Avant le congrès, Marine Tondelier sous le feu des critiques

Un ancien dirigeant qui dénonce la bassesse de la direction, des courants internes qui contestent les nouveaux statuts: les nuages s’amoncellent au-dessus de la patronne des Écologistes Marine Tondelier avant le futur congrès prévu en avril.”Elle va être élue très tranquillement, c’est bien normal”, jurait la semaine dernière un proche de la secrétaire nationale, qui postule pour un deuxième mandat. Pourtant, en moins d’une semaine, les conflits ont ressurgi au sein du parti, longtemps connu pour ses querelles intestines, mais qui semblait apaisé depuis l’arrivée à sa tête en 2022 de l’élue à la célèbre veste verte. Celle qui a rendu plus visible le parti et joué le rôle de trait d’union dans la création du Nouveau Front populaire avec les autres formations de gauche, a été attaquée vendredi par l’ancien patron d’Europe Écologie-les Verts (ancien nom des Ecologistes) Julien Bayou.Innocenté la veille par la justice après des accusations de harcèlement moral et d’abus de faiblesse de la part de son ex-compagne, également militante du parti, il a déploré lors d’une conférence de presse “la frilosité, la médiocrité, la lâcheté et la bassesse” de la direction.Il lui reproche d’avoir lancé deux enquêtes internes contre lui, dont la dernière comprenait un appel à témoignages adressé à 12.000 personnes, et de n’avoir jamais reconnu son innocence, alors que les investigations n’ont pas permis d’établir sa culpabilité. “Je ne reconnais plus ce parti”, a déclaré l’ex-député, qui a quitté le mouvement.”Le parti a fait ce qu’il pouvait faire. Est-ce qu’à l’avenir on pourra mieux faire, sans doute”, reconnait un proche de l’exécutif du parti.   Des militants réclament désormais à la direction de reconnaitre l’innocence de Julien Bayou et de lui présenter des excuses.Un caillou de plus dans la chaussure de la secrétaire nationale, qui fait face depuis quelques jours à la fronde de ses concurrents internes pour le congrès.Marine Tondelier a déjà le soutien de 1.200 personnalités, dont les ex-candidats écologistes à la présidentielle Yannick Jadot, Eva Joly et Noël Mamère, et de nombreux maires de villes écologistes.- “Profonde trahison” -Mais plusieurs opposants à Marine Tondelier, et notamment les trois candidats qui briguent la tête du parti, l’ex-eurodéputée Karima Delli, l’élue bordelaise proche de Sandrine Rousseau, Harmonie Lecerf, et le maire-adjoint à Paris Florentin Letissier ont envoyé des courriers pour déplorer “le manque d’équité et de pluralisme” dans les modalités de participation au congrès.Ils dénoncent notamment la récente modification de règles électorales qui les empêchent selon eux de recueillir le nombre de signatures nécessaires pour déposer une contribution ou pour être candidat aux différents postes du bureau exécutif. Les nouvelles modalités “semblent avoir été taillées sur mesure pour consolider l’emprise” du courant de Marine Tondelier, écrit ainsi Karima Delli, qui menace de prendre “les dispositions légales nécessaires pour contester la légitimité” du processus.”Les conditions de tenue du congrès constituent une profonde trahison de l’ADN de notre parti par la direction en place”, écrit aussi Florentin Letissier.”La réforme des statuts, votée très majoritairement (74%), visait à rompre avec la balkanisation artificielle de notre parti”, défend à l’AFP l’eurodéputé David Cormand, proche de Marine Tondelier, qui souligne que la difficulté de certains à obtenir un nombre de parrainages suffisants est “symptomatique de leur division”.  Pour une députée écologiste, le règlement du congrès “presque kafkaïen” vise à “éviter de parler politique. Ca va être juste un concours de signatures”. Elle dénonce le positionnement de Marine Tondelier: “On ne peut pas faire une liste indépendante aux européennes, et être ensuite l’héroïne de l’union de la gauche et des écologistes; pousser Yannick Jadot aux municipales à Paris, qui ne veut pas de LFI, et pousser un candidat LFI à Montpellier contre le maire PS sortant”, détaille-t-elle. Dans son propre courant, Marine Tondelier fait aussi l’objet de critiques de la part du maire de Grenoble Eric Piolle, dont elle dirigeait pourtant la campagne lorsqu’ils était candidat à la primaire de 2020.Ce dernier, candidat au poste de porte-parole du parti, dit avoir été “banni” des listes de militants du courant de Marine Tondelier, pour l’empêcher d’obtenir le nombre de signatures nécessaires. Il déplore “cette façon d’éjecter ceux qui porteraient des nuances sur la stratégie”.

