription est une activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains artisans-taxis.Parmi les manifestants, certains ont expliqué que la nouvelle grille tarifaire allait leur faire perdre une part substantielle de leur chiffre d’affaires. Yves Rubicondo, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui réalise 95% de son chiffre d’affaires avec l’Assurance maladie, pense perdre 25 à 30% de celui-ci.- Concurrence VTC -“Ce que la CNAM propose est viable, mais on ne peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait vendredi un taxi de la région lyonnaise venu manifester devant la gare du Nord à Paris.Les taxis demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur. Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il ne comptait “pas faire machine arrière”.Tout au long de la semaine, des milliers de taxis ont manifesté, participé à des opérations escargots ou mis en place des blocages près des gares et aéroports pour se faire entendre. A Paris, l’épicentre de la contestation s’est concentré boulevard Raspail, non loin du ministère des Transports, où concerts de klaxons et feux d’artifice ont rythmé la semaine.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre et quatre manifestants parisiens ont été poursuivis.Les organisations de taxis ont aussi pris pour cible les chauffeurs de VTC, qui travaillent avec des plateformes comme Uber ou Bolt, accusés de concurrence déloyale et de pratiques irrégulières.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a dans ses missions la régulation des taxis, a d’ailleurs demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des véhicules avec chauffeur (VTC).Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC.

Qui aura la Palme d’or? Le Festival de Cannes dévoile son palmarès

Qui décrochera la Palme d’or ? Juliette Binoche et son jury dévoilent samedi soir le palmarès du 78e Festival de Cannes, au terme d’une compétition très ouverte, avec quelques favoris comme le dissident iranien Jafar Panahi.Le jury pourrait envoyer un signal politique fort en sacrant aussi l’Ukrainien Sergueï Loznitsa ou le Suédo-égyptien Tarik Saleh, récompenser l’un des jeunes talents de la sélection ou marquer l’histoire en décernant une troisième Palme aux frères Dardenne.Emmenés par la star française, les neuf membres du jury se réunissent en conclave pour désigner, parmi les 22 films en compétition, le successeur d'”Anora”, Palme d’or 2024 de l’Américain Sean Baker. Ils doivent décerner au moins six autres trophées, dont les prix d’interprétation féminine et masculine, au cours d’une cérémonie de clôture qui débutera à 18H40 (16H40 GMT).Jafar Panahi, 64 ans, a marqué les esprits avec “Un simple accident”, conte moral auscultant le dilemme d’anciens détenus tentés de se venger de leur tortionnaire. Saluée par les critiques, cette charge contre les autorités iraniennes résonne avec le sort de Panahi, emprisonné deux fois en Iran, où ce long métrage tourné clandestinement pourrait lui valoir des représailles.”Ce qui importe le plus, c’est que le film ait été réalisé. Je n’ai pas pris le temps de penser à ce qui pourrait arriver. Je suis vivant tant que je fais des films”, a-t-il déclaré à l’AFP pendant le festival.La présence du réalisateur à Cannes, après avoir été assigné pendant 15 ans en Iran, était un moment fort.Au-delà de l’Iran, cette 78e édition a fait écho aux guerres au Proche-Orient et en Ukraine. Elle a aussi été marquée par des déclarations engagées, à commencer par la charge de Robert De Niro contre Donald Trump.Côté paillettes, la quinzaine a connu ses défilés de stars, de Denzel Washington à Tom Cruise, venu présenter le dernier “Mission: Impossible”, en passant par Scarlett Johansson, pour son premier film de réalisatrice, et Nicole Kidman. – Renouvellement -Parmi les autres films de la compétition qui ont séduit les critiques, “Deux procureurs” de Sergueï Loznitsa propose, en remontant au temps des purges staliniennes des années 30, une réflexion sur l’arbitraire.Les faveurs du public sont allées à “Nouvelle vague”, hommage réjouissant de l’Américain Richard Linklater à Jean-Luc Godard, et madeleine de Proust pour les cinéphiles. Mais surtout au Norvégien Joachim Trier pour “Valeur Sentimentale”, un mélodrame entre rire et larmes ovationné une vingtaine de minutes, un record.Son acteur suédois Stellan Skarsgard est en lice pour un prix d’interprétation, tout comme le Britannique Josh O’Connor (le prince Charles de “The Crown”), dans deux films, ou l’Américain Joaquin Phoenix, intense dans “Eddington”.Parmi les nombreux rôles féminins marquants, l’Américaine Jennifer Lawrence se livre totalement en mère qui bascule dans la folie dans “Die, My Love”. Une nouvelle venue, la Française Nadia Melliti, se fait remarquer dans “La petite dernière”, sur une jeune musulmane qui découvre son homosexualité.Le film a obtenu la Queer Palm vendredi. Cannes pourrait primer sa réalisatrice, l’actrice française devenue cinéaste Hafsia Herzi, 38 ans, et poursuivre ainsi son renouvellement, après avoir donné la Palme d’or ces dernières années à ses compatriotes Julia Ducournau et Justine Triet.Autre trentenaire qui a marqué les esprits mais divisé profondément la critique, le jeune prodige du cinéma chinois Bi Gan, 35 ans. Nouvelle venue sur la Croisette, l’Allemande Mascha Schilinski, 41 ans, plonge elle, dans “Sound of Falling”, dans un labyrinthe de traumas familiaux transmis de mères en filles.A l’opposé, le jury pourrait remettre une nouvelle Palme d’or aux frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, 74 et 71 ans, pour “Jeunes mères”. Les septuagénaires deviendraient alors les premiers réalisateurs de l’Histoire à recevoir trois Palmes.

