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Ukraine: onze morts dans des frappes, Moscou dit avancer dans l’Est

Des bombardements massifs russes ont fait au moins onze morts en Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi, ont indiqué les autorités ukrainiennes, l’armée russe affirmant parallèlement poursuivre sa progression dans l’est du pays.Face à ce déluge de feu qui s’abat régulièrement sur l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, en février 2022, Kiev demande plus de moyens à ses alliés occidentaux pour se protéger.”La nuit dernière, la Russie a attaqué nos villes avec différents types d’armes: des missiles, des drones, des bombes aériennes”, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.”Chacune de ces attaques terroristes montre que nous avons besoin de plus d’aide pour nous défendre face à la terreur russe”, a-t-il poursuivi, appelant les “partenaires” de Kiev à agir.Selon M. Zelensky, des dommages ont été signalés dans six régions: celles de Zaporijjia, Odessa, Soumy, Kharkiv, Khmelnytsky et Kiev.A la mi-journée, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que Moscou avait lancé 42 missiles et 123 drones sur le pays, l’une des attaques les plus importantes depuis des semaines. Plusieurs missiles ont été abattus par les défenses antiaériennes, a ajouté cette source, sans préciser leur nombre. Par ailleurs, 56 drones ennemis ont été détruits et 61 autres n’ont pas atteint leur cible, toujours selon l’armée.Un missile a ravagé un immeuble résidentiel dans la ville de Poltava (centre) faisant, selon un bilan actualisé, au moins sept morts et 17 blessés dont trois enfants, a indiqué l’administration militaire régionale, qui a déclaré trois jours de deuil.Un photographe de l’AFP a vu sur place des pompiers fouillant les ruines fumantes du bâtiment et plusieurs victimes dans des sacs mortuaires.A Kharkiv, grande ville du nord-est, la chute sur une zone résidentielle d’un drone russe abattu a également tué une femme et fait quatre blessés, a annoncé Oleg Synegoubov, le gouverneur de la région.Trois policiers ont par ailleurs été tués dans une frappe aérienne russe à Iounakivska, dans la région de Soumy (nord-est), a annoncé l’administration militaire régionale.Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des infrastructures énergétiques “assurant le fonctionnement d’entreprises du complexe militaro-industriel” de l’Ukraine.- Progression russe dans l’Est -Alors que le pays subit constamment des frappes russes meurtrières, les troupes de Kiev sont en grande difficulté dans la région de Donetsk, où l’armée russe progresse constamment, petit à petit, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que des unités “du groupement Centre” avaient conquis la localité de Krymské (Krymskoïe en russe) située dans la banlieue nord-est de Toretsk.Le groupe d’analystes ukrainiens DeepState indique que les forces russes sont présentes dans le centre de Toretsk et celle de Tchassiv Iar, deux villes disputées depuis des mois.Alors que l’invasion russe va entrer en février dans sa quatrième année, l’armée russe avance également dans la région de Kharkiv (nord-est) et se rapproche de l’importante ville de Koupiansk.La perspective de négociations entre Moscou et Kiev est de plus en plus souvent évoquée depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, perçu comme un potentiel tournant dans la guerre.Le président américain s’est montré critique des sommes dépensées par les Etats-Unis pour aider l’Ukraine, mais il a aussi adopté un ton sévère avec Moscou, qu’il a menacé de sanctions supplémentaires ces dernières semaines.  – Un recruteur ukrainien abattu -L’armée de Kiev, qui manque de soldats et d’équipements, peine à recruter de nouvelles troupes face notamment aux réticences de la population, épuisée après trois ans de combats très meurtriers.Samedi, un soldat a été tué dans la ville de Pyriatyn, dans la région de Poltava, alors qu’il accompagnait un groupe d’hommes mobilisés, ont indiqué les services de recrutement militaire locaux.Selon cette source, le soldat a été attaqué par un homme cagoulé qui l’a abattu avec un fusil avant de fuir avec l’un des mobilisés. Les deux hommes ont ensuite été arrêtés, toujours d’après cette source.Par ailleurs, une explosion dans un bureau de recrutement militaire dans la ville de Rivné, dans le nord-ouest de l’Ukraine, a tué samedi une personne et fait six blessés, a indiqué la police ukrainienne, sans expliquer pour l’heure l’origine de la déflagration.Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont également annoncé samedi l’arrestation de cinq personnes accusées d’animer un groupe, “Le front des travailleurs d’Ukraine”, qui sous couvert “d’idées néo-communistes”, véhiculait “les narratifs du Kremlin” et s’opposait à la mobilisation, d’après le SBU.   

