Rubio meets Canadian FM as Ukraine, trade war dominate G7
US Secretary of State Marco Rubio met his Canadian counterpart Thursday as part of the highest-level US visit to Washington’s northern neighbor since threats launched by President Donald Trump, whose trade war and bid for a Ukraine ceasefire dominated a Group of Seven meeting.Canada, the current president of the club of powerful economies, is gathering G7 foreign ministers for three days of talks inside a rustic hotel in snow-covered Charlevoix, on the banks of the St. Lawrence River in Quebec. Once broadly unified, the G7 — Britain, Canada, France, Germany, Italy, Japan and the United States — has been rattled since the return of Trump, who has reached out to Russia and slapped punishing trade tariffs on close allies.Before the full talks, Canadian Foreign Minister Melanie Joly met separately with Rubio. The two exchanged pecks on the cheek and shook hands before sitting next to US and Canadian flags standing at equal stature. They did not respond to questions.Trump has taunted Canada by saying it should be absorbed into his country as the 51st state. Joly, ahead of her meeting with Rubio, told reporters: “Canadian sovereignty is not negotiable.”Rubio on Wednesday defended Trump’s tone but said he was not planning to discuss “how we’re going to take over Canada” at the G7 talks.Rubio took a circuitous route to the United States’ northern neighbor from Jeddah in Saudi Arabia, where Ukraine agreed to a US proposal for a 30-day ceasefire with Russia.Rubio has said he will push the G7 to draft a statement that avoids “antagonistic” language toward Russia.Diplomats said that no other G7 country was aligned with the United States but that the group was looking at a formulation that could please all sides, such as endorsing the ceasefire proposal. Trump stunned allies, and led Europeans to ramp up discussion on a defense future without the United States, by berating Ukrainian President Volodymyr Zelensky as insufficiently grateful and cutting off aid vital to Kyiv since the Russian invasion of 2022.The United States restored assistance after the Jeddah agreement on Tuesday, with Rubio saying the ball was now in Moscow’s court.Russia appeared to throw cold water on the proposal on Thursday, with top Kremlin aide Yuri Ushakov saying it would only offer a “temporary breather” to Ukraine.British Foreign Minister David Lammy said the G7 needs to focus on “ensuring Ukraine is in the strongest possible position to secure a just and lasting peace.”Joly said she expected her talks with Rubio will be centered on “Ukraine and the ceasefire that’s on the table.”- Trade wars -The G7 meeting came just as Trump’s sweeping 25-percent tariffs on all steel and aluminum imports came into effect Wednesday, prompting immediate retaliation from major US trading partners. The European Union swiftly unveiled counter-tariffs hitting about $28 billion of US goods in stages from April, while Canada announced additional levies on $20.7 billion of American products from Thursday.Canada has previously imposed 25-percent tariffs on $20.8 billion of American goods in response to US levies on certain Canadian imports. Joly said she intends to raise the issue of tariffs in “every single meeting” at the G7. Rubio said he expected his counterparts to set aside any frustration over Trump’s trade policies to work on shared goals. The steel and aluminum tariffs are anchored to national security concerns, he said Wednesday. “Every country in the world we expect will act in their national interest,” he added. “I think it is quite possible that we could do these things and at the same time deal in a constructive way with our allies and friends,” Rubio said. “That’s what I expect out of the G7 and Canada.”The three-day meeting in Charlevoix will also touch on China and the Middle East, among other subjects. It comes ahead of a G7 leaders’ summit in the Canadian province of Alberta in June.
