P. Diddy acquitté de trafic sexuel et association de malfaiteurs

Le magnat du hip-hop P. Diddy a été acquitté mercredi de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, les accusations les plus importantes portées contre lui, mais reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution à l’issue d’un procès hypermédiatisé à New York.Dans l’attente du prononcé de sa peine pour ce chef d’accusation, qui pourrait lui valoir jusqu’à 20 ans de prison, ses avocats avaient demandé sa libération conditionnelle, ce qui a été refusé par le juge Arun Subramanian en invoquant un historique de “violence” et de “mépris de la loi” de la part de l’artiste.Plus tôt mercredi, Sean Combs, de son vrai nom, avait été acquitté par les 12 jurés d’un crime passible de la prison à vie -association de malfaiteurs- ainsi que du chef d’accusation de trafic sexuel.”Aujourd’hui est un grand jour, aujourd’hui est une victoire, aujourd’hui est la victoire de toutes les victoires pour Sean Combs et notre équipe juridique”, a déclaré en soirée l’un de ses avocats Marc Agnifilo, affirmant qu’il allait poursuivre la “bataille” jusqu’à sa libération.Le verdict clôt des semaines de débats, lors desquels des témoignages parfois difficiles à entendre et des plaidoiries musclées se sont succédé. Le producteur était accusé d’avoir forcé des femmes à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués.Après le verdict, P. Diddy a regardé au ciel et joint ses mains comme s’il priait en direction du juge et du jury, dans un signe de remerciement et de soulagement. Agé de 55 ans, P. Diddy était accusé d’avoir forcé des femmes -dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de “Jane”- à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu’il se masturbait ou filmait. Et aussi d’avoir mis en place un réseau criminel, dont il était à la tête, pour organiser ces marathons nommés “freak-offs”.- “Changement attendu” -En 2023, son ex-compagne Cassie porte plainte contre lui au civil pour un viol remontant à 2018, et l’accuse d’avoir eu un “comportement violent” et “déviant” durant une décennie, comme des relations sexuelles forcées avec des hommes prostitués. Si l’affaire se règle en 24 heures, “à l’amiable”, selon un accord confidentiel, elle donne lieu à d’autres plaintes ayant mené à ce procès pénal.”En témoignant de son expérience, Cassie a laissé une empreinte indélébile sur l’industrie du divertissement et sur la lutte pour la justice” et a fait preuve d’un “courage exemplaire” et d’une “force incontestable”, a dit son avocat Douglas H. Wigdor dans une déclaration transmise à l’AFP.”Cette affaire a toutefois prouvé qu’un changement est attendu depuis longtemps. Nous allons continuer à nous battre pour les survivantes” de crimes sexuels, a-t-il ajouté, appelant ainsi à la fin du “fléau” des crimes sexuels qui affectent non seulement les milieux culturels ou de pouvoir mais la “société dans son ensemble”.”Traduire en justice les (auteurs) de crimes sexuels exige que les victimes courageuses se manifestent et racontent leurs histoires déchirantes. Nous et nos partenaires des forces de l’ordre reconnaissons les difficultés endurées par les victimes (…)”, a commenté le procureur Jay Clayton, dont l’équipe menait l’accusation contre P. Diddy.- Violence -Durant le procès, les avocats de P. Diddy avaient tout fait pour discréditer les témoins à charge, dont Cassie, pour tenter de montrer que leur client avait un style de vie “polyamoureux” qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal.Cassie et Jane ont admis que leur relation respective impliquait de l’amour, mais qu’elles étaient dans le même temps soumises à des menaces liées à leur réputation, à leur situation financière et à leur intégrité physique.Les jurés ont visionné des enregistrements de ces marathons sexuels, de même que l’enregistrement de caméras de surveillance d’un hôtel de Los Angeles montrant le magnat du hip-hop traînant au sol Cassie et la rouant de coups.”(P. Diddy) avait tellement dépassé les limites qu’il ne pouvait même plus les voir”, avait déclaré la procureure Maurene Comey, disant que le rappeur se sentait “intouchable”. “Mais l’accusé n’est pas Dieu”, avait-elle dit au jury, en espérant une condamnation pour tous les chefs d’accusation. Mercredi, après le verdict aux accents de défaite, elle a appelé à une “longue” sentence à l’encontre du rappeur. Le juge a prévu une audience en ligne le 8 juillet prochain afin de tenter de déterminer une date pour le prononcé de la peine.   

