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700 jours de guerre, Israël frappe une tour à Gaza-ville, le Hamas diffuse une vidéo d’otages

L’armée israélienne a frappé vendredi une tour d’immeuble dans la ville de Gaza, qu’Israël menace d’une offensive militaire majeure, au 700e jour de la guerre entre Israël et avec le mouvement islamiste Hamas.A Tel-Aviv, des proches d’otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 ont lâché 700 ballons dans le ciel, dans le cadre d’une mobilisation à travers le pays pour réclamer la libération de ces captifs.Le Hamas, dont l’attaque du 7-Octobre a déclenché la guerre, a dans le même temps diffusé une vidéo dans laquelle figurent deux d’entre eux.Le président américain Donald Trump a avancé vendredi que des otages pourraient être “morts récemment”, avançant de chiffre de “38 morts environ” au total avant de ramener celui-ci à 20 ou 30. L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 otages toujours retenus à Gaza sont morts.M. Trump a également affirmé que les Etats-Unis sont “en négociation approfondie avec le Hamas”.Le chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pour sa part appelé Israël à arrêter la “catastrophe” en cours dans le territoire palestinien, y recensant au moins 370 personnes mortes de faim depuis le début des hostilités.Dans la bande de Gaza dévastée, assiégée et en proie à la famine sur 20% de son territoire, selon l’ONU, la Défense civile, organisation de premiers secours exerçant sous l’autorité du Hamas, a fait état de 42 morts vendredi dans des tirs ou bombardements israéliens, dont la moitié à Gaza-ville.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de commenter ces informations. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile. – “Enfants terrifiés” -A Gaza-ville, l’armée israélienne a bombardé une tour d’immeuble du centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Elle a indiqué avoir averti préalablement la population pour limiter les pertes civiles.  “Mon mari m’a dit qu’il avait vu les habitants de la tour Mushtaha jeter leurs affaires depuis les étages supérieurs pour (…) fuir avant le bombardement. Moins d’une demi-heure après les ordres d’évacuation, la tour a été bombardée”, dit à l’AFP Arej Ahmed, 50 ans, déplacée du nord-ouest de la ville vers une tente dans le sud-ouest.Selon l’armée, le Hamas avait installé dans la tour “des infrastructures utilisées pour préparer et mener des attaques” la visant.  L’armée israélienne avait prévenu avant de bombarder la tour qu’elle effectuerait “dans les jours qui viennent (…) des frappes précises et ciblées contre des infrastructures terroristes”, visant en particulier des tours d’immeubles. Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a rejeté comme “des prétextes fallacieux et des mensonges éhontés” les affirmations d’Israël selon lesquelles le mouvement utilisait ces bâtiments.  Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a lui accusé Israël de mener en visant ces immeubles “une politique de déplacement forcé contre les civils”. Ces annonces “sont terrifiantes. Tout le monde a peur”, réagit Ahmed Abou Woutfa, 45 ans, qui vit au cinquième étage d’un immeuble, dans l’ouest de Gaza-ville. “Mes enfants sont terrifiés”.L’armée israélienne, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville, a annoncé vouloir s’emparer de cette agglomération, située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.Selon un haut responsable militaire israélien, l’opération pourrait déplacer “un million” de personnes vers le sud du territoire palestinien.- “Propagande diabolique” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais il fait face à des pressions, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages.Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas ont diffusé vendredi une vidéo de deux d’entre eux – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel.M. Gilboa-Dalal y demande à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive sur la ville de Gaza, avant que M. Ohel n’apparaisse en fin de séquence. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination” à écraser le Hamas et libérer les otages, a déclaré M. Netanyahu après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.Le président français Emmanuel Macron a lui appelé sur X à “la libération immédiate de tous les otages toujours retenus par le Hamas”, en déplorant “700 jours de détention dans des conditions indignes”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. 251 personnes avaient été enlevées ce jour-là.Les représailles militaires israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des femmes et des mineurs, selon des données du ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas ne nombre de combattants tués.