Catastrophe écologique au Brésil: fin d’un procès géant à Londres contre BHP
Les dommages pourraient se compter en dizaines de milliards de livres: le dernier jour du procès contre le géant minier australien BHP, jugé pour la rupture dévastatrice d’un barrage de résidus toxiques en 2015 au Brésil, a débuté jeudi à Londres. Des centaines de milliers de victimes réclament réparation.Experts et victimes se sont succédé depuis fin octobre devant la Haute Cour de Londres, chargée de déterminer la responsabilité de BHP dans cette affaire titanesque, qui avait créé un émoi considérable.La décision n’est pas attendue avant juin ou juillet et les éventuels dommages et intérêts devront attendre un deuxième procès, peut-être en octobre 2026.Pour les avocats des demandeurs, “BHP était au courant, pratiquement dès le début, du risque sérieux que représentait le barrage de résidus de Mariana pour les communautés environnantes et l’environnement”.Mais “les entreprises essaient simplement de payer le moins possible”, a affirmé jeudi l’un d’eux, Tom Goodhead, à l’AFP.Le 5 novembre 2015, la rupture du barrage minier de Fundao, près de la ville de Mariana, dans l’Etat du Minas Gerais (sud-est du Brésil), avait entraîné une gigantesque coulée de boue de déchets toxiques sur 650 kilomètres le long du fleuve Rio Doce, jusqu’à l’océan Atlantique.- Forêt tropicale -Le barrage était exploité par Samarco, dont BHP et la compagnie brésilienne Vale étaient copropriétaires.La catastrophe a provoqué 19 morts, privé plus de 600 personnes de leur foyer, tué des milliers d’animaux et dévasté des zones de forêt tropicale protégée.BHP avait à l’époque deux sièges, dont un à Londres, ce qui explique cet énorme procès civil dans la capitale britannique.L’entreprise, qui affirme que l’eau du fleuve a retrouvé sa qualité depuis les faits, reconnaît une “tragédie” mais estime avoir démontré, lors du procès à Londres, qu’elle a su “privilégier la sécurité et agir de manière responsable”.Elle assure aussi que plus de 430.000 personnes ont déjà reçu une compensation au Brésil, où les autorités ont annoncé en octobre un nouvel accord d’indemnisation de l’ordre de 30 milliards de dollars avec BHP et Vale.”Nous respectons la procédure de Londres. Nous continuons notre défense ici, mais nous considérons que le Brésil est le meilleur endroit pour aborder toutes ces questions”, a affirmé à l’AFP jeudi Fernanda Lavarello, une dirigeante de BHP au Brésil.Les victimes espèrent obtenir davantage de la justice britannique. Elles soutiennent que la majorité des 620.000 plaignants au procès de Londres (dont 46 municipalités brésiliennes, des entreprises et plusieurs peuples autochtones) ne sont pas couverts par l’accord brésilien.- 36 milliards de livres -Le montant des dommages et intérêts réclamés dans la capitale britannique promet d’être énorme: il est évalué à 36 milliards de livres (soit 43 milliards d’euros ou 46 milliards de dollars) par les avocats des plaignants.Mariana est “la ville la plus touchée”, mais “malheureusement, les sommes accordées” au Brésil aux municipalités “ont été très basses”, a affirmé le maire Juliano Duarte jeudi à l’AFP, indiquant qu’une grande partie des indemnisations est attribuée “au gouvernement fédéral et au gouvernement de l’État”.”Nous espérons une meilleure justice à Londres, recevoir des sommes proportionnées à l’ampleur de la tragédie et nous espérons également que le paiement ne sera pas étalé sur 20 ans, comme cela est le cas au Brésil”, ajoute-t-il.Un peu plus loin, Pamela Fernandes, la mère d’Emanuele Vitoria, une petite fille de cinq ans qui a perdu la vie, dit être à Londres “pour la justice” car “pour moi, au Brésil, justice n’a pas été rendue”.Elle s’étrangle de la relaxe en novembre de BHP et Vale sur le plan pénal par un tribunal brésilien, pour absence de preuves sur leur responsabilité dans la rupture du barrage.Mais les vies perdues “sont des preuves”, assène-t-elle, pour qui il y a, au Brésil, “un manque d’intérêt, un manque d’effort. Ou alors c’est l’argent, qui parle plus fort”.
