Bétharram: un ex-surveillant écroué pour viol, prescription pour deux autres hommes

Un ex-surveillant général de Bétharram a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire vendredi dans cette affaire de violences sur mineurs s’étalant sur des décennies, où la prescription a bénéficié aux deux autres hommes placés en garde à vue.Ces trois personnes sont les seules encore en vie parmi les 11 mises en causes pour viols aggravés et agressions sexuelles aggravées par les 112 victimes déclarées au sein de l’établissement scolaire catholique situé dans les Pyrénées-Atlantiques.”Des garçons de 9 à 17 ans au moment des faits” qui vivaient dans un “climat de +terreur+ au sein de l’institution” Notre-Dame-de-Bétharram, a décrit le procureur de la République à Pau, Rodolphe Jarry.Le collectif des victimes s’est félicité “d’être enfin entendu par la justice”, estimant que cette “jurisprudence” pourrait permettre de révéler “d’autres Bétharram”.Devant la presse à Pau, son président Alain Esquerre a appelé toutes les potentielles autres victimes à se manifester.A ce jour, le collectif a recensé plus de 140 dénonciations dans ce dossier “tentaculaire”, dont près de 70 relatives à des faits d’ordre sexuel, très souvent prescrits.Le parquet de Pau avait ouvert, le 1er février 2024, une enquête préliminaire après le dépôt d’une vingtaine de plaintes d’anciens élèves de cet établissement catholique béarnais, longtemps réservé aux garçons, avec son pensionnat de sinistre réputation dans toute la région. Une information judiciaire a été ouverte vendredi.- “Gifles” -Un homme né en 1965, ancien surveillant général de l’établissement, a été mis en examen pour viols entre 1991 et 1994 par personne ayant autorité, ainsi que pour agressions sexuelles sur mineur en 2002 et 2004, selon le parquet. Il a été placé en détention provisoire.Un plaignant nommé Antoine (prénom modifié), 48 ans, avait déjà déposé une plainte en 1999 contre cet ancien surveillant mais elle avait été classée sans suite. “J’ai été son protégé”, a-t-il raconté à l’AFP, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.Lors de son audition, l’intéressé a admis “avoir pu porter des gifles” mais contesté “tout agissement à caractère sexuel”, selon le parquet.S’agissant des deux autres hommes placés mercredi en garde à vue, un prêtre né en 1931, relâché dès jeudi, n’a reconnu qu'”un seul fait d’agression sexuelle” sur une victime qui le mettait en cause, et un autre ancien surveillant, né en 1955, n’a admis que des “gifles” en réfutant “fermement” toute agression sexuelle, selon le procureur.Tous deux ont été laissés libres au titre de la prescription des faits qui leur étaient reprochés, commis entre 1957 et 1962 pour le premier, entre 1978 et 1989 pour le second.Jean-Marie Delbos, 78 ans, avait raconté la semaine dernière lors d’une manifestation à Bétharram qu’à la fin des années 1950, l’ancien prêtre “venait la nuit, soutane ouverte, s’accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations”.Quatre anciens personnels laïcs de l’institution de Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), mis en cause pour des “violences graves et répétées” entre 1979 et 1996 sur plusieurs victimes, ont par ailleurs été entendus par les gendarmes.Deux d’entre eux ont reconnu des gifles, un troisième qu’il a pu “tirer des cheveux” ou “donner des coups avec le poing fermé”, relève le parquet. Ils ont bénéficié, eux aussi, de la prescription.- L’Etat “pas au rendez-vous” -L’affaire a pris une tournure politique au début du mois, des témoins accusant François Bayrou, ministre de l’Éducation de 1993 à 1997, d’avoir été au courant à l’époque d’accusations de violences sexuelles au sein de cet établissement du Béarn fréquenté par plusieurs de ses enfants, ce qu’il a démenti à plusieurs reprises.Le Premier ministre a dénoncé vendredi “la mécanique du scandale qu’on cherche” et les attaques visant sa “famille” au lendemain de la diffusion, par Mediapart, d’une vidéo. Une ancienne professeure de mathématiques de Bétharram y réaffirmait avoir alerté, au milieu des années 1990, celui qui était alors ministre de l’Éducation et son épouse, qui enseignait le catéchisme dans l’école.”L’État n’a pas été au rendez-vous” dans cette affaire, a regretté de son côté la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, sur BFMTV/RMC, jugeant “difficile de comprendre” pourquoi il n’a pas réagi plus tôt.L’établissement qui n’a été inspecté qu’une seule fois en 1996 – le rapport, renié récemment par son auteur, n’avait rien relevé d’anormal, malgré une première affaire de violences – doit faire l’objet d’une inspection académique la semaine du 17 mars.bur-cas-mer-jed/gf/swi

