AFP World

En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan

Le complexe sidérurgique d’Elbasan, jadis fierté du régime communiste albanais avec ses usines et ses milliers d’ouvriers, est aujourd’hui l’un des lieux les plus pollués du pays, qui produit des centaines de tonnes de déchets, dont certains dangereux.Construit dans les années 1970, ce géant industriel a fermé ses portes en 1990, à la chute de la dictature, pour les rouvrir quelques années plus tard lorsqu’une partie des usines ont été privatisées. Des 500 usines qui tournaient sous la dictature d’Enver Hoxha, il n’en reste qu’une cinquantaine, où travaillent 1.500 ouvriers, au cÅ“ur d’un site de 160 hectares en plein centre du pays.Des usines désaffectées, tout ce qui pouvait être récupéré, démonté, a été revendu, ne laissant derrière les pillages que des murs décrépis et des tas de déchets dangereux.Malgré les risques, tout le monde peut entrer, et nombreux sont ceux qui gagnent leur vie en fouillant dans les déchets à la recherche des métaux à revendre, enveloppés d’un air lourd et nauséabond.”C’est une zone où sont stockées, depuis plus de 35 ans, 1,5 à 2 millions de tonnes de déchets dangereux qui polluent l’eau, l’air et le sol”, résume Beqir Kila, ingénieur et militant écologiste connu en Albanie.Les résultats des analyses réalisées par différents groupes d’experts indépendants montrent des taux de plomb, de nickel et de chrome au moins trois fois supérieurs aux normes européennes.Situé à cinq kilomètres à peine de la ville d’Elbasan, 115.000 habitants, le complexe industriel est en tête des “sites à risque, à fort potentiel de pollution provenant des déchets de métaux lourds comme le ferronickel et le ferrochrome. Un héritage qui continue de polluer les eaux du fleuve de Shkumbin”, a reconnu dans un rapport publié en janvier l’Agence nationale de l’Environnement.Si les autorités connaissent la situation, elles ne proposent aucune solution, ni le moindre début d’investissement, accusent les écologistes. “Stockées plein air, à la merci des conditions atmosphériques, ces déchets subissent des modifications et tous les éléments dangereux et toxiques qu’ils contiennent s’infiltrent dans la terre et dans l’eau”, affirme M. Kila en montrant ses mains couvertes de poussière noire.- Catastrophique -“Nous considérons que la pollution dans la zone industrielle de l’ancien complexe sidérurgique d’Elbasan est catastrophique”, abonde Ahmet Mehmeti, un expert d’environnement.Aux problèmes créés par les déchets hérités des vieilles usines s’ajoutent les polluants et les émissions des nouvelles usines. Nombre d’entre elles ne s’embarrassent pas de filtres, ou bien ne les activent que de temps, sans trop se soucier des lois.Les chiffres officiels sur la pollution de l’air autour d’Elbasan sont de toute façon inexistants : l’évaluation de la qualité de l’air est confiée à chacune des entreprises qui y exerce.”Un jeu de cache-cache avec les autorités qui convient parfaitement aux entreprise”, explique M. Mehmeti, plus intéressées selon lui à “réduire aux maximum les coûts”.Sur place, il n’est pas difficile de voir en plein jour d’immenses cheminées – dont une crache une fumée noire comme la suie. La présence d’une équipe de journalistes coupe comme par magie l’émission de fumée.Contactée, l’entreprise qui exploite cette usine n’avait pas répondu mardi.”Les déchets contiennent du chrome, du nickel, du zinc… les rejets passent dans l’eau, coulent dans le fleuve à côté qui sert à l’irrigation des terres et se retrouve avec les fruits et les légumes dans nos assiettes”, explique M. Mehmeti, abattu et soucieux.Depuis des années, les signalements de maladies génétiques et de cancers sont en hausse dans la région, affirme-t-il.”Les émissions de plomb ont provoqué des défaillances cérébrales, surtout chez les enfants mais aussi des problèmes génétiques sur les bétails et les volailles”, reconnait M. Kila.Quant aux déchets qui ne sont pas laissés à l’air libre, l’Albanie, qui n’a pas les capacités de traitement nécessaires, en exporte.”L’Albanie dispose d’une loi sur l’exportation des déchets dangereux et non dangereux, mais le problème se trouve dans le manque de contrôle des procédures”, explique Lavdosh Ferruni, un autre militant écologiste.A l’été 2024, 102 conteneurs de déchets sont ainsi partis d’Elbasan vers la Thaïlande, où ils devaient être recyclés. Mais après le signalement d’un lanceur d’alerte soupçonnant que ces déchets étaient dangereux et n’avaient pas été enregistrés comme tels, ils ont dû faire demi-tour.Le parquet de la ville de Durres, en coopération avec l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), a ouvert une enquête, mais pour l’instant, les déchets sont toujours en Albanie.Contacté, le ministère de l’Environnement et du Tourisme n’a pas répondu à l’AFP. 

