Bélarus: l’opposant Sergueï Tikhanovski libéré après une médiation de Washington

Sergueï Tikhanovski, mari de la figure de l’opposition bélarusse en exil Svetlana Tikhanovskaïa, a été libéré samedi de prison avec 13 autres personnes, une décision prise “à la demande” de Donald Trump, selon l’autocrate Alexandre Loukachenko qui dirige le Bélarus depuis plus de 30 ans.Il y a cinq ans, M. Tikhanovski avait été au coeur du grand mouvement de contestation contre la réélection de M. Loukachenko, des protestations que ce dernier avait écrasées dans la violence. Svetlana Tikhanovskaïa a publié une vidéo la montrant serrer longuement dans ses bras un homme au crâne rasé, avec en légende: “LIBRE”.”C’est difficile de décrire la joie dans mon coeur”, a-t-elle écrit. “Nous n’en avons pas terminé. 1.150 prisonniers politiques restent derrière les barreaux. Ils doivent être tous libérés”, a-t-elle ajouté.”Il est près de moi, avec les enfants. Notre famille rêvait de cela depuis cinq ans”, a-t-elle ajouté sur Telegram.Sur X, l’oppposante a remercié le président américain Donald Trump et “nos alliés européens” pour “tous leurs efforts”.”Le président a décidé de gracier 14 condamnés. Il s’agissait d’une demande du président des États-Unis”, a déclaré la porte-parole de la présidence bélarusse, Natalia Eismont, à l’agence russe Tass.Dans un message sur sa plateforme Truth Social, le président américain a semblé s’attribuer le mérite de cette libération en écrivant: “Merci Président Trump !”, un message accompagné d’un lien vers un article de presse évoquant la libération de l’opposant.Parmi les 13 autres prisonniers politiques libérés figurent notamment un journaliste du média Radio Free Europe, une professeure d’université, un homme d’affaires et un militant anarchiste, selon l’ONG bélarusse de défense des droits humains Viasna, elle-même persécutée par le pouvoir.La citoyenne suédo-bélarusse Galina Krasnyanskaya, arrêtée en 2023 pour des accusations de soutien à l’Ukraine, a également été libérée, a annoncé le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson.Ils se trouvent tous désormais sur le territoire lituanien, a annoncé sur X KÄ™stutis Budrys, le ministre des Affaires étrangères de la Lituanie, frontalière du Bélarus et où vivent de nombreux opposants bélarusses en exil, dont Mme Tikhanovskaïa.- “Rôle crucial” de Washington -“Le rôle des Etats-Unis dans cette libération a été crucial”, a ajouté M. Budrys.L’annonce de la libération est intervenue quelques heures après une rencontre entre M. Loukachenko et l’émissaire américain Keith Kellogg à Minsk, la visite au plus au niveau pour un représentant américain dans cet Etat depuis des années, selon l’agence bélarusse officielle BeltaLe chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski, où vivent également des dizaines de milliers de Bélarusses ayant fui les répressions, a remercié Keith Kellogg.Depuis son retour au pouvoir, l’administration de Donald Trump s’est rapprochée de la Russie, le principal allié du Bélarus, dont le territoire avait servi de base aux troupes russes pour attaquer l’Ukraine en 2022 et qui est sous le coup de nombreuses sanctions occidentales.Ce réchauffement des relations américano-russes s’est notamment illustré ces derniers mois par la libération ou l’échange de citoyens américains détenus en Russie.- Couple d’opposants -L’opposant Tikhanovski, 46 ans, avait été arrêté en mai 2020 peu avant l’élection présidentielle d’août marquée par des manifestations d’opposition historiques, suivies d’une grande vague de répression ordonnée par le président Alexandre Loukachenko.Blogueur, il animait une populaire chaîne YouTube et voulait défier M. Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, lors de cette présidentielle.Après son incarcération, son épouse Svetlana Tikhanovskaïa, qui n’avait pas d’expérience politique, avait repris son flambeau et avait mobilisé les foules lors de sa campagne électorale.M. Loukachenko avait remporté le scrutin, avec officiellement 80% des voix. Des dizaines de milliers de personnes ont ensuite manifesté, pendant des semaines, contre sa réélection, dénonçant des fraudes massives.Les autorités ont maté le mouvement avec des milliers d’arrestations, tortures et condamnations.Mme Tikhanovskaïa avait été contrainte à l’exil, sous pression des autorités. Depuis, elle dirige l’opposition depuis l’étranger.En 2021, M. Tikhanovski avait été condamné en à 18 ans de prison pour “organisation d’émeutes” et “incitation à la haine”, puis à 18 mois supplémentaires pour “insubordination”. Il était détenu dans des conditions très strictes, avec très peu de contacts avec l’extérieur. La libération de l’opposant a été qualifiée de “nouvelle fantastique” et de “symbole d’espoir” pour tous les prisonniers politiques au Bélarus, par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a réitéré son appel à “leur libération immédiate”, sur X.Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a également salué “une fantastique nouvelle”.

