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Australie : le suspect soupçonné d’avoir blessé par balles 16 personnes à Sydney inculpé
La police australienne a annoncé lundi l’inculpation d’un homme de 60 ans accusé d’avoir ouvert le feu la veille dans une rue commerçante très fréquentée de Sydney, faisant 16 blessés.Le suspect, arrêté et hospitalisé, doit répondre de 25 chefs d’accusation, dont tentative de meurtre par arme à feu, usage d’une arme à feu dans un …
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Australie : le suspect soupçonné d’avoir blessé par balles 16 personnes à Sydney inculpé
La police australienne a annoncé lundi l’inculpation d’un homme de 60 ans accusé d’avoir ouvert le feu la veille dans une rue commerçante très fréquentée de Sydney, faisant 16 blessés.Le suspect, arrêté et hospitalisé, doit répondre de 25 chefs d’accusation, dont tentative de meurtre par arme à feu, usage d’une arme à feu dans un lieu public et possession d’une arme à feu et de munitions non enregistrées.Sa demande de libération sous caution a été rejetée et il doit comparaître mardi devant un tribunal.Les motivations du suspect restent inconnues.Les faits, rares dans un pays où le port d’armes est très strictement contrôlé, se sont déroulés dans le quartier central Inner West.Selon la police, le sexagénaire tirait au hasard depuis son domicile, à l’étage au-dessus d’un commerce, où il a été arrêté près de deux heures après les premiers signalements.”C’était la panique. Tout s’est passé si vite que je n’ai pas compris ce qui se passait”, a indiqué Joe Azar, employé de bureau, qui travaillait à proximité lorsqu’il a entendu ce qu’il pensait être au départ des feux d’artifice ou des pierres lancées contre les fenêtres.”Le pare-brise d’une voiture a explosé, puis la vitre de l’arrêt de bus s’est brisée”, a-t-il raconté au journal The Sydney Morning Herald.Selon un nouveau bilan de la police lundi, 16 personnes ont été blessées et environ 50 coups de feu ont été tirés.Les forces de l’ordre avaient indiqué dimanche que 20 personnes avaient été blessées et près d’une centaine de balles tirées. L’auteur “tirait sans discernement sur les véhicules qui passaient, y compris des véhicules de police”, a indiqué la police. Un fusil a été saisi lors de l’arrestation du suspect, qui a été transporté à l’hôpital pour être soigné pour des blessures mineures autour des yeux subies lors de son arrestation. Il n’a pas été inculpé en l’état. – Comme “dans un film” -A la suite de l’incident, un homme s’est présenté à l’hôpital avec une blessure par balle. Il a de bonnes chances de survie, selon la police.Les autres personnes ont été soignées pour des blessures causées par des éclats, notamment de verre, et plusieurs ont été hospitalisées.”C’était très bruyant, avec des +bang, bang, bang+, des flashs, des étincelles, de la fumée, la totale”, a raconté un témoin, se présentant sous le nom de Tadgh, à la chaîne ABC. “On se serait cru dans un film, vraiment”.Les fusillades de masse sont relativement rares en Australie.Les armes automatiques et semi-automatiques sont interdites dans le pays depuis la fusillade de 1996 à Port Arthur, en Tasmanie, au cours de laquelle un tireur isolé a tué 35 personnes.En août, un homme s’est enfui dans la brousse après avoir été accusé d’avoir tué deux policiers. Il est toujours en fuite. En 2022, six personnes dont deux policiers avaient été tuées lors d’une fusillade près de la petite ville de Wieambilla, dans le Queensland.
Madagascar: plusieurs centaines d’étudiants manifestent à Antananarivo
Plusieurs centaines d’étudiants manifestent lundi dans les rues de la capitale malgache Antananarivo, au 12e jour d’un mouvement de contestation qui a plongé le pays dans une crise politique aiguë, ont constaté des journalistes de l’AFP.Madagascar est le théâtre depuis le 25 septembre d’un mouvement de protestation qui dénonçait au départ les coupures incessantes d’eau et d’électricité et s’est mué depuis en une contestation plus large du pouvoir en place et notamment du chef de l’Etat Andry Rojoelina.Le collectif à l’origine du mouvement a appelé à de nouvelles manifestations lundi, avec la Cité universitaire d’Ankatso, en périphérie de la ville, comme point de départ pour la capitale.”L’avenir de ce pays, ça va dépendre de moi, de toi, de nous tous”, a harangué au micro un des leaders, appelant les contestataires à ne pas s’essouffler dans ce quartier universitaire d’Ankatso, foyer de la révolte de 1972 ayant conduit au départ du premier président de cette île particulièrement pauvre de l’océan Indien, Philibert Tsiranana.”On voit bien que la démocratie à Madagascar n’est pas du tout respectée. En plus, ils la détruisent avec brutalité”, a accusé un autre meneur, en référence au bilan d’au moins 22 morts et la centaine de blessés annoncés par l’ONU la semaine passée, un bilan démenti par les autorités malgaches.Le cortège, composé d’étudiants mais aussi d’habitants, s’est ensuite mis en route pour le centre-ville d’Antananarivo. A la mi-journée, il était bloqué par un barrage des forces de l’ordre, qui leur interdisait de progresser.Un autre rassemblement était signalé lundi dans la grande ville du sud, Toliara, où des manifestants ont brûlé des pneus sur la chaussée, selon des images diffusées par les médias locaux. La situation était calme dans la ville portuaire de Mahajenga (Nord), où les commerces et les écoles étaient ouverts.Samedi, le président Rajoelina, dont une partie des manifestants réclament le départ, a poursuivi ses consultations avec des représentants du secteur privé ainsi que de l’administration, dont des syndicats. Le chef de l’Etat a limogé tout son gouvernement le 29 septembre et le pays demeure dans l’attente de la nomination d’un nouveau Premier ministre. Le Conseil chrétien des Eglises de Madagascar (FFKM) s’est dit prêt vendredi à assurer une médiation entre le pouvoir et les contestataires.