700 jours de guerre, Israël frappe une tour à Gaza-ville, le Hamas diffuse une vidéo d’otages

L’armée israélienne a frappé vendredi une tour d’immeuble dans la ville de Gaza, qu’Israël menace d’une offensive militaire majeure, au 700e jour de la guerre entre Israël et avec le mouvement islamiste Hamas.A Tel-Aviv, des proches d’otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 ont lâché 700 ballons dans le ciel, dans le cadre d’une mobilisation à travers le pays pour réclamer la libération de ces captifs.Le Hamas, dont l’attaque du 7-Octobre a déclenché la guerre, a dans le même temps diffusé une vidéo dans laquelle figurent deux d’entre eux.Le président américain Donald Trump a avancé vendredi que des otages pourraient être “morts récemment”, avançant de chiffre de “38 morts environ” au total avant de ramener celui-ci à 20 ou 30. L’armée israélienne estime à ce stade que 25 des 47 otages toujours retenus à Gaza sont morts.M. Trump a également affirmé que les Etats-Unis sont “en négociation approfondie avec le Hamas”.Le chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pour sa part appelé Israël à arrêter la “catastrophe” en cours dans le territoire palestinien, y recensant au moins 370 personnes mortes de faim depuis le début des hostilités.Dans la bande de Gaza dévastée, assiégée et en proie à la famine sur 20% de son territoire, selon l’ONU, la Défense civile, organisation de premiers secours exerçant sous l’autorité du Hamas, a fait état de 42 morts vendredi dans des tirs ou bombardements israéliens, dont la moitié à Gaza-ville.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de commenter ces informations. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile. – “Enfants terrifiés” -A Gaza-ville, l’armée israélienne a bombardé une tour d’immeuble du centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Elle a indiqué avoir averti préalablement la population pour limiter les pertes civiles.  “Mon mari m’a dit qu’il avait vu les habitants de la tour Mushtaha jeter leurs affaires depuis les étages supérieurs pour (…) fuir avant le bombardement. Moins d’une demi-heure après les ordres d’évacuation, la tour a été bombardée”, dit à l’AFP Arej Ahmed, 50 ans, déplacée du nord-ouest de la ville vers une tente dans le sud-ouest.Selon l’armée, le Hamas avait installé dans la tour “des infrastructures utilisées pour préparer et mener des attaques” la visant.  L’armée israélienne avait prévenu avant de bombarder la tour qu’elle effectuerait “dans les jours qui viennent (…) des frappes précises et ciblées contre des infrastructures terroristes”, visant en particulier des tours d’immeubles. Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a rejeté comme “des prétextes fallacieux et des mensonges éhontés” les affirmations d’Israël selon lesquelles le mouvement utilisait ces bâtiments.  Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a lui accusé Israël de mener en visant ces immeubles “une politique de déplacement forcé contre les civils”. Ces annonces “sont terrifiantes. Tout le monde a peur”, réagit Ahmed Abou Woutfa, 45 ans, qui vit au cinquième étage d’un immeuble, dans l’ouest de Gaza-ville. “Mes enfants sont terrifiés”.L’armée israélienne, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville, a annoncé vouloir s’emparer de cette agglomération, située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.Selon un haut responsable militaire israélien, l’opération pourrait déplacer “un million” de personnes vers le sud du territoire palestinien.- “Propagande diabolique” -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais il fait face à des pressions, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages.Les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas ont diffusé vendredi une vidéo de deux d’entre eux – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel.M. Gilboa-Dalal y demande à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive sur la ville de Gaza, avant que M. Ohel n’apparaisse en fin de séquence. “Aucune vidéo de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’émoussera notre détermination” à écraser le Hamas et libérer les otages, a déclaré M. Netanyahu après s’être entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.Le président français Emmanuel Macron a lui appelé sur X à “la libération immédiate de tous les otages toujours retenus par le Hamas”, en déplorant “700 jours de détention dans des conditions indignes”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. 251 personnes avaient été enlevées ce jour-là.Les représailles militaires israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des femmes et des mineurs, selon des données du ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas ne nombre de combattants tués.