P. Diddy acquitté de trafic sexuel et association de malfaiteurs

Le magnat du hip-hop P. Diddy a été acquitté mercredi de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, les accusations les plus importantes portées contre lui, mais reconnu coupable de transport de personnes à des fins de prostitution à l’issue d’un procès hypermédiatisé à New York.Dans l’attente du prononcé de sa peine pour ce chef d’accusation, qui pourrait lui valoir jusqu’à 20 ans de prison, ses avocats avaient demandé sa libération conditionnelle, ce qui a été refusé par le juge Arun Subramanian en invoquant un historique de “violence” et de “mépris de la loi” de la part de l’artiste.Plus tôt mercredi, Sean Combs, de son vrai nom, avait été acquitté par les 12 jurés d’un crime passible de la prison à vie -association de malfaiteurs- ainsi que du chef d’accusation de trafic sexuel.”Aujourd’hui est un grand jour, aujourd’hui est une victoire, aujourd’hui est la victoire de toutes les victoires pour Sean Combs et notre équipe juridique”, a déclaré en soirée l’un de ses avocats Marc Agnifilo, affirmant qu’il allait poursuivre la “bataille” jusqu’à sa libération.Le verdict clôt des semaines de débats, lors desquels des témoignages parfois difficiles à entendre et des plaidoiries musclées se sont succédé. Le producteur était accusé d’avoir forcé des femmes à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués.Après le verdict, P. Diddy a regardé au ciel et joint ses mains comme s’il priait en direction du juge et du jury, dans un signe de remerciement et de soulagement. Agé de 55 ans, P. Diddy était accusé d’avoir forcé des femmes -dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de “Jane”- à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu’il se masturbait ou filmait. Et aussi d’avoir mis en place un réseau criminel, dont il était à la tête, pour organiser ces marathons nommés “freak-offs”.- “Changement attendu” -En 2023, son ex-compagne Cassie porte plainte contre lui au civil pour un viol remontant à 2018, et l’accuse d’avoir eu un “comportement violent” et “déviant” durant une décennie, comme des relations sexuelles forcées avec des hommes prostitués. Si l’affaire se règle en 24 heures, “à l’amiable”, selon un accord confidentiel, elle donne lieu à d’autres plaintes ayant mené à ce procès pénal.”En témoignant de son expérience, Cassie a laissé une empreinte indélébile sur l’industrie du divertissement et sur la lutte pour la justice” et a fait preuve d’un “courage exemplaire” et d’une “force incontestable”, a dit son avocat Douglas H. Wigdor dans une déclaration transmise à l’AFP.”Cette affaire a toutefois prouvé qu’un changement est attendu depuis longtemps. Nous allons continuer à nous battre pour les survivantes” de crimes sexuels, a-t-il ajouté, appelant ainsi à la fin du “fléau” des crimes sexuels qui affectent non seulement les milieux culturels ou de pouvoir mais la “société dans son ensemble”.”Traduire en justice les (auteurs) de crimes sexuels exige que les victimes courageuses se manifestent et racontent leurs histoires déchirantes. Nous et nos partenaires des forces de l’ordre reconnaissons les difficultés endurées par les victimes (…)”, a commenté le procureur Jay Clayton, dont l’équipe menait l’accusation contre P. Diddy.- Violence -Durant le procès, les avocats de P. Diddy avaient tout fait pour discréditer les témoins à charge, dont Cassie, pour tenter de montrer que leur client avait un style de vie “polyamoureux” qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal.Cassie et Jane ont admis que leur relation respective impliquait de l’amour, mais qu’elles étaient dans le même temps soumises à des menaces liées à leur réputation, à leur situation financière et à leur intégrité physique.Les jurés ont visionné des enregistrements de ces marathons sexuels, de même que l’enregistrement de caméras de surveillance d’un hôtel de Los Angeles montrant le magnat du hip-hop traînant au sol Cassie et la rouant de coups.”(P. Diddy) avait tellement dépassé les limites qu’il ne pouvait même plus les voir”, avait déclaré la procureure Maurene Comey, disant que le rappeur se sentait “intouchable”. “Mais l’accusé n’est pas Dieu”, avait-elle dit au jury, en espérant une condamnation pour tous les chefs d’accusation. Mercredi, après le verdict aux accents de défaite, elle a appelé à une “longue” sentence à l’encontre du rappeur. Le juge a prévu une audience en ligne le 8 juillet prochain afin de tenter de déterminer une date pour le prononcé de la peine.   