S.Africa wants ‘inclusive’ talks on ending Ukraine war, invites ZelenskyFri, 21 Feb 2025 17:11:09 GMT

South Africa said Friday that talks to end Russia’s nearly three-year war in Ukraine must involve all parties and Ukrainian President Volodymyr Zelensky was expected on a state visit soon for discussions.President Cyril Ramaphosa invited Zelensky to talks after heavy criticism of moves by Russia and the United States to negotiate an end to the …

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Rickelton hits century as South Africa rout Afghanistan in Champions Trophy

Opener Ryan Rickelton struck a maiden one-day international hundred as South Africa routed Afghanistan by 107 runs in the Champions Trophy in Karachi on Friday.Rickelton cracked a 106-ball 103 with seven boundaries and a six to anchor South Africa’s imposing total of 315-6 in the Group B match at the National Stadium. South Africa’s pace attack of Kagiso Rabada (3-36), Wiaan Mulder (2-36) and Lungi Ngidi (2-56) then dismissed highly-fancied Afghanistan for just 208 in 43.3 overs.South Africa blunted the threat of Afghanistan’s slow bowlers with star leg-spinner Rashid Khan going wicketless for 59 runs in his 10 overs.Rahmat Shah top-scored for Afghanistan with a fighting 92-ball 90 with nine boundaries and a six before he was the last man out. Chasing a formidable target, Afghanistan desperately needed a fast start but lost flamboyant openers Rahmanullah Gurbaz for 10 and Ibrahim Zadran for only 17 by the 10th over.Sediqullah Atal fell for 16 while skipper Hashmatullah Shahidi went without scoring as Afghanistan were left teetering at 50-4.Shah and Azmatullah Omarzai (18) took the score to 89 before Rabada and Marco Jansen, who got rid of Mohammad Nabi, struck to effectively end Afghanistan’s hopes.Rashid Khan briefly entertained the crowd with a quickfire 13-ball 18 including a six and three boundaries.Earlier, Rickelton was ably assisted by skipper Temba Bavuma (58), Rassie van der Dussen (52) and Aiden Markram (52 not out) to steer South Africa to a solid total after they won the toss and batted.Nabi, who finished with 2-51, provided an early breakthrough with his first ball by dismissing opener Tony de Zorzi, caught at mid-on for 11.Rickelton and Bavuma then added 129 for the second wicket as Afghanistan toiled in the field.Bavuma hit five boundaries in his 76-ball knock before he was finally caught off a short Nabi delivery to give some joy to hundreds of Afghan fans in an otherwise sparse crowd.Rickelton, who has two Test centuries to his name but a previous best of only 91 in ODIs, completed his first white ball century with a single. Two runs later, however, he was gone, victim of an unlucky run out. Coming down the pitch to drive Rashid, Rickelton was forced to turn quickly and dive back into his crease as the bowler collected and fired the ball to wicketkeeper Rahmanullah Gurbaz.Rickelton appeared to make his ground but replays showed that his bat was slightly raised so not in the crease when Gurbaz whipped off the bails. Van der Dussen hammered two sixes and three boundaries in his 46-ball knock before falling to spinner Noor Ahmad in the 43rd over.It was left to Markram to take South Africa past the 300-mark, clubbing six boundaries and a six in a 36-ball 52 not out that helped the Proteas to add 50 runs in the last five overs.Australia meet England in another Group B clash in Lahore on Saturday.Pakistan, India, New Zealand and Bangladesh are in Group A. The top two teams from each group will qualify for the semi-finals.

