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Zelensky accuse Moscou de vouloir “semer le chaos” en frappant des sites énergétiques

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir “semer le chaos” en Ukraine en multipliant les frappes sur les infrastructures énergétiques et ferroviaires, qui ont entraîné des appels à l’évacuation de familles avec enfants. A l’approche de l’hiver, la Russie a ciblé ces dernières semaines des installations électriques, gazières ou ferroviaires dans plusieurs régions de l’Ukraine, faisant craindre une campagne similaire à celle d’hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.”L’objectif de la Russie est de semer le chaos, de faire pression psychologiquement sur les gens en frappant les infrastructures énergétiques et ferroviaires”, a dénoncé mercredi M. Zelensky devant un groupe de médias dont l’AFP, ses propos étant sous embargo jusqu’à jeudi.Preuve des inquiétudes, les maires de deux grandes villes de l’est proches du front ont appelé certains habitants à évacuer face à l’intensification des frappes russes.A Kramatorsk, dernière grande ville du Donbass sous contrôle de Kiev, située à une vingtaine de km de la ligne de front, le conseil municipal a ordonné une évacuation “immédiate” pour les familles avec enfants dans plusieurs quartiers.La ville, qui comptait environ 150.000 habitants avant l’invasion russe à grande échelle lancée en février 2022, abritait encore 53.000 personnes en juillet.A Sloviansk, autre ville du Donbass sous contrôle ukrainien, le maire a conseillé aux plus vulnérables, enfants et personnes âgées, de partir, justifiant son appel par les attaques incessantes sur les systèmes de chauffage.”Le risque est grand que la saison d’hiver soit extrêmement difficile”, a déclaré cet élu, Vadym Lyakh, sur les réseaux sociaux.Des frappes russes ciblant des quartiers résidentiels de Sloviansk ont fait au moins sept blessés jeudi, et il y a eu un mort et quatre blessés à Kostiantynivka (est), a rapporté le parquet de la région de Donetsk.Concernant le rail, Oleksandre Pertsovsky, patron des chemins de fer ukrainiens, a accusé la Russie de vouloir couper les liaisons menant aux territoires situés près de la ligne de front, en particulier dans les régions de Soumy et de Tcherniguiv (nord). Le week-end dernier, des frappes russes avaient touché deux locomotives dans une gare du nord du pays, faisant plusieurs morts, en plus de celles ciblant les infrastructures énergétiques qui ont provoqué des coupures de courants dans plusieurs régions.Volodymyr Zelensky a fait état d'”une forte pression des attaques russes” sur le secteur gazier ukrainien, qui pourrait forcer Kiev à augmenter les importations.L’hiver dernier, les bombardements russes avaient déjà réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine.- “Résultats positifs” -Face aux journalistes, M. Zelensky a dit toutefois voir des “résultats positifs” de la campagne ukrainienne de frappes sur les raffineries russes, qui ont provoqué une hausse des prix du carburant en Russie depuis l’été.La nuit dernière, des installations pétrolières de la région russe de Volgograd ont été frappées par plusieurs drones ukrainiens, a rapporté jeudi le gouverneur Andrey Bocharov.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, provoquant des coupures de courant.”En ce qui concerne nos frappes en profondeur en Russie (…), il y a des résultats positifs”, s’est félicité M. Zelensky, évoquant des “pénuries de carburant à hauteur de 20% des besoins” en Russie.Sur le front, le président ukrainien a une nouvelle fois salué la contre-offensive menée par ses forces en riposte à une percée cet été de l’armée russe près de Dobropillia, estimant que cette opération avait fait “échouer la campagne offensive estivale russe”.Selon lui, la situation est la plus “tendue” pour l’armée ukrainienne dans l’est du pays, près des villes de Dobropillia et de Pokrovsk (région de Donetsk), ainsi qu’à proximité de Novopavlivka (Dnipropetrovsk). “C’est notre défi suivant”, a-t-il dit à propos de la région de Dnipropetrovsk où l’armée russe avait pénétré cet été pour la première fois en trois ans et demi d’offensive.La Russie bombarde massivement l’Ukraine depuis trois ans et demi, tandis que les forces ukrainiennes ripostent par des attaques de missiles et de drones de moindre envergure.Une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko se rendra “en début de semaine prochaine” aux Etats-Unis, a par ailleurs annoncé jeudi M. Zelensky sur X. Il sera question notamment de l’énergie et de la défense anti-aérienne face l’intensification des frappes russes.