En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan

Le complexe sidérurgique d’Elbasan, jadis fierté du régime communiste albanais avec ses usines et ses milliers d’ouvriers, est aujourd’hui l’un des lieux les plus pollués du pays, qui produit des centaines de tonnes de déchets, dont certains dangereux.Construit dans les années 1970, ce géant industriel a fermé ses portes en 1990, à la chute de …

En Albanie, les déchets de la dictature empoisonnent encore Elbasan Read More »

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique.Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient “Dieu est grand” en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants.Malgré ce coup majeur porté aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, des analystes soulignent que la guerre qui a éclaté en avril 2023 est loin d’être terminée.L’armée contrôle à présent l’est et le nord du Soudan. Les paramilitaires, qui ont conquis presque toute la vaste région du Darfour, dans l’ouest, ont annoncé mercredi la création d’une nouvelle alliance qui contrôle des parties du sud du pays.Mardi, l’armée a été accusée d’avoir mené au Darfour l’une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Des témoins ont fait état d’au moins 270 morts dans un bombardement lundi sur un marché de Tora, au Darfour-Nord.L’armée a démenti viser les civils. L’AFP n’a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit mercredi “profondément choqué”. Les civils “continuent d’être tués sans discernement, mutilés et maltraités presque quotidiennement”, a-t-il ajouté.- “Plus de FSR” -Après un an et demi de défaites, l’armée soudanaise a renversé la situation fin 2024 en s’imposant dans le centre du pays avant de lancer en janvier une offensive vers la capitale, d’où elle avait été chassée après le début de la guerre.Le porte-parole de l’armée, Nabil Abdallah, a annoncé mercredi que les troupes avaient repris l’aéroport international, où les FSR étaient positionnées depuis le début de la guerre.Depuis vendredi, l’armée avait repris le palais présidentiel de Khartoum, la banque centrale, le siège des services de renseignement et le Musée national.Interrogées sur cette progression, les FSR n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Deux sources médicales ont indiqué à l’AFP que les FSR avaient évacué mercredi l’hôpital Tamayoz, situé juste au sud de l’aéroport, qu’elles utilisaient pour soigner leurs combattants.”Il n’y a plus de FSR dans le quartier Sahafa depuis mardi soir”, a déclaré à l’AFP Ossama Abdel Qader, un habitant de ce quartier du centre de Khartoum.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des habitants du centre de Khartoum célébrant la retraite des paramilitaires.”Dans le sud de la capitale, nos forces ont encerclé la zone stratégique de Jebel Awliya”, le dernier grand bastion des FSR dans la ville, a indiqué une source militaire sous le couvert de l’anonymat. Selon elle, les paramilitaires traversaient mercredi le Nil Blanc par le pont de Jebel Awliya pour rejoindre l’ouest du pays, notamment le Darfour.- “Un peuple, une armée” -A Port-Soudan, sur la mer Rouge, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, des centaines de personnes ont célébré mercredi soir la victoire de l’armée à Khartoum, criant “un peuple, une armée”, a rapporté un correspondant de l’AFP.Au moins 3,5 millions d’habitants de Khartoum ont été contraints de fuir en raison des combats, selon les Nations unies.Des millions d’autres, incapables ou ne voulant pas partir, ont dû affronter la faim, subir des violences et les bombardements de la part des deux belligérants, d’après l’ONU et des organisations de défense des droits humains.La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions de personnes et provoqué une crise humanitaire majeure. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux généraux Burhane et Daglo, accusant spécifiquement ce dernier de génocide au Darfour. 