Affaire du baiser forcé: Jenni Hermoso fera également appel du jugement

La joueuse Jenni Hermoso a fait savoir vendredi qu’elle ferait également appel de la décision judiciaire condamnant l’ex-patron du foot espagnol Luis Rubiales à une amende pour le baiser sur la bouche qu’il lui avait infligé en août 2023, une peine très en-deça des deux ans et demi de prison requis par le parquet.”C’est son intention” de faire appel, a indiqué à l’AFP l’avocat de l’attaquante, Me Angel Chavarría, au lendemain du jugement du tribunal de l’Audience nationale qui a reconnu Luis Rubiales coupable d’agression sexuelle pour le baiser, mais l’a relaxé des accusations de coercition à l’encontre de la joueuse pour étouffer le scandale. M. Rubiales devra s’acquitter d’une amende de 10.800 euros pour ce baiser forcé et il lui est également interdit de s’approcher de Jenni Hermoso à moins de 200 mètres et de communiquer avec elle pendant un an.Dans sa décision, contre laquelle l’ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF) avait annoncé dès jeudi qu’il ferait appel, le tribunal a estimé qu’il avait “réalisé par surprise un acte qui porte atteinte à la liberté sexuelle d’une autre personne sans le consentement de l’agressée”.L’action d’embrasser sur la bouche une femme “n’est pas la façon normale de saluer les personnes avec lesquelles on n’entretient pas une relation affective”, a aussi souligné le juge José Manuel Fernández-Prieto.Lors du procès, la représentante du ministère public avait réclamé deux ans et demi de prison à l’encontre de Luis Rubiales: un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse pour minimiser la gravité du geste.Dans sa décision, le juge attribue “une pleine crédibilité” au témoignage de Jenni Hermoso, qui, à l’ouverture du procès, avait réaffirmé n’avoir jamais donné son consentement pour que Luis Rubiales l’embrasse sur la bouche lors de la remise des médailles après le sacre des Espagnoles au Mondial féminin, le 20 août 2023 en Australie.- “Courage” -Pour justifier cette simple condamnation à une amende, et non une peine plus importante, de Luis Rubiales, M. Fernández-Prieto avait souligné que l’agression sexuelle jugée, “bien que toujours répréhensible, s’inscrit parmi celles de moindre intensité (…) dans le code pénal, en l’absence de violence ou d’intimidation”.Concernant le délit de coercition, le juge avait considéré qu’aucun élément n’avait été apporté pour prouver l’existence d’un acte de violence ou d’intimidation, qui sont les conditions requises pour établir de tels faits.Interrogé par des journalistes sur l’affaire, le ministre de la Justice, Félix Bolaños, a salué vendredi “le courage” de l’attaquante.”Nous devons tous être reconnaissants envers Jenni, car elle a pris une initiative, dans un moment très difficile, pour défendre les droits et la liberté des femmes et pour souligner que cette société, notre société espagnole, n’admet plus aucun type d’abus, n’admet plus aucun type d’agression sexuelle”.”Une chose est claire, un baiser non consenti est une agression sexuelle, point”, a-t-il ajouté.Erigée en symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport, Jenni Hermoso avait déclaré pendant le procès s’être sentie “peu respectée” en tant que femme lorsque Luis Rubiales l’avait embrassée sur les lèvres et avait aussi décrit les “innombrables” pressions subies après ce geste pour étouffer le scandale.Devant le tribunal, l’ex-homme fort du football espagnol avait, de son côté, campé sur ses positions, se disant “absolument sûr” que Jenni Hermoso avait consenti à ce baiser. “J’aurais dû garder mon sang-froid et ne pas me laisser emporter par l’émotion” de la victoire, avait-il toutefois concédé.Pour son geste, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé vendredi la suspension de Rubiales “de toute activité liée au football” pour trois ans, une sanction infligée par la Fifa en octobre 2023.Les coaccusés de Luis Rubiales, l’ancien sélectionneur de la “Roja” féminine Jorge Vilda et deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque, jugés uniquement pour le délit de coercition, ont tous les trois été relaxés.