Zelensky accuse Moscou de vouloir “semer le chaos” en frappant des sites énergétiques

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir “semer le chaos” en Ukraine en multipliant les frappes sur les infrastructures énergétiques et ferroviaires, qui ont entraîné des appels à l’évacuation de familles avec enfants. A l’approche de l’hiver, la Russie a ciblé ces dernières semaines des installations électriques, gazières ou ferroviaires dans plusieurs …

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir “semer le chaos” en Ukraine en multipliant les frappes sur les infrastructures énergétiques et ferroviaires, qui ont entraîné des appels à l’évacuation de familles avec enfants. A l’approche de l’hiver, la Russie a ciblé ces dernières semaines des installations électriques, gazières ou ferroviaires dans plusieurs régions de l’Ukraine, faisant craindre une campagne similaire à celle d’hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.”L’objectif de la Russie est de semer le chaos, de faire pression psychologiquement sur les gens en frappant les infrastructures énergétiques et ferroviaires”, a dénoncé mercredi M. Zelensky devant un groupe de médias dont l’AFP, ses propos étant sous embargo jusqu’à jeudi.Preuve des inquiétudes, les maires de deux grandes villes de l’est proches du front ont appelé certains habitants à évacuer face à l’intensification des frappes russes.A Kramatorsk, dernière grande ville du Donbass sous contrôle de Kiev, située à une vingtaine de km de la ligne de front, le conseil municipal a ordonné une évacuation “immédiate” pour les familles avec enfants dans plusieurs quartiers.La ville, qui comptait environ 150.000 habitants avant l’invasion russe à grande échelle lancée en février 2022, abritait encore 53.000 personnes en juillet.A Sloviansk, autre ville du Donbass sous contrôle ukrainien, le maire a conseillé aux plus vulnérables, enfants et personnes âgées, de partir, justifiant son appel par les attaques incessantes sur les systèmes de chauffage.”Le risque est grand que la saison d’hiver soit extrêmement difficile”, a déclaré cet élu, Vadym Lyakh, sur les réseaux sociaux.Des frappes russes ciblant des quartiers résidentiels de Sloviansk ont fait au moins sept blessés jeudi, et il y a eu un mort et quatre blessés à Kostiantynivka (est), a rapporté le parquet de la région de Donetsk.Concernant le rail, Oleksandre Pertsovsky, patron des chemins de fer ukrainiens, a accusé la Russie de vouloir couper les liaisons menant aux territoires situés près de la ligne de front, en particulier dans les régions de Soumy et de Tcherniguiv (nord). Le week-end dernier, des frappes russes avaient touché deux locomotives dans une gare du nord du pays, faisant plusieurs morts, en plus de celles ciblant les infrastructures énergétiques qui ont provoqué des coupures de courants dans plusieurs régions.Volodymyr Zelensky a fait état d'”une forte pression des attaques russes” sur le secteur gazier ukrainien, qui pourrait forcer Kiev à augmenter les importations.L’hiver dernier, les bombardements russes avaient déjà réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine.- “Résultats positifs” -Face aux journalistes, M. Zelensky a dit toutefois voir des “résultats positifs” de la campagne ukrainienne de frappes sur les raffineries russes, qui ont provoqué une hausse des prix du carburant en Russie depuis l’été.La nuit dernière, des installations pétrolières de la région russe de Volgograd ont été frappées par plusieurs drones ukrainiens, a rapporté jeudi le gouverneur Andrey Bocharov.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, provoquant des coupures de courant.”En ce qui concerne nos frappes en profondeur en Russie (…), il y a des résultats positifs”, s’est félicité M. Zelensky, évoquant des “pénuries de carburant à hauteur de 20% des besoins” en Russie.Sur le front, le président ukrainien a une nouvelle fois salué la contre-offensive menée par ses forces en riposte à une percée cet été de l’armée russe près de Dobropillia, estimant que cette opération avait fait “échouer la campagne offensive estivale russe”.Selon lui, la situation est la plus “tendue” pour l’armée ukrainienne dans l’est du pays, près des villes de Dobropillia et de Pokrovsk (région de Donetsk), ainsi qu’à proximité de Novopavlivka (Dnipropetrovsk). “C’est notre défi suivant”, a-t-il dit à propos de la région de Dnipropetrovsk où l’armée russe avait pénétré cet été pour la première fois en trois ans et demi d’offensive.La Russie bombarde massivement l’Ukraine depuis trois ans et demi, tandis que les forces ukrainiennes ripostent par des attaques de missiles et de drones de moindre envergure.Une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko se rendra “en début de semaine prochaine” aux Etats-Unis, a par ailleurs annoncé jeudi M. Zelensky sur X. Il sera question notamment de l’énergie et de la défense anti-aérienne face l’intensification des frappes russes.