Sean Combs acquitted of sex trafficking, convicted on lesser charge

Music mogul Sean “Diddy” Combs was found not guilty of racketeering and sex trafficking Wednesday but convicted of a less serious prostitution charge after a high-profile marathon trial in New York.Combs was denied bail after the jury found him guilty of two counts of transportation to engage in prostitution, each of which carries a maximum sentence of 10 years in prison.But the 55-year-old hip-hop pioneer — once one of music’s most powerful figures — was acquitted of a major racketeering charge and two sex trafficking charges that could have sent him to prison for life.Combs bowed his head, quietly pumping his fists in his lap and bringing his hands together in prayer as the verdict was read out. At one point, he looked towards the ceiling, appearing to express deep relief.He shook hands with one of his lawyers and mouthed thanks to the eight-man, four-woman jury as they filed out of the courtroom.He then fell to his knees at the defense table, where he had spent two months wondering if he would live out his days in a cell.The verdict came after seven weeks of intense testimony, during which prosecutors accused Combs of being the boss of a decades-long criminal enterprise, directing loyal employees and bodyguards to commit myriad offenses at his behest.Jurors had been deadlocked on the racketeering charge on Tuesday — but Judge Arun Subramanian instructed them to keep working.Combs’s jubilance was deflated somewhat after the judge denied his request to be released on bail pending sentencing.Subramanian cited his confessed history of domestic violence in the decision — a defense that proved vital in his acquittal on key charges, but came with a price.”Domestic violence is violence,” Subramanian said.- Former partners testified -Along with racketeering, Combs was charged with sex trafficking two women: singer Casandra Ventura and a woman who testified under the pseudonym Jane.Both were in long-term relationships with the entrepreneur, and they each testified about abuse, threats and coercive sex in graphic detail.They both said they felt obligated to participate in sexual marathons with hired men directed and sometimes filmed by Combs.Combs’s lawyers insisted the sex was consensual. They conceded domestic violence was a feature of his relationships — footage of him beating and dragging Ventura was shown in court.Yet while disturbing, his actions did not amount to sex trafficking, the defense said. Jurors ultimately agreed.Ventura’s lawyer, Douglas Wigdor, released a statement saying she had made an “indelible mark on both the entertainment industry and the fight for justice.””She displayed unquestionable strength and brought attention to the realities of powerful men in our orbit and the misconduct that has persisted for decades without repercussion,” read the statement.”We’re pleased that he’s finally been held responsible for two federal crimes,” Wigdor told journalists outside the courthouse.Combs’s family members, present throughout the trial that began in early May, clapped and cheered for him in court when the verdict was handed down.- Sentencing -Combs has been incarcerated at a notorious Brooklyn prison since he was arrested in September 2024.And following the judge’s ruling he will stay there until sentencing. The judge proposed October 3, but said he was open to expediting the process, which the defense said they wished.The convictions confirm that Combs transported both Ventura and Jane for purposes of prostitution during the sometimes days-long sex parties.It was the fourth time in less than a year that Combs was denied bail — but not without an impassioned plea from Agnifilo.”He is a man who is in the process of working on himself. He’s been a model prisoner,” the attorney said, saying that Combs had applied to a New York treatment program for abusive partners.Agnifilo also said the case was “unique” enough to warrant an exception to the detention pending sentencing that his conviction would normally require.”The only thing exceptional” about Sean Combs “is his wealth, his violence and his brazenness,” clapped back prosecutor Maurene Comey.”He’s an extremely violent man with an extraordinarily dangerous temper who has shown no remorse and no regret for his multiple victims,” she said.Ventura’s lawyer Wigdor had also filed a letter to the court on behalf of her, urging the judge not to grant bond.”Combs is likely to pose a danger to the victims who testified in this case,” read the letter.