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de …

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel Read More »

Le chef de l’armée soudanaise déclare Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel

Le chef de l’armée soudanaise a déclaré mercredi soir Khartoum “libérée”, depuis le palais présidentiel où il est arrivé au terme d’une offensive lancée par ses troupes pour reconquérir la capitale aux mains des paramilitaires.”Khartoum est libérée, c’est terminé”, a déclaré après presque deux ans de guerre le général Abdel Fattah al-Burhane, le dirigeant de facto du Soudan, dans un discours diffusé par la télévision publique.Le général Burhane est arrivé au palais présidentiel en treillis militaire, le poing levé, accompagné de soldats qui scandaient “Dieu est grand” en parcourant le bâtiment dévasté, aux fenêtres explosées, les couloirs encombrés de lits de combattants.Malgré ce coup majeur porté aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), commandées par le général Mohamed Hamdane Daglo, des analystes soulignent que la guerre qui a éclaté en avril 2023 est loin d’être terminée.L’armée contrôle à présent l’est et le nord du Soudan. Les paramilitaires, qui ont conquis presque toute la vaste région du Darfour, dans l’ouest, ont annoncé mercredi la création d’une nouvelle alliance qui contrôle des parties du sud du pays.Mardi, l’armée a été accusée d’avoir mené au Darfour l’une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre. Des témoins ont fait état d’au moins 270 morts dans un bombardement lundi sur un marché de Tora, au Darfour-Nord.L’armée a démenti viser les civils. L’AFP n’a pas pu confirmer ce bilan de source indépendante.Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit mercredi “profondément choqué”. Les civils “continuent d’être tués sans discernement, mutilés et maltraités presque quotidiennement”, a-t-il ajouté.- “Plus de FSR” -Après un an et demi de défaites, l’armée soudanaise a renversé la situation fin 2024 en s’imposant dans le centre du pays avant de lancer en janvier une offensive vers la capitale, d’où elle avait été chassée après le début de la guerre.Le porte-parole de l’armée, Nabil Abdallah, a annoncé mercredi que les troupes avaient repris l’aéroport international, où les FSR étaient positionnées depuis le début de la guerre.Depuis vendredi, l’armée avait repris le palais présidentiel de Khartoum, la banque centrale, le siège des services de renseignement et le Musée national.Interrogées sur cette progression, les FSR n’ont pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Deux sources médicales ont indiqué à l’AFP que les FSR avaient évacué mercredi l’hôpital Tamayoz, situé juste au sud de l’aéroport, qu’elles utilisaient pour soigner leurs combattants.”Il n’y a plus de FSR dans le quartier Sahafa depuis mardi soir”, a déclaré à l’AFP Ossama Abdel Qader, un habitant de ce quartier du centre de Khartoum.Des images partagées sur les réseaux sociaux ont montré des habitants du centre de Khartoum célébrant la retraite des paramilitaires.”Dans le sud de la capitale, nos forces ont encerclé la zone stratégique de Jebel Awliya”, le dernier grand bastion des FSR dans la ville, a indiqué une source militaire sous le couvert de l’anonymat. Selon elle, les paramilitaires traversaient mercredi le Nil Blanc par le pont de Jebel Awliya pour rejoindre l’ouest du pays, notamment le Darfour.- “Un peuple, une armée” -A Port-Soudan, sur la mer Rouge, où se sont réfugiés des centaines de milliers de déplacés, des centaines de personnes ont célébré mercredi soir la victoire de l’armée à Khartoum, criant “un peuple, une armée”, a rapporté un correspondant de l’AFP.Au moins 3,5 millions d’habitants de Khartoum ont été contraints de fuir en raison des combats, selon les Nations unies.Des millions d’autres, incapables ou ne voulant pas partir, ont dû affronter la faim, subir des violences et les bombardements de la part des deux belligérants, d’après l’ONU et des organisations de défense des droits humains.La guerre a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné plus de 12 millions de personnes et provoqué une crise humanitaire majeure. Les Etats-Unis ont imposé des sanctions aux généraux Burhane et Daglo, accusant spécifiquement ce dernier de génocide au Darfour. 