L’Iran menace Israël d’une riposte “plus dévastatrice”, au 9e jour de guerre

Le président iranien Masoud Pezeshkian a menacé samedi Israël d’une riposte “plus dévastatrice” à son attaque, et exclu tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran, au neuvième jour de la guerre meurtrière entre les deux pays ennemis.  Le président américain Donald Trump a quant à lui donné vendredi au “maximum” deux semaines à l’Iran pour éviter d’éventuelles frappes américaines. Selon des sites de suivi de vols et le New York Times, des avions bombardiers B-2 ont décollé des Etats-Unis et se dirigeaient vers l’ouest.”Notre riposte à la poursuite de l’agression (…) sera encore plus dévastatrice”, a averti samedi M. Pezeshkian lors d’un appel à son homologue français, Emmanuel Macron, selon l’agence officielle IRNA. Samedi soir, Téhéran a annoncé le lancement d’une “vague importante de drones d’attaque et de drones kamikaze” vers Israël.Israël a de son côté prévenu d’une “longue” opération militaire, le chef de la diplomatie, Gideon Saar, affirmant que le risque que Téhéran se dote de “la bombe atomique” avait déjà été “retardé d’au moins deux ou trois ans”. Assurant que son ennemi juré était sur le point de l’acquérir, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l’atome. L’Iran dément vouloir se doter de l’arme atomique, mais défend son droit à un programme nucléaire civil.L’Iran et Israël ont échangé de nouvelles frappes samedi, et dans la soirée, Israël a annoncé mener des raids dans la région de Bandar Abbas, grand port du sud de l’Iran, dans le détroit d’Ormuz, tandis que des médias iraniens ont rapporté qu’une base militaire dans le sud de Téhéran avait été touchée et fait état de frappes sur Chiraz, grande ville du sud de l’Iran.Téhéran a de son côté affirmé avoir “touché 14 cibles militaires stratégiques” dans la nuit de vendredi à samedi, dont une raffinerie de pétrole à Haïfa et la base aérienne d’Ovda dans le sud d’Israël.- Trois gradés des Gardiens tués -L’armée israélienne a annoncé avoir tué trois commandants des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, dont Saïd Izadi, en charge selon elle de la coordination avec le Hamas palestinien.  Les autres sont Aminpour Joudaki, accusé d’avoir dirigé des attaques de drones sur Israël, et Behnam Chahriyari, rendu “responsable” des irantransferts d’armes de Téhéran à ses alliés régionaux. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), des frappes israéliennes ont touché un atelier de production de centrifugeuses – utilisées pour enrichir l’uranium – sur le site nucléaire d’Ispahan (centre), sans conséquence “en termes de radiation”. Les bombardiers stratégiques furtifs B-2, partis de la base de l’armée de l’air Whiteman dans le Missouri (centre des Etats-Unis) selon plusieurs sources, sont les seuls capables de transporter des puissantes bombes en mesure de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, dont à Fordo, au sud de Téhéran.Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a lui affirmé samedi que le réacteur d’Arak (centre) visé jeudi par Israël était dédié aux domaines de la santé et de la médecine. Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé. L’ONG américaine Human Rights Activists News Agency (HRANA) a fait état d’au moins 657 morts. Les tirs iraniens en riposte sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités. Les agences de presse iraniennes ont rapporté samedi la mort d’un adolescent et neuf militaires, dans le centre, le nord-ouest et l’ouest du pays dans des frappes israéliennes. A l’hôpital Rasoul Akram de Téhéran, Shahram, coursier de 33 ans, raconte avoir été touché par une “explosion” alors qu’il faisait une livraison à moto. A Téhéran, aux allures de ville en confinement, l’immense majorité des commerces sont restés fermés et l’accès à internet était toujours fortement limité, selon des journalistes de l’AFP sur place. En soirée, un important dispositif de sécurité était visible aux carrefours des grands axes, et plusieurs véhicules blindés ont patrouillé sur l’avenue Vali-Asr, une des principales artères. Des hommes armés à moto circulaient dans certains quartiers.- La “peur et une sorte de vide” -En Israël, une habitation a été endommagée par un drone à Beit Shean (nord), où un photographe de l’AFP a vu un trou béant dans une façade noircie par une explosion au rez-de chaussée.”J’ai peur, je ressens une sorte de vide”, témoigne à Tel-Aviv, Avram, 58 ans. Malgré les nuits d’alerte, un autre habitant, Omer, soutient l’offensive, “car la prochaine étape pour l’Iran aura été la fabrication d’une bombe nucléaire”. Après une rencontre vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a clarifié que Téhéran ne reprendrait pas de négociations nucléaires avec Washington sans arrêt des attaques israéliennes.M. Saar a par ailleurs fait état sur X d’une tentative d’attentat ourdie par l’Iran contre des Israéliens à Chypre, déjouée avec l’aide des autorités de Nicosie. La police chypriote a annoncé l’arrestation d’un homme soupçonné d'”espionnage” et “terrorisme”, auquel des médias chypriotes ont prêté des liens avec l’Iran.