La “grande et belle loi” de Trump s’embourbe au Congrès

L’adoption finale du vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump accuse du retard mercredi au Congrès américain, où plusieurs élus conservateurs affichent leur opposition au creusement de la dette publique prévu par ce texte phare du président républicain.Après le Sénat, qui l’a approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants devait se prononcer dans la journée sur ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars. Mais l’incertitude autour de l’issue du vote final a forcé les responsables républicains à mettre un frein au processus, en laissant ouvert pendant plusieurs heures des votes de procédure.Avec une majorité de seulement huit sièges, le parti présidentiel ne peut pas se permettre plus de trois voix “contre” dans son propre camp.Le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, a affiché son optimisme dans l’après-midi.”On va y arriver ce soir”, a déclaré le “speaker” à la presse, avant de vanter les progrès effectués dans les négociations avec les réfractaires.Mardi, Donald Trump les avait exhortés à rentrer dans le rang, appelant à ce que “les républicains à la Chambre s’unissent” et “ignorent ceux qui font parfois les intéressants (vous savez qui vous êtes!)”.- “Renaissance” -Cette “grande et belle loi”, comme l’a baptisée le président américain, représente la clé de voûte de son programme économique. Il presse le Congrès de l’adopter avant vendredi, jour de la fête nationale qu’il a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation.En tête d’affiche du projet de loi: la prolongation de colossaux crédits d’impôt adoptés lors du premier mandat du républicain . L’élimination de l’imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne, est aussi prévue, de même que des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l’immigration.Donald Trump a promis mercredi qu’en cas d’adoption du texte, “l’Amérique connaîtra une renaissance économique comme jamais vue auparavant”.Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires seront cependant les ménages les plus aisés, tandis que des millions d’Américains aux revenus modestes pourraient perdre leur accès à des programmes publics d’assurance santé ou d’aide alimentaire.Experts comme politiques pointent aussi du doigt l’explosion attendue du déficit public.- “Monstruosité” -Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que la “One Big Beautiful Bill” augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d’ici 2034. L’extension des crédits d’impôt coûterait à elle seule 4.500 milliards. Une prévision inacceptable pour plusieurs parlementaires conservateurs, adeptes de l’équilibre des finances publiques, et qu’ils citent comme raison de leur opposition au texte.”Il est dur pour moi d’imaginer qu’il passera en l’état. Il y a des trucs incroyablement mauvais là-dedans”, a affirmé mardi le républicain Andy Biggs à KTAR News, une radio de son Etat, l’Arizona.Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains prévoient de sabrer dans Medicaid, programme public d’assurance santé dont dépendent des millions d’Américains aux faibles revenus.Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.Sans surprise, les démocrates s’opposent en bloc au texte.Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l’a ainsi qualifié de “monstruosité répugnante” qui “fera souffrir les Américains ordinaires” au profit des plus riches.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’Allemagne transpire et se dessèche sous la canicule qui a essoré l’Europe

Après la France et le pourtour méditerranéen, le nord de l’Europe, peu habitué aux canicules, transpire sous la fournaise avec un pic de chaleur mercredi en Allemagne, où les autorités multiplient les messages de prévention.Dans le pays européen le plus peuplé, la température doit atteindre des maximales comprises entre 34 et 38°C, et jusqu’à 40°C localement, selon le service météorologique allemand.Marga, une mère de famille de Francfort (ouest), a fermé toutes les fenêtres de son logement, où l’après-midi est consacré à un “programme détente avec les enfants”.A Berlin, où un pic à 37°C était attendu, la majorité des piscines en plein air affichaient complet en milieu d’après-midi.Comme pour la Belgique et les Pays-Bas, la canicule est arrivée mardi, mais avec des températures moindres que dans le sud du continent, qui affronte des conditions extrêmes depuis plusieurs jours et où les autorités ont recensé plusieurs décès.