Kiev et Moscou annoncent avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers

L’Ukraine et la Russie ont annoncé jeudi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre dans le cadre d’un accord convenu début juin au cours de négociations à Istanbul qui n’avaient toutefois pas abouti à des avancées dans le règlement du conflit.Les deux belligérants avaient convenu de libérer tous les prisonniers de guerre jeunes ou blessés et de rendre les dépouilles des combattants tués, seul résultat tangible de ces négociations en Turquie.”Nous poursuivons les échanges (de prisonniers), une nouvelle étape a eu lieu”, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que des soldats de l’armée, de la garde nationale et des gardes-frontières avaient été relâchés.”La plupart d’entre eux étaient en captivité depuis 2022″, a ajouté sur les réseaux sociaux M. Zelensky, diffusant des photos sur lesquelles on voit des militaires libérés portant des drapeaux ukrainiens, certains très émus, d’autres en train de sourire. Pour sa part, le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué qu’un “groupe de militaires russes” avait été échangé et se trouvait actuellement au Bélarus avant son retour en Russie.- Combien ? -Ni Moscou, ni Kiev n’ont toutefois précisé combien de prisonniers avaient été libérés jeudi, comme lorsque de précédents échanges étaient intervenus ces trois dernières semaines.Côté ukrainien, des personnes, notamment des proches, se sont rendues dans la région de Tcherniguiv (nord), en un lieu non-divulgué, afin d’accueillir les ex-détenus.Certaines tenaient les portraits de soldats disparus, espérant obtenir des nouvelles d’eux de la part de codétenus, car de nombreux militaires ukrainiens sont mis au secret dans les prisons russes.Svitlana Nossal vient d’apprendre que son mari, Viktor, a été libéré : “C’est une telle joie, je ne sais même pas comment la décrire”, dit-elle à l’AFP.Maxime, 29 ans, sorti de captivité en décembre 2024, est lui aussi présent pour accueillir ses frères d’armes et “leur montrer qu’on les attend tous et qu’ils sachent qu’on ne les oublie jamais”. Il précise que sa propre détention a été “très difficile”.- Tortures -De très nombreux prisonniers de guerre ukrainiens ont raconté avoir subi des tortures prolongées dans les geôles russes. Nombre d’entre eux apparaissent amaigris et exténués à leur libération.L’échange de prisonniers et de corps de soldats tués est l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou.Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en début d’année avait permis la relance des discussions de paix entre Ukrainiens et Russes, qui étaient à l’arrêt depuis le printemps 2022.Mais les deux cycles de pourparlers qui ont eu lieu jusque-là à Istanbul, sous médiation turque, n’ont pas permis de percée majeure.La Russie, qui a déclenché il y a plus de trois ans une offensive massive en Ukraine, a rejeté toute trêve sans conditions et exige, pour mettre fin au conflit, que l’Ukraine lui cède notamment quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et renonce à jamais à rejoindre l’Otan.Ces exigences sont inacceptables pour l’Ukraine qui réclame, avec ses alliés européens, une trêve sans conditions de 30 jours avant des négociations de paix.

Gaza: 63 personnes tuées jeudi, l’Espagne dénonce un “génocide”