L’Iran menace Israël d’une riposte “plus dévastatrice”, au 9e jour de guerre

Le président iranien Masoud Pezeshkian a menacé samedi Israël d’une riposte “plus dévastatrice” à son attaque, et exclu tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran, au neuvième jour de la guerre meurtrière entre les deux pays ennemis.  Le président américain Donald Trump a quant à lui donné vendredi au “maximum” deux semaines à l’Iran pour éviter d’éventuelles frappes américaines. Selon des sites de suivi de vols et le New York Times, des avions bombardiers B-2 ont décollé des Etats-Unis et se dirigeaient vers l’ouest.”Notre riposte à la poursuite de l’agression (…) sera encore plus dévastatrice”, a averti samedi M. Pezeshkian lors d’un appel à son homologue français, Emmanuel Macron, selon l’agence officielle IRNA. Samedi soir, Téhéran a annoncé le lancement d’une “vague importante de drones d’attaque et de drones kamikaze” vers Israël.Israël a de son côté prévenu d’une “longue” opération militaire, le chef de la diplomatie, Gideon Saar, affirmant que le risque que Téhéran se dote de “la bombe atomique” avait déjà été “retardé d’au moins deux ou trois ans”. Assurant que son ennemi juré était sur le point de l’acquérir, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l’atome. L’Iran dément vouloir se doter de l’arme atomique, mais défend son droit à un programme nucléaire civil.L’Iran et Israël ont échangé de nouvelles frappes samedi, et dans la soirée, Israël a annoncé mener des raids dans la région de Bandar Abbas, grand port du sud de l’Iran, dans le détroit d’Ormuz, tandis que des médias iraniens ont rapporté qu’une base militaire dans le sud de Téhéran avait été touchée et fait état de frappes sur Chiraz, grande ville du sud de l’Iran.Téhéran a de son côté affirmé avoir “touché 14 cibles militaires stratégiques” dans la nuit de vendredi à samedi, dont une raffinerie de pétrole à Haïfa et la base aérienne d’Ovda dans le sud d’Israël.- Trois gradés des Gardiens tués -L’armée israélienne a annoncé avoir tué trois commandants des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, dont Saïd Izadi, en charge selon elle de la coordination avec le Hamas palestinien.  Les autres sont Aminpour Joudaki, accusé d’avoir dirigé des attaques de drones sur Israël, et Behnam Chahriyari, rendu “responsable” des irantransferts d’armes de Téhéran à ses alliés régionaux. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), des frappes israéliennes ont touché un atelier de production de centrifugeuses – utilisées pour enrichir l’uranium – sur le site nucléaire d’Ispahan (centre), sans conséquence “en termes de radiation”. Les bombardiers stratégiques furtifs B-2, partis de la base de l’armée de l’air Whiteman dans le Missouri (centre des Etats-Unis) selon plusieurs sources, sont les seuls capables de transporter des puissantes bombes en mesure de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, dont à Fordo, au sud de Téhéran.Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Mohammad Eslami, a lui affirmé samedi que le réacteur d’Arak (centre) visé jeudi par Israël était dédié aux domaines de la santé et de la médecine. Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé. L’ONG américaine Human Rights Activists News Agency (HRANA) a fait état d’au moins 657 morts. Les tirs iraniens en riposte sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités. Les agences de presse iraniennes ont rapporté samedi la mort d’un adolescent et neuf militaires, dans le centre, le nord-ouest et l’ouest du pays dans des frappes israéliennes. A l’hôpital Rasoul Akram de Téhéran, Shahram, coursier de 33 ans, raconte avoir été touché par une “explosion” alors qu’il faisait une livraison à moto. A Téhéran, aux allures de ville en confinement, l’immense majorité des commerces sont restés fermés et l’accès à internet était toujours fortement limité, selon des journalistes de l’AFP sur place. En soirée, un important dispositif de sécurité était visible aux carrefours des grands axes, et plusieurs véhicules blindés ont patrouillé sur l’avenue Vali-Asr, une des principales artères. Des hommes armés à moto circulaient dans certains quartiers.- La “peur et une sorte de vide” -En Israël, une habitation a été endommagée par un drone à Beit Shean (nord), où un photographe de l’AFP a vu un trou béant dans une façade noircie par une explosion au rez-de chaussée.”J’ai peur, je ressens une sorte de vide”, témoigne à Tel-Aviv, Avram, 58 ans. Malgré les nuits d’alerte, un autre habitant, Omer, soutient l’offensive, “car la prochaine étape pour l’Iran aura été la fabrication d’une bombe nucléaire”. Après une rencontre vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a clarifié que Téhéran ne reprendrait pas de négociations nucléaires avec Washington sans arrêt des attaques israéliennes.M. Saar a par ailleurs fait état sur X d’une tentative d’attentat ourdie par l’Iran contre des Israéliens à Chypre, déjouée avec l’aide des autorités de Nicosie. La police chypriote a annoncé l’arrestation d’un homme soupçonné d'”espionnage” et “terrorisme”, auquel des médias chypriotes ont prêté des liens avec l’Iran.