Ukraine: onze morts dans des frappes, Moscou dit avancer dans l’Est

Des bombardements massifs russes ont fait au moins onze morts en Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi, ont indiqué les autorités ukrainiennes, l’armée russe affirmant parallèlement poursuivre sa progression dans l’est du pays.Face à ce déluge de feu qui s’abat régulièrement sur l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, en février 2022, Kiev demande plus de moyens à ses alliés occidentaux pour se protéger.”La nuit dernière, la Russie a attaqué nos villes avec différents types d’armes: des missiles, des drones, des bombes aériennes”, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.”Chacune de ces attaques terroristes montre que nous avons besoin de plus d’aide pour nous défendre face à la terreur russe”, a-t-il poursuivi, appelant les “partenaires” de Kiev à agir.Selon M. Zelensky, des dommages ont été signalés dans six régions: celles de Zaporijjia, Odessa, Soumy, Kharkiv, Khmelnytsky et Kiev.A la mi-journée, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que Moscou avait lancé 42 missiles et 123 drones sur le pays, l’une des attaques les plus importantes depuis des semaines. Plusieurs missiles ont été abattus par les défenses antiaériennes, a ajouté cette source, sans préciser leur nombre. Par ailleurs, 56 drones ennemis ont été détruits et 61 autres n’ont pas atteint leur cible, toujours selon l’armée.Un missile a ravagé un immeuble résidentiel dans la ville de Poltava (centre) faisant, selon un bilan actualisé, au moins sept morts et 17 blessés dont trois enfants, a indiqué l’administration militaire régionale, qui a déclaré trois jours de deuil.Un photographe de l’AFP a vu sur place des pompiers fouillant les ruines fumantes du bâtiment et plusieurs victimes dans des sacs mortuaires.A Kharkiv, grande ville du nord-est, la chute sur une zone résidentielle d’un drone russe abattu a également tué une femme et fait quatre blessés, a annoncé Oleg Synegoubov, le gouverneur de la région.Trois policiers ont par ailleurs été tués dans une frappe aérienne russe à Iounakivska, dans la région de Soumy (nord-est), a annoncé l’administration militaire régionale.Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des infrastructures énergétiques “assurant le fonctionnement d’entreprises du complexe militaro-industriel” de l’Ukraine.- Progression russe dans l’Est -Alors que le pays subit constamment des frappes russes meurtrières, les troupes de Kiev sont en grande difficulté dans la région de Donetsk, où l’armée russe progresse constamment, petit à petit, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que des unités “du groupement Centre” avaient conquis la localité de Krymské (Krymskoïe en russe) située dans la banlieue nord-est de Toretsk.Le groupe d’analystes ukrainiens DeepState indique que les forces russes sont présentes dans le centre de Toretsk et celle de Tchassiv Iar, deux villes disputées depuis des mois.Alors que l’invasion russe va entrer en février dans sa quatrième année, l’armée russe avance également dans la région de Kharkiv (nord-est) et se rapproche de l’importante ville de Koupiansk.La perspective de négociations entre Moscou et Kiev est de plus en plus souvent évoquée depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, perçu comme un potentiel tournant dans la guerre.Le président américain s’est montré critique des sommes dépensées par les Etats-Unis pour aider l’Ukraine, mais il a aussi adopté un ton sévère avec Moscou, qu’il a menacé de sanctions supplémentaires ces dernières semaines.  – Un recruteur ukrainien abattu -L’armée de Kiev, qui manque de soldats et d’équipements, peine à recruter de nouvelles troupes face notamment aux réticences de la population, épuisée après trois ans de combats très meurtriers.Samedi, un soldat a été tué dans la ville de Pyriatyn, dans la région de Poltava, alors qu’il accompagnait un groupe d’hommes mobilisés, ont indiqué les services de recrutement militaire locaux.Selon cette source, le soldat a été attaqué par un homme cagoulé qui l’a abattu avec un fusil avant de fuir avec l’un des mobilisés. Les deux hommes ont ensuite été arrêtés, toujours d’après cette source.Par ailleurs, une explosion dans un bureau de recrutement militaire dans la ville de Rivné, dans le nord-ouest de l’Ukraine, a tué samedi une personne et fait six blessés, a indiqué la police ukrainienne, sans expliquer pour l’heure l’origine de la déflagration.Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont également annoncé samedi l’arrestation de cinq personnes accusées d’animer un groupe, “Le front des travailleurs d’Ukraine”, qui sous couvert “d’idées néo-communistes”, véhiculait “les narratifs du Kremlin” et s’opposait à la mobilisation, d’après le SBU.   