La bande de Gaza vit jeudi une nouvelle journée meurtrière, avec 63 personnes tuées par l’armée israélienne selon les secours, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dénonçant un “génocide”.Après plus de 20 mois d’un conflit dévastateur, la population de Gaza est au bord de la famine, alerte l’ONU.La Défense civile de Gaza a annoncé que 63 personnes, dont six qui attendaient de recevoir de l’aide, ont été tuées par des tirs israéliens jeudi dans différents secteurs du territoire palestinien.Le porte-parole de cette organisation de premier secours, Mahmoud Bassal, a révisé à la hausse un premier bilan de 35 morts en faisant état de 17 nouvelles victimes après une frappe israélienne sur des civils rassemblés dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.La Défense civile a ensuite ajouté que sept Palestiniens, dont un enfant, avaient été tués dans des frappes israéliennes sur des véhicules près de Khan Younès (sud) et des civils dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit “examiner” des informations faisant état de blessés près du carrefour de Netzarim (centre), où des gens s’étaient rassemblés. Des soldats “ont tenté d’empêcher les suspects de s’approcher et tiré des coups de semonce”, a-t-elle indiqué.- “Génocide” -Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé au territoire palestinien début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.Les autorités israéliennes ont mis en place un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), mais ses opérations donnent lieu régulièrement à des scènes chaotiques et meurtrières.L’armée poursuit ses frappes et opérations à Gaza, dans le cadre d’une offensive visant, selon les autorités, à anéantir le groupe islamiste palestinien Hamas, en représailles à son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023.Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, l’une des voix les plus critiques au sein de l’UE contre le gouvernement israélien,  a qualifié jeudi de “génocide” la guerre dans la bande de Gaza. Il a réclamé “un accès immédiat et urgent à l’aide humanitaire” dans le territoire palestinien, piloté par “les Nations unies”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération de représailles israéliennes a entraîné la mort de 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Jeudi, des Palestiniens se sont réunis dans la cour d’un hôpital de Deir al-Balah (centre) devant des sacs mortuaires tâchés de sang contenant les corps de leurs proches tués dans une frappe israélienne.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seulement deux filles ont survécu. L’une est un bébé âgé de 14 mois, l’autre a cinq ans”, a déclaré une femme endeuillée.Depuis fin mai, près de 550 Gazaouis ont été tués à proximité des sites d’aide humanitaire, selon le ministère de la Santé du Hamas.- Pression croissante – Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a qualifié mardi de “crime de guerre” l’utilisation de la nourriture comme une arme à Gaza, exhortant l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de s’en procurer”.”Le soi-disant +mécanisme+ d’aide récemment créé est une abomination (…) C’est un piège mortel”, a fustigé Philippe Lazzarini, responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).La GHF a nié que des incidents meurtriers se soient produits à proximité immédiate de ses points d’aide.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain de guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans fournis par les organisations opérant sur place.Mercredi, le président américain Donald Trump a déclaré que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza.Le Premier ministre israélien ,Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de l’opposition, de proches d’otages détenus à Gaza et même au sein de sa coalition, pour mettre fin aux combats. Le Qatar, principal médiateur, a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle initiative en faveur d’un cessez-le-feu. Un responsable du Hamas, Taher al-Nunu, a déclaré mercredi à l’AFP que les discussions avec les médiateurs s’étaient “intensifiées”. Le gouvernement israélien a affirmé que les efforts pour ramener les otages du 7-Octobre encore retenus à Gaza – 49 dont au moins 27 sont morts -se poursuivaient “sur le champ de bataille et par le biais de négociations”. 

Gaza: 63 personnes tuées jeudi, l’Espagne dénonce un “génocide”

La bande de Gaza vit jeudi une nouvelle journée meurtrière, avec 63 personnes tuées par l’armée israélienne selon les secours, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dénonçant un “génocide”.Après plus de 20 mois d’un conflit dévastateur, la population de Gaza est au bord de la famine, alerte l’ONU.La Défense civile de Gaza a annoncé que 63 personnes, dont six qui attendaient de recevoir de l’aide, ont été tuées par des tirs israéliens jeudi dans différents secteurs du territoire palestinien.Le porte-parole de cette organisation de premier secours, Mahmoud Bassal, a révisé à la hausse un premier bilan de 35 morts en faisant état de 17 nouvelles victimes après une frappe israélienne sur des civils rassemblés dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.La Défense civile a ensuite ajouté que sept Palestiniens, dont un enfant, avaient été tués dans des frappes israéliennes sur des véhicules près de Khan Younès (sud) et des civils dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit “examiner” des informations faisant état de blessés près du carrefour de Netzarim (centre), où des gens s’étaient rassemblés. Des soldats “ont tenté d’empêcher les suspects de s’approcher et tiré des coups de semonce”, a-t-elle indiqué.- “Génocide” -Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé au territoire palestinien début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.Les autorités israéliennes ont mis en place un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), mais ses opérations donnent lieu régulièrement à des scènes chaotiques et meurtrières.L’armée poursuit ses frappes et opérations à Gaza, dans le cadre d’une offensive visant, selon les autorités, à anéantir le groupe islamiste palestinien Hamas, en représailles à son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023.Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, l’une des voix les plus critiques au sein de l’UE contre le gouvernement israélien,  a qualifié jeudi de “génocide” la guerre dans la bande de Gaza. Il a réclamé “un accès immédiat et urgent à l’aide humanitaire” dans le territoire palestinien, piloté par “les Nations unies”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération de représailles israéliennes a entraîné la mort de 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Jeudi, des Palestiniens se sont réunis dans la cour d’un hôpital de Deir al-Balah (centre) devant des sacs mortuaires tâchés de sang contenant les corps de leurs proches tués dans une frappe israélienne.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seulement deux filles ont survécu. L’une est un bébé âgé de 14 mois, l’autre a cinq ans”, a déclaré une femme endeuillée.Depuis fin mai, près de 550 Gazaouis ont été tués à proximité des sites d’aide humanitaire, selon le ministère de la Santé du Hamas.- Pression croissante – Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a qualifié mardi de “crime de guerre” l’utilisation de la nourriture comme une arme à Gaza, exhortant l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de s’en procurer”.”Le soi-disant +mécanisme+ d’aide récemment créé est une abomination (…) C’est un piège mortel”, a fustigé Philippe Lazzarini, responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).La GHF a nié que des incidents meurtriers se soient produits à proximité immédiate de ses points d’aide.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain de guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans fournis par les organisations opérant sur place.Mercredi, le président américain Donald Trump a déclaré que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza.Le Premier ministre israélien ,Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de l’opposition, de proches d’otages détenus à Gaza et même au sein de sa coalition, pour mettre fin aux combats. Le Qatar, principal médiateur, a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle initiative en faveur d’un cessez-le-feu. Un responsable du Hamas, Taher al-Nunu, a déclaré mercredi à l’AFP que les discussions avec les médiateurs s’étaient “intensifiées”. Le gouvernement israélien a affirmé que les efforts pour ramener les otages du 7-Octobre encore retenus à Gaza – 49 dont au moins 27 sont morts -se poursuivaient “sur le champ de bataille et par le biais de négociations”. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse. 

Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse. 

Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse. 

“Pouvoir, violence et peur”: P. Diddy étrillé par l’accusation

P. Diddy a usé “du pouvoir, de la violence et de la peur” pour pousser d’anciennes petites amies à participer sans leur consentement à des marathons sexuels, a lancé jeudi la procureure dans son réquisitoire final au procès du magnat du hip-hop.Après des semaines de témoignages souvent pénibles sinon bouleversants, les parties présentent leurs derniers arguments jeudi dans le procès pour trafic sexuel du fondateur du label Bad Boy Records, Sean Combs de son vrai nom.”Il s’est servi du pouvoir, de la violence et de la peur pour obtenir ce qu’il voulait. Et il comptait sur le silence et la honte pour garder ses crimes cachés”, a déclaré aux jurés du tribunal de Manhattan, à New York, la procureure Christy Slavik.”Il est devenu de plus en plus puissant et dangereux grâce au soutien de sa garde rapprochée et de ses affaires”, a-t-elle ajouté, en référence à la fortune du rappeur, producteur et hommes d’affaires, évaluée à environ 700 millions de dollars par le magazine spécialisé Forbes. Agé de 55 ans, P. Diddy est accusé d’avoir forcé des femmes, dont son ex-petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une petite amie plus récente qui a témoigné sous le pseudonyme de Jane, à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués. Selon l’accusation, les employés de P. Diddy devaient notamment livrer de la drogue aux victimes pour obtenir leur soumission et leur silence.”Il ne s’agissait absolument pas de choix libres”, a martelé la procureure, précisant que les victimes présumées “étaient droguées, badigeonnées d’huile, épuisées et avaient mal”. Le rappeur a plaidé non coupable, sa défense soutenant que ces femmes participaient de leur plein gré à ces “freak-offs” ou marathons sexuels avec d’autres hommes, voire qu’elles témoignaient contre P. Diddy par jalousie ou pour l’appât du gain. – Témoignages, SMS et vidéos -Outre les victimes présumées, ont témoigné au tribunal de Manhattan d’anciens assistants de la star, des proches de Cassie et l’agent de sécurité d’un hôtel qui a déclaré avoir reçu 100.000 dollars dans un sac en papier kraft en échange d’une vidéo compromettante.Cette vidéo, capturée en mars 2016 par une caméra de surveillance d’un hôtel chic de Los Angeles, diffusée par CNN l’an dernier, montre P. Diddy traîner Cassie au sol et lui porter plusieurs coups, puis lui arracher son téléphone des mains.P. Diddy a choisi de ne pas témoigner, une stratégie courante de la défense qui n’a pas à prouver l’innocence de son client mais doit semer un doute raisonnable chez les membres du jury quant aux accusations des procureurs.Ces derniers ont présenté des milliers de pages de transcriptions de conversations téléphoniques ou d’échanges de SMS qui semblent témoigner de la détresse des victimes présumées. Mais des messages de désir et d’affection ont été aussi retranscrits et utilisés par la défense à de nombreuses reprises. Les jurés ont visionné des vidéos de ces marathons sexuels, qualifiés de criminels par les procureurs, mais présentés comme consentis et participant d’un mode de vie “polyamoureux” par la défense de P. Diddy. Les procureurs ont aussi présenté de nombreux documents financiers, notamment des paiements effectués via l’application CashApp à des prostitués masculins et des relevés de chambres d’hôtel et de trajets en avion, visant  à prouver le transport de personnes à des fins sexuelles.- Délibérations -Les appareils électroniques sont interdits en salle d’audience. Mais à chaque pause durant les débats, les créateurs de contenus sur TikTok, Instagram ou YouTube se précipitent sur les trottoirs devant le tribunal, calent leur téléphone sur un trépied pour raconter avec entrain les moindres péripéties de la salle d’audience.P. Diddy, incarcéré dans une prison de Brooklyn, n’entre et ne sort jamais du tribunal devant le public, contrairement aux membres de sa famille. Jeudi, les filles jumelles de la star du hip-hop ont ainsi fait une apparition.Les plaidoiries pourraient se terminer vendredi mais il y a peu de chances que les jurés, qui ont d’ailleurs reçu l’instruction de ne pas suivre l’actualité entourant cette affaire hypermédiatisée, commencent à délibérer sur-le-champ. L’accusation et la défense s’attendent plutôt à un début des délibérations lundi. P. Diddy risque la prison à vie.