Qui aura la Palme d’or? Le Festival de Cannes dévoile son palmarès

Qui décrochera la Palme d’or ? Juliette Binoche et son jury dévoilent samedi soir le palmarès du 78e Festival de Cannes, au terme d’une compétition très ouverte, avec quelques favoris comme le dissident iranien Jafar Panahi.Le jury pourrait envoyer un signal politique fort en sacrant aussi l’Ukrainien Sergueï Loznitsa ou le Suédo-égyptien Tarik Saleh, récompenser l’un des jeunes talents de la sélection ou marquer l’histoire en décernant une troisième Palme aux frères Dardenne.Emmenés par la star française, les neuf membres du jury se réunissent en conclave pour désigner, parmi les 22 films en compétition, le successeur d'”Anora”, Palme d’or 2024 de l’Américain Sean Baker. Ils doivent décerner au moins six autres trophées, dont les prix d’interprétation féminine et masculine, au cours d’une cérémonie de clôture qui débutera à 18H40 (16H40 GMT).Jafar Panahi, 64 ans, a marqué les esprits avec “Un simple accident”, conte moral auscultant le dilemme d’anciens détenus tentés de se venger de leur tortionnaire. Saluée par les critiques, cette charge contre les autorités iraniennes résonne avec le sort de Panahi, emprisonné deux fois en Iran, où ce long métrage tourné clandestinement pourrait lui valoir des représailles.”Ce qui importe le plus, c’est que le film ait été réalisé. Je n’ai pas pris le temps de penser à ce qui pourrait arriver. Je suis vivant tant que je fais des films”, a-t-il déclaré à l’AFP pendant le festival.La présence du réalisateur à Cannes, après avoir été assigné pendant 15 ans en Iran, était un moment fort.Au-delà de l’Iran, cette 78e édition a fait écho aux guerres au Proche-Orient et en Ukraine. Elle a aussi été marquée par des déclarations engagées, à commencer par la charge de Robert De Niro contre Donald Trump.Côté paillettes, la quinzaine a connu ses défilés de stars, de Denzel Washington à Tom Cruise, venu présenter le dernier “Mission: Impossible”, en passant par Scarlett Johansson, pour son premier film de réalisatrice, et Nicole Kidman. – Renouvellement -Parmi les autres films de la compétition qui ont séduit les critiques, “Deux procureurs” de Sergueï Loznitsa propose, en remontant au temps des purges staliniennes des années 30, une réflexion sur l’arbitraire.Les faveurs du public sont allées à “Nouvelle vague”, hommage réjouissant de l’Américain Richard Linklater à Jean-Luc Godard, et madeleine de Proust pour les cinéphiles. Mais surtout au Norvégien Joachim Trier pour “Valeur Sentimentale”, un mélodrame entre rire et larmes ovationné une vingtaine de minutes, un record.Son acteur suédois Stellan Skarsgard est en lice pour un prix d’interprétation, tout comme le Britannique Josh O’Connor (le prince Charles de “The Crown”), dans deux films, ou l’Américain Joaquin Phoenix, intense dans “Eddington”.Parmi les nombreux rôles féminins marquants, l’Américaine Jennifer Lawrence se livre totalement en mère qui bascule dans la folie dans “Die, My Love”. Une nouvelle venue, la Française Nadia Melliti, se fait remarquer dans “La petite dernière”, sur une jeune musulmane qui découvre son homosexualité.Le film a obtenu la Queer Palm vendredi. Cannes pourrait primer sa réalisatrice, l’actrice française devenue cinéaste Hafsia Herzi, 38 ans, et poursuivre ainsi son renouvellement, après avoir donné la Palme d’or ces dernières années à ses compatriotes Julia Ducournau et Justine Triet.Autre trentenaire qui a marqué les esprits mais divisé profondément la critique, le jeune prodige du cinéma chinois Bi Gan, 35 ans. Nouvelle venue sur la Croisette, l’Allemande Mascha Schilinski, 41 ans, plonge elle, dans “Sound of Falling”, dans un labyrinthe de traumas familiaux transmis de mères en filles.A l’opposé, le jury pourrait remettre une nouvelle Palme d’or aux frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, 74 et 71 ans, pour “Jeunes mères”. Les septuagénaires deviendraient alors les premiers réalisateurs de l’Histoire à recevoir trois Palmes.