Le pape n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé au moins dix jours

Vers la plus longue hospitalisation du pontificat: le pape François, qui à 88 ans souffre d’une pneumonie aux deux poumons, n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé “au moins toute la semaine prochaine”, ont annoncé vendredi ses médecins.”Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n’est pas hors de danger”, a d’abord affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d’un point de presse en fin d’après-midi à l’hôpital romain Gemelli, où le pontife est soigné depuis une semaine.”Le vrai risque dans ces cas-là est que les germes passent dans le sang”, provoquant ainsi une septicémie potentiellement mortelle, a-t-il expliqué.C’est pourquoi, “par prudence”, même s’il va “légèrement mieux” et n’est relié à aucune machine, il convient de le garder à l’hôpital “au moins toute la semaine prochaine”, a-t-il ajouté devant une foule de journalistes. En outre, “il faut des jours, voire des semaines, pour voir l’efficacité (…) des thérapies que nous utilisons”, a-t-il ajouté.”Si nous le renvoyons à Sainte-Marthe (le nom de sa résidence au Vatican, NDLR) il recommencera à travailler comme avant”, a-t-il argué, alors que Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, maintient en dépit de son âge un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Sur un ton plus léger, le Pr Alfieri a assuré que le pape “reste de bonne humeur”: “ce matin je lui ai dit +Bonjour, Saint-Père” et lui m’a répondu avec un sourire narquois : +Bonjour Saint-Fils+”. Il a “toujours la tête d’un sexagénaire, peut-être même d’un cinquantenaire”, a estimé le médecin, soulignant qu'”il ne se plaint jamais”.A l’hôpital, le pape reçoit ses plus proches collaborateurs, lit, signe des documents et passe des appels téléphoniques. François a été hospitalisé le 14 février initialement pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. “Le pape est fragile mais en même temps il est incroyablement résistant. Combien d’autres personnes auraient enduré toutes ces maladies avec sa charge de travail ?” a noté le Pr Alfieri.- Messages, dessins et prières -Les préoccupations entourant le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Le Vatican n’a pas précisé si François pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus depuis l’hôpital, comme il l’a déjà fait par le passé. “C’est le pape qui décide”, a affirmé le Pr Alfieri.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel de 1,3 milliard de catholiques et de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elles relancent également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants à François, notamment dans les milieux conservateurs.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme de travail élevé. “Nous prions pour lui, nous espérons qu’il se rétablira et qu’il pourra continuer à accompagner l’Église dans sa mission”, a confié vendredi à l’AFPTV Miguel Miró, un fidèle espagnol.

Le pape n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé au moins dix jours