Catastrophe écologique au Brésil: fin d’un procès géant à Londres contre BHP
Les dommages pourraient se compter en dizaines de milliards de livres: le dernier jour du procès contre le géant minier australien BHP, jugé pour la rupture dévastatrice d’un barrage de résidus toxiques en 2015 au Brésil, a débuté jeudi à Londres. Des centaines de milliers de victimes réclament réparation.Experts et victimes se sont succédé depuis fin octobre devant la Haute Cour de Londres, chargée de déterminer la responsabilité de BHP dans cette affaire titanesque, qui avait créé un émoi considérable.La décision n’est pas attendue avant juin ou juillet et les éventuels dommages et intérêts devront attendre un deuxième procès, peut-être en octobre 2026.Pour les avocats des demandeurs, “BHP était au courant, pratiquement dès le début, du risque sérieux que représentait le barrage de résidus de Mariana pour les communautés environnantes et l’environnement”.Mais “les entreprises essaient simplement de payer le moins possible”, a affirmé jeudi l’un d’eux, Tom Goodhead, à l’AFP.Le 5 novembre 2015, la rupture du barrage minier de Fundao, près de la ville de Mariana, dans l’Etat du Minas Gerais (sud-est du Brésil), avait entraîné une gigantesque coulée de boue de déchets toxiques sur 650 kilomètres le long du fleuve Rio Doce, jusqu’à l’océan Atlantique.- Forêt tropicale -Le barrage était exploité par Samarco, dont BHP et la compagnie brésilienne Vale étaient copropriétaires.La catastrophe a provoqué 19 morts, privé plus de 600 personnes de leur foyer, tué des milliers d’animaux et dévasté des zones de forêt tropicale protégée.BHP avait à l’époque deux sièges, dont un à Londres, ce qui explique cet énorme procès civil dans la capitale britannique.L’entreprise, qui affirme que l’eau du fleuve a retrouvé sa qualité depuis les faits, reconnaît une “tragédie” mais estime avoir démontré, lors du procès à Londres, qu’elle a su “privilégier la sécurité et agir de manière responsable”.Elle assure aussi que plus de 430.000 personnes ont déjà reçu une compensation au Brésil, où les autorités ont annoncé en octobre un nouvel accord d’indemnisation de l’ordre de 30 milliards de dollars avec BHP et Vale.”Nous respectons la procédure de Londres. Nous continuons notre défense ici, mais nous considérons que le Brésil est le meilleur endroit pour aborder toutes ces questions”, a affirmé à l’AFP jeudi Fernanda Lavarello, une dirigeante de BHP au Brésil.Les victimes espèrent obtenir davantage de la justice britannique. Elles soutiennent que la majorité des 620.000 plaignants au procès de Londres (dont 46 municipalités brésiliennes, des entreprises et plusieurs peuples autochtones) ne sont pas couverts par l’accord brésilien.- 36 milliards de livres -Le montant des dommages et intérêts réclamés dans la capitale britannique promet d’être énorme: il est évalué à 36 milliards de livres (soit 43 milliards d’euros ou 46 milliards de dollars) par les avocats des plaignants.Mariana est “la ville la plus touchée”, mais “malheureusement, les sommes accordées” au Brésil aux municipalités “ont été très basses”, a affirmé le maire Juliano Duarte jeudi à l’AFP, indiquant qu’une grande partie des indemnisations est attribuée “au gouvernement fédéral et au gouvernement de l’État”.”Nous espérons une meilleure justice à Londres, recevoir des sommes proportionnées à l’ampleur de la tragédie et nous espérons également que le paiement ne sera pas étalé sur 20 ans, comme cela est le cas au Brésil”, ajoute-t-il.Un peu plus loin, Pamela Fernandes, la mère d’Emanuele Vitoria, une petite fille de cinq ans qui a perdu la vie, dit être à Londres “pour la justice” car “pour moi, au Brésil, justice n’a pas été rendue”.Elle s’étrangle de la relaxe en novembre de BHP et Vale sur le plan pénal par un tribunal brésilien, pour absence de preuves sur leur responsabilité dans la rupture du barrage.Mais les vies perdues “sont des preuves”, assène-t-elle, pour qui il y a, au Brésil, “un manque d’intérêt, un manque d’effort. Ou alors c’est l’argent, qui parle plus fort”.
