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Pagaille dans les Alpes après d’énormes chutes de neige

D’énormes chutes de neige printanière ont causé des perturbations dans plusieurs régions alpines de Suisse, Italie, où une personne est décédée, et France où une personne a été grièvement blessée par une avalanche, conduisant les autorités à prendre des mesures exceptionnelles.Si des chutes de neige en avril n’ont rien d’inhabituel dans les Alpes, les quantités très importantes de cet épisode ont pris de court de nombreux habitants. En Italie, les services météo de l’armée de l’air ont fait état de pluies “intenses et abondantes” se transformant en neige au-dessus de 1.800 mètres.”Un monsieur âgé” a été retrouvé mort à son domicile inondé dans le Piémont, ont annoncé les pompiers italiens sur X, les médias précisant qu’il avait 92 ans.Dans les Alpes françaises, il est tombé plus de 1,10 m de neige dans la nuit de mercredi à jeudi dans la station savoyarde de Tignes où le maire Serge Revial a pris jeudi un arrêté de confinement de la population.”Toutes les voitures sont recouvertes jusqu’au toit (…). Rien que de marcher dehors, c’est un souci”, a déclaré Mathis, un employé d’hôtellerie travaillant à Altitude Résidences à Tignes, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. “On avait quelques arrivées” prévues ce jeudi, qui devront attendre que la route ouvre, “on est maître de pas grand-chose”, a-t-il témoigné, joint au téléphone par l’AFP.Une personne a été ensevelie par une avalanche et retrouvée en arrêt cardio-respiratoire à l’entrée d’une autre station savoyarde, Val Thorens, a indiqué la préfecture de Savoie. Elle a été évacuée vers le centre hospitalier de Grenoble. La municipalité de Belleville, où se trouve Val Thorens, a indiqué préparer elle aussi un arrêté de confinement de ses habitants. Plusieurs autres stations françaises ont indiqué avoir fermé leurs domaines skiables pour la journée en raison du risque d’avalanche, qui atteint le niveau maximum (5/5) dans plusieurs massifs (Haute-Tarentaise, Haute-Maurienne, Vanoise).Ces fortes chutes de neige sont dues à un phénomène dit de “retour d’est”, qui se produit lorsque des masses d’air très humides en provenance de Méditerranée viennent se heurter au relief alpin, se traduisant par de très fortes précipitations, selon le météorologue indépendant Thomas Blanchard. Météo-France, qui avait placé la Savoie en vigilance orange avalanches depuis mercredi soir, a levé cette mesure jeudi après-midi.- Chutes de neige “exceptionnelles” -En Suisse voisine, des chutes de neige “exceptionnelles” se sont abattues sur le canton du Valais (sud-ouest). “Le Conseil d’Etat a décidé de déclarer la situation particulière”, écrit le gouvernement local dans un communiqué, ce qui lui permet de mobiliser plus facilement les moyens d’intervention.La neige est tombée jusqu’en plaine et la ville de Sion a demandé à ses 36.000 habitants de rester chez eux. Une bonne partie de la ville est fermée au trafic routier et même piéton, selon un communiqué de la commune.De nombreuses routes et tunnels sont coupés dans les zones affectées des trois pays en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées. Des dizaines de poids lourds, interdits d’emprunter les tunnels transfrontaliers, étaient à l’arrêt sur le bas côté de l’autoroute A 43 reliant la France à l’Italie, a constaté une journaliste de l’AFP.Le trafic ferroviaire est également affecté et plus de 3.300 foyers français restaient privés d’électricité en milieu d’après-midi selon la préfecture de Savoie.- Montée de cours d’eau -L’autoroute reliant Turin à Aoste (nord) a été fermée à la circulation car partiellement inondée, tandis que les parcs de Milan ont été fermés, un vent fort atteignant par endroits jusqu’à 100 km/h fouettant également la Péninsule.Dans le Val d’Aoste, frontalier de la France et de la Suisse, des habitations et des étables ont dû être évacuées en raison de la montée de certains cours d’eau.MétéoSuisse a confirmé mercredi un degré de danger dit “très fort”, soit 5/5, pour le Haut-Valais, à la frontière avec l’Italie jusqu’à jeudi 16H00. C’est le niveau d’alerte le plus élevé depuis 2001 selon le quotidien Waliser Bote, qui signifie une “montée extrême du niveau des eaux des ruisseaux et lacs, inondations dans de nombreux endroits ainsi qu’un risque élevé de glissements de terrain et de laves torrentielles”, selon le site de MétéoSuisse.L’Office fédéral de météorologie et de climatologie explique cette situation exceptionnelle par l’arrivée d’un système dépressionnaire qui entraîne des pluies torrentielles pouvant atteindre jusqu’à 250 litres par mètre carré. burs-ahe/chp/sp

Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump

Le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre cambodgien jeudi à Phnom Penh, pour la dernière étape d’une tournée destinée à resserrer les liens de Pékin avec ses partenaires en Asie du Sud-Est face à l’offensive douanière américaine.M. Xi est arrivé au Cambodge, après sa visite au Vietnam puis en Malaisie, à un moment où la Chine cherche à contrebalancer l’explosion des droits de douane imposée par le président Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Le leader chinois a rencontré le Premier ministre Hun Manet et son père, l’ancien dirigeant Hun Sen, selon les publications sur leurs comptes respectifs.Durant cette rencontre, les deux pays ont signé 37 accords, portant sur un large éventail de domaines, notamment les ressources en eau et l’éducation, selon le média pro-gouvernemental, Fresh News.”Les guerres commerciales sapent le système commercial multilatéral et perturbent l’ordre économique mondial”, a déclaré Xi, après avoir atteri plus tôt dans la journée à l’aéroport de Phnom Penh où il a été accueilli par le roi Norodom Sihamoni.”L’unilatéralisme et l’hégémonie ne reçoivent pas le soutien des peuples”, a ajouté le leader chinois, cité par l’agence de presse nationale chinoise Xinhua.Selon un communiqué publié jeudi par Fresh News, M. Xi a déclaré que la Chine soutenait le royaume “dans le choix d’une voie de développement qui convienne à la nation, en sauvegardant sa souveraineté nationale, son indépendance et son intégrité territoriale”.- Amitié “à toute épreuve” -Premier partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure du royaume, soit 11 milliards de dollars, selon le Fond monétaire international.  Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie. Hun Manet a décrit mercredi la visite de M. Xi comme la démonstration d’une amitié “à toute épreuve”.Dans une vidéo publiée mercredi, il explique que les deux pays ont “des intérêts communs fondés sur les principes du respect de la souveraineté, de l’égalité et de la non-ingérence dans les affaires intérieures”, ajoutant que la Chine avait joué un “rôle central” dans le développement socio-économique du Cambodge.La Chine et le Cambodge célèbrent les 67 ans de leurs relations diplomatiques et commémorent les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges – alors soutenus par Pékin -, le 17 avril 1975.Début avril, Donald Trump avait annoncé 49% de droits de douanes sur le Cambodge, un des taux les plus élevés qu’il a décrétés.Le pays, qui compte de nombreuses usines à capitaux chinois, a finalement vu, comme le monde entier à l’exception de la Chine, ce taux ramené à 10% pendant 90 jours.Hun Manet a écrit une lettre à la Maison Blanche pour assurer celle-ci de “la bonne foi du Cambodge pour négocier une solution mutuelle”, réduction des droits de douane sur 19 catégories de produits américains à la clé, selon le ministère du Commerce.Pékin, qui reste taxé à 145%, a qualifié ce taux de “plaisanterie” et a imposé en représailles des droits de douane de 125% sur les produits américains.

Droits de douane: Meloni en mission délicate à Washington pour négocier au nom des Européens