Vers la plus longue hospitalisation du pontificat: le pape François, qui à 88 ans souffre d’une pneumonie aux deux poumons, n’est “pas hors de danger” et restera hospitalisé “au moins toute la semaine prochaine”, ont annoncé vendredi ses médecins.”Le pape est-il hors de danger ? Non, le pape n’est pas hors de danger”, a d’abord affirmé le Pr Sergio Alfieri lors d’un point de presse en fin d’après-midi à l’hôpital romain Gemelli, où le pontife est soigné depuis une semaine.”Le vrai risque dans ces cas-là est que les germes passent dans le sang”, provoquant ainsi une septicémie potentiellement mortelle, a-t-il expliqué.C’est pourquoi, “par prudence”, même s’il va “légèrement mieux” et n’est relié à aucune machine, il convient de le garder à l’hôpital “au moins toute la semaine prochaine”, a-t-il ajouté devant une foule de journalistes. En outre, “il faut des jours, voire des semaines, pour voir l’efficacité (…) des thérapies que nous utilisons”, a-t-il ajouté.”Si nous le renvoyons à Sainte-Marthe (le nom de sa résidence au Vatican, NDLR) il recommencera à travailler comme avant”, a-t-il argué, alors que Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, maintient en dépit de son âge un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.Sur un ton plus léger, le Pr Alfieri a assuré que le pape “reste de bonne humeur”: “ce matin je lui ai dit +Bonjour, Saint-Père” et lui m’a répondu avec un sourire narquois : +Bonjour Saint-Fils+”. Il a “toujours la tête d’un sexagénaire, peut-être même d’un cinquantenaire”, a estimé le médecin, soulignant qu'”il ne se plaint jamais”.A l’hôpital, le pape reçoit ses plus proches collaborateurs, lit, signe des documents et passe des appels téléphoniques. François a été hospitalisé le 14 février initialement pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher. “Le pape est fragile mais en même temps il est incroyablement résistant. Combien d’autres personnes auraient enduré toutes ces maladies avec sa charge de travail ?” a noté le Pr Alfieri.- Messages, dessins et prières -Les préoccupations entourant le pape, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.Le Vatican n’a pas précisé si François pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus depuis l’hôpital, comme il l’a déjà fait par le passé. “C’est le pape qui décide”, a affirmé le Pr Alfieri.L’hospitalisation du pape, à la fois chef spirituel de 1,3 milliard de catholiques et de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.Elles relancent également les spéculations sur la possible démission du pape, alimentées par les opposants à François, notamment dans les milieux conservateurs.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme de travail élevé. “Nous prions pour lui, nous espérons qu’il se rétablira et qu’il pourra continuer à accompagner l’Église dans sa mission”, a confié vendredi à l’AFPTV Miguel Miró, un fidèle espagnol.