- Animaux assoiffés -A Dresde, dans l’est de l’Allemagne, les rives de l’Elbe se dessèchent et le fleuve s’évapore: la hauteur de l’eau est descendue à 64 cm, contre 2 mètres en moyenne annuelle.Propriétaire d’un théâtre flottant, Holger Böhme observe son fleuve “rétrécir de plus en plus”, un phénomène “étrange”, dit-il à l’AFP.”Normalement, on ne s’attend à de tels niveaux d’eau qu’en août et en septembre”, précise Matthias Roeser, de l’association allemande de la navigation fluviale.A l’autre bout du pays, dans un parc de Francfort, des habitants avaient déposé dès mardi au pied des arbres des coupelles d’eau aussitôt mises à profit par lapins et écureuils, d’ordinaire plus craintifs. La forte chaleur complique “la survie de nombreux animaux sauvages”, rappelle la principale association environnementale d’Allemagne, BUND.Dans un geste symbolique et pragmatique, les activistes climatiques du collectif Fridays for Future ont manifesté pour la première fois à la nuit tombée, à partir de 22H00, afin d’échapper à la fournaise.Cette journée de températures record pour début juillet pourrait s’achever par des orages particulièrement violents accompagnés de grêle et de rafales de vent dans le nord-ouest du pays.En Belgique, l’Atomium, monument emblématique de Bruxelles en inox, est à nouveau resté fermé mercredi après-midi à cause de la chaleur.Dans les écoles de Wallonie qui ne sont pas encore en vacances, contrairement à celles de Flandre, les enseignants s’efforcent de maintenir les enfants au frais en utilisant des ventilateurs et des climatiseurs lorsqu’ils sont disponibles, organiser des jeux d’eau et des pauses à l’ombre.Les Pays-Bas ont quant à eux connu leur première “nuit tropicale” de l’année, avec des températures bloquées au dessus de 20°C.- Inégalités -Les habitants du sud de l’Europe ont connu un mois de juin aux températures record qui ont de nouveau mis en lumière les inégalités face à la chaleur.”Je ne mets pas la clim, tout est très cher en ce moment”, explique à l’AFP Grace Guerrero, rencontrée dans le métro de Madrid. Si “l’air est frais la nuit” dans la zone montagneuse où elle vit, à 50 km de la capitale espagnole, cette aide à domicile de 65 ans redoute pour rentrer chez elle “de tomber sur un vieux train de banlieue” sans climatisation.Un homme de 75 ans est décédé à Cordoue, en Andalousie (sud), portant à au moins quatre le nombre de morts liés à la chaleur en une dizaine de jours en Espagne.Deux autres personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi en Catalogne (nord-est), où un feu de forêt a ravagé plus de 1.800 hectares de terrain.En France, le “pic le plus intense” est passé, selon le gouvernement qui recense deux décès à la suite de malaises. La “vigilance rouge canicule” a été levée pour tout le pays et les températures baissaient “de manière sensible par l’ouest en soirée et en cours de nuit” mercredi, a indiqué Météo-France. La France, traversée par une longue vague de chaleur précoce, vient de connaître son deuxième mois de juin le plus chaud depuis le début des mesures en 1900, marqué par la sécheresse et une canicule historique, a annoncé mercredi le gouvernement.En Italie, selon la Simeu, regroupant médecins et infirmiers travaillant aux urgences, la vague de chaleur a entraîné une hausse de 10% des arrivées aux urgences dans les grandes villes comme Milan, Florence ou Naples, selon leur service de presse contacté par l’AFP.Les canicules de 2003 et 2022 avaient provoqué respectivement 70.000 et 61.000 décès prématurés en Europe, selon des études d’excès de mortalité.Si les vagues de chaleur en été ne sont pas nouvelles, après des décennies de combustion de charbon, de pétrole et de gaz responsables du réchauffement, les canicules surviennent plus tôt et plus tard dans l’année.burs-clp-pyv/smk/clr/mba

L’Allemagne transpire et se dessèche sous la canicule qui a essoré l’Europe

Après la France et le pourtour méditerranéen, le nord de l’Europe, peu habitué aux canicules, transpire sous la fournaise avec un pic de chaleur mercredi en Allemagne, où les autorités multiplient les messages de prévention.Dans le pays européen le plus peuplé, la température doit atteindre des maximales comprises entre 34 et 38°C, et jusqu’à 40°C localement, selon le service météorologique allemand.Marga, une mère de famille de Francfort (ouest), a fermé toutes les fenêtres de son logement, où l’après-midi est consacré à un “programme détente avec les enfants”.A Berlin, où un pic à 37°C était attendu, la majorité des piscines en plein air affichaient complet en milieu d’après-midi.Comme pour la Belgique et les Pays-Bas, la canicule est arrivée mardi, mais avec des températures moindres que dans le sud du continent, qui affronte des conditions extrêmes depuis plusieurs jours et où les autorités ont recensé plusieurs décès.