Le patron de la SNCF prolongé jusqu’à l’automne

Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, qui poursuit son mandat à la tête du groupe depuis plus d’un an, a accepté de prolonger l’intérim jusqu’à l’automne, faute de désignation de son successeur et malgré la limite d’âge.Jean-Pierre Farandou, entré en 1981 dans le groupe public dont il a pris les rênes en 2019, avait échoué à obtenir du gouvernement sa reconduction pour un second mandat en mai 2024. Il aurait dû quitter ses fonctions après les Jeux olympiques de Paris, mais la dissolution de l’Assemblée nationale et les changements de gouvernement ont enrayé le processus de succession.Les prolongations auraient dû se conclure au plus tard le 4 juillet pour le 68e anniversaire du cheminot en chef, synonyme de limite d’âge. Mais M. Farandou, interrogé par des journalistes mercredi matin lors d’un point presse sur l’apport de l’intelligence artificielle (IA) pour le transport ferroviaire, “a répondu que l’État lui avait demandé, lors du conseil d’administration du 19 juin, de poursuivre son intérim jusqu’à l’automne”, a-t-on appris auprès du groupe.”J’ai accepté même si je commençais à envisager une nouvelle vie”, a-t-il déclaré selon ses propos rapportés par Le Figaro.”Je rends service. Ce n’est pas moi qui m’accroche. Cette entreprise, c’est la mienne”, a-t-il ajouté, écrit le quotidien.Pour lui succéder, le nom de l’ex-Premier ministre Jean Castex, actuel PDG de la RATP, revient régulièrement sur les lèvres des observateurs.Parmi les autres noms cités figurent celui de Xavier Piechaczyk, président de RTE, ou encore celui de Marie-Ange Debon, présidente de Keolis (filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics).Dans une interview en avril à La Tribune, le ministre des Transports Philippe Tabarot imaginait, pour succéder à M. Farandou, “quelqu’un qui sait dialoguer avec ses salariés, qui a la culture du résultat financier, (…) qui a une connaissance de la maison, du ferroviaire et du territoire.” “Je vous laisse deviner quelle peut être cette personne”, avait-il ajouté.- Comptes dans le vert -Succédant à Guillaume Pepy en 2019, Jean-Pierre Farandou – jusqu’alors PDG de Keolis – avait pour mission principale de redresser les comptes de la SNCF et de faire appliquer la réforme ferroviaire de 2018.Son mandat a été marqué par plusieurs crises, dont la pandémie de Covid-19, qui a mis les trains à l’arrêt pendant plusieurs mois.Mais Jean-Pierre Farandou a ramené les finances de l’entreprise dans le vert avec un bénéfice historique de 2,4 milliards d’euros en 2022 et à nouveau 1,3 milliard en 2023, permettant de financer des investissements, à commencer par la régénération du réseau et l’achat des rames TGV de nouvelles générations, attendues début 2026.En février, la SNCF assurait être désormais dans un “cercle vertueux” réalisant un bénéfice net en 2024 pour la quatrième année consécutive, à 1,6 milliard d’euros, avec un chiffre d’affaires en croissance de 3,8%.Quant à la dette du groupe de 290.000 salariés, dont 217.000 en France, elle est maitrisée et oscille autour de 25 milliards d’euros.Son successeur devra affronter plusieurs chantiers: la poursuite de la rénovation du réseau ferroviaire, et la réussite du virage de la concurrence alors que d’ici 2030, la majorité du réseau TER ne sera plus en situation de monopole et qu’une cinquantaine de rames à grande vitesse d’autres compagnies rouleront face aux TGV de la SNCF.