US tightens security after murder of Israeli embassy staff

Police beefed up security at schools and religious buildings across Washington Friday as the US capital reeled from the fatal shooting of two Israeli embassy staffers outside a Jewish museum.The 31-year-old Chicago man accused of Wednesday’s attack shouted “Free Palestine” as he was taken away by police — exacerbating fears over rising anti-Semitism since Israel’s invasion of Gaza following the unprecedented October 2023 Hamas attack.”Around DC, you will see an increased presence of law enforcement officers around the community, you will find us around our faith-based organizations,” Metropolitan Police (MPD) Chief Pamela Smith told reporters.”You will see an increased presence around our schools and places like the DC Jewish Community Center. We stand shoulder to shoulder with our Jewish community.”Authorities in Washington said they were investigating the shooting “as an act of terrorism and as a hate crime” ahead of a preliminary court hearing set for alleged killer Elias Rodriguez on June 18.President Donald Trump — who spoke with Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu — posted on social media that the attack was clearly anti-Semitic.The shooting, just a mile (1.6 kilometers) from the White House, triggered international outrage as Israel blamed European criticism of its Gaza offensive, which came in response to the Hamas attack.The victims of Wednesday’s attack, Israeli citizen Yaron Lischinsky and American Sarah Lynn Milgrim, had been planning to marry.- ‘Crazy’ -Washington Mayor Muriel Bowser gathered her interfaith council, local Jewish leaders, city councillors and law enforcement officials on Thursday to coordinate the community response.”We have a long history, and a lot of practice in our city, of working with Jewish organizations around safety and around protection,” she told a news conference.Aaron Hiller, head of the board of the Hill Havurah synagogue, who was organizing a vigil for the victims in Washington late Friday, said the attack was “unfortunately … not unexpected.””Both acts of anti-Semitism and acts of violence are all too common,” Hiller said, though insisting the community was “very safe.””I walk to work and from work very late at night (and) my kids roam the neighborhood freely,” he said.But “particularly since the events of October 7th, we are taking steps to enhance our security here and elsewhere.”Daniel Ben Chitrit, who was at the vigil, said he was deeply shaken by Wednesday’s killings, adding that he was supposed to have been at the Jewish Museum that evening.”I didn’t know the victims, but I’ve met the victims at previous events,” he said.He insisted there had been no way for the shooter to know the couple worked at the Israeli embassy.”All he knew is that they were coming from the Jewish event,” he said.