Avocate du “Made in Italy”, mais pressée par Bruxelles de parler au nom de ses partenaires européens, la Première ministre italienne Giorgia Meloni doit rencontrer Donald Trump jeudi à Washington pour une mission délicate sur les droits de douane.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome est la première dirigeante de l’UE à se rendre à la Maison Blanche depuis qu’a éclaté la guerre des droits de douane, alors que la Banque Centrale Européenne (BCE) vient de s’accorder pour une baisse de 0,25 point des taux directeurs pour renforcer l’économie de la zone euro. Sa présidente Chritine Lagarde a déclaré jeudi que la BCE devait “faire face à l’imprévisible” et à se montrer “agile” face au contexte incertain de guerre commerciale menée par les Etats-Unis.La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a de son côté affirmé dans son traditionnel discours de lever de rideau des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale que malgré les “incertitudes” engendrées par les “politiques commerciales”, les projections de croissance, “en baisse notable”, ne “montrent pas de récession”.- “Relation très spéciale” -C’est dans ce contexte indécis que la Première ministre italienne, la seule dirigeante de l’UE invitée en janvier à l’investiture de Donald Trump, se rend à Washington.Giorgia Meloni partage un large socle idéologique avec le locataire de la Maison Blanche, qui l’a qualifiée de “dirigeante fantastique”.Soulignant la “relation très spéciale” entre les deux dirigeants, de hauts responsables américains ont estimé que Mme Meloni pourrait servir d’intermédiaire pour un accord entre l’Europe et les Etats-Unis.”Nous espérons que la Première ministre et le président seront en mesure de faire avancer les choses”, a déclaré un responsable de l’administration Trump aux journalistes avant la rencontre prévue à 12H00 locales (16H00 GMT).”Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, nous sommes prêts à conclure des accords avec les pays qui prennent cela au sérieux. Nous espérons que l’Italie et l’UE en feront partie”, a-t-il ajouté.Dépendante des exportations de son industrie, laquelle pèse près d’un quart de son PIB, Mme Meloni a critiqué ces droits de douane tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.- “Aucune pression” -Son pas de deux et sa proximité avec M. Trump inquiètent ses partenaires européens, à l’instar du ministre français de l’Industrie, Marc Ferracci, qui a dit craindre, à l’annonce de la visite de Mme Meloni à Washington, qu’elle ne fasse cavalier seul.”Je ne sens aucune pression”, a plaisanté Mme Meloni mardi soir en marge d’une cérémonie devant des chefs d’entreprise. “Je suis consciente de ce que je représente et je suis consciente de ce que je défends.”L’Italie réalise plus de 10% de ses exportations vers les Etats-Unis, troisième partenaire commercial de la péninsule. 10% des exportations de l’Allemagne se font également aux Etats-Unis, et 7% des exportations françaises.”Nous devons absolument éviter une guerre tarifaire”, a plaidé le ministre de l’Industrie, Adolfo Urso, ajoutant que Mme Meloni chercherait à Washington à “convaincre tout le monde de la nécessité de discuter”.Rappelant que la Commission européenne est seule compétente en matière d’accords commerciaux, sa présidente Ursula von der Leyen a insisté sur le fait que “toute démarche auprès des Etats-Unis est la bienvenue” et “étroitement coordonnée”.Selon un diplomate européen interrogé par l’AFP, “il n’y a aucun problème” dès lors que tout dirigeant du bloc se rendant à l’étranger “porte le message des Européens” pour “renforcer l’unité européenne”.Selon la presse italienne, la médiation de Mme Meloni vise notamment à préparer une rencontre entre M. Trump et Mme von der Leyen.burs-gab-dk/ph/vla

Droits de douane: Meloni en mission délicate à Washington pour négocier au nom des Européens

Avocate du “Made in Italy”, mais pressée par Bruxelles de parler au nom de ses partenaires européens, la Première ministre italienne Giorgia Meloni doit rencontrer Donald Trump jeudi à Washington pour une mission délicate sur les droits de douane.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome est la première dirigeante de l’UE à se rendre à la Maison Blanche depuis qu’a éclaté la guerre des droits de douane, alors que la Banque Centrale Européenne (BCE) vient de s’accorder pour une baisse de 0,25 point des taux directeurs pour renforcer l’économie de la zone euro. Sa présidente Chritine Lagarde a déclaré jeudi que la BCE devait “faire face à l’imprévisible” et à se montrer “agile” face au contexte incertain de guerre commerciale menée par les Etats-Unis.La directrice du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, a de son côté affirmé dans son traditionnel discours de lever de rideau des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale que malgré les “incertitudes” engendrées par les “politiques commerciales”, les projections de croissance, “en baisse notable”, ne “montrent pas de récession”.- “Relation très spéciale” -C’est dans ce contexte indécis que la Première ministre italienne, la seule dirigeante de l’UE invitée en janvier à l’investiture de Donald Trump, se rend à Washington.Giorgia Meloni partage un large socle idéologique avec le locataire de la Maison Blanche, qui l’a qualifiée de “dirigeante fantastique”.Soulignant la “relation très spéciale” entre les deux dirigeants, de hauts responsables américains ont estimé que Mme Meloni pourrait servir d’intermédiaire pour un accord entre l’Europe et les Etats-Unis.”Nous espérons que la Première ministre et le président seront en mesure de faire avancer les choses”, a déclaré un responsable de l’administration Trump aux journalistes avant la rencontre prévue à 12H00 locales (16H00 GMT).”Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, nous sommes prêts à conclure des accords avec les pays qui prennent cela au sérieux. Nous espérons que l’Italie et l’UE en feront partie”, a-t-il ajouté.Dépendante des exportations de son industrie, laquelle pèse près d’un quart de son PIB, Mme Meloni a critiqué ces droits de douane tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.- “Aucune pression” -Son pas de deux et sa proximité avec M. Trump inquiètent ses partenaires européens, à l’instar du ministre français de l’Industrie, Marc Ferracci, qui a dit craindre, à l’annonce de la visite de Mme Meloni à Washington, qu’elle ne fasse cavalier seul.”Je ne sens aucune pression”, a plaisanté Mme Meloni mardi soir en marge d’une cérémonie devant des chefs d’entreprise. “Je suis consciente de ce que je représente et je suis consciente de ce que je défends.”L’Italie réalise plus de 10% de ses exportations vers les Etats-Unis, troisième partenaire commercial de la péninsule. 10% des exportations de l’Allemagne se font également aux Etats-Unis, et 7% des exportations françaises.”Nous devons absolument éviter une guerre tarifaire”, a plaidé le ministre de l’Industrie, Adolfo Urso, ajoutant que Mme Meloni chercherait à Washington à “convaincre tout le monde de la nécessité de discuter”.Rappelant que la Commission européenne est seule compétente en matière d’accords commerciaux, sa présidente Ursula von der Leyen a insisté sur le fait que “toute démarche auprès des Etats-Unis est la bienvenue” et “étroitement coordonnée”.Selon un diplomate européen interrogé par l’AFP, “il n’y a aucun problème” dès lors que tout dirigeant du bloc se rendant à l’étranger “porte le message des Européens” pour “renforcer l’unité européenne”.Selon la presse italienne, la médiation de Mme Meloni vise notamment à préparer une rencontre entre M. Trump et Mme von der Leyen.burs-gab-dk/ph/vla