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Des bombardements massifs russes ont fait au moins onze morts en Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi, ont indiqué les autorités ukrainiennes, l’armée russe affirmant parallèlement poursuivre sa progression dans l’est du pays.Face à ce déluge de feu qui s’abat régulièrement sur l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, en …

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A Ramallah, retrouvailles émues pour les Palestiniens libérés par Israël

A sa descente du bus qui le ramène à Ramallah, en Cisjordanie occupée, après 23 ans dans les prisons israéliennes, Ata Abdelghani ne retrouve pas que sa liberté. Ses jumeaux, Zain et Zaid, l’attendent aussi, pour leur première rencontre. L’homme de 55 ans vient d’être libéré lors d’un nouvel échange entre plus de 180 Palestiniens contre …

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A Ramallah, retrouvailles émues pour les Palestiniens libérés par Israël

A sa descente du bus qui le ramène à Ramallah, en Cisjordanie occupée, après 23 ans dans les prisons israéliennes, Ata Abdelghani ne retrouve pas que sa liberté. Ses jumeaux, Zain et Zaid, l’attendent aussi, pour leur première rencontre. L’homme de 55 ans vient d’être libéré lors d’un nouvel échange entre plus de 180 Palestiniens contre trois otages israéliens enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hamas. Ses fils, aujourd’hui âgés de 10 ans, ont été conçus alors que leur père était incarcéré. Son sperme a été clandestinement transféré hors de prison. Ata Abdelghani purgeait une peine à perpétuité, notamment condamné pour meurtre, selon une liste publiée par le Club des prisonniers palestiniens à Ramallah. “Ces enfants sont les ambassadeurs de la liberté, la génération future”, lance-t-il en les serrant dans ses bras. Pour cette quatrième vague de libérations depuis l’entrée en vigueur de la trêve à Gaza, le 19 janvier, une foule enthousiaste s’est rassemblée pour accueillir les 25 Palestiniens ramenés en Cisjordanie occupée. Vêtus de l’uniforme carcéral, un survêtement gris, le crâne rasé, ils sortent du bus l’air las et fatigué. Mais ils sont emportés par la foule, beaucoup juchés sur des épaules, et accueillis en héros. – “Moment bouleversant” -M. Abdelghani peine à décrire ses émotions: “c’est difficile à décrire avec des mots”, dit-il, “j’ai besoin de beaucoup de sang-froid pour me contrôler, calmer mes nerfs, pour absorber ce moment bouleversant”. La situation en prison était “difficile, tragique”, ajoute-t-il. Au total, 183 prisonniers, dont un Egyptien, ont été libérés samedi. Sept d’entre eux qui purgeaient des peines de prison à perpétuité ont été expulsés vers l’Egypte, dont l’Egyptien, et 150 envoyés à Gaza selon le Club des prisonniers palestiniens. Riad Marshoud, un autre ex-détenu, pleure en serrant dans ses bras ses deux fils, qu’il a laissés enfants lorsqu’il a été emprisonné il y a 22 ans. Il s’assoit sur une chaise pendant que ses proches passent des appels vidéo aux cousins et aux oncles qui n’ont pas pu venir l’accueillir. L’un d’eux est en Jordanie, un autre aux Emirats arabes unis. Tous veulent voir la scène tandis que Riad Marshoud est félicité de toutes parts, étourdi de fatigue mais ravi. “Le moment où les portes du bus se sont ouvertes et où je suis sorti a été très difficile, c’est dur de décrire cela en quelques mots”, confie-t-il. La foule dense qui l’entoure s’ouvre à l’arrivée de son père, coiffé du traditionnel keffieh, qui embrasse son fils en pleurant. M. Marshoud a été incarcéré pour appartenance à une organisation non autorisée, coups de feu et conspiration en vue de commettre un meurtre, selon les données du ministère israélien de la Justice.  