Trump accueillera le sommet du G20 dans son golf de Miami

Donald Trump, largement sourd aux accusations de conflits d’intérêts depuis son retour au pouvoir, organisera le sommet des dirigeants du G20 en décembre 2026 dans un complexe de golf que possède sa famille.”Nous ne gagnerons pas du tout d’argent avec ça”, a assuré le président américain vendredi en faisant valoir que le site retenu, le “Trump National Doral Miami” en Floride, était “le meilleur endroit”.Il a confirmé par ailleurs qu’il ne se rendrait pas au rassemblement des dirigeants du G20, cette année en novembre en Afrique du Sud, et que les Etats-Unis y seraient représentés par le vice-président JD Vance.Pendant son premier mandat (2017-2021), il avait voulu accueillir un sommet du G7 à Doral mais avait reculé face à une vague d’accusations de corruption.Cette fois-ci, “ce sera vraiment magnifique”, a assuré le milliardaire de 79 ans pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale, faisant valoir que la propriété était proche de l’aéroport et assurant que “chaque pays aurait son propre bâtiment”.Donald Trump a aussi dit qu’il “aimerait” que le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping participent à ce rassemblement l’an prochain.- Afrique du Sud -La présidence tournante du G20, qui rassemble les plus puissantes économies mondiales, est assurée cette année par l’Afrique du Sud.Donald Trump avait déclaré fin juillet qu’il ne se rendrait “probablement pas” au rassemblement de chefs d’Etat et de gouvernement prévu en novembre dans le pays, qu’il accuse de persécuter les personnes blanches.Il a confirmé cette décision vendredi.”JD (Vance) ira”, a déclaré le président américain, “je n’irai pas.”Donald Trump est accusé par l’opposition démocrate de profiter de son retour au pouvoir pour promouvoir les intérêts économiques de sa famille dans divers secteurs, en particulier l’immobilier et les cryptomonnaies.Formellement, le président américain n’est plus impliqué dans les affaires familiales, désormais gérées principalement par ses fils.Mais l’ancien promoteur immobilier, qui mène ce second mandat de manière complètement désinhibée, brouille régulièrement la ligne entre intérêts privés et domaine de l’Etat, au grand dam des associations anti-corruption.Il y a quelques semaines, il a profité d’un séjour en Ecosse pour inaugurer un nouveau cours de golf dans un complexe portant son nom.- Intérêts privés -Le président américain s’est associé à plusieurs projets dans les cryptomonnaies, ce qui lui a permis de gonfler sa fortune personnelle, pendant que son gouvernement encourage activement ce secteur.Par ailleurs, Donald Trump et Steve Witkoff, son émissaire spécial en Russie et au Moyen-Orient, sont associés via leurs familles dans une société de cryptomonnaies, World Liberty Financial.Cette entreprise, qui présente le président comme “cofondateur émérite” sur son site web, a été très critiquée pour une récente transaction lucrative avec une société d’Abou Dhabi.Donald Trump, quand il s’est rendu à Abou Dhabi au printemps dans le cadre d’une grande tournée du Golfe, avait accédé à une demande des autorités émiraties: pouvoir acheter des composants électroniques américains de pointe.Lors du même voyage, il avait accepté un Boeing offert par le Qatar, balayant les protestations des démocrates.Pendant son premier mandat, la Trump Organization, la holding familiale, s’était imposé un moratoire sur les investissements avec des partenaires privés étrangers. Rien de tel cette fois.Dans une longue enquête publiée en août, le magazine The New Yorker a tenté d’additionner les gains réalisés par la famille Trump dans ses diverses activités depuis le début du second mandat. L’hebdomadaire est arrivé à un total d’un peu plus de 3 milliards de dollars.