Le rappeur Koba LaD condamné à six ans de prison pour un accident routier mortel

Le rappeur Koba LaD, aux trois disques de platine, a été condamné à six ans de prison ferme par le tribunal judiciaire de Créteil mercredi soir pour homicide involontaire aggravé, survenu lors d’un accident routier en septembre 2024.Le parquet avait requis une peine légèrement supérieure, de sept ans de prison. Marcel Junior Loutarila (son nom à l’état civil) reste donc incarcéré à l’issue de son procès où il comparaissait détenu.Le tribunal a également décidé d’annuler le permis de conduire actuel du musicien et de lui interdire de le repasser pendant 10 ans, conformément aux réquisitions du ministère public.”On a l’impression que M. Loutarila n’a pas compris que c’est lui le prévenu, que c’est à lui qu’on reprochait d’avoir tué M. Dogbey, que c’est à lui qu’on reprochait d’avoir blessé (la passagère et le conducteur du camion)”, avait déclaré le procureur, qualifiant les déclarations de Koba LaD de “reconnaissance de façade”.Lors de leurs plaidoiries, les avocats du rappeur, Mes Arthur Vercken et Stéphane Cherqui, avaient demandé au tribunal d’apprécier “la finesse” du dossier.”De A à Z, je suis en faute, du début à la fin je suis en faute, par ma faute j’ai perdu l’un de mes meilleurs potes et c’est dur de vivre avec”, avait expliqué plus tôt le musicien.Dans l’accident avait été tué le passager avant – un ami proche et le styliste du rappeur. La petite amie du défunt, assise à l’arrière, avait été légèrement blessée.Au volant d’une berline sportive de luxe et testé positif au cannabis, Koba LaD, âgé aujourd’hui de 25 ans, avait percuté à grande vitesse un camion à l’arrêt sur une bretelle de sortie d’une station-essence. Il a passé neuf mois en détention provisoire dans cette affaire.Élégant dans son ensemble gris et soigneusement coiffé, l’artiste, détenu, avait adressé ses excuses à la famille de la victime décédée.Le père du styliste et ami décédé, Luc Dogbey, avait lui dit à la barre avoir “entendu” ces déclarations.Mais “la famille Dogbey ne veut pas que ça se reproduise, pour aucune autre famille”, avait plaidé leur avocate, assurant que “M. Loutarila est un danger public sur la route” et rappelant plusieurs contraventions et délits inscrits à son casier.Le délit pour lequel Koba LaD a été condamné est aggravé par deux circonstances: la vitesse excessive à laquelle il roulait et la consommation de stupéfiants.Des éléments que sa défense avait nuancé lors des plaidoiries.Cette condamnation s’ajoute au casier déjà fourni de l’artiste, déjà condamné à plusieurs reprises, notamment pour un accident de voiture non mortel à Marseille en 2020.

RFK Jr.’s vaccine panel opens amid backlash over fabricated study

A medical panel appointed by vaccine-skeptic US Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. opened its first meeting Wednesday under a cloud of controversy after a presentation it planned to review cited a non-existent study.The Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP), an independent body that reviews scientific evidence to recommend which groups should receive vaccines and when, rarely makes headlines.But its work has come under heightened scrutiny after Kennedy, who spent decades sowing vaccine misinformation before becoming President Donald Trump’s top health official, abruptly dismissed all 17 sitting ACIP members earlier this month, accusing them of conflicts of interest.He then appointed eight new members, including scientist Robert Malone, widely known for spreading false claims during the Covid-19 pandemic.The chair of the panel, Martin Kulldorff, was a co-signatory of the Great Barrington Declaration, which called for an end to lockdowns in October 2020 — months before Covid vaccines became available.The posted agenda signaled the panel would revisit long-settled debates around thimerosal, a vaccine preservative, and highlight rare side effects linked to measles shots, with no planned discussion of their enormous public health benefits.Lyn Redwood, a nurse and former leader of Children’s Health Defense — an anti-vaccine group formerly chaired by RFK Jr. — is set to present on thimerosal on Thursday.Scientists reviewing her slides, which are uploaded ahead of the meeting, found she had cited a 2008 study by RF Berman titled “Low-level neonatal thimerosal exposure: Long-term consequences in the brain.”In fact, no such study exists. While Berman did publish a paper that year, it appeared in a different journal and found no evidence linking thimerosal to autism. The presentation was quietly removed and replaced without explanation.- Revisiting established science – Opening the meeting, Kulldorff lamented his firing by Harvard University for refusing the Covid vaccine. He also announced the formation of a new working group to re-examine the wisdom of Hepatitis B shots for babies “at the day of birth.”Experts met the announcement with skepticism.”The rationale for Hepatitis B vaccination prior to hospital discharge (not day or birth) for neonates is well documented and established — but it’s another pet cause of the anti-vaccine movement,” Amesh Adalja, an infectious disease expert at Johns Hopkins University told AFP.During a discussion on Covid-19 vaccines, Malone suggested that mRNA shots may have triggered novel and poorly understood effects on the immune system.Sarah Meyer, a scientist with the Centers for Disease Control and Prevention, which is overseeing the meeting, pushed back, saying the nation’s vaccine safety system would have detected such impacts if they had occurred.Thimerosal is a mercury-based preservative long used in medicines, with no evidence of harm at low doses, is set to be discussed on Thursday.”Study after study showed that the ethylmercury in those vaccines never contributed in any important way to the burden of mercury that one is exposed to, living on this planet,” vaccine expert Paul Offit of the Children’s Hospital of Philadelphia told AFP.- Measles running rampant -For childhood immunizations, US parents can opt for a combined measles, mumps, rubella, and varicella (MMRV) shot or two separate injections — one for MMR and the other for varicella.The combination spares children an extra jab but carries a slightly higher risk of febrile seizures, a rare and typically harmless side effect.Separating the shots is already recommended for the first dose at 12–47 months, leaving experts puzzled as to why the issue is being revisited.The United States, which declared measles eliminated in 2000, is currently experiencing its worst outbreak in decades, with more than 1,200 cases and three confirmed deaths.The panel’s recommendations could have broad consequences, shaping school vaccine mandates and insurance coverage.