La tombe de Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort, profanée juste avant son entrée au Panthéon

La tombe de Robert Badinter, l’artisan de l’abolition de la peine de mort en France, a été profanée jeudi à quelques heures de son entrée au Panthéon lors d’une cérémonie solennelle qui rendra hommage à cette incarnation de l’universalisme républicain.La municipalité de Bagneux, où était enterré l’ancien ministre de la Justice, a évoqué la présence sur la sépulture de “tags qui insultent ses engagements contre la peine de mort et pour la dépénalisation de l’homosexualité”. La tombe a été rapidement nettoyée.”Honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire”, a immédiatement réagi Emmanuel Macron, qui doit présider la cérémonie. “Ce soir, il entrera au Panthéon, demeure éternelle de la conscience et de la justice”, a écrit le président sur X, “La République est toujours plus forte que la haine”.Prévue de longue date, cette cinquième panthéonisation sous ses mandats sera une parenthèse en pleine crise politique pour le chef de l’Etat, qui doit décider d’ici vendredi soir quoi faire pour sortir le pays de l’impasse.L’hommage à l’ancien avocat et garde des Sceaux a débuté mercredi soir par une veillée funèbre au Conseil constitutionnel qu’il présida de 1986 à 1995, parmi les nombreux engagements de sa vie.Jeudi, le cercueil portant le nom de Robert Badinter, décédé en février 2024 à l’âge de 95 ans, doit être transporté vers l’ancienne église du centre de Paris, devenue monument funéraire portant sur son fronton la devise “Aux grands hommes, la patrie reconnaissante”.Même si ses cendres ne sont pas transférées, il reposera symboliquement au Panthéon au terme d’une cérémonie d’une heure, à travers des objets déposés dans son cénotaphe: sa robe d’avocat, une copie de son discours sur l’abolition de la peine de mort et trois livres dont un de Victor Hugo.En présence d’un public que l’Élysée espère nombreux grâce à une “scénographie adaptée”, la cérémonie suivra le “scénario traditionnel”: remontée de la rue Soufflot, accueil du cercueil sous la nef du Panthéon par le président de la République, qui prononcera un discours “court et percutant”, puis installation dans le caveau “des révolutionnaires de 1789”, où reposent Condorcet, l’abbé Grégoire et Gaspard Monge depuis le bicentenaire de la Révolution.- “L’assassin assassiné” -A l’honneur, le combat pour la justice de Robert Badinter, “qui incarne ce qu’est l’État de droit”, souligne la présidence. Et surtout l’abolition de la peine de mort, “un saut civilisationnel majeur dans l’histoire de la justice de notre pays”, a estimé un conseiller d’Emmanuel Macron.Parmi les temps forts, Julien Clerc viendra interpréter sa chanson “L’assassin assassiné” consacrée en 1980 à la lutte pour l’abolition du châtiment suprême.Des textes seront également lus, dont des plaidoiries de l’avocat qui sauva plusieurs condamnés de la guillotine. Mais aussi des discours de l’homme politique qui, nommé ministre de la Justice par François Mitterrand, demanda à la tribune de l’Assemblée nationale le 17 septembre 1981, et obtint “l’abolition de la peine de mort en France”, conformément à un engagement du président socialiste à rebours de l’opinion de l’époque.Le comédien Guillaume Gallienne lira un texte de Victor Hugo, précurseur dans ce même combat.Ce texte, comme d’autres, a été choisi par la veuve de l’homme de droit. La philosophe Élisabeth Badinter a été associée de très près aux préparatifs.Emmanuel Macron a déjà fait entrer dans la nécropole républicaine Simone Veil, rescapée d’Auschwitz et auteure de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse, l’écrivain chroniqueur de l’horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale Maurice Genevoix, la star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine Joséphine Baker, et le résistant communiste d’origine arménienne Missak Manouchian.L’historien et résistant Marc Bloch sera à son tour panthéonisé mi-juin, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944.Pour l’historien Denis Peschanski, le fil conducteur de ces choix présidentiels est l'”universalisme républicain”. “C’est la France des Lumières, qu’incarnait Robert Badinter à travers son combat abolitionniste mais aussi sa défense acharnée des victimes et sa lutte pour les droits”.