Mondial-2026: la France réussit son entrée contre l’Ukraine

L’équipe de France a réussi des débuts emballants dans les qualifications au Mondial 2026 en battant à l’extérieur l’Ukraine (2-0), son plus coriace adversaire, mais a perdu Ousmane Dembélé sorti sur blessure, vendredi à Wroclaw (Pologne).Mission accomplie. Les hommes de Didier Deschamps, qui mène sa toute dernière campagne à la tête des Bleus, ne sont pas tombés dans le piège de ce match de rentrée, où les états de forme sont disparates.Les Bleus, en blanc pour l’occasion, n’ont quasiment jamais laissé respirer les Ukrainiens, dominés dans tous les secteurs du jeu.Ils recevront mardi au Parc des Princes l’autre leader du groupe D, l’Islande, qui a surclassé l’Azerbaïdjan (5-0), pour poser une deuxième dalle de leur chemin vers le Mondial aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.Cet excellent départ porte la signature de Michael Olise (10e) et Kylian Mbappé (82e), les buteurs.Dans leur sillage, le 4-2-3-1 a donné le tournis aux partenaires du défenseur parisien Illia Zabarnyi, mis au supplice par les attaquants français.La défense, le point faible de ce système généreux offensivement, s’est montrée rassurante. Ce secteur avait volé en éclats contre l’Espagne (défaite 5-4) en demi-finale de la Ligue des nations en juin.- Olise s’affirme -Mais le pressing haut et le retour du patron, Dayot Upamecano, ont fait du bien, à l’image des nombreux duels remportés par le Munichois sur la pointe ukrainienne Artem Dovbyk, en costaud.Son partenaire au Bayern Michael Olise a facilité le début de match des Français en marquant assez tôt, bien servi par Bradley Barcola qui avait pris son temps pour choisir où centrer.Le nouveau meneur de jeu des Bleus, auteur de son troisième but en 9 sélections, était à l’origine de l’action, il avait lui-même lancé son ailier gauche. Un an après des débuts ratés contre l’Italie, une défaite 3-1 au Parc des Princes, le Munichois s’affirme de plus en plus dans ce schéma en 4-2-3-1 où il bénéficie d’une grande liberté de mouvement en phase offensive.Olise aurait même pu doubler la mise un peu plus tard sans une belle parade d’Anatoliy Trubin (18).A droite, Désiré Doué, moins inspiré qu’en finale de Ligue des champions, où il avait signé un doublé et une passe décisive, n’a pas fait oublier son partenaire du Paris Saint-Germain Ousmane Dembélé.- But du K.-O. pour Mbappé -Le favori du Ballon d’or est entré à la pause en remplacement de Doué (46e), qui a reçu un coup au mollet droit.Mais “Dembouz” à son tour a dû céder sa place à Hugo Ekitike (80), pour sa première sélection. Ménagé pour une gêne à la cuisse gauche, le Parisien est sorti en se tenant l’arrière de la cuisse droite. La très longue saison du PSG, jusqu’à la finale du Mondial des clubs le 13 juillet, laisse des traces.Dembélé n’a “pas ressenti de truc violent”, a rassuré Didier Deschamps. “Il était dans de bonnes dispositions, il n’y avait pas la moindre appréhension à le faire jouer”, a ajouté le sélectionneur.Si le côté droit a souffert, les trois autres attaquants ont brillé.En pointe, Kylian Mbappé a gâché quelques cartouches, envoyant dans les nuages une bonne passe de Manu Koné – encore excellent – ou en tergiversant devant le but avant de voir sa frappe déviée (41).Mais le capitaine a signé tout en vitesse le but du KO, bien lancé par Aurélien Tchouameni, pour son 51e but, comme Thierry Henry, en 91 sélections. Avec la blessure de Dembélé, ce léger déchet offensif reste la seule note négative de ce début de qualifications. La France n’a été vraiment mise en danger par les joueurs de Serhiy Rebrov qu’une minute, bouillante, entre la 65e et la 66e.Ibrahima Konaté a sauvé sur la ligne un ballon de Dovbyk (65e), puis Mike Maignan a boxé un coup franc et vu le poteau repousser la reprise de l’attaquant de l’AS Rome (66e).Au passage, le défenseur de Liverpool s’est montré bien plus sûr que lors de ses dernières sorties.Et Lucas Digne, solide malgré quelques erreurs de placement, prend de l’avance dans son duel avec Théo Hernandez pour le poste de latéral gauche. La France est bien lancée.