Le fromage de Pag, des siècles de tradition et d’embruns

Vue de loin, Pag, posée sur le bleu de la mer Adriatique, a tout d’une contrée inhospitalière, avec son sol aride battu par les vents. C’est pourtant ce qui donne au fromage de cette île croate son goût inimitable, reconnu par les plus grands chefs.Chaque jour, 40.000 moutons – cinq fois la population humaine locale – y ruminent les herbes salées par les embruns pour produire du Paski Sir – “fromage de Pag” en croate.”Il contient l’essence de l’île”, explique à l’AFP Martina Pernar Skunca, cheffe du marketing du plus vieux producteur de fromage de Pag, Paska Sirana.Libres de pâturer où bon leur semble, les moutons se régalent d’herbes et plantes aromatiques, dont l’immortelle, la lavande, la sauge et le fenouil, toutes enrobées de sel marin apporté par le vent, ce qui confère au fromage de Pag toute sa saveur, ajoute-t-elle.Les meules, qui vieillissent au moins 60 jours sur l’île, sont parfois comparées au Pecorino Sardo ou au Manchego espagnol – des fromages à pâte dure dont le goût s’affirme au fil du temps. Fondée en 1946, Paska Sirana fabrique environ 80 tonnes de ce fromage par an. La société produit une partie de son lait mais en achète aussi aux familles locales, qui le collectent de la même façon de génération en génération.”Nous le produisons exactement comme le faisaient nos aïeux, c’est dans notre sang”, raconte Marin Valentic, à la tête de l’une des petites fromageries de l’île, Skrivanat.C’est ce respect de la tradition qui fait le succès du Paski Sir, abonde Ruzica Gligora.”Dès le début, lorsque mon beau-père Ivan Gligora a fondé l’usine, il avait dans l’idée de fabriquer le meilleur fromage du monde”, retrace celle qui travaille pour l’un des plus grands producteurs de Pag.”La barre est haut, et nous nous y tenons”, dit-elle dans un sourire.- Comme le champagne -L’exigence semble avoir porté ses fruits – le fromage est un “pur délice” qui “apporte des saveurs pleines et complexes au palais et fond agréablement en bouche”, selon plusieurs chefs étoilés cités par l’Institut International du Goût et de la Qualité.Et le Paski Sir a obtenu une appellation d’origine contrôlée de l’Union européenne – comme le champagne ou le roquefort.Mais les jeunes qui n’ont plus envie de passer leurs journées à traire les moutons, qu’il pleuve, qu’il vente ou que le soleil brûle, préfèrent maintenant louer leurs appartements aux touristes de passage. “C’est un travail difficile”, reconnaît Martina Pernar Skunca. “Et sur Pag, une île magnifique, le tourisme permet de se faire de l’argent plus facilement”.Cependant, le manque de main-d’oeuvre pourrait finit par coûter … aux touristes, qui risquent de ne plus avoir assez de fromages à goûter.    Car ces derniers – 20 millions de personnes visitent la Croatie chaque années – veulent découvrir les spécialités locales. A Pag, le moindre fromage est dévoré. Marin Valentic et sa petite exploitation de 120 moutons tiennent tant bien que mal la cadence face à la demande. “Tout le monde veut y goûter, et comprendre pourquoi ce fromage est si spécial”, affirme-t-il.