“J’adore les femmes”, assure Gérard Depardieu à son procès pour agressions sexuelles

“J’adore les femmes”, a répété mercredi Gérard Depardieu au troisième jour de son procès à Paris pour agressions sexuelles, au cours duquel il a été soutenu par son amie Fanny Ardant mais accablé par d’autres témoignages.”J’adore les femmes et la féminité, je me sens moi-même très féminin”, a déclaré Gérard Depardieu dans la soirée à la barre, suscitant quelques rires dans la salle. Appelé à parler de sa personnalité par le président du tribunal correctionnel de Paris, l’acteur a admis pouvoir être “grossier, vulgaire, mais je ne passe pas mon temps à faire ça”, a-t-il poursuivi, regrettant “les temps anciens” et prenant la défense de Roman Polanski, réalisateur “décrié”, “qui a vécu 50 ans de persécution”.  L’après-midi avait été consacré aux auditions de témoins. A la barre, le directeur photo, le chef opérateur son ou encore le chef machiniste sur “Les Volets verts”, tous appelés par la défense du comédien mondialement connu, ont nié avoir vu la moindre agression sur le tournage du film de Jacques Becker en 2021. “Je peux vous garantir que si j’avais assisté à une agression sexuelle, je serais aussi devant vous aujourd’hui pour le dire”, a déclaré Yves Angelo, directeur photo. Comme Fanny Ardant qui a témoigné la première, aucun de ces techniciens n’a déclaré avoir eu quelque chose à signaler concernant le comportement de l’acteur. Comme lors d’un monologue au théâtre, l’actrice dans sa robe noire au col blanc, a déclamé un long message d’amitié au prévenu.”Moi, Fanny Ardant, je n’ai jamais assisté à un geste que j’aurais trouvé choquant” de Gérard Depardieu, a affirmé l’amie de l’acteur, 76 ans comme lui et qui a participé au tournage des “Volets verts”.  Des témoignages à l’opposé de ceux de trois femmes citées à la barre par les parties civiles.- “Dégoûtée” – Comme celui de Marie, une journaliste qui a tourné une émission de télévision en 2007 avec Gérard Depardieu comme invité. Des sanglots dans la voix, la jeune femme a raconté le jour où l’acteur est arrivé derrière elle et lui “a pétri le dos en grognant” et en descendant vers sa jupe.  Sarah B. avait 20 ans quand elle a tourné sur la série Marseille avec Gérard Depardieu. “Il avait sa main dans mon dos, il a commencé à grogner, j’ai trouvé ça étrange”, commence-t-elle. “Et il a mis sa main dans ma culotte contre ma peau. Je l’ai repoussé, il l’a refait”. Selon sa déposition devant le tribunal, il aurait ensuite dit: “Ben quoi ? Je croyais que tu voulais réussir dans le cinéma”.Lucile enfin était costumière sur un film avec Gérard Depardieu en 2014 sur lequel elle raconte avoir été agressée. Des faits pour lesquels elle a porté plainte l’année dernière mais qui sont prescrits. “Il me pousse derrière des rideaux, me met la main sur ma culotte et mon collant, sur mon sexe, sur ma poitrine. Il me dit qu’il veut faire plein de choses avec moi, que d’autres ont dit oui, que d’autres diront oui”, a assuré la jeune femme qui a abandonné le cinéma, “dégoûtée”.Des témoignages qui ressemblent à celui de la deuxième plaignante dans ce procès, Sarah (prénom modifié), qui a rappelé les faits dans la matinée. – “Je ne touche pas !” -“Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, s’est défendu Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois.” “Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur. Sarah, troisième assistante sur “Les Volets verts” a raconté que le 1er septembre 2021, elle a accompagné l’acteur de la loge vers le plateau.”Ce soir-là, son équipe n’est pas là”, décrit la jeune femme. “On est parti des loges, il faisait nuit et au bout de la rue, il a mis la main sur ma fesse, il l’a posée tranquillement”, a mimé Sarah, à quelques mètres de Gérard Depardieu.Sarah, 34 ans, a indiqué avoir été agressée ensuite à deux reprises, sur les fesses et sur les seins. Gérard Depardieu est aussi jugé pour agression sexuelle sur une femme, 54 ans aujourd’hui, qui était décoratrice sur le même tournage, accusation qu’il conteste également. Les réquisitions du parquet sont attendues jeudi. 