L1: Longoria, De Zerbi, Benatia, Ravanelli, quatuor gagnant à l’OM

Sorti exsangue d’un pénible exercice 2023-24, l’OM s’est redressé cette saison sous l’impulsion d’un quatuor dirigeant sous forte influence italienne: le président Pablo Longoria, l’entraîneur Roberto De Zerbi, le directeur du football Medhi Benatia et le conseiller institutionnel et sportif Fabrizio Ravanelli.”Il y a une vraie unité. Ils se retrouvent sur de nombreux points et ils incarnent vraiment l’OM”, a expliqué à l’AFP une source au sein du club. “Ils sont tous passés par l’Italie, la Juventus notamment. C’est en quelque sorte une culture commune, la même manière d’envisager le haut niveau.”. Pablo Longoria, le rebondConclue par une sinistre 8e place, la saison dernière a été la pire, de loin, de la présidence du dirigeant espagnol, qui en est sorti fatigué. Mais Longoria, fort du soutien du propriétaire du club Frank McCourt, a su rebondir avec un projet centré sur De Zerbi.”Après une saison aussi décevante, il faut faire son auto-critique. On a voulu démarrer un nouveau cycle en cherchant à donner au club la stabilité qui lui a manqué ces dernières saisons”, avait expliqué Longoria avant Noël.”On est sur un cycle de trois saisons avec De Zerbi et on cherche à structurer le club sur la partie sportive avec Benatia”, avait-il ajouté.”Aujourd’hui, il y a une organisation claire et définie, dont Longoria est très satisfait. Avec Medhi et Fabrizio, il pense que c’est difficile d’être mieux entouré. Et il a Roberto pour le terrain”, a détaillé la même source pour l’AFP.. Roberto De Zerbi, le patron”Si le problème c’est moi, je suis prêt à partir.” Un frisson d’angoisse a parcouru les supporters marseillais le 8 novembre après une piteuse défaite à domicile contre Auxerre (3-1).De Zerbi n’a en fait jamais vraiment pensé à quitter l’OM, mais sa colère froide, ce soir-là, a montré le niveau d’exigence du coach italien. Trois mois plus tard, au moment de retrouver Auxerre, l’OM est un très solide deuxième du championnat et les résultats comme le jeu régulièrement brillant de son équipe parlent pour lui.”On va changer beaucoup de choses. Je ne sais pas combien de temps il faudra, mais je signe comme si j’allais rester dix ans, pour un projet qui est de faire revenir l’OM là où il mérite d’être, c’est à dire à se battre pour les titres”, assurait l’été dernier lors de sa présentation celui qui incarne désormais pleinement ce projet sportif.. Medhi Benatia, ombre et lumière”Medhi, c’est un top. Si tu lui demandes un joueur 7/10, il t’amène un 10/10. Tu veux un bon, il t’amène un très bon”, a récemment résumé De Zerbi à propos du nouveau directeur du football. Lors des mercatos d’été ou d’hiver, l’ancien défenseur de la Juventus et du Bayern Munich a en effet fait des merveilles en réussissant à convaincre des joueurs du calibre de Rabiot, Hojbjerg ou Bennacer. Avant de l’engager, Longoria avait pris l’avis de Fabio Paratici. L’ancien directeur sportif de la Juve, qu’il considère comme un modèle, a confirmé son intuition: le Marocain est “fait pour être directeur sportif”. “Je le considère comme un des meilleurs dirigeants du foot européen sur la partie sportive”, dit aujourd’hui le président marseillais.La saison de Benatia a en revanche été compliquée sur le plan des rapports avec les arbitres. Sanctionné une première fois après Lyon-Marseille, il est actuellement sous le coup d’une suspension de trois mois pour avoir interpellé le 4e arbitre du match OM-Lille en Coupe.. Fabrizio Ravanelli, retour gagnantL’ancien attaquant italien, passé lui aussi par la Juventus et par l’OM entre 1997 et 2000, est apparu dans le décor marseillais la saison dernière, lors d’un déplacement européen à Villarreal. Depuis, sa fonction s’est précisée petit à petit et a pris de l’ampleur. Avec ses lunettes fumées, ce passionné de vélo qui parle un bon français est désormais très présent, en interne comme en externe, de la présentation des recrues aux réunions avec les supporters et les instances, dans un rôle qu’avant lui, ni Basile Boli, ni Jean-Pierre Papin, n’avaient su aussi bien incarner.”Ça n’est pas juste pour l’image. Il apporte des choses, il a des idées. Il crée du lien, il fédère”, selon la source interrogée par l’AFP. “Il est vraiment impliqué, c’est un bosseur. Et il aime le club, qui représente beaucoup pour lui.”