Saint John the Baptist Cape Verde festivities attract thousandsWed, 25 Jun 2025 18:58:17 GMT

Thousands of people attended horse racing events to mark the end of traditional celebrations on Cape Verdean island Santo Antao which annually lets its hair down for the Feast of Saint John the Baptist.The festivities not only commemorate the saint’s feast day but also mark the summer solstice, which is widely celebrated in several Portuguese-speaking …

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Cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, une “opportunité” pour les proches des otages à Gaza

“Le gouvernement israélien a commencé une guerre avec l’Iran sans avoir terminé celle qui dure à Gaza”, s’insurge Viki Cohen, dont le fils Nimrod est otage dans la bande de Gaza depuis plus de 627 jours.Après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, Mme Cohen espère désormais que le gouvernement israélien va obtenir la libération des otages.Pendant les 12 jours qu’a duré la guerre, Israël a vécu au rythme des alertes aux attaques aériennes et des allocutions du chef d’état-major. Et pendant ces 12 jours, la mère du jeune homme a eu “la sensation qu’on n’en parlait pas (des otages, NDLR), qu’on les avait oubliés”.Alors aussitôt que les sirènes se sont tues, les proches d’otages ont relancé les communiqués et les appels à se rassembler. “Ceux qui sont capables de parvenir à un cessez-le-feu avec l’Iran peuvent aussi mettre fin à la guerre à Gaza”, a par exemple affirmé le Forum des famille d’otages, la principale association de proches de personnes détenues à Gaza.Viki Cohen et son mari sont habituellement de toutes les manifestations, brandissant des pancartes ou des photos pour exiger la libération des otages, plus de 20 mois après le début de la guerre.Mardi, ils sont allés à Tel-Aviv assister aux funérailles de Jonathan Samerano, et Mme Cohen a longuement enlacé Ayelet, la mère de ce jeune otage dont la dépouille a récemment été ramenée de Gaza par l’armée.Sur les 251 personnes enlevées en Israël, le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 27 sont mortes, selon les autorités israéliennes.- “J’espère” -Nimrod Cohen, un soldat de 19 ans, a été enlevé le 7 octobre 2023 par des combattants du Hamas alors qu’il était dans son tank, à la lisière de la bande de Gaza.”Nimrod s’est engagé par conviction, combattant volontaire avec un idéal de défendre son pays et ses citoyens et maintenant son pays l’abandonne et ne fait pas tout ce qu’il faut pour le ramener”, s’insurge cette femme menue depuis sa maison de Rehovot, une ville proche de la côte méditerranéenne.La chambre de son fils lui semble étrangement vide, ses collections bien rangées dans les étagères.”Même le désordre habituel de sa chambre me manque”, raconte-t-elle en souriant.Dans un coin de sa maison cossue, elle montre le Rubik cub de Nimrod, celui que l’armée a retrouvé dans le tank et a rapporté à sa mère. Comme son fils ne s’en séparait jamais, Mme Cohen en a fait ajouter un sur les t-shirts à l’effigie de son fils.”Nimrod est un enfant merveilleux, un enfant plein de lumière, très sensible, avec un monde intérieur très riche. (…) il est toujours prêt à aider, il ne s’est jamais plaint de quoi que ce soit. (…) j’espère que c’est ce qui l’aide à survivre.”La seule fois où elle a eu une preuve de vie “visuelle” de son fils est quand le Hamas a diffusé une vidéo d’otages dans Gaza et bien que le visage flouté, elle a reconnu son fils grâce à un tatouage sur l’avant-bras.- “Fenêtre d’opportunité” -Aujourd’hui Mme Cohen ne se sent plus en colère.”J’ai une énorme frustration d’être arrivée dans cette situation: 627 jours que Nimrod est la-bas”, décrit-elle.L’espoir de revoir son fils est son moteur. “J’imagine son retour depuis le 7 octobre”, explique-t-elle. Elle a chaque détail en tête.Aux funérailles de Jonathan Samerano, au milieu des rubans jaunes – symbole du mouvement pour le retour des otages – et des portraits, de nombreux proches de personnes détenues partagent le sentiment de Mme Cohen.”Le Hamas est dans sa position la plus faible, il est possible de lui proposer un accord que nous, Israéliens, pourrions accepter”, abonde Ruby Chen, dont le fils Itay, a été tué le 7 octobre alors qu’il servait dans l’armée et dont le corps est retenu dans Gaza.”J’aimerais croire que Netanyahu et son gouvernement comprennent que les changements récents au Moyen-Orient ouvrent une fenêtre d’opportunité”, espère-t-il, “après avoir vaincu l’Iran, après avoir vaincu le Hezbollah, il est temps maintenant de ramener tous les autres à la maison et de mettre fin au conflit à Gaza également”.