US tightens security after murder of Israeli embassy staff

Police beefed up security at schools and religious buildings across Washington Friday as the US capital reeled from the fatal shooting of two Israeli embassy staffers outside a Jewish museum.The 31-year-old Chicago man accused of Wednesday’s attack shouted “Free Palestine” as he was taken away by police — exacerbating fears over rising anti-Semitism since Israel’s invasion of Gaza following the unprecedented October 2023 Hamas attack.”Around DC, you will see an increased presence of law enforcement officers around the community, you will find us around our faith-based organizations,” Metropolitan Police (MPD) Chief Pamela Smith told reporters.”You will see an increased presence around our schools and places like the DC Jewish Community Center. We stand shoulder to shoulder with our Jewish community.”Authorities in Washington said they were investigating the shooting “as an act of terrorism and as a hate crime” ahead of a preliminary court hearing set for alleged killer Elias Rodriguez on June 18.President Donald Trump — who spoke with Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu — posted on social media that the attack was clearly anti-Semitic.The shooting, just a mile (1.6 kilometers) from the White House, triggered international outrage as Israel blamed European criticism of its Gaza offensive, which came in response to the Hamas attack.The victims of Wednesday’s attack, Israeli citizen Yaron Lischinsky and American Sarah Lynn Milgrim, had been planning to marry.- ‘Crazy’ -Washington Mayor Muriel Bowser gathered her interfaith council, local Jewish leaders, city councillors and law enforcement officials on Thursday to coordinate the community response.”We have a long history, and a lot of practice in our city, of working with Jewish organizations around safety and around protection,” she told a news conference.Aaron Hiller, head of the board of the Hill Havurah synagogue, who was organizing a vigil for the victims in Washington late Friday, said the attack was “unfortunately … not unexpected.””Both acts of anti-Semitism and acts of violence are all too common,” Hiller said, though insisting the community was “very safe.””I walk to work and from work very late at night (and) my kids roam the neighborhood freely,” he said.But “particularly since the events of October 7th, we are taking steps to enhance our security here and elsewhere.”Daniel Ben Chitrit, who was at the vigil, said he was deeply shaken by Wednesday’s killings, adding that he was supposed to have been at the Jewish Museum that evening.”I didn’t know the victims, but I’ve met the victims at previous events,” he said.He insisted there had been no way for the shooter to know the couple worked at the Israeli embassy.”All he knew is that they were coming from the Jewish event,” he said.

Creaky US air traffic system faces summer travel rush

As the Memorial Day holiday weekend gets underway, US voyagers are girding for a bumpy ride as heavy summer travel volumes test the nation’s overworked air traffic system.Travelers at Newark Liberty International Airport said this week they were resigned to delays but not worried about safety.”It’s more of a concern coming back,” Benjamin Schmutzer, 32, said Wednesday night at Newark before his departure to Portugal. “Hopefully the government has sorted it out.”One of three major airports serving the busy New York City region, Newark has been under a cloud since an April 28 equipment outage resulted in air traffic controllers losing radar and communications with planes for 90 seconds.The incident, which spurred scrutiny in Congress and a comic skit on Saturday Night Live, was a factor in some Newark-assigned Air Traffic Control (ATC) staff taking leave “to recover from the stress of multiple recent outages,” according to the Federal Aviation Administration (FAA).While the bulk of the recent incidents have been at Newark, part of Denver’s air traffic system also lost communications for 90 seconds on May 12. The US air safety regulator has also faced questions after a fatal January crash at Washington National Airport, the first major US commercial crash since 2009.”There will be delays this summer,” predicted aviation consultant Jeff Guzzetti, the FAA’s former director of accident investigations.Guzzetti praised Transportation Secretary Sean Duffy’s ATC modernization drive as long overdue. But he pointed to FAA “turmoil” from myriad departures of senior officials following the Trump administration’s push to downsize the government.Nick Daniels, president of the National Air Traffic Controllers Association, said summer travel will go more smoothly than feared if there are no major outages.While the ATC system needs to be upgraded, Daniels does not believe the acute problems at Newark are pervasive throughout the system nationally. But the recent incidents are a “warning sign” about the need to invest in modernizing the system. He also backs Duffy’s commitment to hiring more air traffic controllers, saying inadequate staffing means six-day work weeks and long hours for ATC workers.”It is literally the burden of the system on the back of the American worker,” said Daniels.- Slowing down operations -Newark’s problems stem from the FAA’s decision in 2024 to move some Newark ATC staff to Philadelphia, relocating them from Long Island, New York, where the FAA currently manages some ATC operations for several sites, including both of the other two major New York airports.Newark operations have improved in recent weeks since the FAA replaced some telecommunications lines to the Philadelphia site, US transportation officials say. The agency this week also announced it was lowering the caps on total Newark flights.The New Jersey airport featured prominently at congressional hearings earlier this month, during which FAA officials pointed to airplane systems that help guarantee distance between planes and noted that pilots are trained in case air traffic systems fail.As a result of these redundancies, there was no “heightened significant danger to the flying public” at Newark, said Frank McIntosh, deputy chief operating officer of the Air Traffic Organization.McIntosh acknowledged that staffing in Philadelphia has had problems, with the number of working air traffic controllers dropping as low as three at a certain point, instead of the usual seven. But safety was not compromised because the FAA curtailed flight service, he said.”When we have a staffing shortage … we put in traffic management initiatives to slow the aircraft down,” McIntosh said.However, such moves wreak havoc on the schedules of travelers.On the worst travel days, there have been more than 230 flight cancellations and 470 flight delays at the New Jersey airport, Port Authority officials said.Still, officials from United Airlines, Newark’s biggest airline operator, said Friday they were optimistic of a smooth travel season this summer, citing the FAA flight limits as well as improved capacity once a runway construction project ends in mid-June.But Ramesh Jaganathan, 47, does not expect a speedy turnaround.”It’s a horrible experience,” Jaganathan said Wednesday night after his Orlando flight to Newark landed two hours late. “We would love to reach our homes as soon as possible. But we’ve got to get used to it for the summer.”