Le pape, en sortie à Rome, dit vivre Pâques “comme il peut”

“Je vis (Pâques) comme je peux”, a déclaré jeudi le pape François, convalescent et toujours affaibli après une grave pneumonie, en marge d’une visite dans une prison du centre de Rome.Interrogé par les journalistes à travers la fenêtre de sa traditionnelle Fiat 500 sur la manière dont il vivait cette année Pâques, que célèbreront dimanche …

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Le pape, en sortie à Rome, dit vivre Pâques “comme il peut”

“Je vis (Pâques) comme je peux”, a déclaré jeudi le pape François, convalescent et toujours affaibli après une grave pneumonie, en marge d’une visite dans une prison du centre de Rome.Interrogé par les journalistes à travers la fenêtre de sa traditionnelle Fiat 500 sur la manière dont il vivait cette année Pâques, que célèbreront dimanche les chrétiens du monde entier, le pape de 88 ans a répondu d’une voix essoufflée: “Je le vis comme je peux.””Chaque fois que j’entre dans ces lieux, je me demande: pourquoi eux et pas moi?”, a-t-il ajouté en arrivant à la prison Regina Coeli, la plus grande de la capitale italienne, à l’occasion du Jeudi saint.François, sensible à l’univers carcéral, est resté une trentaine de minutes dans cette maison d’arrêt délabrée et surpeuplée située dans le quartier touristique de Trastevere. Accueilli par des cris et des applaudissements nourris, le pape, en fauteuil roulant mais sans canules nasales à oxygène, y a salué un par un quelque 70 détenus de différentes nationalités qui lui ont serré et embrassé la main et remis des cadeaux ou des intentions de prière, selon des images diffusées par le Vatican.Contrairement aux années précédentes, le jésuite argentin – censé en théorie observer un strict repos de deux mois, sans activités publiques – ne s’est pas livré au traditionnel rite du lavement des pieds, qui commémore le geste du Christ pour les apôtres. “Cette année, je ne peux pas le faire, mais je peux et je veux être près de vous. Je prie pour vous et vos familles”, a déclaré le pape.Depuis son élection en 2013, François effectue cette célébration en dehors du Vatican, dans des centres de détention pour mafieux repentis, pour femmes ou pour mineurs, auprès de malades ou de personnes marginalisées.Dans la tradition chrétienne, le Jeudi saint commémore le dernier repas du Christ (la Cène) avec ses 12 apôtres. Il s’agit d’un temps fort de la Semaine sainte, qui fait mémoire des derniers jours du Christ avant sa résurrection à Pâques.Rentré au Vatican le 23 mars après 38 jours d’hospitalisation pour une double pneumonie ayant menacé sa vie, François, dont l’état de santé s’améliore mais reste fragile, a progressivement repris les apparitions publiques ces derniers jours.Il ne présidera toutefois pas la veillée pascale samedi soir ni la messe du dimanche de Pâques au Vatican, qui ont été déléguées à des cardinaux.