- Animaux assoiffés -A Dresde, dans l’est de l’Allemagne, les rives de l’Elbe se dessèchent et le fleuve s’évapore: la hauteur de l’eau est descendue à 64 cm, contre 2 mètres en moyenne annuelle.Propriétaire d’un théâtre flottant, Holger Böhme observe son fleuve “rétrécir de plus en plus”, un phénomène “étrange”, dit-il à l’AFP.”Normalement, on ne s’attend à de tels niveaux d’eau qu’en août et en septembre”, précise Matthias Roeser, de l’association allemande de la navigation fluviale.A l’autre bout du pays, dans un parc de Francfort, des habitants avaient déposé dès mardi au pied des arbres des coupelles d’eau aussitôt mises à profit par lapins et écureuils, d’ordinaire plus craintifs. La forte chaleur complique “la survie de nombreux animaux sauvages”, rappelle la principale association environnementale d’Allemagne, BUND.Dans un geste symbolique et pragmatique, les activistes climatiques du collectif Fridays for Future ont manifesté pour la première fois à la nuit tombée, à partir de 22H00, afin d’échapper à la fournaise.Cette journée de températures record pour début juillet pourrait s’achever par des orages particulièrement violents accompagnés de grêle et de rafales de vent dans le nord-ouest du pays.En Belgique, l’Atomium, monument emblématique de Bruxelles en inox, est à nouveau resté fermé mercredi après-midi à cause de la chaleur.Dans les écoles de Wallonie qui ne sont pas encore en vacances, contrairement à celles de Flandre, les enseignants s’efforcent de maintenir les enfants au frais en utilisant des ventilateurs et des climatiseurs lorsqu’ils sont disponibles, organiser des jeux d’eau et des pauses à l’ombre.Les Pays-Bas ont quant à eux connu leur première “nuit tropicale” de l’année, avec des températures bloquées au dessus de 20°C.- Inégalités -Les habitants du sud de l’Europe ont connu un mois de juin aux températures record qui ont de nouveau mis en lumière les inégalités face à la chaleur.”Je ne mets pas la clim, tout est très cher en ce moment”, explique à l’AFP Grace Guerrero, rencontrée dans le métro de Madrid. Si “l’air est frais la nuit” dans la zone montagneuse où elle vit, à 50 km de la capitale espagnole, cette aide à domicile de 65 ans redoute pour rentrer chez elle “de tomber sur un vieux train de banlieue” sans climatisation.Un homme de 75 ans est décédé à Cordoue, en Andalousie (sud), portant à au moins quatre le nombre de morts liés à la chaleur en une dizaine de jours en Espagne.Deux autres personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi en Catalogne (nord-est), où un feu de forêt a ravagé plus de 1.800 hectares de terrain.En France, le “pic le plus intense” est passé, selon le gouvernement qui recense deux décès à la suite de malaises. La “vigilance rouge canicule” a été levée pour tout le pays et les températures baissaient “de manière sensible par l’ouest en soirée et en cours de nuit” mercredi, a indiqué Météo-France. La France, traversée par une longue vague de chaleur précoce, vient de connaître son deuxième mois de juin le plus chaud depuis le début des mesures en 1900, marqué par la sécheresse et une canicule historique, a annoncé mercredi le gouvernement.En Italie, selon la Simeu, regroupant médecins et infirmiers travaillant aux urgences, la vague de chaleur a entraîné une hausse de 10% des arrivées aux urgences dans les grandes villes comme Milan, Florence ou Naples, selon leur service de presse contacté par l’AFP.Les canicules de 2003 et 2022 avaient provoqué respectivement 70.000 et 61.000 décès prématurés en Europe, selon des études d’excès de mortalité.Si les vagues de chaleur en été ne sont pas nouvelles, après des décennies de combustion de charbon, de pétrole et de gaz responsables du réchauffement, les canicules surviennent plus tôt et plus tard dans l’année.burs-clp-pyv/smk/clr/mba

L’Allemagne transpire et se dessèche sous la canicule qui a essoré l’Europe

