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L’administration Trump décrit des villes démocrates comme des “zones de guerre”

L’administration Trump a décrit dimanche Chicago comme une “zone de guerre” pour justifier l’envoi de troupes, tandis que des membres de la Garde nationale californienne ont été déployés à Portland (Oregon, nord-ouest), autre ville dirigée par les démocrates, à l’encontre de deux décisions d’une juge fédérale.”C’est une zone de guerre. Sa ville est une zone …

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La médecine ouvre la saison des Nobel, les hormones de régulation de l’appétit en vue

La recherche autour des hormones de régulation de l’appétit figure en bonne place dans les prévisions des experts pour le prix Nobel de médecine lundi, qui ouvre le bal des récompenses philanthropiques.Les chercheurs de grandes institutions américaines pourraient à nouveau tirer leur épingle du jeu lors des Nobel scientifiques (médecine, physique, chimie) annoncés à Stockholm …

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La médecine ouvre la saison des Nobel, les hormones de régulation de l’appétit en vue

La recherche autour des hormones de régulation de l’appétit figure en bonne place dans les prévisions des experts pour le prix Nobel de médecine lundi, qui ouvre le bal des récompenses philanthropiques.Les chercheurs de grandes institutions américaines pourraient à nouveau tirer leur épingle du jeu lors des Nobel scientifiques (médecine, physique, chimie) annoncés à Stockholm mais les coupes budgétaires décidées par Donald Trump vont probablement alimenter le débat sur le risque d’affaiblissement de la recherche américaine à moyen terme.A l’heure où plus d’un milliard de personnes souffrent d’obésité, la recherche sur l’action de l’hormone dite “glucagon-like peptide 1″ (GLP-1) pourrait être distinguée par le Nobel de médecine lundi à Stockholm.GLP-1, qui joue sur la sensation de satiété via des mécanismes cérébraux, est au coeur des traitements contre l’obésité, très prisés de grands laboratoires pharmaceutiques.”Nombreux sont ceux qui pensent que le prix sera décerné aux personnes à l’origine du GLP-1”, déclare à l’AFP Lars Broström, spécialiste sciences à la radio publique suédoise SR.Comme souvent, nombre de chercheurs ont contribué à cette découverte, souligne-t-il, citant les médecins danois Jens Juul Holst (université de Copenhague) et Joel Habener (Harvard) mais également l’endocrinologue canadien Daniel Drucker et la chimiste américaine Svetlana Mojsov.En dépit de l’introduction très récente des traitements tels que l’Ozempic, “c’est peut-être aussi le moment idéal” de récompenser cette découverte qui “a été faite dans les années 1980″, souligne M. Broström.Dans le même champ de recherche, les travaux sur la ghréline, hormone stimulant l’appétit, pourraient valoir un Nobel à deux chercheurs japonais, Kenji Kangawa et Masayasu Kojima, estime David Pendlebury, chef du service d’analyse au sein du cabinet Clarivate.”Ce serait une belle conclusion à une autre découverte faite en 1994 par Jeffrey Friedman”, qui a découvert le rôle d’une autre hormone de la satiété, la leptine, ajoute-t-il auprès de l’AFP. “Nous avons une combinaison de très belles découvertes, une hormone pour l’appétit et une autre qui coupe l’appétit, qui alimentent les spéculations autour des GLP-1”, reconnaît le spécialiste.Le cabinet Clarivate s’appuie sur le recensement des études les plus citées dans les articles scientifiques pour cibler ses favoris.- Cellules souche de la leucémie -L’expert distingue également les travaux de la professeure de médecine allemande Andrea Ablasser, du virologue américain Glen N. Barber et du biochimiste sino-américain Zhijian James Chen sur la “voie cGAS-STING”, un mécanisme fondamental de l’immunité innée.Il mentionne aussi le biologiste canadien John E. Dick “pour l’identification des cellules souches de la leucémie et l’établissement de leur importance dans l’échec de la thérapie et la récurrence de la maladie”.L’an dernier, le Nobel de médecine avait été décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour leur découverte des microARN, nouvelle classe de molécule ARN minuscule jouant un rôle crucial dans la régulation de l’activité des gènes.Les Nobel 2025 pourraient profiter de la tribune mondiale que constitue leur distinction pour s’alarmer de la réduction des moyens annoncés pour la recherche scientifique américaine.”Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont pris le relais de l’Allemagne en tant que première nation scientifique mondiale. Aujourd’hui, en réduisant le financement de la recherche, cette position est menacée”, a mis en garde auprès de l’AFP Hans Ellegren, secrétaire général de l’Académie royale des sciences de Suède, qui décerne les prix Nobel de physique, de chimie et d’économie.Depuis janvier, les National Institutes of Health (NIH), les organismes supervisant la recherche médicale aux Etats-Unis, ont supprimé 2.100 subventions à la recherche, totalisant environ 9,5 milliards de dollars, selon la base de données indépendante Grant Watch. Pour le prix Nobel de physique mardi, les spécialistes de la radio publique suédoise citent le domaine des méta-matériaux, et en particulier le Britannique John B. Pendry, régulièrement cité pour sa “cape d’invisibilité”. Le chercheur a élaboré une recette théorique pour détourner des champs électromagnétiques autour d’un objet.La saison des Nobel se poursuivra mercredi avec la chimie, avant les prix de littérature jeudi et de la paix vendredi, pour lequel Donald Trump s’est érigé en défenseur de sa propre candidature. L’économie clôturera la saison le 13 octobre.La distinction consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).