C1: le Real Madrid toujours en vie mais les alertes se multiplient
Avec sa réussite insolente et son minimalisme tactique, le Real Madrid, tenant du titre, s’est encore sorti mercredi d’une situation mal embarquée face à l’Atlético mais les alertes se multiplient et le club est de nouveau au centre d’une polémique liée à l’arbitrage.En quête d’une seizième couronne, le Roi d’Europe doit sa place en quarts de finale à une séance de tirs au but qui fait beaucoup parler, marquée par le tir refusé de l’Argentin Julian Alvarez, qui a légèrement touché la balle avec son pied d’appui, le gauche, avant de transformer du droit en glissant.Un succès au bout de l’effort, au terme d’un match où le Real a certes su souffrir, encore une fois, mais n’a quasiment rien créé avec le ballon, ravivant les débats en Espagne sur le visage bien pâle du géant madrilène, si souverain l’an passé. – L’équation des quatre Fantastiques… -Avec son flegme légendaire, l’entraîneur madrilène Carlo Ancelotti a beau assurer que l’arrivée l’été dernier du buteur français Kylian Mbappé n’a pas chamboulé l’équilibre du vestiaire, elle a, de fait, créé une équation difficile à résoudre, même pour un coach aussi expérimenté:Comment continuer à gagner, en faisant briller ses quatre stars, Mbappé, Vinicius Jr, Bellingham et Rodrygo, à la fois ?Avec les blessures de Dani Carvajal et Eder Militao et le départ à la retraite non-remplacé du métronome allemand Toni Kroos, le technicien italien n’a toujours pas trouvé la formule et semble se contenter jusqu’ici d’un enchaînement de matches où l’immense talent de ses “quatre fantastiques” fait la différence.Cette approche minimaliste, basée sur une liberté totale accordée à ses joueurs, a certes fonctionné plusieurs fois mais elle a aussi montré ses limites contre le Barça, Liverpool, Bilbao ou récemment face au Betis Séville en Liga. Résultat, le géant espagnol a déjà subi neuf défaites toutes compétitions confondues, soit sept de plus que la saison dernière.- … et de leurs égos -Lorsqu’ils sont dans un bon soir, les néo-galactiques, Mbappé, Vinicius, Rodrygo et Bellingham, sont néanmoins un casse-tête à gérer pour n’importe quel adversaire.Et l’attaquant français, qui s’est affirmé depuis le début de l’année 2025 comme le leader d’attaque de la Maison Blanche et son meilleur buteur, avec 29 réalisation toutes compétitions confondues, fait logiquement de l’ombre à ses compères. En premier lieu Vinicius, toujours capable, comme face au Rayo Vallecano (2-1), de superbes numéros de solistes, mais souvent brouillon, frustré et trop individualiste, loin de sa deuxième partie de saison 2023-24 qui a fait de lui un candidat légitime au Ballon d’Or.Le Brésilien, qui avait affirmé après avoir boycotté la cérémonie du prix remis à l’Espagnol Rodri vouloir “en faire dix fois plus” pour prouver sa valeur, a voulu justement trop en faire, mercredi au Metropolitano.”Vini”, si souvent décisif ces dernières saisons dans les grands matches, a essayé de jouer les sauveurs, d’abord en envoyant le pénalty provoqué par une accélération fulgurante de Mbappé dans le virage sud colchonero, puis en tentant de faire la différence, seul, sur son aile gauche, oubliant parfois ses coéquipiers, et provoquant des pertes de balles évitables.Une attitude qui a évidemment fait parler en Espagne, où la grogne de Jude Bellingham en pleine prolongation à l’égard de son coéquipier n’est pas passée inaperçue. Et le manque criant d’idées de jeu des Merengues non plus.- Tir au but polémique -Cette qualification est également entachée d’une décision arbitrale logique, mais encore une fois favorable au Real, bien heureux de voir le tir au but de Julian Alvarez annulé après l’intervention de la VAR, qui a jugé que l’Argentin avait touché deux fois le ballon en glissant.”Je n’avais jamais vu un pénalty refusé par la VAR”, a déclaré Diego Simeone en conférence de presse. “Ceux qui pensent que Julian a touché deux fois le ballon, levez la main! Vous voyez, personne ne la lève”, a-t-il ensuite lancé aux journalistes.Pour l’ancien arbitre Mateu Lahoz, cette intervention inédite de l’arbitrage vidéo dans un match d’un tel enjeu, manque de “transparence” et participe à “dénaturer le jeu”.Le gardien madrilène Thibaut Courtois a lui appelé son ancien club à cesser “la victimisation”, après une nouvelle désillusion face à son glorieux voisin.