Trump jure de “descendre” les avions vénézuéliens menaçant l’armée américaine dans les Caraïbes

Donald Trump a promis vendredi de “descendre” les avions militaires vénézuéliens qui menaceraient les forces américaines, au moment où ces deux pays, depuis longtemps à couteaux tirés, montrent les muscles dans les Caraïbes.Si des avions militaires vénézuéliens mettent l’armée américaine “dans une position dangereuse, ils seront descendus”, a lancé le président américain devant des journalistes à la Maison Blanche.Le ministère américain de la Défense, que Donald Trump a rebaptisé vendredi en “ministère de la Guerre”, avait dénoncé la veille le survol d’un de ses navires de guerre par des avions militaires vénézuéliens dans les eaux internationales. Le Pentagone a parlé d’un “geste hautement provocateur” et mis en garde Caracas contre toute escalade.La menace de Donald Trump survient le jour où les Etats-Unis ont annoncé renforcer leur présence militaire dans les Caraïbes pour lutter contre les cartels de la drogue, avec l’envoi à Porto Rico de dix avions de combat furtifs F-35.Selon des sources américaines, les F-35 doivent rejoindre un aérodrome sur cette île des Caraïbes, territoire de trois millions d’habitants rattaché aux Etats-Unis.- “Narcoterroristes” -Ce déploiement s’ajoute à celui, récent, de bâtiments de guerre américains dans la mer des Caraïbes, alors que Donald Trump accuse son homologue vénézuélien, le dirigeant de gauche Nicolas Maduro, d’être à la tête d’un réseau de trafic de drogue. Nicolas Maduro nie de son côté tout lien avec le narcotrafic, bien que deux neveux de son épouse aient été condamnés à New York pour trafic de cocaïne.Sept bâtiments américains présents dans les Caraïbes et un autre dans l’est du Pacifique participent actuellement à la lutte contre le narcotrafic en Amérique latine, selon une responsable du ministère de la Défense qui a requis l’anonymat.Cette semaine, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient frappé un “bateau transportant de la drogue”, tuant 11 “narcoterroristes”. Il les a présentés comme des membres du Tren de Aragua, un cartel vénézuélien implanté dans plusieurs pays et classé comme organisation terroriste par Donald Trump.Mais pour Nicolas Maduro, la présence de navires militaires américains dans les Caraïbes “vise le Venezuela” et représente une “menace”.Le président vénézuélien a même évoqué le risque d’un débarquement américain et d’un objectif de “changement de régime”, bien que les Etats-Unis n’aient jamais menacé ouvertement d’envahir son pays.- “Lutte armée” -Pour Nicolas Maduro, le Venezuela est prêt à la “lutte armée pour la défense du territoire national”.Ce dernier, en fonction depuis 12 ans après une réélection en 2024 marquée par des soupçons de fraude massive, est considéré par le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio comme un “fugitif recherché par la justice” aux Etats-Unis, qui ont d’ailleurs mis sa tête à prix.Le proche conseiller de Donald Trump Stephen Miller a, lui, déclaré vendredi que le Venezuela n’était pas dirigé par un gouvernement mais par une “structure de narcotrafic”, avec Maduro en “chef de cartel”.Les Etats-Unis ont clairement opté pour la manière forte dans leur lutte contre le narcotrafic venant d’Amérique latine, choisissant de militariser leurs opérations: un vrai changement de doctrine.Selon Gustavo Flores-Macias, professeur à l’Université du Maryland, le fait de recourir à une frappe militaire au lieu d’une traditionnelle opération de police n’a pas seulement pour objectif de “décourager les trafiquants de drogue” mais constitue aussi “une démonstration de force pour montrer au gouvernement de Nicolas Maduro que les Etats-Unis n’écartent pas une action militaire au Venezuela”.

Trump jure de “descendre” les avions vénézuéliens menaçant l’armée américaine dans les Caraïbes

Donald Trump a promis vendredi de “descendre” les avions militaires vénézuéliens qui menaceraient les forces américaines, au moment où ces deux pays, depuis longtemps à couteaux tirés, montrent les muscles dans les Caraïbes.Si des avions militaires vénézuéliens mettent l’armée américaine “dans une position dangereuse, ils seront descendus”, a lancé le président américain devant des journalistes …

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