Australie: un tireur sème la panique à Sydney, 16 blessés

Un tireur a semé la panique en ouvrant le feu à plusieurs dizaines de reprises dimanche soir dans une rue commerçante très fréquentée de Sydney, faisant 16 blessés, a indiqué lundi la police australienne.Les motivations du suspect de 60 ans, arrêté et hospitalisé, restent inconnues, les forces de l’ordre excluant en l’état un lien avec le terrorisme ou la criminalité organisée.Les faits, rares dans un pays où le port d’armes est très strictement contrôlé, se sont déroulés dans le quartier central Inner West.Selon la police, le sexagénaire tirait au hasard depuis son domicile, à l’étage au-dessus d’un commerce, où il a été arrêté près de deux heures après les premiers signalements.”C’était la panique. Tout s’est passé si vite que je n’ai pas compris ce qui se passait”, a indiqué Joe Azar, employé de bureau, qui travaillait à proximité lorsqu’il a entendu ce qu’il pensait être au départ des feux d’artifice ou des pierres lancées contre les fenêtres.”Le pare-brise d’une voiture a explosé, puis la vitre de l’arrêt de bus s’est brisée”, a-t-il raconté au journal The Sydney Morning Herald.Selon un nouveau bilan de la police lundi, 16 personnes ont été blessées et environ 50 coups ont été tirés.Les forces de l’ordre avaient indiqué dimanche que 20 personnes avaient été blessées et près d’une centaine de balles tirées. L’auteur “tirait sans discernement sur les véhicules qui passaient, y compris des véhicules de police”, a indiqué la police. Un fusil a été saisi lors de l’arrestation du suspect, qui a été transporté à l’hôpital pour être soigné pour des blessures mineures autour des yeux subies lors de son arrestation. Il n’a pas été inculpé en l’état. – Comme “dans un film” -A la suite de l’incident, un homme s’est présenté à l’hôpital avec une blessure par balle. Il a de bonnes chances de survie, selon la police.Les autres personnes ont été soignées pour des blessures causées par des éclats, notamment de verre, et plusieurs ont été transportées à l’hôpital.”C’était très bruyant, avec des +bang, bang, bang+, des flashs, des étincelles, de la fumée, la totale”, a raconté un témoin, se présentant sous le nom de Tadgh, à la chaîne ABC. “On se serait cru dans un film, vraiment”.Les fusillades de masse sont relativement rares en Australie. Les armes automatiques et semi-automatiques sont interdites dans le pays depuis la fusillade de masse de 1996 à Port Arthur, en Tasmanie, au cours de laquelle un tireur isolé a tué 35 personnes.En août, Dezi Freeman s’est enfui dans la brousse après avoir été accusé d’avoir tué deux policiers. Il est toujours en fuite. En 2022, six personnes dont deux policiers avaient été tuées lors d’une fusillade près de la petite ville de Wieambilla, dans le Queensland.

Corée du Nord: Kim Jong Un inspecte un nouveau destroyer de 5.000 tonnes

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a inspecté dimanche le Choe Hyon, le tout nouveau navire de guerre de 5.000 tonnes censé “punir les provocations ennemies”, ont rapporté les médias d’Etat.Dévoilé en avril par Pyongyang, le Choe Hyon est le premier destroyer de 5.000 tonnes du pays à être équipé de missiles nucléaires.Le lancement du Choe Hyon “est une démonstration claire du développement des forces armées orientées vers la doctrine Juche (l’idéologie d’autosuffisance de la Corée du Nord), a déclaré le dirigeant, selon l’agence officielle KCNA.”Les formidables capacités de notre marine doivent être exercées dans le vaste océan afin de dissuader ou de contrer et de punir les provocations de l’ennemi pour la souveraineté de l’Etat”, a-t-il ajouté. Le destroyer Choe Hyon est l’un des deux navires de guerre de 5.000 tonnes que la Corée du Nord possède dans son arsenal, tous deux achevés cette année. Kim Jong Un s’est engagé à construire un autre destroyer du même type d’ici octobre 2026 afin de renforcer ses capacités navales. Selon l’armée sud-coréenne, ce navire aurait pu être développé avec l’aide de la Russie, peut-être en échange du déploiement de milliers de soldats pour aider Moscou à combattre en Ukraine. Les photos de l’agence KCNA montrent le dirigeant nord-coréen supervisant ce qui semble être une salle de contrôle à l’intérieur du navire, avec des écrans affichant l’océan autour de la péninsule coréenne. Une autre photo le montre en train de pointer du doigt une carte floue devant des généraux.Cette visite survient après que Kim Jong Un a annoncé le déploiement de “moyens spéciaux” contre son voisin du Sud, sans en préciser la nature, selon des propos rapportés dimanche par l’agence de presse officielle KCNA.Quelque 28.500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud pour parer aux menaces militaires de Pyongyang, ils ont mené le mois dernier un exercice militaire conjoint avec leurs alliés sud-coréens et japonais. La Corée du Nord dénonce régulièrement ces exercices qu’elle considère comme des répétitions en vue d’une invasion, tandis que les alliés insistent sur leur caractère défensif.

