Mozambique: Chapo investi président à Maputo sous haute sécurité

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi mercredi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une meurtrière contestation post-électorale que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, surveillée par hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir et des dysfonctionnements de l’Etat – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, selon Plataforma Decide, une ONG mozambicaine.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, officiellement crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré. “Il est temps de bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Le président sortant Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, un ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.L’opposant numéro un “Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il interrogé lors d’un direct sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an”, prévient-t-il. Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo, conseillé ces derniers temps par l’ex-président Joaquim Chissano, pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, lors de l’annonce de son gouvernement attendue d’ici la fin de la semaine, plusieurs ministres de l’opposition et de la société civile.

Mozambique: Chapo investi président à Maputo sous haute sécurité

Le président élu du Mozambique, Daniel Chapo, a été investi mercredi dans une capitale quadrillée par la police après des mois d’une meurtrière contestation post-électorale que le principal opposant a appelé à poursuivre, exhortant à “paralyser” le pays.Sur la place de l’Indépendance de Maputo, surveillée par hélicoptères et avions des forces de sécurité, Daniel Chapo, à la tête du parti au pouvoir depuis un demi-siècle dans ce pays d’Afrique australe, a juré de “remplir fidèlement la fonction de président de la République” pour les cinq prochaines années.Les violences post-électorales – qui ont évolué vers une contestation plus globale du pouvoir et des dysfonctionnements de l’Etat – ont fait depuis octobre plus de 300 morts, selon Plataforma Decide, une ONG mozambicaine.Dans son discours inaugural, celui qui est devenu le premier président né après l’indépendance en 1975 n’a pas explicitement évoqué ces violences, associant simplement à la minute de silence en mémoire des 120 morts causées par le cyclone Chido “ceux qui, tout au long de cette période, ont perdu la vie, ont été blessés ou ont subi des pertes irréparables”.”Unis, nous sommes capables de surmonter les obstacles et de transformer notre douleur en prospérité”, a-t-il prêché.Après bientôt trois mois de violentes émeutes, accompagnées de grèves, blocages et vandalisme, la première mission du nouveau président, âgé de 48 ans, est de trouver une sortie de crise et restaurer la stabilité dans son pays pauvre et inégalitaire.L’opposition, avec à sa tête Venancio Mondlane, dénonce une élection “volée” par le parti Frelimo. Mais en dépit de la contestation, le pouvoir “n’a fait aucune concession”, relève l’historien Eric Morier-Genoud.Conscient de l’ampleur du mécontentement, Daniel Chapo, officiellement crédité de 65% des voix en dépit de nombreuses irrégularités, a livré un discours de rupture promettant mercredi la “fin de la corruption, de la désorganisation et du manque de transparence” de l’Etat.- Manifestations sans fin -“Le gouvernement est prêt à se serrer la ceinture et à montrer l’exemple”, a-t-il assuré. “Il est temps de bâtir ensemble une nation plus propre, plus efficace”.Le président sortant Filipe Nyusi n’avait pas engagé de discussions directes avec Venancio Mondlane, un ancien parlementaire et chroniqueur télé de 50 ans, qui mène l’opposition.Daniel Chapo, jusque-là un obscur gouverneur provincial sans expérience de gouvernement et choisi par défaut par son parti, a répété ces derniers mois qu’il parlerait avec “tout le monde”.L’opposant numéro un “Venancio” a appelé à des manifestations cette semaine, menaçant de les poursuivre encore longtemps. Rentré la semaine dernière d’un exil qu’il s’était imposé après l’assassinat de deux de ses proches en octobre, “VM”, comme l’appelle aussi la rue, s’est indigné mardi de la violence du pouvoir. “Comment cela va-t-il finir?”, a-t-il interrogé lors d’un direct sur Facebook. “Ce régime ne veut pas la paix”, accuse l’opposant. “S’il le faut, nous manifesterons tous les jours, 365 jours par an”, prévient-t-il. Pour Johann Smith, analyste en risques politiques, le Frelimo risque d’avoir bien du mal à calmer le jeu.Le président sud-africain a été l’un des rares chefs d’Etat, avec celui de la Guinée-Bissau, à assister mercredi à l’investiture. “Même au niveau régional, on hésite à reconnaître que Chapo a gagné les élections, le scrutin s’est avéré si imparfait et injuste pour les citoyens”, note M. Smith.  Pour sortir de l’impasse, Daniel Chapo, conseillé ces derniers temps par l’ex-président Joaquim Chissano, pourrait annoncer une sorte de commission pour réfléchir à des réformes, afin de gagner du temps, souffle un expert qui tient à rester anonyme.Il pourrait aussi intégrer, lors de l’annonce de son gouvernement attendue d’ici la fin de la semaine, plusieurs ministres de l’opposition et de la société civile.