Judge temporarily halts Trump block on foreign students at Harvard

A judge suspended Friday the Trump administration’s move to block Harvard from enrolling and hosting foreign students after the prestigious university sued, calling the action unconstitutional.On Thursday, Homeland Security Secretary Kristi Noem revoked Harvard University’s ability to enroll foreign nationals, throwing the future of thousands of students and the lucrative income stream they provide into doubt.But Harvard sued and US district judge Allison Burroughs ordered that “The Trump administration is hereby enjoined from implementing… the revocation of Plaintiff’s SEVP (Student and Exchange Visitor Program) certification.”There will be an injunction hearing on May 29, a court filing showed.President Donald Trump is furious at Harvard — which has produced 162 Nobel prize winners — for rejecting Washington’s oversight on admissions and hiring amid his claims the school is a hotbed of anti-Semitism and “woke” liberal ideology.His administration has threatened to put $9 billion of government funding to Harvard under review, then went on to freeze a first tranche of $2.2 billion of grants and $60 million of official contracts. It has also targeted a Harvard Medical School researcher for deportation.”It is the latest act by the government in clear retaliation for Harvard exercising its First Amendment rights to reject the government’s demands to control Harvard’s governance, curriculum, and the ‘ideology’ of its faculty and students,” said the lawsuit filed in Massachusetts federal court.The lawsuit called for a judge to “stop the government’s arbitrary, capricious, unlawful, and unconstitutional action.”The loss of foreign nationals — more than a quarter of its student body — could prove costly to Harvard, which charges tens of thousands of dollars a year in tuition.White House deputy chief of staff Stephen Miller claimed that, in granting a temporary pause, “a communist judge has created a constitutional right for foreign nationals… to be admitted to American universities funded by American tax dollars.”- ‘Unlawful and unwarranted’ -Harvard President Alan Garber said in a statement Friday ahead of Burroughs’s order that “we condemn this unlawful and unwarranted action.”It imperils the futures of thousands of students and scholars across Harvard and serves as a warning to countless others at colleges and universities throughout the country who have come to America to pursue their education and fulfill their dreams,” he said. Noem had said Thursday that “this administration is holding Harvard accountable for fostering violence, anti-Semitism, and coordinating with the Chinese Communist Party on its campus.”Chinese students make up more than a fifth of Harvard’s international enrollment, according to university figures, and Beijing said the decision will “only harm the image and international standing of the United States.” “The Chinese side has consistently opposed the politicization of educational cooperation,” foreign ministry spokeswoman Mao Ning said.Harvard has already sued the US government over a separate raft of punitive measures.Karl Molden, a student at Harvard from Austria, said he had applied to transfer to Oxford in Britain because he feared such measures.”It’s scary and it’s saddening,” the 21-year-old government and classics student told AFP Thursday, calling his admission to Harvard the “greatest privilege” of his life.Leaders of the Harvard chapter of the American Association of University Professors called Trump’s action “the latest in a string of nakedly authoritarian and retaliatory moves against America’s oldest institution of higher education.”