La pression monte sur la Maison Blanche après de nouvelles révélations sur une faille de sécurité

La pression est encore montée mercredi sur la Maison Blanche après que le magazine The Atlantic a publié un plan de frappes contre les Houthis au Yémen divulgué par accident à son rédacteur en chef, dont l’exécutif américain tente de minimiser la portée.Le président américain, Donald Trump, “continue d’avoir confiance” en son équipe de sécurité nationale, a dit mercredi sa porte-parole, Karoline Leavitt, alors que l’opposition démocrate réclame la démission du chef du Pentagone, Pete Hegseth.Le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, avait invité par erreur le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, dans un groupe de discussion Signal consacré à des frappes américaines contre les Houthis et incluant les plus hauts responsables américains.Pete Hegseth avait donné dans cette discussion des détails très précis sur les attaques en question, peu avant qu’elles ne soient menées, le 15 mars.Le ministre de la Défense a assuré mardi qu’il avait “fait son boulot”, en livrant des “informations en temps réel” sur l’attaque.Pete Hegseth “doit être viré immédiatement s’il n’a pas le cran de reconnaître son erreur et de démissionner”, a réclamé le chef de file des élus démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, sur CNN.- “Quelqu’un doit tomber” -Quelques personnalités populaires auprès de l’électorat trumpiste ont aussi exprimé leur mécontentement face à la posture choisie par la Maison Blanche. Dave Portnoy, un commentateur conservateur très influent, a ainsi demandé à l’exécutif américain de “prendre ses responsabilités” après un “foirage monumental”, et déclaré, dans une vidéo sur X: “Quelqu’un doit tomber et pour moi c’est Mike Waltz”.Le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, a aussi reconnu mercredi qu’une “grosse erreur” avait été commise avec l’ajout du journaliste à la boucle Signal.Alors que la Maison Blanche persiste à dire que rien dans ces échanges sur Signal ne relève du secret défense, le prestigieux mensuel, qui avait révélé l’existence du groupe de discussion lundi, a publié un nouvel article mercredi contenant la quasi-intégralité de la conversation.The Atlantic reproduit des copies d’écran de messages du ministre de la Défense avec les horaires précis des frappes prévues contre le groupe rebelle yéménite, allié de l’Iran, et les armements employés, envoyés deux heures avant que celles-ci n’aient eu lieu.”Il n’y avait pas de détails, il n’y avait rien là-dedans qui ait compromis (l’opération) et cela n’a pas eu d’impact sur l’attaque qui a été un grand succès”, a commenté Donald Trump dans un entretien publié mercredi avec le podcasteur Vince Coglianese.Le vice-président JD Vance, qui participait à la conversation Signal, a accusé le magazine d’avoir “survendu” ces nouvelles révélations.- “Foireux” -Pete Hegseth a également ironisé sur X qu’en l’absence selon lui d’informations spécifiques sur les frappes, “ce sont vraiment des plans de guerre foireux”.Le chef du Pentagone “est un p*tain de menteur”, a déclaré la démocrate Tammy Duckworth, membre de la commission des forces armées au Sénat. “Ce sont clairement des informations classifiées qu’il a fait fuiter par négligence”, a-t-elle ajouté.La Maison Blanche a fait savoir mercredi que le multimilliardaire Elon Musk, proche conseiller de Donald Trump, avait proposé les services de ses “experts techniques” pour comprendre comment Jeffrey Goldberg avait été ajouté à la discussion sur Signal.Donald Trump avait déjà minimisé mardi cette fuite spectaculaire, la qualifiant de simple “pépin”.Les messages de Pete Hegseth reproduits mercredi par The Atlantic exposent un déroulé précis des frappes prévues contre les Houthis”La cible terroriste est sur sa zone connue donc ON DEVRAIT ETRE A L’HEURE – et aussi, départ des frappes de drones (MQ-9)”, écrit ainsi Pete Hegseth aux autres membres du groupe le 15 mars.Ou encore: “15H36 F-18 début seconde frappe – aussi, lancement premiers Tomahawks depuis mer”.Les F-18 sont des avions de combat américains, le MQ-9 est un drone de combat américain, et les Tomahawks sont des missiles de croisière.Les Houthis affirment que ces frappes américaines ont fait une cinquantaine de morts et une centaine de blessés.