Accord Israël-Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages

Israël et le Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump, une étape majeure visant à mettre fin à deux ans de guerre destructrice dans le territoire palestinien.Selon une source palestinienne proche du dossier à l’AFP, l’accord devra être signé jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les belligérants dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.L’accord n’entrera en vigueur qu’après l’approbation du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau de ce dernier. La réunion est prévue à 15H00 GMT, tandis que le cabinet de sécurité se réunira à 14h00 GMT pour voter sur l’accord. M. Netanyahu a plus tôt annoncé la réunion gouvernementale pour “approuver l’accord et rapatrier tous nos précieux otages” enlevés durant l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre. Le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit qu’il ne voterait pas en faveur de l’accord mais n’a pas menacé de démissionner.A Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, dévastée, affamée et assiégée, des Palestiniens ont en revanche applaudi, chanté et dansé à l’annonce de l’accord, salué par plusieurs pays arabes et occidentaux, selon des images de l’AFP.”Dieu merci! Malgré tous les morts et la perte d’êtres chers, nous sommes heureux aujourd’hui”, a affirmé Ayman al-Najjar à Khan Younès.”Nous prions Dieu pour que cette fois-ci ce soit la fin de la guerre. Nous avons tellement souffert”, a déclaré Oum Fadi Shounnar à Deir el-Balah (centre).- “Ils reviennent” -Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées, beaucoup arborant un autocollant avec l’inscription “Ils reviennent”, d’autres s’embrassant et se félicitant.”Nous attendons ce jour depuis 734 jours”, a déclaré Laurence Yitzhak, 54 ans, une habitante de Tel-Aviv. “C’est une grande joie, un immense soulagement mêlé d’angoisse et de peine pour les familles qui n’ont pas connu et ne connaîtront pas cette joie.”Sur les 251 personnes enlevées et emmenées à Gaza, 47 y sont toujours retenues dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.Lancée en riposte à l’attaque du 7-Octobre, l’offensive israélienne à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Jeudi, la Défense civile locale a fait état de la poursuite des frappes israéliennes à Gaza.Selon un responsable palestinien, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, “simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d’aides humanitaires”. Il n’a pas mentionné les otages morts.Le dirigeant palestinien emprisonné Marwan Barghouthi ne fera pas partie de l’échange, a indiqué une porte-parole du gouvernement israélien. De son côté, l’armée israélienne a annoncé se préparer à repositionner ses troupes dans la bande de Gaza, dont elles contrôlent environ 75%.M. Trump s’est dit “fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase” de son plan. “Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes (de Gaza) jusqu’à la ligne convenue.” Il a ensuite estimé que les otages seraient “de retour lundi”, y compris “les corps des (otages) morts”.- Prochaine étape -Dans un communiqué, le Hamas a annoncé “un accord qui prévoit la fin de la guerre à Gaza, le retrait israélien du territoire, la libération (des otages) et l’entrée des aides humanitaires”. Il a appelé M. Trump et “les pays garants à ne pas permettre à (Israël) de se dérober à sa mise en oeuvre”.Selon un responsable du Hamas, les négociations pour la deuxième phase du plan commenceront “immédiatement” après la signature de l’accord sur la première phase. Israël ne s’est pas exprimé à ce sujet.Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange dans les 72 heures des otages contre des prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.Le Hamas réclame le retrait total israélien de Gaza mais n’a pas mentionné son propre désarmement dans sa réponse au plan. M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.194 morts, en majorité des civils.