Affaire du baiser forcé: Jenni Hermoso fera également appel du jugement

La joueuse Jenni Hermoso a fait savoir vendredi qu’elle ferait également appel de la décision judiciaire condamnant l’ex-patron du foot espagnol Luis Rubiales à une amende pour le baiser sur la bouche qu’il lui avait infligé en août 2023, une peine très en-deça des deux ans et demi de prison requis par le parquet.”C’est son intention” de faire appel, a indiqué à l’AFP l’avocat de l’attaquante, Me Angel Chavarría, au lendemain du jugement du tribunal de l’Audience nationale qui a reconnu Luis Rubiales coupable d’agression sexuelle pour le baiser, mais l’a relaxé des accusations de coercition à l’encontre de la joueuse pour étouffer le scandale. M. Rubiales devra s’acquitter d’une amende de 10.800 euros pour ce baiser forcé et il lui est également interdit de s’approcher de Jenni Hermoso à moins de 200 mètres et de communiquer avec elle pendant un an.Dans sa décision, contre laquelle l’ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF) avait annoncé dès jeudi qu’il ferait appel, le tribunal a estimé qu’il avait “réalisé par surprise un acte qui porte atteinte à la liberté sexuelle d’une autre personne sans le consentement de l’agressée”.L’action d’embrasser sur la bouche une femme “n’est pas la façon normale de saluer les personnes avec lesquelles on n’entretient pas une relation affective”, a aussi souligné le juge José Manuel Fernández-Prieto.Lors du procès, la représentante du ministère public avait réclamé deux ans et demi de prison à l’encontre de Luis Rubiales: un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse pour minimiser la gravité du geste.Dans sa décision, le juge attribue “une pleine crédibilité” au témoignage de Jenni Hermoso, qui, à l’ouverture du procès, avait réaffirmé n’avoir jamais donné son consentement pour que Luis Rubiales l’embrasse sur la bouche lors de la remise des médailles après le sacre des Espagnoles au Mondial féminin, le 20 août 2023 en Australie.- “Courage” -Pour justifier cette simple condamnation à une amende, et non une peine plus importante, de Luis Rubiales, M. Fernández-Prieto avait souligné que l’agression sexuelle jugée, “bien que toujours répréhensible, s’inscrit parmi celles de moindre intensité (…) dans le code pénal, en l’absence de violence ou d’intimidation”.Concernant le délit de coercition, le juge avait considéré qu’aucun élément n’avait été apporté pour prouver l’existence d’un acte de violence ou d’intimidation, qui sont les conditions requises pour établir de tels faits.Interrogé par des journalistes sur l’affaire, le ministre de la Justice, Félix Bolaños, a salué vendredi “le courage” de l’attaquante.”Nous devons tous être reconnaissants envers Jenni, car elle a pris une initiative, dans un moment très difficile, pour défendre les droits et la liberté des femmes et pour souligner que cette société, notre société espagnole, n’admet plus aucun type d’abus, n’admet plus aucun type d’agression sexuelle”.”Une chose est claire, un baiser non consenti est une agression sexuelle, point”, a-t-il ajouté.Erigée en symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport, Jenni Hermoso avait déclaré pendant le procès s’être sentie “peu respectée” en tant que femme lorsque Luis Rubiales l’avait embrassée sur les lèvres et avait aussi décrit les “innombrables” pressions subies après ce geste pour étouffer le scandale.Devant le tribunal, l’ex-homme fort du football espagnol avait, de son côté, campé sur ses positions, se disant “absolument sûr” que Jenni Hermoso avait consenti à ce baiser. “J’aurais dû garder mon sang-froid et ne pas me laisser emporter par l’émotion” de la victoire, avait-il toutefois concédé.Pour son geste, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé vendredi la suspension de Rubiales “de toute activité liée au football” pour trois ans, une sanction infligée par la Fifa en octobre 2023.Les coaccusés de Luis Rubiales, l’ancien sélectionneur de la “Roja” féminine Jorge Vilda et deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque, jugés uniquement pour le délit de coercition, ont tous les trois été relaxés.