Sean ‘Diddy’ Combs used ‘power, violence and fear’: prosecutor

Sean “Diddy” Combs used “power, violence, and fear” as the head of a decades-old criminal enterprise, a prosecutor said Thursday in closing arguments in his high-profile trial.”He counted on silence and shame to keep his crimes hidden,” Christy Slavik told the jury as the government began wrapping up its case against the once-powerful music mogul.The 55-year-old Combs was seated behind the prosecutor as she delivered her closing arguments, passing an occasional message to his lawyers.Slavik methodically walked the jury through the charges against Combs, which include racketeering and sex trafficking. “He used power, violence and fear to get what he wanted,” she said, and relied on a network of “loyal lieutenants” — none of whom testified at his trial — to cover up his crimes, which included forced labor, bribery and witness tampering.”He became more powerful and more dangerous because of the support of his inner circle and his businesses,” she said. “This is Mr Combs’s kingdom.”Slavik told the jury the case was not about criminalizing unorthodox sex.”It’s not about free choices at all,” she said.The women involved were “drugged, covered in oil, sore, exhausted” as Combs made them have sex with escorts for hours, she said.The famed producer coerced two women — the singer Casandra Ventura and later a woman who testified under the pseudonym Jane — into years of drug-addled sex with paid escorts, prosecutors say.- Potential life sentence -The most serious charge, racketeering — which includes the existence of a criminal enterprise that committed a pattern of offenses — could send Combs to prison for life.He faces two charges of sex trafficking and two more for transportation for purposes of prostitution.Combs denies it all. His lawyers have argued that the artist’s relationships were consensual and have sought to convince jurors that many of the witnesses who testified were doing so for financial gain or jealousy.Along with alleged victims, government witnesses included former assistants and other employees, as well as escorts, friends and family of Ventura, and a hotel security guard who said he was bribed with $100,000 in a paper bag.Combs opted against testifying on his own behalf, a common strategy of defense teams who are not required to prove innocence, only to cast doubt on government allegations of guilt.The government’s evidence included thousands of pages of phone and text records, and hours of testimony involved meticulous readings of some of the most explicit and wrenching exchanges.Many of those records appear to indicate distress on the part of the alleged victims. But a lot of the messages also show affection and desire — texts the defense underscored again and again.- Sex parties -Jurors have seen video evidence of the sex parties prosecutors say were criminal, while the defense has exhibited exchanges they say imply consent.Also in evidence are reams of financial records — including CashApp payments to escorts — as well as flight and hotel records.Since early May the proceedings have gripped the Manhattan federal courthouse where they’re taking place. And though electronics are barred from the building, dozens of influencers and content creators have buzzed around the courthouse’s exterior every day, delivering hot takes to eager social media fans.Combs is incarcerated and does not enter or exit the courthouse publicly. But some of the high-profile attendees and witnesses do, including members of the music mogul’s family and figures like Kid Cudi, the rapper who testified that Combs’s entourage torched his car.The closing arguments by the prosecution are expected to wrap up on Thursday and the defense is likely to start its closing on Friday.The jury of 12 New Yorkers could get the case as early as Friday afternoon.