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Les pourparlers Chine-USA, “étape importante” pour la “désescalade” commerciale, reprendront dimanche

Les pourparlers entre la Chine et les États-Unis à Genève pour tenter de résoudre la guerre commerciale que se livrent les deux pays ont été suspendus samedi et reprendront dimanche matin.La Chine avait jugé plus tôt dans la journée que ces premières discussions commerciales avec les États-Unis depuis le déclenchement de la guerre commerciale par …

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Accord de cessez-le-feu entre le Pakistan et l’Inde, New Delhi accuse Islamabad de “violation répétées”

L’Inde et le Pakistan ont accepté samedi de cesser leurs hostilités après quatre jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, mais New Delhi a affirmé au bout de quelques heures avoir dû riposter, accusant Islamabad de “violations répétées” du cessez-le-feu.”Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité”, a lancé le secrétaire du ministère des Affaires extérieures, Vikram Misri.Islamabad n’a pas commenté jusqu’ici mais des journalistes de l’AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action. Au Cachemire pakistanais, deux responsables ont rapporté à l’AFP des “échanges de tirs intermittents entre les forces pakistanaises et indiennes en trois endroits le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto dans la région disputée.- “Total et immédiat” -Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique et tous deux dotés de l’arme nucléaire, inquiètent les capitales étrangères qui redoutent le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a annoncé samedi à la surprise générale Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.A Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”.A New Delhi, une source gouvernementale affirmait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, lui, a assuré que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.La Chine s’est dite “disposée à continuer à jouer un rôle constructif”, se disant par ailleurs préoccupée par toute escalade du conflit car elle partage des frontières avec les deux pays.Son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, a dit espérer que les deux parties “restent calmes (…) et évitent toute escalade”.- “Vengé les morts innocents ” -S’il est encore fragile, le cessez-le-feu a provoqué le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques.Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération +Edifice compact+”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/ybl

Accord de cessez-le-feu entre le Pakistan et l’Inde, New Delhi accuse Islamabad de “violation répétées”