Football: dernier hommage rendu à Bernard Lacombe près de Lyon

Plusieurs centaines de personnes, sa famille, des personnalités du football français, des hommes politiques locaux ou encore des anonymes ont rendu un dernier hommage à l’ancien attaquant international de Lyon, Bernard Lacombe, mort le 17 juin à 72 ans, mercredi à Fontaines-sur-Saône, près de Lyon.”Je perds plus qu’un ami, un frère, une part de moi et l’OL aussi”, a déclaré, visiblement ému, l’ancien président emblématique de l’OL Jean-Michel Aulas, dans un discours qui a débuté les obsèques.Avec quatre cents places, l’église Saint-Louis de la petite commune des bords de Saône n’a pas pu accueillir tout le public pour la cérémonie, diffusée à l’extérieur grâce à des haut-parleurs et suivie par trois cents personnes sous une chaleur accablante. La messe, qui a duré près d’une heure et demie, était également retransmise en direct par les antennes locales de France 3, de BFM TV et la webtV de l’OL.A l’entrée de l’église, juste avant la cérémonie, Guy Genet, un ancien coéquipier de Bernard Lacombe et comme lui originaire de Fontaines (Métropole de Lyon), a recouvert le cercueil de l’ancien avant-centre avec le maillot emblématique des années 70 de l’OL, blanc avec des liserets rouge et bleu.Parmi les personnalités présentes, qui ont été les coéquipiers du disparu, on notait la présence d’Alain Giresse, Marius Trésor, Dominique Rocheteau, Raymond Domenech ou encore Luis Fernandez et Sonny Anderson.- “C’était un guide” -“Il a été un footballeur hors norme, l’un des plus grands attaquants de notre football qui aimait le Lyon des promesses tenues et des amitiés solides”, a souligné Jean-Michel Aulas, évoquant “37 ans d’une amitié rare, solide et loyale qui traverse les saisons avec un homme de fidélité”.Plusieurs anciens joueurs lyonnais ont également témoigné de leur relation avec Bernard Lacombe à l’image du gardien emblématique, Grégory Coupet.”C’était un guide, un dirigeant fantastique. Il m’avait recruté et n’était jamais avare d’anecdotes. Il faisait vraiment aimer l’OL”, a-t-il dit, peinant à retenir ses larmes.”Nous perdons une légende. J’évoluais au même poste que lui et j’échangeais beaucoup de choses avec Bernard. Il était un homme incroyable à Lyon et au-delà. Il a eu une telle carrière de joueur et de dirigeant qu’il n’est pas surprenant de voir tant de personnalités venir lui rendre hommage”, a confié pour sa part, l’ancien avant-centre de Lyon, Florian Maurice.”Notre relation allait au-delà du football. Il transmettait des valeurs. Bernard représentait Lyon et la France”, a déclaré Bafétimbi Gomis, lui aussi ancien avant-centre du club lyonnais.Ancien entraîneur de l’OL (2000-2002), Jacques Santini a pour sa part souligné “la générosité de son frère, son ami depuis l’adolescence”, évoquant notamment ses engagements dans l’association à but humanitaire, docteur Clown, pour laquelle Bernard Lacombe visitait les enfants malades dans les hôpitaux.L’inhumation a eu lieu dans la stricte intimité familiale au cimetière de Fontaines-Saint-Martin (Métropole de Lyon), commune voisine de Fontaines-sur-Saône, où il vivait étant jeune.