Des dizaines de milliers de manifestants en Serbie en mémoire des victimes de la gare de Novi Sad

Des dizaines de  milliers d’étudiants manifestent samedi à Novi Sad, en Serbie, pour marquer les trois mois de l’effondrement meurtrier du toit d’une gare de la ville, qui a déclenché un mouvement national de contestation contre les autorités.Les protestataires bloquent les trois principaux ponts qui enjambent le Danube, dans la deuxième ville du pays, depuis 15H00 (14H00 GMT), et ont promis de rester au moins trois heures et 24 heures pour l’un d’eux.Des manifestations ont lieu presque chaque jour depuis la mort de 15 personnes dans la chute le 1er novembre de l’auvent en béton de la gare de Novi Sad, qui venait d’être rénovée.L’accident a ravivé une colère sourde en Serbie contre la corruption et l’absence soupçonnée de contrôle des grands projets de construction, et a contraint le Premier ministre à la démission.”Il n’y a pas de retour en arrière, pas de peur, et nous ne lâcherons rien”, a déclaré à l’AFP Jelena Vuksanovic, étudiante en philosophie à Novi Sad, alors que les manifestants convergeaient vers le centre-ville.Les manifestants défilent en brandissant des drapeaux et des pancartes et en scandant des slogans anti-corruption.- Universités en première ligne -Les étudiants ont pris la tête du mouvement de contestation, l’un des plus importants que la Serbie ait connus ces dernières années.Le départ du Premier ministre Milos Vucevic, annoncé mardi n’a pas convaincu les étudiants de débloquer les universités qu’ils occupent depuis des semaines.Ils estiment que cela ne répond pas à leurs revendications: une hausse de 20% du budget de l’Enseignement supérieur, la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare, l’arrestation des personnes soupçonnées d’avoir agressé des étudiants et des professeurs depuis le début des manifestations, l’abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés.Le président Aleksandar Vucic, qui oscille entre appels au dialogue et accusations d’ingérences étrangères, a gracié mercredi 13 personnes arrêtées depuis le début du mouvement, et affirmé que de nouveaux documents relatifs aux travaux de la gare allaient être publiés.Des dizaines d’enquêtes ont été ouvertes contre des personnes soupçonnées d’avoir attaqué des manifestants, et le ministre des Finances, Sinisa Mali, a annoncé jeudi que les frais d’inscription à l’université allaient être divisés par deux.”Si vous regardez les quatre revendications (des étudiants), il est clair qu’elles ont toutes été satisfaites”, a estimé sur Instagram M. Mali, que la rumeur voit déjà Premier ministre.”Mais c’est devenu un mouvement plus large”, explique Bojan Klacar, directeur exécutif du Centre pour des élections libres et la démocratie, qui ne s’attend pas à ce que ces mesures satisfassent les manifestants.- Elections -Selon lui cependant, la bascule “n’arrivera que si le mouvement de protestation s’étend à des groupes capables de paralyser les institutions. Là, nous assistons à une paralysie des universités et de certaines écoles. Mais le véritable tournant ne se produira que si les manifestations s’étendent à d’autres domaines susceptibles de perturber gravement le fonctionnement de l’Etat”.Jeudi, des centaines d’étudiants avaient quitté Belgrade pour marcher vers Novi Sad, un trajet de 80 kilomètres au cours duquel ils ont été salués par des habitants des villes et villages traversés.”Je marche pour rendre hommage à toutes les victimes de la grande tragédie qui a eu lieu à Novi Sad”, a déclaré un étudiant à l’AFP au moment de quitter Belgrade.”On ne voit cela qu’une fois dans sa vie”, a déclaré à l’AFP Dalibor Mitrovic, 45 ans, en regardant les étudiants arriver à Novi Sad où les premiers groupes de manifestants sont entrés vendredi soir, accueillis par des foules en liesse.Les étudiants, qui ont surpris le pays par leur organisation, se tiennent à distance des partis d’opposition, martelant qu’ils ne veulent pas que leur mouvement devienne politique.L’opposition,elle, tente de trouver sa place, et appelle à la formation d’un gouvernement de transition chargé d’organiser des élections libres.Face aux manifestations qui ne faiblissent pas, le président pourrait choisir de convoquer de nouvelles élections sans passer par un gouvernement de transition. Mardi, il s’est donné “dix jours” pour décider.

Gaza: scènes de liesse autour de prisonniers palestiniens libérés

Plusieurs bus et véhicules sont arrivés samedi après-midi à Khan Younès au milieu d’une foule en liesse venue accueillir 150 prisonniers palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l’accord de trêve avec le Hamas.Devant l’hôpital européen de cette ville du sud de la bande de Gazan largement détruite par la guerre, plus d’une centaine …

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