Enquêtes après des plaintes de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc
Deux enquêtes ont été ouvertes, une par le parquet de Saint-Malo et l’autre à Saint-Brieuc, après des plaintes pour maltraitance animale déposées par l’association animaliste L214 contre huit élevages porcins en Bretagne fournissant l’enseigne E.Leclerc, qui dit “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”. “Je vous indique avoir, après examen de la plainte, prescrit l’ouverture d’une enquête”, a déclaré à l’AFP Fabrice Tremel, procureur de la République de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Le procureur de Saint-Brieuc Julien Wattebled a également annoncé à l’AFP l’ouverture d’une enquête et des “premiers contrôles” dès jeudi matin.Consultées par l’AFP, sept plaintes ont été déposées mercredi par L214 auprès du parquet de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et une auprès du parquet de Saint-Malo contre huit propriétaires d’élevages, tous situés dans les Côtes-d’Armor.”Le fait que ce soit huit élevages distincts montre qu’il ne s’agit pas d’anomalies isolées mais bien d’une cruauté structurelle, institutionnelle, presque cautionnée par Leclerc”, déclare auprès de l’AFP Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif pour L214.Prises et filmées en octobre et novembre 2024, les photos et vidéos diffusées jeudi par l’association montrent notamment des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux, et des animaux ayant pour la plupart la queue coupée.Dans une déclaration transmise jeudi à l’AFP, Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, dit “condamner fermement toute pratique contraire au bien-être animal. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont inacceptables et ne correspondent en aucun cas aux engagements de notre enseigne en matière d’éthique et de respect des normes d’élevage”.Elle indique “vérifier actuellement ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires. La première d’entre elles étant de mettre fin sans délai et de manière définitive à toute collaboration avec tout éleveur de notre réseau de fournisseurs qui serait concerné”.- “cadre réglementaire strict” -En mars 2024, L214 avait déposé plainte contre un éleveur possédant deux élevages porcins dans le Morbihan fournissant E.Leclerc, rappelle Ambre Bernard.”La réponse de Leclerc a été à chaque fois de dire que ce sont des exceptions et nous arrêtons de travailler avec ces élevages”, explique-t-elle. “Mais nous ne voulons plus entendre leurs excuses, nous voulons un engagement ferme contre ces pratiques illégales.”Jeudi, Kermené indique que “dès les premières alertes en mars 2024”, il a lancé un “audit indépendant” et mis “en place des actions correctives”. Il souligne également que “les éleveurs français évoluent dans un cadre réglementaire strict” et que “le respect de cette réglementation relève aussi de la responsabilité des pouvoirs publics, dont le rôle est d’assurer une supervision efficace et rigoureuse du secteur”.De son côté, l’interprofession Inaporc, qui rassemble éleveurs et transformateurs, a qualifié les photos et vidéos de L214 d'”images mises en scène et sorties de leur contexte, ne reflétant en rien la réalité des élevages de porcs en France, afin de créer le trouble et manipuler l’opinion publique”.L214 assure que dans les huit élevages visés jeudi, les porcelets “subissent des mutilations comme la coupe systématique de la queue sans anesthésie”.L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à  terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. L’association dénonce ainsi l’absence d'”accès à l’extérieur” des porcs ou le placement dans des cages étroites des truies dans les élevages visés.”Au-delà de la plainte pénale, nous visons une réaction de E.Leclerc car ce sont eux qui font la donne dans l’industrie en brassant des volumes complètement faramineux: ils doivent pousser les éleveurs dans la bonne direction”, plaide Mme Bernard.En septembre 2024, le parquet de Saint-Brieuc avait indiqué ouvrir une enquête préliminaire à la suite d’une plainte de L214 “pour maltraitance animale” visant un élevage porcin des Côtes d’Armor, dont les cochons étaient ensuite abattus dans un abattoir E.Leclerc.Le 20 février, L214 avait aussi porté plainte contre deux élevages porcins partenaires du distributeur alimentaire Lidl France.all-mas-kd-mb/laf/jp