L’Inde et le Pakistan ont accepté samedi de cesser leurs hostilités après quatre jours d’attaques meurtrières de drones, de tirs d’artillerie et de frappes de missiles, mais New Delhi a affirmé au bout de quelques heures avoir dû riposter, accusant Islamabad de “violations répétées” du cessez-le-feu.”Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité”, a lancé le secrétaire du ministère des Affaires extérieures, Vikram Misri.Islamabad n’a pas commenté jusqu’ici mais des journalistes de l’AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action. Au Cachemire pakistanais, deux responsables ont rapporté à l’AFP des “échanges de tirs intermittents entre les forces pakistanaises et indiennes en trois endroits le long de la ligne de contrôle”, la frontière de facto dans la région disputée.- “Total et immédiat” -Depuis mercredi, les deux voisins, nés d’une douloureuse partition en 1947 au départ du colonisateur britannique et tous deux dotés de l’arme nucléaire, inquiètent les capitales étrangères qui redoutent le point de non-retour.”Après une longue nuit de discussions sous la médiation américaine, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont accepté un CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET IMMEDIAT”, a annoncé samedi à la surprise générale Donald Trump sur son réseau Truth Social, adressant ses “félicitations aux deux pays” pour leur “bon sens et grande intelligence”.A Islamabad, le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar a confirmé sur X “un cessez-le-feu avec effet immédiat”.A New Delhi, une source gouvernementale affirmait toutefois qu’il avait été directement négocié entre l’Inde et le Pakistan et que les deux voisins n’avaient pas prévu de discuter d’autre chose que du cessez-le-feu.Le secrétaire d’État américain Marco Rubio, lui, a assuré que les deux gouvernements avaient “accepté de commencer des pourparlers sur un large éventail de questions dans un lieu neutre”.Plusieurs capitales occidentales ont salué l’accord, “extrêmement bienvenu” pour Londres, “le choix de la responsabilité” pour Paris, “une première étape importante” selon Berlin. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, comme l’Iran, ont eux exprimé l’espoir d’une “paix durable”.La Chine s’est dite “disposée à continuer à jouer un rôle constructif”, se disant par ailleurs préoccupée par toute escalade du conflit car elle partage des frontières avec les deux pays.Son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, a dit espérer que les deux parties “restent calmes (…) et évitent toute escalade”.- “Vengé les morts innocents ” -S’il est encore fragile, le cessez-le-feu a provoqué le soulagement au Cachemire, des deux côtés de la frontière.Côté pakistanais, pour Imran Mir, homme d’affaires de 30 ans, l’arrêt des hostilités est “vraiment bienvenu”. “On habite sur la Ligne de contrôle (la frontière de facto, NDLR), et à chaque conflit, c’est nous qui souffrons le plus”, a-t-il dit à l’AFP.Côté indien, c’est également une bonne nouvelle pour le chef du gouvernement local Omar Abdullah. “Maintenant, nous allons pouvoir mieux organiser l’approvisionnement et le traitement des blessés.”Sukesh Khajuria, Cachemiri indien, plaide lui pour “la vigilance”. “Le cessez-le-feu est bienvenu, mais c’est dur de faire confiance au Pakistan”.La brusque montée de tension a démarré le 22 avril avec un attentat qui a choqué l’Inde: des hommes armés ont abattu 26 civils sur un site touristique au Cachemire indien. New Delhi a accusé Islamabad de soutenir le groupe jihadiste qu’elle soupçonne de l’attaque, ce que son voisin a démenti fermement.Après des sanctions et menaces, les deux pays sont entrés mercredi dans leur pire confrontation militaire depuis des décennies.Ce jour-là, l’Inde a mené des frappes sur plusieurs villes pakistanaises assurant y détruire des “camps terroristes” et entraînant une spirale d’attaques et de contre-attaques.Samedi matin encore, le Pakistan annonçait lancer sa riposte après des tirs de missiles indiens sur des bases militaires, dont l’une aux portes d’Islamabad.Le Premier ministre pakistanais affirmait qu'”avec l’opération +Edifice compact+”, le Pakistan avait “donné à l’Inde une réponse adéquate et vengé les morts innocents” — une “vengeance” qu’il avait promise dans une adresse à la nation mercredi.L’Inde a confirmé avoir subi une série d’attaques, notamment de drones, contre plusieurs cibles militaires situées dans toute la partie nord-ouest de son territoire.Selon le bilan officiel des deux camps, les violences ont tué une soixantaine de civils depuis mercredi.Cet état de guerre a suscité d’importants mouvements de population de part et d’autre de la “ligne de contrôle” qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays. Après l’annonce du cessez-le-feu, le Pakistan a rouvert son espace aérien alors que côté indien, 32 aéroports du quart nord-ouest du pays restaient fermés.burs-pa-sbh/ybl