Mediators make final push for Gaza truce deal

Mediators were making a final push Wednesday to seal a Gaza truce and hostage release deal, after a Qatari official involved in the talks expressed hope an agreement could be reached “very soon”.Qatar, Egypt and the United States have intensified efforts to broker a ceasefire and enable the release of hostages taken during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, the deadliest in its history.US President Joe Biden and his Egyptian counterpart Abdel Fattah al-Sisi said in a phone call Tuesday that both Israel and Hamas needed to show flexibility to get a deal over the line, according to a statement from Sisi’s office.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu met with top security officials late Tuesday to discuss the deal, his office said, while US Secretary of State Antony Blinken said the “ball is now in Hamas’s court”.”If Hamas accepts, the deal is ready to be concluded and implemented,” said Blinken.An Israeli source familiar with negotiations said that talks were continuing in Doha on Wednesday.Qatar’s foreign ministry spokesman Majed al-Ansari said Tuesday that negotiations were in their “final stages” and mediators were hopeful they would lead “very soon to an agreement”.Israeli Foreign Minister Gideon Saar said there was a “true willingness from our side to reach an agreement”.After months of failed efforts to end Gaza’s deadliest-ever war, the latest progress comes days ahead of Donald Trump’s inauguration as US president.Hamas’s October 7 attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.On that day, militants also took 251 people hostage, 94 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s retaliatory campaign in Gaza has killed 46,707 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.- ‘Act now’ -Relatives of Israeli hostages and war-weary Palestinians in Gaza were anxious for the deal to be finalised.”Time is of the essence,” said Gil Dickmann, cousin of former hostage Carmel Gat whose body was recovered in September.”Hostages who are alive will end up dead. Hostages who are dead might be lost,” Dickmann told AFP. “We have to act now.”Umm Ibrahim Abu Sultan, displaced from Gaza City to Khan Yunis in the south, said that she had “lost everything” in the war.”I am anxiously awaiting the truce,” said the mother of five.Israeli government spokesman David Mencer said the first phase of a deal would see 33 Israeli hostages freed, while two Palestinian sources close to Hamas told AFP that Israel would release about 1,000 Palestinian prisoners in exchange.A source close to Hamas said that the initial hostage release would be “in batches, starting with children and women”.Negotiations for a second phase would commence on the truce’s 16th day, an Israeli official said, with media reports saying it would see the release of the remaining captives.Under the proposed deal, Israel would maintain a buffer zone inside Gaza during the first phase, according to Israeli media.Hamas said it hoped for a “clear and comprehensive agreement”, adding it had informed other Palestinian factions of the “progress made”.An official from Palestinian Islamic Jihad, whose militants have fought alongside Hamas in Gaza, said a delegation had reached Qatar to join the discussions.- Strikes -Among the sticking points in talks have been disagreements over the permanence of any ceasefire, the withdrawal of Israeli troops and the scale of humanitarian aid for the Palestinian territory.The UN’s Palestinian refugee agency UNRWA, facing an Israeli ban on its activities set to take effect later this month, said it will continue providing much-needed aid. Netanyahu has rejected a full withdrawal from Gaza and opposed any post-war role for Hamas in the territory.Blinken said Tuesday Israel would ultimately “have to accept reuniting Gaza and the West Bank under the leadership of a reformed” Palestinian Authority, and embrace a “path toward forming an independent Palestinian state”.Blinken said the “best incentive” to achieve Israeli-Palestinian peace remained the prospect of normalisation between Israel and Saudi Arabia.Palestinian Prime Minister Mohammed Mustafa, also speaking in Oslo, said the latest push for a Gaza ceasefire showed that international pressure on Israel “does pay off”.While efforts continued towards a truce, Israeli forces pounded targets across Gaza.Gaza’s civil defence agency said on Wednesday that strikes across the territory killed at least 24 people including a seven-year-old boy.Israel’s military said it had targeted Hamas militants overnight.burs-ami/ser/dv

Supermarchés: les produits alimentaires les moins chers sont souvent plus sucrés, selon Foodwatch