Pro-Palestinian protest leader defiant despite US deportation threat

Mahmoud Khalil, one of the most prominent leaders of US pro-Palestinian campus protests, pledged Saturday to keep campaigning after he was released from a federal detention center.”Even if they would kill me, I would still speak for Palestine,” Khalil said as he was greeted by cheering supporters at Newark airport, just outside New York City. Khalil, a legal permanent resident in the United States who is married to a US citizen and has a US-born son, had been in custody since March facing potential deportation.He was freed from a federal immigration detention center in Louisiana on Friday, hours after a judge ordered his release on bail.The Columbia University graduate was a figurehead of student protests against US ally Israel’s war in Gaza, and the Trump administration labeled him a national security threat.”Just the fact I am here sends a message — the fact that all these attempts to suppress pro-Palestine voices have failed now,” said Khalil, who is still fighting his potential expulsion from the United States.He spoke alongside his wife Noor Abdalla, who gave birth to the couple’s first child while Khalil was in detention, as well as Democratic congresswoman Alexandria Ocasio-Cortez.”Mahmoud Khalil was imprisoned for 104 days by this administration, by the Trump administration, with no grounds and for political reasons, because Mahmoud Khalil is an advocate for Palestinian human rights,” Ocasio-Cortez said.”This is not over, and we will have to continue to support this case,” she added.Khalil, who was born in Syria to Palestinian parents, is not allowed to leave the United States except for “self-deportation” under the terms of his release.He also faces restrictions on where he can travel within the country.President Donald Trump’s government has justified pushing for Khalil’s deportation by saying his continued presence in the United States could carry “potentially serious adverse foreign policy consequences.”Beyond his legal case, Khalil’s team fears he could face threats out of detention.”We are very mindful about his security, and the irony is that he is the one being persecuted,” Baher Azmy, one of his lawyers, told AFP. “But he is committed to peace and because he is rejecting US government policy he is under threat,” Azmy added, without elaborating on any security measures in place for Khalil and his family.

Pro-Palestinian protest leader defiant despite US deportation threat

Mahmoud Khalil, one of the most prominent leaders of US pro-Palestinian campus protests, pledged Saturday to keep campaigning after he was released from a federal detention center.”Even if they would kill me, I would still speak for Palestine,” Khalil said as he was greeted by cheering supporters at Newark airport, just outside New York City. Khalil, a legal permanent resident in the United States who is married to a US citizen and has a US-born son, had been in custody since March facing potential deportation.He was freed from a federal immigration detention center in Louisiana on Friday, hours after a judge ordered his release on bail.The Columbia University graduate was a figurehead of student protests against US ally Israel’s war in Gaza, and the Trump administration labeled him a national security threat.”Just the fact I am here sends a message — the fact that all these attempts to suppress pro-Palestine voices have failed now,” said Khalil, who is still fighting his potential expulsion from the United States.He spoke alongside his wife Noor Abdalla, who gave birth to the couple’s first child while Khalil was in detention, as well as Democratic congresswoman Alexandria Ocasio-Cortez.”Mahmoud Khalil was imprisoned for 104 days by this administration, by the Trump administration, with no grounds and for political reasons, because Mahmoud Khalil is an advocate for Palestinian human rights,” Ocasio-Cortez said.”This is not over, and we will have to continue to support this case,” she added.Khalil, who was born in Syria to Palestinian parents, is not allowed to leave the United States except for “self-deportation” under the terms of his release.He also faces restrictions on where he can travel within the country.President Donald Trump’s government has justified pushing for Khalil’s deportation by saying his continued presence in the United States could carry “potentially serious adverse foreign policy consequences.”Beyond his legal case, Khalil’s team fears he could face threats out of detention.”We are very mindful about his security, and the irony is that he is the one being persecuted,” Baher Azmy, one of his lawyers, told AFP. “But he is committed to peace and because he is rejecting US government policy he is under threat,” Azmy added, without elaborating on any security measures in place for Khalil and his family.

Nigeria receives over 100 looted artifacts from the NetherlandsSat, 21 Jun 2025 21:14:20 GMT

The Netherlands on Saturday officially handed back to Nigeria 119 precious ancient sculptures, stolen from the former kingdom of Benin more than 120 years ago during the colonial era.It is the latest return of artefacts to Africa, as pressure mounts on Western governments and institutions to hand back the spoils of colonial oppression.Nigeria celebrated the …

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