Corée du Nord: Kim Jong Un inspecte un nouveau destroyer de 5.000 tonnes

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a inspecté dimanche le Choe Hyon, le tout nouveau navire de guerre de 5.000 tonnes censé “punir les provocations ennemies”, ont rapporté les médias d’Etat.Dévoilé en avril par Pyongyang, le Choe Hyon est le premier destroyer de 5.000 tonnes du pays à être équipé de missiles nucléaires.Le lancement du …

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France: au procès en appel des viols de Mazan, Gisèle Pelicot face à un dernier accusé

Un an après le procès en France des viols de Mazan, qui a retenti dans le monde entier, Gisèle Pelicot est à nouveau confrontée à partir de lundi à un de ses agresseurs présumés, le seul à avoir maintenu son appel contre sa condamnation.Cette mère de famille avait été violée pendant une dizaine d’années chez …

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France: au procès en appel des viols de Mazan, Gisèle Pelicot face à un dernier accusé

Un an après le procès en France des viols de Mazan, qui a retenti dans le monde entier, Gisèle Pelicot est à nouveau confrontée à partir de lundi à un de ses agresseurs présumés, le seul à avoir maintenu son appel contre sa condamnation.Cette mère de famille avait été violée pendant une dizaine d’années chez elle par des dizaines d’inconnus à l’instigation de son mari, qui la droguait préalablement.Cinquante accusés avaient comparu en première instance lors d’un procès fleuve où de lourdes peines avaient été prononcées. La décision de Gisèle Pelicot de témoigner à visage découvert avait fait d’elle une icône féministe à travers le monde.Condamné en première instance à 9 ans de prison, l’accusé ayant maintenu son appel, Husamettin Dogan, un ex-ouvrier du bâtiment de 44 ans qui comparaît libre, encourt à nouveau 20 ans de réclusion.La pression sur lui sera forte car, à l’inverse du premier procès où les 50 accusés avaient défilé à la barre pendant quatre mois, il concentrera sur lui seul l’intérêt médiatique. Plus de 100 journalistes du monde entier sont à nouveau accrédités pour ce procès.Des mobilisations féministes sont annoncées tout au long de la semaine aux abords du palais de justice de Nîmes (sud), où les audiences sont programmées jusqu’à jeudi au plus tard.L’accusé devra s’exprimer pour dire s’il reconnaît ou non les faits qui lui sont reprochés, à savoir des “viols aggravés” sur Mme Pelicot, la nuit du 28 juin 2019 au domicile du couple à Mazan (Vaucluse).Il “maintient qu’il n’a jamais eu l’intention de violer qui que ce soit”, a indiqué un de ses avocats, Jean-Marc Darrigade, précisant qu’il pensait participer à une soirée libertine consentie et s’est fait “piéger” par l’époux, Dominique Pelicot, dont la victime a divorcé depuis.Reconnu comme étant le “chef d’orchestre” des viols, Dominique Pelicot a été condamné à 20 ans de prison. Après avoir été au centre du premier procès, il comparaîtra en tant que témoin mardi après-midi.- “Pas de petit viol” -Une prise de parole de Gisèle Pelicot, restée discrète depuis le verdict de décembre dernier, est également très attendue.Elle “aurait vraiment préféré se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir. Mais elle doit en passer par là parce que c’est la condition pour vraiment tourner la page. Donc elle y va et elle est combative”, assure à l’AFP l’un de ses avocats, Antoine Camus.A la différence de la première audience, on sera cette fois, comme c’est le plus fréquent, dans “une configuration où une victime seule fait face à son son violeur seul”, relève-t-il.Gisèle Pelicot, 72 ans, a été érigée en icône féministe il y a un an pour avoir clamé que “la honte doit changer de camp”, refusant que le procès en première instance se déroule à huis clos. Un geste éminemment politique “pour que toutes les femmes victimes de viol se disent +Madame Pelicot l’a fait, on peut le faire+”, selon Me Camus.L’accusé sera confronté de nouveau aux vidéos des faits, filmés et méticuleusement archivés par Dominique Pelicot, sur lesquelles on le voit notamment pénétrer à plusieurs reprises la victime, endormie et ronflant.Pour Gisèle Pelicot, qui sera soutenue durant le procès par son fils Florian, “il n’y a pas de petit viol”, insiste Me Camus. “Elle a besoin que la justice lui dise +Madame, tous les viols que l’on a vus sur les vidéos, oui, ce sont bien des viols+”.