Question sociale, choix du nom Léon… le pape esquisse sa ligne

Hommage au pape François et accent sur la question sociale: deux jours après son élection, Léon XIV a commencé à détailler sa ligne de conduite samedi devant les cardinaux, avant d’aller se recueillir sur la tombe de son prédécesseur à Rome.Lors de sa rencontre avec les cardinaux, hauts dignitaires de l’Eglise, le premier pape américain a expliqué son choix de “Léon” comme nom de pape.C’est “principalement parce que le pape Léon XIII, avec l’encyclique historique +Rerum novarum+, a abordé la question sociale dans le contexte de la première grande révolution industrielle”, a affirmé Robert Francis Prevost, 69 ans.Cette encyclique de 1891, dont le titre signifie “des choses nouvelles” ou “des innovations”, est le texte inaugural de la “doctrine sociale” de l’Eglise catholique, articulée sur des principes de dignité de la personne, de solidarité et de bien commun notamment.”Aujourd’hui l’Église offre à tous son héritage de doctrine sociale pour répondre à une autre révolution industrielle et aux développements de l’intelligence artificielle, qui posent de nouveaux défis pour la défense de la dignité humaine, de la justice et du travail”, a ajouté le nouveau chef de l’Eglise catholique.Ce prélat féru d’histoire chrétienne et de mathématiques, peu connu du grand public et aux prises de positions rares jusqu’ici, a également salué la mémoire du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans, dont il a salué le “style de dévouement total dans le service”.”Recueillons ce précieux héritage”, a-t-il lancé. Le chef spirituel de quelque 1,4 milliard de catholiques a aussi souligné plusieurs “aspects fondamentaux” contenus dans une exhortation prononcée par François en novembre 2013, peu après son élection.- “capable d’écoute” -“Dialogue courageux et confiant avec le monde contemporain”, “attention affectueuse aux plus petits et aux laissés-pour-compte”… il a aussi évoqué “la conversion missionnaire” et “la croissance dans la collégialité et la synodalité” (c’est à dire l’implication des acteurs de l’Eglise à tous les niveaux).Le pape “est un humble serviteur de Dieu et de ses frères, et rien d’autre”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife s’est également recueilli samedi sur la tombe de son prédécesseur. Une photo publié sur Vatican News, le site officiel d’informations du Vatican, le montre agenouillé devant la sobre tombe en marbre de François à Sainte-Marie-Majeure, une basilique papale de Rome qu’affectionnait le pape argentin décédé le 21 avril.Dans un court communiqué, le bureau de presse du Vatican a précisé que Léon XIV avait également prié devant l’icône de la Vierge Marie dans cette basilique située en plein cÅ“ur de Rome, où de très nombreux fidèles continuent de converger pour rendre hommage à l’ancien pape.Des cris et des applaudissements ont accueilli le 267e pape lorsqu’il est sorti de la basilique, documente une vidéo publiée par Vatican News. De là, l’ancien missionnaire s’est rendu pour une visite privée dans un important sanctuaire augustinien au sud-est de Rome, Notre-Dame-du-Bon-Conseil de Genazzano, où des centaines de fidèles l’ont accueilli chaleureusement Cet homme posé, qui a passé plus de la moitié de sa vie missionnaire au Pérou dont il a pris la nationalité, avait revendiqué dans son allocution inaugurale son appartenance à l’Ordre de Saint-Augustin, dont il a été le prieur général de 2001 à 2013.Cet ordre fondé au XIIIe siècle, dont les membres vivent selon des préceptes de vie commune, de partage et de recherche de la vérité, compte près de 3.000 membres dans une cinquantaine de pays.Dans le quotidien La Stampa samedi, l’archevêque conservateur de New York Timothy Dolan a qualifié Léon XIV “d’homme de foi profonde”, et “capable d’écoute”. “C’est cela qui nous donne de l’espoir, pas un programme politique ou une stratégie de communication, mais le témoignage concret de l’Évangile”, a-t-il ajouté.Dimanche, Léon XIV récitera la première prière dominicale de son pontificat, s’adressant à la foule depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre pour un “Regina Caeli” qui devrait réunir des milliers de touristes et fidèles.Sa première allocution, dans la foulée de son élection jeudi, avait attiré une foule de quelque 100.000 personnes débordant d’enthousiasme et de ferveur.S’ensuivra une semaine de consultations intenses: avec la presse lundi, le corps diplomatique vendredi 16, avant la messe d’intronisation le dimanche 18.