Affaire du baiser forcé: Jenni Hermoso fera également appel du jugement

La joueuse Jenni Hermoso a fait savoir vendredi qu’elle ferait également appel de la décision judiciaire condamnant l’ex-patron du foot espagnol Luis Rubiales à une amende pour le baiser sur la bouche qu’il lui avait infligé en août 2023, une peine très en-deça des deux ans et demi de prison requis par le parquet.”C’est son intention” de faire appel, a indiqué à l’AFP l’avocat de l’attaquante, Me Angel Chavarría, au lendemain du jugement du tribunal de l’Audience nationale qui a reconnu Luis Rubiales coupable d’agression sexuelle pour le baiser, mais l’a relaxé des accusations de coercition à l’encontre de la joueuse pour étouffer le scandale. M. Rubiales devra s’acquitter d’une amende de 10.800 euros pour ce baiser forcé et il lui est également interdit de s’approcher de Jenni Hermoso à moins de 200 mètres et de communiquer avec elle pendant un an.Dans sa décision, contre laquelle l’ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF) avait annoncé dès jeudi qu’il ferait appel, le tribunal a estimé qu’il avait “réalisé par surprise un acte qui porte atteinte à la liberté sexuelle d’une autre personne sans le consentement de l’agressée”.L’action d’embrasser sur la bouche une femme “n’est pas la façon normale de saluer les personnes avec lesquelles on n’entretient pas une relation affective”, a aussi souligné le juge José Manuel Fernández-Prieto.Lors du procès, la représentante du ministère public avait réclamé deux ans et demi de prison à l’encontre de Luis Rubiales: un an pour agression sexuelle et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse pour minimiser la gravité du geste.Dans sa décision, le juge attribue “une pleine crédibilité” au témoignage de Jenni Hermoso, qui, à l’ouverture du procès, avait réaffirmé n’avoir jamais donné son consentement pour que Luis Rubiales l’embrasse sur la bouche lors de la remise des médailles après le sacre des Espagnoles au Mondial féminin, le 20 août 2023 en Australie.- “Courage” -Pour justifier cette simple condamnation à une amende, et non une peine plus importante, de Luis Rubiales, M. Fernández-Prieto avait souligné que l’agression sexuelle jugée, “bien que toujours répréhensible, s’inscrit parmi celles de moindre intensité (…) dans le code pénal, en l’absence de violence ou d’intimidation”.Concernant le délit de coercition, le juge avait considéré qu’aucun élément n’avait été apporté pour prouver l’existence d’un acte de violence ou d’intimidation, qui sont les conditions requises pour établir de tels faits.Interrogé par des journalistes sur l’affaire, le ministre de la Justice, Félix Bolaños, a salué vendredi “le courage” de l’attaquante.”Nous devons tous être reconnaissants envers Jenni, car elle a pris une initiative, dans un moment très difficile, pour défendre les droits et la liberté des femmes et pour souligner que cette société, notre société espagnole, n’admet plus aucun type d’abus, n’admet plus aucun type d’agression sexuelle”.”Une chose est claire, un baiser non consenti est une agression sexuelle, point”, a-t-il ajouté.Erigée en symbole de la lutte contre le sexisme dans le sport, Jenni Hermoso avait déclaré pendant le procès s’être sentie “peu respectée” en tant que femme lorsque Luis Rubiales l’avait embrassée sur les lèvres et avait aussi décrit les “innombrables” pressions subies après ce geste pour étouffer le scandale.Devant le tribunal, l’ex-homme fort du football espagnol avait, de son côté, campé sur ses positions, se disant “absolument sûr” que Jenni Hermoso avait consenti à ce baiser. “J’aurais dû garder mon sang-froid et ne pas me laisser emporter par l’émotion” de la victoire, avait-il toutefois concédé.Pour son geste, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé vendredi la suspension de Rubiales “de toute activité liée au football” pour trois ans, une sanction infligée par la Fifa en octobre 2023.Les coaccusés de Luis Rubiales, l’ancien sélectionneur de la “Roja” féminine Jorge Vilda et deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque, jugés uniquement pour le délit de coercition, ont tous les trois été relaxés.