‘Fight’: Malcolm X’s family demands answers 60 years after assassination

The question of what really happened on February 21, 1965 when Malcolm X, an icon of the civil rights movement, was struck down in a hail of bullets in New York has haunted Americans for decades.Sixty years after the brutal slaying of the fiery civil rights leader, the killing has been thrust into the spotlight once again as his family raises demands for the “truth.”A vigil is being held Friday in memory of the “Black Power” pioneer, 60 years to the day after his death, to mark his social justice legacy. It is being staged at the Shabazz Center, the memorial and educational trust set up in the former Harlem ballroom where Malcolm X was shot at the age of 39.He was gunned down at the height of his influence and within months of the passage of federal legislation that effectively abolished racial segregation.   His heirs and admirers want to know who ordered the murder, how it could have happened in a public meeting, and whether authorities had advance knowledge of threats against the man who had been a galvanizing spokesman for the Black nationalist Nation of Islam.In their pursuit of answers, Malcolm X’s relatives are suing law enforcement and federal agencies, alleging complicity in the killing.  The family, which is demanding $100 million in damages, claims they have new bombshell evidence against the New York police, the CIA and others which they will present when the case gets underway in March.”We are looking for a long-awaited truth after 60 years,” said Ilyasah Shabazz, one of Malcolm X’s daughters.Malcolm X, also known as El-Hajj Malik El-Shabazz, was killed in front of his wife and daughters when several shooters peppered him with 21 bullets as he addressed a meeting of the Organization of Afro-American Unity, which he had formed as a rival to the Nation of Islam.Malcolm X had fallen out with the Nation of Islam and the three men arrested — one detained on the scene and two others arrested later — were linked to that group.- ‘Get together again’ -Malcolm X’s family members allege that law enforcement and US intelligence deliberately withdrew police protection on the night of the shooting.Plainclothes officers failed to intervene, the lawsuit alleges, claiming intelligence agencies have subsequently worked to cover up their actions.The New York Police Department did not immediately respond to a request for comment.”This cover-up spanned decades, blocking the Shabazz family’s access to the truth and their right to pursue justice,” said a lawyer for the family, Ben Crump.”We are making history by standing here to confront those wrongs and seeking accountability in the courts,” said Crump, who specializes in civil rights cases.The case returned to prominence in 2021 when two of the three men convicted of the murder, who had spent more than 20 years behind bars, were finally exonerated after a lengthy inquiry found that both the New York police and the Federal Bureau of Investigation had withheld key evidence.Muhammad Aziz and Khalil Islam or their families received a total $36 million in compensation from the city and the state of New York. Both are Black, as was the the third man arrested, Mujahid Abdul Halim, who later admitted involvement in the murder and said the other two were innocent.”We know who is ultimately responsible for it. The only thing we don’t know was who gave the order. We know who carried it out, but we don’t know who gave the order,” said Abdur-Rahman Muhammad, an expert on the case whose work helped exonerate the two men.Muhammad said that the family’s case relied on material that was not credible, but that “if we can determine who gave the final order then the lawsuit will have value.”He said the case held even greater resonance, coming during the presidency of a man whose agenda, Muhammad said, is “inimical” to the Black community’s interests.”The Black community needs to get back to his words and get together again to fight,” he said. 

Christie’s first-ever AI sale angers some artists

Christie’s has launched its first-ever sale dedicated to artworks created with artificial intelligence, riding the AI revolution wave — a move by the famed auction house that has sparked anger among some artists.The sale, titled “Augmented Intelligence,” features about 20 pieces and runs online until March 5.Christie’s, like its competitor Sotheby’s, has previously offered AI-created items but had never devoted an entire sale to this medium.”AI has become more prolific in everybody’s daily lives,” said Nicole Sales Giles, Christie’s head of digital art sales.”More people understand the process and the technology behind AI and so are more readily able to appreciate AI also in creative fields,” she said.The launch of ChatGPT in November 2022 transformed public perceptions of generative artificial intelligence and opened new possibilities for its widespread use.The market is now crowded with AI models that allow users to generate drawings, animated images or photo-realistic images through simple natural language requests.The use of algorithms in the art world, it turns out, is almost as old as modern computing itself. Christie’s is offering a work by American artist Charles Csuri (1922-2022) dating from 1966.As a pioneer of computer art, he distinguished himself by using software to distort one of his hand-drawn sketches.”All artists in the fine art sense, and particularly the artists that were featured in this auction, use AI to supplement their existing practices,” said Sales Giles.The collection includes paintings, sculptures, photographs and giant screens displaying entirely digital works.Among the sale’s highlights is “Emerging Faces” (estimated to sell for up to $250,000) by American artist Pindar Van Arman, a series of nine paintings resulting from a “conversation” between two AI models.The first model paints a face on canvas while the second stops it when it recognizes a human form.- ‘Controversy and criticism’ -The sale has not been welcomed by all, and an online petition calling for its cancellation has gathered more than 6,300 signatures.Many of the submitted works “were created using AI models that are known to be trained on copyrighted work without a license,” it says.The petition says the sale contributes to the “mass theft of human artists’ work.”Several artists filed lawsuits in 2023 against generative AI startups, including popular platforms Midjourney and Stability AI, accusing them of violating intellectual property laws.Digital art heavyweight Refik Anadol, who is participating in the event with his animated creation “Machine Hallucinations,” defended the sale on X, saying the “majority of the artists in the project (are) specifically pushing and using their own datasets + their own models.”Petition signatory and illustrator Reid Southern said that at a minimum, pieces should be excluded that don’t use the artist’s own software or data — accounting for perhaps one-third of the sale, he said.”If these were oil paintings,” he said, and there “was a strong likelihood that many of them were either counterfeit or forgeries or stolen or unethical in some way, I don’t believe it would be ethical for Christie to continue the auction.”Sales Giles responded: “I’m not a copyright lawyer, so I can’t comment on the legality specifically. But the idea that artists have been looking at prior artists to influence their current work is not new.”Every new artistic movement generates controversy and criticism,” she added.”Midjourney is trained on basically the entirety of the internet,” said noted Turkish artist Sarp Kerem Yavuz, who used this software to create “Hayal,” also being auctioned at Christie’s.”There’s so much information (out there) that you cannot infringe on individual copyright,” he said.Southern, the illustrator, pushed back. “That’s essentially arguing that it’s bad to steal from one or two people, but it’s okay to steal from millions of people, right?” he said.