Question sociale, choix du nom Léon… le pape esquisse sa ligne

Hommage au pape François et accent sur la question sociale: deux jours après son élection, Léon XIV a commencé à détailler sa ligne de conduite samedi devant les cardinaux, avant d’aller se recueillir sur la tombe de son prédécesseur à Rome.Lors de sa rencontre avec les cardinaux, hauts dignitaires de l’Eglise, le premier pape américain a expliqué son choix de “Léon” comme nom de pape.C’est “principalement parce que le pape Léon XIII, avec l’encyclique historique +Rerum novarum+, a abordé la question sociale dans le contexte de la première grande révolution industrielle”, a affirmé Robert Francis Prevost, 69 ans.Cette encyclique de 1891, dont le titre signifie “des choses nouvelles” ou “des innovations”, est le texte inaugural de la “doctrine sociale” de l’Eglise catholique, articulée sur des principes de dignité de la personne, de solidarité et de bien commun notamment.”Aujourd’hui l’Église offre à tous son héritage de doctrine sociale pour répondre à une autre révolution industrielle et aux développements de l’intelligence artificielle, qui posent de nouveaux défis pour la défense de la dignité humaine, de la justice et du travail”, a ajouté le nouveau chef de l’Eglise catholique.Ce prélat féru d’histoire chrétienne et de mathématiques, peu connu du grand public et aux prises de positions rares jusqu’ici, a également salué la mémoire du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans, dont il a salué le “style de dévouement total dans le service”.”Recueillons ce précieux héritage”, a-t-il lancé. Le chef spirituel de quelque 1,4 milliard de catholiques a aussi souligné plusieurs “aspects fondamentaux” contenus dans une exhortation prononcée par François en novembre 2013, peu après son élection.- “capable d’écoute” -“Dialogue courageux et confiant avec le monde contemporain”, “attention affectueuse aux plus petits et aux laissés-pour-compte”… il a aussi évoqué “la conversion missionnaire” et “la croissance dans la collégialité et la synodalité” (c’est à dire l’implication des acteurs de l’Eglise à tous les niveaux).Le pape “est un humble serviteur de Dieu et de ses frères, et rien d’autre”, a-t-il ajouté.Le souverain pontife s’est également recueilli samedi sur la tombe de son prédécesseur. Une photo publié sur Vatican News, le site officiel d’informations du Vatican, le montre agenouillé devant la sobre tombe en marbre de François à Sainte-Marie-Majeure, une basilique papale de Rome qu’affectionnait le pape argentin décédé le 21 avril.Dans un court communiqué, le bureau de presse du Vatican a précisé que Léon XIV avait également prié devant l’icône de la Vierge Marie dans cette basilique située en plein cÅ“ur de Rome, où de très nombreux fidèles continuent de converger pour rendre hommage à l’ancien pape.Des cris et des applaudissements ont accueilli le 267e pape lorsqu’il est sorti de la basilique, documente une vidéo publiée par Vatican News. De là, l’ancien missionnaire s’est rendu pour une visite privée dans un important sanctuaire augustinien au sud-est de Rome, Notre-Dame-du-Bon-Conseil de Genazzano, où des centaines de fidèles l’ont accueilli chaleureusement Cet homme posé, qui a passé plus de la moitié de sa vie missionnaire au Pérou dont il a pris la nationalité, avait revendiqué dans son allocution inaugurale son appartenance à l’Ordre de Saint-Augustin, dont il a été le prieur général de 2001 à 2013.Cet ordre fondé au XIIIe siècle, dont les membres vivent selon des préceptes de vie commune, de partage et de recherche de la vérité, compte près de 3.000 membres dans une cinquantaine de pays.Dans le quotidien La Stampa samedi, l’archevêque conservateur de New York Timothy Dolan a qualifié Léon XIV “d’homme de foi profonde”, et “capable d’écoute”. “C’est cela qui nous donne de l’espoir, pas un programme politique ou une stratégie de communication, mais le témoignage concret de l’Évangile”, a-t-il ajouté.Dimanche, Léon XIV récitera la première prière dominicale de son pontificat, s’adressant à la foule depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre pour un “Regina Caeli” qui devrait réunir des milliers de touristes et fidèles.Sa première allocution, dans la foulée de son élection jeudi, avait attiré une foule de quelque 100.000 personnes débordant d’enthousiasme et de ferveur.S’ensuivra une semaine de consultations intenses: avec la presse lundi, le corps diplomatique vendredi 16, avant la messe d’intronisation le dimanche 18.

Question sociale, choix du nom Léon… le pape esquisse sa ligne

Hommage au pape François et accent sur la question sociale: deux jours après son élection, Léon XIV a commencé à détailler sa ligne de conduite samedi devant les cardinaux, avant d’aller se recueillir sur la tombe de son prédécesseur à Rome.Lors de sa rencontre avec les cardinaux, hauts dignitaires de l’Eglise, le premier pape américain …

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Un pompier grièvement blessé lors d’un rodéo urbain en Haute-Savoie