La pression monte sur la Maison Blanche après de nouvelles révélations sur une faille de sécurité

La pression est encore montée mercredi sur la Maison Blanche après que le magazine The Atlantic a publié un plan de frappes contre les Houthis au Yémen divulgué par accident à son rédacteur en chef, dont l’exécutif américain tente de minimiser la portée.Le président américain, Donald Trump, “continue d’avoir confiance” en son équipe de sécurité nationale, a dit mercredi sa porte-parole, Karoline Leavitt, alors que l’opposition démocrate réclame la démission du chef du Pentagone, Pete Hegseth.Le conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, avait invité par erreur le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, dans un groupe de discussion Signal consacré à des frappes américaines contre les Houthis et incluant les plus hauts responsables américains.Pete Hegseth avait donné dans cette discussion des détails très précis sur les attaques en question, peu avant qu’elles ne soient menées, le 15 mars.Le ministre de la Défense a assuré mardi qu’il avait “fait son boulot”, en livrant des “informations en temps réel” sur l’attaque.Pete Hegseth “doit être viré immédiatement s’il n’a pas le cran de reconnaître son erreur et de démissionner”, a réclamé le chef de file des élus démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, sur CNN.- “Quelqu’un doit tomber” -Quelques personnalités populaires auprès de l’électorat trumpiste ont aussi exprimé leur mécontentement face à la posture choisie par la Maison Blanche. Dave Portnoy, un commentateur conservateur très influent, a ainsi demandé à l’exécutif américain de “prendre ses responsabilités” après un “foirage monumental”, et déclaré, dans une vidéo sur X: “Quelqu’un doit tomber et pour moi c’est Mike Waltz”.Le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, a aussi reconnu mercredi qu’une “grosse erreur” avait été commise avec l’ajout du journaliste à la boucle Signal.Alors que la Maison Blanche persiste à dire que rien dans ces échanges sur Signal ne relève du secret défense, le prestigieux mensuel, qui avait révélé l’existence du groupe de discussion lundi, a publié un nouvel article mercredi contenant la quasi-intégralité de la conversation.The Atlantic reproduit des copies d’écran de messages du ministre de la Défense avec les horaires précis des frappes prévues contre le groupe rebelle yéménite, allié de l’Iran, et les armements employés, envoyés deux heures avant que celles-ci n’aient eu lieu.”Il n’y avait pas de détails, il n’y avait rien là-dedans qui ait compromis (l’opération) et cela n’a pas eu d’impact sur l’attaque qui a été un grand succès”, a commenté Donald Trump dans un entretien publié mercredi avec le podcasteur Vince Coglianese.Le vice-président JD Vance, qui participait à la conversation Signal, a accusé le magazine d’avoir “survendu” ces nouvelles révélations.- “Foireux” -Pete Hegseth a également ironisé sur X qu’en l’absence selon lui d’informations spécifiques sur les frappes, “ce sont vraiment des plans de guerre foireux”.Le chef du Pentagone “est un p*tain de menteur”, a déclaré la démocrate Tammy Duckworth, membre de la commission des forces armées au Sénat. “Ce sont clairement des informations classifiées qu’il a fait fuiter par négligence”, a-t-elle ajouté.La Maison Blanche a fait savoir mercredi que le multimilliardaire Elon Musk, proche conseiller de Donald Trump, avait proposé les services de ses “experts techniques” pour comprendre comment Jeffrey Goldberg avait été ajouté à la discussion sur Signal.Donald Trump avait déjà minimisé mardi cette fuite spectaculaire, la qualifiant de simple “pépin”.Les messages de Pete Hegseth reproduits mercredi par The Atlantic exposent un déroulé précis des frappes prévues contre les Houthis”La cible terroriste est sur sa zone connue donc ON DEVRAIT ETRE A L’HEURE – et aussi, départ des frappes de drones (MQ-9)”, écrit ainsi Pete Hegseth aux autres membres du groupe le 15 mars.Ou encore: “15H36 F-18 début seconde frappe – aussi, lancement premiers Tomahawks depuis mer”.Les F-18 sont des avions de combat américains, le MQ-9 est un drone de combat américain, et les Tomahawks sont des missiles de croisière.Les Houthis affirment que ces frappes américaines ont fait une cinquantaine de morts et une centaine de blessés.