Enquêtes après des plaintes de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc
Deux enquêtes ont été ouvertes, une par le parquet de Saint-Malo et l’autre à Saint-Brieuc, après des plaintes pour maltraitance animale déposées par l’association animaliste L214 contre huit élevages porcins en Bretagne fournissant l’enseigne E.Leclerc, qui dit “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”. “Je vous indique avoir, après examen de la plainte, prescrit l’ouverture d’une enquête”, a déclaré à l’AFP Fabrice Tremel, procureur de la République de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Le procureur de Saint-Brieuc Julien Wattebled a également annoncé à l’AFP l’ouverture d’une enquête et des “premiers contrôles” dès jeudi matin.Consultées par l’AFP, sept plaintes ont été déposées mercredi par L214 auprès du parquet de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et une auprès du parquet de Saint-Malo contre huit propriétaires d’élevages, tous situés dans les Côtes-d’Armor.”Le fait que ce soit huit élevages distincts montre qu’il ne s’agit pas d’anomalies isolées mais bien d’une cruauté structurelle, institutionnelle, presque cautionnée par Leclerc”, déclare auprès de l’AFP Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif pour L214.Prises et filmées en octobre et novembre 2024, les photos et vidéos diffusées jeudi par l’association montrent notamment des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux, et des animaux ayant pour la plupart la queue coupée.Dans une déclaration transmise jeudi à l’AFP, Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, dit “condamner fermement toute pratique contraire au bien-être animal. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont inacceptables et ne correspondent en aucun cas aux engagements de notre enseigne en matière d’éthique et de respect des normes d’élevage”.Elle indique “vérifier actuellement ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires. La première d’entre elles étant de mettre fin sans délai et de manière définitive à toute collaboration avec tout éleveur de notre réseau de fournisseurs qui serait concerné”.- “cadre réglementaire strict” -En mars 2024, L214 avait déposé plainte contre un éleveur possédant deux élevages porcins dans le Morbihan fournissant E.Leclerc, rappelle Ambre Bernard.”La réponse de Leclerc a été à chaque fois de dire que ce sont des exceptions et nous arrêtons de travailler avec ces élevages”, explique-t-elle. “Mais nous ne voulons plus entendre leurs excuses, nous voulons un engagement ferme contre ces pratiques illégales.”Jeudi, Kermené indique que “dès les premières alertes en mars 2024”, il a lancé un “audit indépendant” et mis “en place des actions correctives”. Il souligne également que “les éleveurs français évoluent dans un cadre réglementaire strict” et que “le respect de cette réglementation relève aussi de la responsabilité des pouvoirs publics, dont le rôle est d’assurer une supervision efficace et rigoureuse du secteur”.De son côté, l’interprofession Inaporc, qui rassemble éleveurs et transformateurs, a qualifié les photos et vidéos de L214 d'”images mises en scène et sorties de leur contexte, ne reflétant en rien la réalité des élevages de porcs en France, afin de créer le trouble et manipuler l’opinion publique”.L214 assure que dans les huit élevages visés jeudi, les porcelets “subissent des mutilations comme la coupe systématique de la queue sans anesthésie”.L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à  terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. L’association dénonce ainsi l’absence d'”accès à l’extérieur” des porcs ou le placement dans des cages étroites des truies dans les élevages visés.”Au-delà de la plainte