Rickelton hits century as South Africa rout Afghanistan in Champions TrophyFri, 21 Feb 2025 17:53:05 GMT

Opener Ryan Rickelton struck a maiden one-day international hundred as South Africa routed Afghanistan by 107 runs in the Champions Trophy in Karachi on Friday.Rickelton cracked a 106-ball 103 with seven boundaries and a six to anchor South Africa’s imposing total of 315-6 in the Group B match at the National Stadium. South Africa’s pace attack …

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‘Queen of Pop’ Madonna lambasts ‘King’ Trump

Pop superstar Madonna has reignited her campaign against President Donald Trump, upbraiding the US leader for calling himself “the King.”Horror author Stephen King also laid into Trump on Friday in his return to the X platform, calling the president “traitorous” over his dealings with Russian President Vladimir Putin.Trump has issued a wave of executive orders and started contacts with Putin since taking office on January 20.He declared “LONG LIVE THE KING” to end a social media message on Wednesday stating that he had killed off a New York plan to impose a peak congestion charge of $9 for cars entering much of Manhattan.The White House reposted the message on its social media with an illustration showing Trump wearing a diamond-studded crown.”I thought this country was built by Europeans, escaping living under the rule of a King, to establish a New World governed by the people,” Madonna, widely known as “The Queen of Pop,” said late Thursday on the X platform.”Currently we have a president who calls Himself Our King. If this is a joke, I’m not laughing,” added the 66-year-old singer.Madonna criticized Trump during his first term as president and took part in a demonstration by Trump opponents after his January 20 inauguration. She has highlighted attacks on LGBTQ rights by the new administration.Opponents frequently criticize Trump for adopting a regal tone. He said in his inaugural address that he was “saved by God to make America great again,” after surviving an assassination attempt in July.The Republican leader campaigned against New York’s congestion charge, the first in the United States, during his presidential campaign.The US Department of Transportation directed New York authorities this week to halt the charge. New York Governor Kathy Hochul, a Democrat, said lawyers have initiated court action to halt the federal order.But Trump triumphantly said on his Truth Social platform that “CONGESTION PRICING IS DEAD. Manhattan, and all of New York, is SAVED. LONG LIVE THE KING!”King, one of the world’s best-selling authors and a prolific social media user, left the X platform of Trump ally Elon Musk three months ago saying it had become “too toxic” following Trump’s election victory.”I’m baaaaack! Did you miss me?” he said in a post Friday. “I did tbh (to be honest),” Musk responded in a post.”Just wanted to say that Trump is a traitorous, Putin-loving dipshit! Goes double for Elon!” added King, a longtime critic of the president and Musk.