A Valence, le ministre de l’Intérieur, le pharmacien et l’immigration

“70% des Français sont d’accord avec moi”, dit l’un, “je fais partie des 30%” restant, répond l’autre: le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est retrouvé en difficulté vendredi, questionné avec mordant par un pharmacien sur l’immigration, lors d’un déplacement à Valence.Venu présenter les plans d’action de restauration de la sécurité du quotidien, déclinés dans chaque département par les préfets, M. Retailleau a déambulé un moment dans un quartier populaire de la ville, entouré d’un essaim de caméras.Sur son parcours, le ministre s’arrête devant François Miquey, pharmacien, qui l’attend pour un échange programmé devant son officine intégrée dans une maison de santé.Le quinquagénaire explique qu’avant, la pharmacie se trouvait un peu plus loin et qu’il y avait “des choses qui se passait devant qui n’étaient pas très agréables… Il y avait…- …du deal, complète le ministre.- Avant on avait une criminalité de gens qui avaient mon âge, poursuit le pharmacien.   – Et maintenant ils sont tout jeunes… Et ils sont violents”, enchaîne M. Retailleau.Le ministre est concentré, le pharmacien plutôt bavard, l’échange est courtois, allant plutôt dans le sens de la communication ministérielle, d’autant que le pharmacien évoque “une présence policière qui rassure” ses clients.Et puis le visage de M. Retailleau se crispe légèrement. “Mais, par contre”, critique M. Miquey, qui raconte le cas d’un ami, père algérien, dont le fils s’est fait “arrêter trois fois pour contrôle d’identité” la semaine passée, “c’est bête quoi”.- “Une histoire de faciès” — “Le problème, c’est que quand on a une présence de police municipale, police nationale, il y a plus de contrôles, il y a plus de verrouillages, parce qu’il faut occuper l’espace, tente de justifier M. Retailleau.- Je suis d’accord, mais après, il y a une histoire quand même de faciès, réplique le pharmacien.- Je ne crois pas”, dit le ministre, dont l’entourage commence à être un peu gêné par la tournure de l’échange.- “Moi, mon fils est Noir, et clairement, il se fait bien plus arrêter que ses copains de classe, signale le pharmacien.- Mais vos clients disent que la tranquillité est revenue”, tente M. Retailleau pour reprendre la main dans leur discussion.En vain. Le pharmacien continue de plus belle.- “Alors, alors, dernière chose, parce que j’ai préparé mon petit truc, rigole-t-il.- C’est ce que je vois”, répond le ministre, qui peine à cacher un léger agacement.- “J’ai été blessé” — “J’ai revisionné la vidéo où vous disiez, l’immigration n’est pas une chance pour la France (…) Moi, je vous le dis, j’ai été blessé”, relate le praticien, en expliquant que son grand-père portugais est arrivé en France à l’âge de 16 ans, qu’il avait des faux papiers parce qu’il ne pouvait pas travailler.- “Mais le problème, c’est que votre grand-père, toute cette génération et vous, ils n’étaient pas chez eux, mais ils ont fait d’énormes efforts pour apprendre la langue, pour apprendre nos valeurs. Et aujourd’hui, il y a une immigration qui n’est plus contrôlée, qui est trop massive (…) Recevoir un demi-million d’immigrés par an, ça n’est plus possible, développe le ministre.- Je pense sincèrement qu’il faut qu’on arrive ensemble, tous ensemble, à se rassembler. Et pas nous diviser. Et quand vous avez dit ça, pour moi, ça a divisé, estime M. Miquey.- Non, ça n’a pas divisé, parce que 70% des Français sont d’accord avec moi.- Je fais partie des 30%”, rétorque le pharmacien, sans aucune animosité.S’ensuit une discussion sur les chiffres de l’immigration et des personnes en situation irrégulière.- “50.000 personnes sur 70 millions, relativise le pharmacien.- Mais c’est tous les ans, insiste le ministre.- On va s’en sortir.- Non, non, non.- Moi, je suis sûr.- Il faut réduire, il faut réduire…”L’entourage du ministre intervient alors pour faire signe, notamment aux médias, que l’échange est terminé. La déambulation doit reprendre.- “Merci beaucoup, c’est très gentil, on est là et on est tous motivés”, conclut le pharmacien au départ de M. Retailleau.