Après la France et le pourtour méditerranéen, le nord de l’Europe, peu habitué aux canicules, transpire sous la fournaise avec un pic de chaleur mercredi en Allemagne, où les autorités multiplient les messages de prévention.Dans le pays européen le plus peuplé, la température doit atteindre des maximales comprises entre 34 et 38°C, et jusqu’à 40°C localement, selon le service météorologique allemand.Marga, une mère de famille de Francfort (ouest), a fermé toutes les fenêtres de son logement, où l’après-midi est consacré à un “programme détente avec les enfants”.A Berlin, où un pic à 37°C était attendu, la majorité des piscines en plein air affichaient complet en milieu d’après-midi.Comme pour la Belgique et les Pays-Bas, la canicule est arrivée mardi, mais avec des températures moindres que dans le sud du continent, qui affronte des conditions extrêmes depuis plusieurs jours et où les autorités ont recensé plusieurs décès.- Animaux assoiffés -A Dresde, dans l’est de l’Allemagne, les rives de l’Elbe se dessèchent et le fleuve s’évapore: la hauteur de l’eau est descendue à 64 cm, contre 2 mètres en moyenne annuelle.Propriétaire d’un théâtre flottant, Holger Böhme observe son fleuve “rétrécir de plus en plus”, un phénomène “étrange”, dit-il à l’AFP.”Normalement, on ne s’attend à de tels niveaux d’eau qu’en août et en septembre”, précise Matthias Roeser, de l’association allemande de la navigation fluviale.A l’autre bout du pays, dans un parc de Francfort, des habitants avaient déposé dès mardi au pied des arbres des coupelles d’eau aussitôt mises à profit par lapins et écureuils, d’ordinaire plus craintifs. La forte chaleur complique “la survie de nombreux animaux sauvages”, rappelle la principale association environnementale d’Allemagne, BUND.Dans un geste symbolique et pragmatique, les activistes climatiques du collectif Fridays for Future ont manifesté pour la première fois à la nuit tombée, à partir de 22H00, afin d’échapper à la fournaise.Cette journée de températures record pour début juillet pourrait s’achever par des orages particulièrement violents accompagnés de grêle et de rafales de vent dans le nord-ouest du pays.En Belgique, l’Atomium, monument emblématique de Bruxelles en inox, est à nouveau resté fermé mercredi après-midi à cause de la chaleur.Dans les écoles de Wallonie qui ne sont pas encore en vacances, contrairement à celles de Flandre, les enseignants s’efforcent de maintenir les enfants au frais en utilisant des ventilateurs et des climatiseurs lorsqu’ils sont disponibles, organiser des jeux d’eau et des pauses à l’ombre.Les Pays-Bas ont quant à eux connu leur première “nuit tropicale” de l’année, avec des températures bloquées au dessus de 20°C.- Inégalités -Les habitants du sud de l’Europe ont connu un mois de juin aux températures record qui ont de nouveau mis en lumière les inégalités face à la chaleur.”Je ne mets pas la clim, tout est très cher en ce moment”, explique à l’AFP Grace Guerrero, rencontrée dans le métro de Madrid. Si “l’air est frais la nuit” dans la zone montagneuse où elle vit, à 50 km de la capitale espagnole, cette aide à domicile de 65 ans redoute pour rentrer chez elle “de tomber sur un vieux train de banlieue” sans climatisation.Un homme de 75 ans est décédé à Cordoue, en Andalousie (sud), portant à au moins quatre le nombre de morts liés à la chaleur en une dizaine de jours en Espagne.Deux autres personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi en Catalogne (nord-est), où un feu de forêt a ravagé plus de 1.800 hectares de terrain.En France, le “pic le plus intense” est passé, selon le gouvernement qui recense deux décès à la suite de malaises. La “vigilance rouge canicule” a été levée pour tout le pays et les températures baissaient “de manière sensible par l’ouest en soirée et en cours de nuit” mercredi, a indiqué Météo-France. La France, traversée par une longue vague de chaleur précoce, vient de connaître son deuxième mois de juin le plus chaud depuis le début des mesures en 1900, marqué par la sécheresse et une canicule historique, a annoncé mercredi le gouvernement.En Italie, selon la Simeu, regroupant médecins et infirmiers travaillant aux urgences, la vague de chaleur a entraîné une hausse de 10% des arrivées aux urgences dans les grandes villes comme Milan, Florence ou Naples, selon leur service de presse contacté par l’AFP.Les canicules de 2003 et 2022 avaient provoqué respectivement 70.000 et 61.000 décès prématurés en Europe, selon des études d’excès de mortalité.Si les vagues de chaleur en été ne sont pas nouvelles, après des décennies de combustion de charbon, de pétrole et de gaz responsables du réchauffement, les canicules surviennent plus tôt et plus tard dans l’année.burs-clp-pyv/smk/clr/mba

Netanyahu vows to uproot Hamas as ceasefire proposals are discussed