Blanchiment présumé de fraude fiscale: fin des perquisitions et des gardes à vue à la Société Générale

Les trois gardes à vue et la perquisition dans les bureaux de la Société Générale à la Défense, débutées mardi dans une enquête sur des soupçons de montages fiscaux frauduleux proposés par la banque à de grandes entreprises, notamment Lactalis, “s’achèveront” mercredi soir, selon une source judiciaire.L’enquête préliminaire, ouverte en janvier 2024 par le parquet national financier (PNF), “se poursuivra par l’exploitation des éléments saisis en perquisition”, a précisé cette source. La perquisition dans les locaux de la Société Générale au Luxembourg s’était achevée mardi soir, a-t-elle ajouté.Les gardes à vue de trois personnes, dont des cadres de la banque, seront levées sans poursuites à ce stade. Au total, quatre personnes avaient été placées en garde à vue et leur domicile perquisitionné. L’une d’elles a été relâchée mardi sans poursuite à ce stade.Confiée à l’Office national antifraude (Onaf), l’enquête porte sur du blanchiment de fraude fiscale, du blanchiment de fraude fiscale en bande organisée ou aggravée et association de malfaiteurs, selon la source judiciaire.Les investigations visent à vérifier si “un service” de la banque a pu “proposer et réaliser des montages à but essentiellement fiscal au profit de grandes entreprises françaises”, selon cette source.D’après un ancien collaborateur de la Société Générale contacté par l’AFP, les enquêtes semblent pointer vers les activités de la division GLBA.Ce service de la Société Générale permet de “financer moins cher des grands groupes français”, explique-t-il, “en utilisant des dispositions fiscales qui existent, telles que le régime mère-fille, en les poussant à leurs extrémités”.L’expertise de GLBA permet également de “cumuler les dispositifs fiscaux de différents pays, dans des opérations qui sont souvent transfrontières”, a-t-il ajouté.Selon Libération, l’une de ces entreprises est le géant du lait Lactalis, visé depuis 2018 par une enquête distincte du PNF pour blanchiment de fraude fiscale aggravée, étendue à des faits de fraude fiscale aggravée.D’après le quotidien, “les montages” du géant laitier “passaient par des structures créées par des cadres de la Société Générale au Luxembourg”.- Un montage fiscal -Lors d’une audition de la commission d’enquête parlementaire sur les aides aux entreprises la semaine dernière, le rapporteur Fabien Gay (communiste) a accusé le groupe Lactalis de montage fiscal, en se basant sur des enquêtes journalistiques, et d’avoir été “épaulé par la Société Générale Bank Trust”.Le PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier, a répondu lors d’un échange assez tendu que le “descriptif du montage” était “totalement inexact”.Devant la même commission, le directeur financier de Lactalis, Olivier Savary, a rappelé un règlement fiscal de 475 millions d’euros fait par la société en décembre dernier, en soulignant qu’il concernait “la territorialité de l’impôt et les intérêts facturés sur des prêts ayant permis, à un moment donné, de financer [le] développement international” du groupe agroalimentaire.”S’il a été visé par une enquête, le groupe Lactalis n’a toutefois jamais été formellement mis en cause. Il a apporté toutes les réponses au PNF”, a indiqué à l’AFP Me Antoine Vey, avocat de Lactalis, qui a évoqué des schémas de financement “légaux” et “conçus par la SG”.”Des lors, cette nouvelle enquête pourra aussi apporter la démonstration du caractère légal des opérations et du fait que les entreprises françaises qui y ont eu recours l’ont fait de bonne foi – et pas uniquement pour des raisons fiscales d’ailleurs”, a ajouté Me Vey.Selon la source judiciaire mercredi, les faits reprochés à la Société Générale sont eux “susceptibles d’avoir été commis depuis 2009 en France et à l’étranger, notamment au Luxembourg”, pays particulièrement rentable pour la banque au logo rouge et noir.Les opérations ont mobilisé jusqu’à 80 enquêteurs en France et à l’étranger ainsi que onze magistrats et assistants spécialisés du PNF, d’après cette source.La procédure est distincte des enquêtes portant sur un stratagème d’évasion fiscale appelé CumCum, reposant sur des échanges de titres.Sollicitée mardi par l’AFP, la Société Générale s’est refusée à tout commentaire.gd-mdz-bp-mk/bfa/er