Stock markets diverge, oil prices slide

Global stock markets diverged on Friday, with Hong Kong leading gains in Asia thanks to a surge in tech stocks led by e-commerce titan Alibaba. However, Wall Street was lower at the end of a week marked by uncertainty as traders weighed the economic outlook in light of Donald Trump’s threatened tariffs and geopolitical machinations.Oil prices fell by two percent with traders looking to a possible return of Russian oil to international markets.The trading day started off with gains in Asian equities, with Shanghai rising and Hong Kong piling on four percent to hit a three-year high fuelled by tech firms. “The gains in Hong Kong and China came amid renewed excitement about the tech sector in the region as Alibaba announced big AI spending plans,” said AJ Bell investment director Russ Mould. China’s Alibaba rocketed more than 14 percent following its forecast-busting earnings figures the previous day. The firm has bounced nearly 70 percent higher since the turn of the year.Other household names pushed the Hang Seng Index higher, with Tencent adding more than six percent, and JD.com and XD Inc gaining more than five percent.China’s tech sector has been on a roll this year, and has been given an extra boost since startup DeepSeek unveiled a chatbot that upended the global AI sector.Frankfurt stocks dipped and the euro retreated against the dollar ahead of the German election on Sunday, with investors expecting a more expansionary fiscal policy from Berlin to revive Europe’s largest economy.”The election comes against a difficult backdrop for Germany right now, as their economy has just experienced two consecutive annual contractions over 2023 and 2024,” said Deutsche Bank’s Jim Reid.Wall Street’s main stocks indices fell, with the Dow Jones dragged lower due to a nearly nine percent drop in UnitedHealth Group shares following a report that it is under federal fraud investigation for some of its billing practices. “This news has undercut the stocks of other Medicare Advantage providers,” noted Briefing.com analyst Patrick O’Hare.In Tokyo, the yen retreated for most of the day after Japanese Finance Minister Katsunobu Kato said Friday that rising government bond yields — which are at their highest since 1999 — could weigh on economic growth.That dented expectations the Bank of Japan would announce a series of rate hikes this year, even as data showed Japanese core inflation hit a 19-month high.Nissan shares jumped nearly 10 percent in Tokyo after a report that a Japanese group including a former prime minister plans to ask US electric vehicle giant Tesla to invest in the automaker. Crude prices fell by around two percent as traders expect the US to ease the sanctions that have limited Russian oil exports, leading to greater supply.”It is now clear that it is only a matter of time before Trump lifts sanctions against Russia,” said Arne Lohmann Rasmussen, chief analyst with Global Risk Management.”Although the EU is unlikely to follow suit, such a decision would enable increased Russian exports -– particularly to refineries in China and India,” he added.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.9 percent at 43,792.04 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.6 percent at 6,081.74New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.7 percent at 19,819.47London – FTSE 100: FLAT at 8,659.37 (close)Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 8,154.51 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 22,287.56 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 38,776.94 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 4.0 percent at 23,477.92 (close)Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,379.11 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0454 from $1.0505 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2641 from $1.2668Dollar/yen: DOWN at 149.45 from 149.65 yenEuro/pound: DOWN at 82.69 pence from 82.90 pence West Texas Intermediate: DOWN 2.2 percent at $70.89 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.0 percent at $74.94 per barrelburs-rl/cw

Foot: le gardien de l’Inter Milan Yann Sommer, opéré du pouce droit

Le gardien de but de l’Inter Milan Yann Sommer a été opéré du pouce droit qu’il s’est fracturé jeudi, a annoncé vendredi le champion d’Italie en titre qui n’a toujours pas donné de durée possible d’indisponibilité.”Ce vendredi après-midi, Yann Sommer a été opéré au sein de l’Istituto Humanitas Pio X de Milan pour réduire sa fracture de la tête de phalange du pouce droit”, indique l’Inter dans son communiqué.”L’intervention s’est parfaitement déroulée et Sommer, après une période de repos, consultera le staff médical du club pour débuter sa rééducation la semaine prochaine”, ajoute le texte, sans donner plus de détails.Selon la presse italienne, Sommer, 36 ans, pourrait être indisponible un mois.Il pourrait manquer plusieurs journées du Championnat d’Italie, dont le choc contre Naples le 2 mars, le quart de finale de Coupe d’Italie contre la Lazio la semaine prochaine et surtout la double confrontation contre Feyenoord en 8es de finale de la Ligue des champions les 5 et 11 mars.En son absence, les buts de l’Inter seront gardés par l’Espagnol Josep Martinez (26 ans), arrivé l’été dernier en provenance du Genoa et qui a disputé un match sous le maillot milanais, contre l’Udinese en 8es de finale de la Coupe d’Italie (2-0).L’Inter, 2e du championnat à deux points de Naples, affronte le Genoa samedi dans le cadre de la 26e journée de Serie A.Â