Un sapeur-pompier volontaire a été grièvement blessé après avoir été percuté samedi par un automobiliste lors d’un rodéo urbain en une “tentative d’homicide abjecte” selon Bruno Retailleau.Le ministre de l’Intérieur s’est rendu en fin d’après-midi avec le ministre attaché à l’Intérieur François-Noël Buffet dans la caserne d’Evian-les-Bains (Haute-Savoie) où s’est noué le drame et s’est entretenu avec les collègues “totalement bouleversés” de la victime. Les faits se sont produits vers 06h00 du matin alors que deux véhicules effectuaient des “dérapages” à proximité de la caserne, ce qui a conduit plusieurs pompiers à sortir pour leur demander d’arrêter, a rappelé le ministre devant la presse.Alors que les pompiers retournaient dans la caserne, l’un des conducteurs, âgé de 19 ans et dont le permis était suspendu, “a fait démarrer sa voiture en trombe, et a voulu en réalité tuer ceux qui étaient là”, a souligné M. Retailleau, dénonçant une “tentative d’homicide révoltante, (…) absolument abjecte”. Trois des pompiers ont été protégés par le trottoir mais cela n’a pas été le cas de la victime, “bousculée de façon brutale par cette voiture”. Le conducteur est allé jusqu’à “cracher sur la victime et sur un autre” pompier qui le secourait, s’est indigné le ministre.Le sapeur-pompier touché “lutte toujours, au moment où je vous parle, contre la mort”, a-t-il dit. Agé de 38 ans, il souffre d’un traumatisme crânien et d’un enfoncement thoracique, selon une source policière. Il est hospitalisé à Annecy.M. Retailleau a également félicité les forces de l’ordre qui ont interpellé le suspect en “moins de 40 minutes”. Ce dernier présentait un taux d’alcool de 0,28mg/l et des bouteilles d’alcool et de protoxyde d’azote (gaz hilarant) ont été retrouvées dans son véhicule, a indiqué le parquet de Thonon-les-Bains dans un communiqué. Le jeune homme et l’autre conducteur impliqué ont tous deux été mis en examen.”L’individu ne pouvait pas ne pas savoir qu’il avait affaire à des sapeurs-pompiers. (…) Cette société a engendré une fabrique de barbares. Les mots ne sont pas trop forts”, s’est indigné M. Retailleau, plaidant pour “la restauration de l’autorité dans les familles, à l’école, dans la société” et pour une “véritable révolution pour la justice pénale des mineurs” qui “redonne sens à la sanction”.Le Premier ministre François Bayrou avait auparavant lui aussi rendu hommage depuis Brest à “ce pompier qui s’est trouvé à ce point brutalisé, écrasé, comme si sa vie ne devait pas compter” et qualifié les rodéos de “malédiction pour un très grand nombre de maires et un très grand nombre de villes”. Le gouvernement travaille à édifier “des règles et des capacités pour pouvoir bloquer les gens sans conscience qui se livrent à ce genre de pratiques”, a-t-il souligné. – “Fléau qui pourrit la vie” -Vendredi, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait appelé à “la plus grande fermeté contre le fléau des rodéos urbains, qui pourrit la vie de nombreux Français”. Les procureurs de la République “devront désormais saisir systématiquement les véhicules impliqués dans des rodéos et, comme la loi le permet, les vendre ou les faire détruire avant même le jugement. Stop à l’impunité !”, a-t-il écrit sur X.Il y a deux ans, alors ministre de l’Intérieur, il avait déjà conseillé aux préfets d’autoriser l’usage de drones pour lutter contre les rodéos urbains, qui consistent à réaliser des manoeuvres dangereuses avec des engins motorisés (acrobaties, zigzag etc) en violation du code de la route, et parfois en groupe.Un rodéo urbain rassemblant 500 voitures et près de 3.000 personnes s’est tenu vendredi soir à Bordeaux, avant d’être stoppé et dispersé par une intervention des forces de l’ordre, a-t-on appris samedi auprès de la police.Les rodéos urbains ont donné lieu l’année dernière à 3.480 interpellations, 1.304 gardes-à-vue et près de 2.500 véhicules saisis par la police nationale, a indiqué sur X la porte-parole de la police nationale, selon qui la “mobilisation est totale”.Â