pénale, nous visons une réaction de E.Leclerc car ce sont eux qui font la donne dans l’industrie en brassant des volumes complètement faramineux: ils doivent pousser les éleveurs dans la bonne direction”, plaide Mme Bernard.En septembre 2024, le parquet de Saint-Brieuc avait indiqué ouvrir une enquête préliminaire à la suite d’une plainte de L214 “pour maltraitance animale” visant un élevage porcin des Côtes d’Armor, dont les cochons étaient ensuite abattus dans un abattoir E.Leclerc.Le 20 février, L214 avait aussi porté plainte contre deux élevages porcins partenaires du distributeur alimentaire Lidl France.all-mas-kd-mb/laf/jp
Enquêtes après des plaintes de L214 sur des élevages porcins fournissant E.Leclerc
Deux enquêtes ont été ouvertes, une par le parquet de Saint-Malo et l’autre à Saint-Brieuc, après des plaintes pour maltraitance animale déposées par l’association animaliste L214 contre huit élevages porcins en Bretagne fournissant l’enseigne E.Leclerc, qui dit “vérifier ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires”. “Je vous indique avoir, après examen de la plainte, prescrit l’ouverture d’une enquête”, a déclaré à l’AFP Fabrice Tremel, procureur de la République de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Le procureur de Saint-Brieuc Julien Wattebled a également annoncé à l’AFP l’ouverture d’une enquête et des “premiers contrôles” dès jeudi matin.Consultées par l’AFP, sept plaintes ont été déposées mercredi par L214 auprès du parquet de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et une auprès du parquet de Saint-Malo contre huit propriétaires d’élevages, tous situés dans les Côtes-d’Armor.”Le fait que ce soit huit élevages distincts montre qu’il ne s’agit pas d’anomalies isolées mais bien d’une cruauté structurelle, institutionnelle, presque cautionnée par Leclerc”, déclare auprès de l’AFP Ambre Bernard, chargée de campagne contre l’élevage intensif pour L214.Prises et filmées en octobre et novembre 2024, les photos et vidéos diffusées jeudi par l’association montrent notamment des cadavres de porcelets en état de décomposition avancée, abandonnés au milieu des animaux, et des animaux ayant pour la plupart la queue coupée.Dans une déclaration transmise jeudi à l’AFP, Kermené, filiale de l’enseigne E.Leclerc spécialisée dans la transformation de produits carnés, dit “condamner fermement toute pratique contraire au bien-être animal. Les faits rapportés, s’ils sont avérés, sont inacceptables et ne correspondent en aucun cas aux engagements de notre enseigne en matière d’éthique et de respect des normes d’élevage”.Elle indique “vérifier actuellement ces informations afin de prendre toutes les mesures nécessaires. La première d’entre elles étant de mettre fin sans délai et de manière définitive à toute collaboration avec tout éleveur de notre réseau de fournisseurs qui serait concerné”.- “cadre réglementaire strict” -En mars 2024, L214 avait déposé plainte contre un éleveur possédant deux élevages porcins dans le Morbihan fournissant E.Leclerc, rappelle Ambre Bernard.”La réponse de Leclerc a été à chaque fois de dire que ce sont des exceptions et nous arrêtons de travailler avec ces élevages”, explique-t-elle. “Mais nous ne voulons plus entendre leurs excuses, nous voulons un engagement ferme contre ces pratiques illégales.”Jeudi, Kermené indique que “dès les premières alertes en mars 2024”, il a lancé un “audit indépendant” et mis “en place des actions correctives”. Il souligne également que “les éleveurs français évoluent dans un cadre réglementaire strict” et que “le respect de cette réglementation relève aussi de la responsabilité des pouvoirs publics, dont le rôle est d’assurer une supervision efficace et rigoureuse du secteur”.De son côté, l’interprofession Inaporc, qui rassemble éleveurs et transformateurs, a qualifié les photos et vidéos de L214 d'”images mises en scène et sorties de leur contexte, ne reflétant en rien la réalité des élevages de porcs en France, afin de créer le trouble et manipuler l’opinion publique”.L214 assure que dans les