L’organisation de défense des consommateurs Foodwatch a analysé la teneur en sucre de 12 catégories de produits vendus en supermarchés, selon leur gamme de prix. Résultat: les moins chères sont plus sucrées, dénonce-t-elle dans une étude publiée mercredi.Exemple: les 5 conserves de petits pois les moins chères retenues par Foodwatch contiennent en moyenne 3,88 g de sucres pour 100 g de produit, contre 2,72 g pour les 5 gammes de conserves de petits pois les plus chères.Pire, les 5 déclinaisons de mayonnaise les moins chères analysées par Foodwatch contiennent en moyenne 3,44 g de sucres pour 100 g de produit contre 0,67 g pour les 5 mayonnaises les plus chères, soit plus de 4 fois plus.Même constat pour le guacamole et les pizzas – surgelées ou non -, dont la teneur moyenne en sucre est au moins deux fois plus élevée pour les 5 produits les moins chers que pour les 5 produits les plus chers analysés par Foodwatch.L’ONG a répété ces observations pour d’autres produits, comme les cordons bleus, le pesto ou les biscottes, et a obtenu un résultat similaire. Au total, plus de 400 produits ont été analysés.”Si votre budget est serré, vous ne pourrez pas faire le meilleur choix pour votre santé”, s’est alarmé Audrey Morice, chargée de campagnes chez Foodwatch, citée dans un communiqué.Foodwatch a attesté auprès de l’AFP avoir sélectionné ces 12 catégories de produit car ils étaient “facilement comparables” et “que les consommateurs ne s’attendaient pas à y trouver du sucre”, et n’a pas mis de côté des catégories de produit dont les résultats n’auraient pas été en phase avec leur conclusion générale.Dans la plupart des cas, les gammes les moins chères retenues par Foodwatch, avec le plus de sucre, sont celles des marques des distributeurs.”Les distributeurs portent la responsabilité de cette offre biaisée et discriminante”, a regretté Audrey Morice.L’ONG a initié une pétition pour demander aux “5 principaux distributeurs” français (Auchan, Carrefour, Coopérative U, E. Leclerc et Intermarché) de revoir la recette des produits de leurs propres marques. Elle avait reçu près de 6.000 signatures mercredi en début d’après-midi.Pour Carrefour, “les produits de marque distributeur ne sont pas forcément plus sucrés”, a contesté le géant de la distribution auprès de l’AFP. “Tout dépend des recettes.”D’ici 2026, “nous nous sommes donnés pour objectif de retirer 2.600 tonnes de sucre (…) dans tous les produits à marque Carrefour”, a ajouté l’enseigne, qui précise avoir enlevé, “à date, 261 tonnes de sucre.”Contactés, Auchan, Coopérative U, E. Leclerc et le groupement Les Mousquetaires (Intermarché) n’ont pas répondu dans l’immédiat.Foodwatch a indiqué à l’AFP rencontrer prochainement la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, sur proposition de cette dernière, pour “avancer sur ce dossier”.

Syria sex abuse survivors need aid, says Nobel winner Mukwege

Survivors of sexual violence emerging from Syria’s prisons need reparations, urged Nobel laureate Denis Mukwege, renowned for his work with victims of sexual violence during conflict.Since the dramatic fall of president Bashar al-Assad last month, the rebels who toppled the longtime strongman have liberated thousands of prisoners held in Assad’s jails.Congolese gynaecologist Mukwege, who has spent his life dealing with sexual violence committed during wartime, described the shocking abuses committed there in an interview with AFP this week.”Husbands who were in exile or at the front were sent images of their wives being raped (in jail),” the 69-year-old said.Beyond Syria, the 2018 Nobel Peace Prize winner warned that “the use of rape as a weapon of war has been increasing in all conflicts” for a decade.”It is an unacceptable weapon … that transforms women’s bodies into a battlefield.”Mukwege was speaking on the sidelines of an event marking the fifth anniversary of the Global Survivors Fund (GSF), an NGO he co-founded with Nadia Murad, a Yazidi victim of sexual violence with whom he shared the 2018 Peace Prize.The organisation aims to enhance access to reparations for survivors of conflict-related sexual violence around the globe.- ‘Scale up’ -For several years the GSF has been focused on the reported widespread use of sexual violence and sexualised torture in detention facilities in Syria.In 2020, it helped launch a project to provide so-called interim reparative measures to survivors.Then, lacking access to Syria, it could only offer support to victims who managed to flee the country. But after Assad’s sudden ouster last month, the GSF now hopes it will be possible to expand that work within the country itself.GSF chief Esther Dingemans said the organisation wished its partners could “actually start this work now in Syria and then try to scale that up to a government level”.It is vital, she told AFP, “to start talking about reparation, to listen to survivors”.Among the organisations GSF works with is the Association of Detainees and the Missing in Saydnaya Prison (ADMSP).That prison, north of the Syrian capital Damascus, has become a symbol of the inhumane abuses of the Assad family’s decades of dictatorship.In the upheaval that followed Assad’s fall, Saydnaya was emptied out along with other places of detention.”Almost every person that had spent a significant amount of time in these detention centres has experienced sexual violence,” Dingemans said.While the exact number of victims of rape and other sexual violence within Syria’s prisons is yet to be determined, she said it was clear “the numbers will be incredibly high”.- ‘Act of destruction’ -Mukwege called sexual abuse in prison “deliberate action with a clear goal: to destroy the person, but also their community, to destroy the social fabric.””This is not about non-consensual sexual acts… It is simply an act of destruction.”This is something he has seen far beyond Syria.In his native Democratic Republic of Congo, which has been riven by violence for years, Mukwege has treated tens of thousands of women raped or mutilated by rampaging militias.He pointed to UN figures showing that around 123,000 women were the victims of rape in DRC in 2023 alone — “one woman every four minutes”, he said.Places ranging from Ukraine to Sudan to the Middle East have also seen the widespread use of violence as a weapon of war, Mukwege said.”This weapon is widely used and has nothing to do with customs or continents,” he added. “The use of rape is basically global.”Dingemans stressed the importance of providing victims with reparations, which can include things like financial compensation, support starting a business, or recognition and public apologies.But she said the task was daunting.”Almost in all conflicts, sexual violence is systematically used, so the demand is enormous.” Mukwege lamented “the lack of political will to effectively fight against rape as a weapon of war”.”Justice is an exception and impunity the rule.”But he said his Nobel and the tireless advocacy work done by the GSF and others had at least helped raise awareness about the problem. “At least we can’t say that we don’t know” it is happening.