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu on Wednesday vowed to eradicate Hamas, even as the Palestinian militant group said it was discussing new proposals from mediators for a ceasefire in Gaza.The Israeli leader had yet to comment on US President Donald Trump’s claim that Israel had backed a plan for a 60-day truce in its offensive against Hamas in the war-ravaged territory.But a week ahead of talks scheduled with Trump in Washington, he vowed to “destroy” Hamas “down to their very foundation”.Hamas said it was “conducting national consultations to discuss” the proposals submitted in negotiations mediated by Qatar and Egypt.Nearly 21 months of war have created dire humanitarian conditions for the more than two million people in the Gaza Strip, where Israel has recently expanded its military operations.The civil defence agency said that Israeli forces had killed at least 47 people on Wednesday.Among the dead was Marwan Al-Sultan, director of the Indonesian Hospital, a key clinic in the north of Gaza, Palestinian officials said.Trump on Tuesday urged Hamas to accept a 60-day ceasefire, saying that Israel had agreed to finalise such a deal.Hamas said in a statement that it was studying the latest proposals and aiming “to reach an agreement that guarantees ending the aggression, achieving the withdrawal (of Israeli forces from Gaza) and urgently aiding our people in the Gaza Strip”.Netanyahu vowed however: “We will free all our hostages, and we will eliminate Hamas. It will be no more,” in filmed comments in the city of Ashkelon near Gaza’s northern border.- Hostage release drive -Israeli Foreign Minister Gideon Saar earlier said that he saw “some positive signs”, amid high pressure to bring home the hostages.”We are serious in our will to reach a hostage deal and a ceasefire,” he said. “Our goal is to begin proximity talks as soon as possible.”Out of 251 hostages seized by Palestinian militants in October 2023, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.A Palestinian source familiar with the mediated negotiations told AFP that “there are no fundamental changes in the new proposal” under discussion compared to previous terms presented by the United States.The source said that the new proposal “includes a 60-day truce, during which Hamas would release half of the living Israeli captives in the Gaza Strip, in exchange for Israel releasing a number of Palestinian prisoners and detainees”.- Israeli air strikes -In southern Gaza, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that five members of the same family were killed in an Israeli air strike on Wednesday that hit a tent housing displaced people in the Al-Mawasi area.Despite being declared a safe zone by Israel in December 2023, Al-Mawasi has been hit by repeated Israeli strikes.AFP footage from the area showed makeshift tents blown apart as Palestinians picked through the wreckage trying to salvage what was left of their belongings.”They came here thinking it was a safe area and they were killed. What did they do?” said one resident, Maha Abu Rizq, against a backdrop of destruction.AFP footage from nearby Khan Yunis city showed infants covered in blood being rushed into Nasser Hospital. One man carrying a child whose face was smeared with blood screamed: “Children, children!”Among other fatalities, Bassal later reported five people killed by Israeli army fire near an aid distribution site close to the southern city of Rafah and a further death following Israeli fire near an aid site in the centre of the territory.They were the latest in a string of deadly incidents that have hit people trying to receive food.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers.- Evacuation order -Contacted by AFP, the Israeli military said it “is operating to dismantle Hamas military capabilities” in line with “international law, and takes feasible precautions to mitigate civilian harm”.It said in a statement that a 19-year-old sergeant in its forces “fell during combat in the northern Gaza Strip”.The military late on Wednesday issued a fresh evacuation warning to residents for three neighbourhoods of Gaza City, urging them to flee south to the Mawasi area.Israeli forces are “operating with extreme intensity in the area and will attack any location being used to launch missiles towards the State of Israel”, Arabic-language spokesman Avichay Adraee said in a message on Telegram.”The destruction of terrorist organisations will continue and expand into the city centre, encompassing all neighbourhoods of the city,” Avichay wrote.The military earlier said that its air force had intercepted two “projectiles” that crossed from northern Gaza into Israeli territory.Israel launched its offensive in response to Hamas’s October 7, 2023 attack which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory military campaign has killed at least 57,012 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers its figures reliable.