huit élevages visés jeudi, les porcelets “subissent des mutilations comme la coupe systématique de la queue sans anesthésie”.L214, qui entend réduire la maltraitance animale en faisant évoluer la réglementation, vise à  terme la disparition de l’élevage, de la pêche et de l’abattage d’animaux au profit d’une alimentation entièrement végétale. L’association dénonce ainsi l’absence d'”accès à l’extérieur” des porcs ou le placement dans des cages étroites des truies dans les élevages visés.”Au-delà de la plainte pénale, nous visons une réaction de E.Leclerc car ce sont eux qui font la donne dans l’industrie en brassant des volumes complètement faramineux: ils doivent pousser les éleveurs dans la bonne direction”, plaide Mme Bernard.En septembre 2024, le parquet de Saint-Brieuc avait indiqué ouvrir une enquête préliminaire à la suite d’une plainte de L214 “pour maltraitance animale” visant un élevage porcin des Côtes d’Armor, dont les cochons étaient ensuite abattus dans un abattoir E.Leclerc.Le 20 février, L214 avait aussi porté plainte contre deux élevages porcins partenaires du distributeur alimentaire Lidl France.all-mas-kd-mb/laf/jp
Trump threatens 200% tariff on wine, champagne from France, other EU countries
US President Donald Trump on Thursday threatened to impose 200-percent tariffs on wine, champagne and other alcoholic products from France and other European Union countries in retaliation against the bloc’s planned levies on US-produced whiskey.”If this Tariff is not removed immediately, the U.S. will shortly place a 200% Tariff on all WINES, CHAMPAGNES, & ALCOHOLIC PRODUCTS COMING OUT OF FRANCE AND OTHER E.U. REPRESENTED COUNTRIES,” he posted on his Truth Social platform.Trump has launched trade wars against competitors and partners alike since taking office, wielding tariffs as a tool to pressure countries on commerce and other policy issues.On Wednesday, the European Union unveiled tariffs countering US moves on steel and aluminum, hitting some $28 billion of US goods in stages from April. Trump on Thursday renewed his criticism of the bloc, singling out a 50-percent levy on US whiskey as being “nasty.”He termed the EU “one of the most hostile and abusive taxing and tariffing authorities in the World” and said it “was formed for the sole purpose of taking advantage of the United States.”Uncertainty over Trump’s trade plans and worries that they could trigger a recession have roiled financial markets. But US stocks regained some ground Wednesday even as some Asia markets retreated.US distillers have called the EU’s levy on American whiskey “deeply disappointing.””Reimposing these debilitating tariffs at a time when the spirits industry continues to face a slowdown in US marketplace will further curtail growth and negatively impact distillers and farmers in states across the country,” said Distilled Spirits Council head Chris Swonger in a statement on Wednesday.A 2018 imposition of similar tariffs led to a 20-percent drop in American whiskey exports to the European Union.The lifting of that measure in 2021 saw US whiskey exports surge by nearly 60 percent, industry data showed.It was not immediately clear what legal justification Trump would rely on to hike tariffs on European alcohol.Trump’s tariff wars have taken aim at Canada, Mexico and China over allegations they are not doing enough to curtail fentanyl smuggling or illegal immigration into the United States.He has also taken aim at specific commodities, including steel, aluminum and copper.Some countries, much like the EU, have imposed retaliatory tariffs on the United States in response to Trump’s moves to address what he terms unfair trade imbalances.China has vowed “all necessary measures” in response to US measures, and has already imposed duties of 10-percent and 15-percent targeting US agriculture products ranging from soybeans to chicken.European Commission chief Ursula von der Leyen on Wednesday maintained that the EU’s retaliation, affecting products ranging from bourbon to motorbikes, was “strong but proportionate.”