Le Nobel de médecine récompense la découverte des “gardiens du système immunitaire”
Le prix Nobel de médecine 2025 a été décerné lundi à un trio américano-japonais pour leurs travaux sur la façon dont le corps contrôle le système immunitaire, en particulier l’identification des “gardiens du système immunitaire”.La chercheuse américaine Mary E. Brunkow, 14e femme lauréate du Nobel de médecine, et les chercheurs américain Fred Ramsdell et japonais Shimon Sakaguchi sont récompensés pour leurs “découvertes concernant la tolérance immunitaire périphérique”, a annoncé le comité Nobel.Le prix Nobel de cette année “porte sur la manière dont nous contrôlons notre système immunitaire afin de pouvoir lutter contre tous les microbes imaginables tout en évitant les maladies auto-immunes”, a expliqué Marie Wahren-Herlenius, professeure à l’institut Karolina.”Le puissant système immunitaire de l’organisme doit être régulé, sinon il risque d’attaquer nos propres organes”, souligne le comité Nobel.Les lauréats ont ainsi “identifié les gardiens du système immunitaire, les cellules T régulatrices, qui empêchent les cellules immunitaires d’attaquer notre propre corps”, ajoute-t-il.En pratique, les lauréats “ont jeté les bases d’un nouveau domaine de recherche et mené au développement de nouveaux traitements, par exemple pour le cancer et les maladies auto-immunes”.Leurs découvertes pourraient également prévenir les complications graves après les greffes de cellules souches, selon le jury.- Lymphocytes T régulateurs -Shimon Sakaguchi, 74 ans et chercheur en immunologie à l’université d’Osaka, a réalisé la première avancée dans ce domaine en 1995.À l’époque, de nombreux chercheurs étaient convaincus que la tolérance immunitaire ne se développait qu’avec l’élimination des cellules immunitaires potentiellement dangereuses dans le thymus, glande située devant la trachée, par un processus appelé “tolérance centrale”. Le chercheur japonais a démontré que le système immunitaire était plus complexe. Il “a découvert une classe de cellules immunitaires jusqu’alors inconnue, qui protège l’organisme contre les maladies auto-immunes”, explique le jury.”C’est un honneur pour moi. J’ai hâte de me rendre à Stockholm en décembre” pour recevoir le prix en personne, a-t-il réagi auprès de la radio SR.Mary E. Brunkow, née en 1961 et Fred Ramsdell, 64 ans, ont fait l’autre découverte clé en 2001, lorsqu’ils ont montré comment un certain type de souris était particulièrement vulnérable aux maladies auto-immunes. “Ils ont découvert que ces souris possédaient une mutation dans un gène qu’ils ont nommé Foxp3”, selon le jury. Ils ont également mis en évidence le fait que des mutations dans l’équivalent humain de ce gène provoquent une grave maladie auto-immune, appelée IPEX, ajoute-t-il.Deux ans après, Shimon Sakaguchi a réussi à faire le lien entre ses découvertes et celles de Brunkow et Ramsdell: il a établi que le gène Foxp3 régissait le développement des cellules qu’il avait identifiées en 1995. Ces cellules, “désormais connues sous le nom de lymphocytes T régulateurs, surveillent les autres cellules immunitaires et veillent à ce que notre système immunitaire tolère nos propres tissus”.Le comité Nobel a expliqué ne pas avoir réussi à joindre les deux Américains pour leur annoncer qu’ils étaient lauréats.Mary E. Brunkow travaille à l’Institute for Systems Biology de Seattle, un organisme indépendant de recherche, Fred Ramsdell à Sonoma Biotherapeutics à San Francisco, une société de biotechnologie.Mme Brunkow est seulement la quatorzième femme lauréate du Nobel de médecine, sur 232 personnes depuis 1901.- Recherche américaine fragilisée -Les chercheurs de grandes institutions américaines tirent à nouveau leur épingle du jeu avec ce prix, mais les coupes budgétaires décidées par le président Donald Trump alimentent le débat sur le risque d’affaiblissement de la recherche américaine à moyen terme.”Il règne aujourd’hui un sentiment croissant d’incertitude quant à la volonté des États-Unis de conserver leur position de leader dans le domaine de la recherche”, a observé Thomas Perlmann auprès de l’AFP, le secrétaire général du comité décernant le prix Nobel de médecine avant la remise du prix.”Il ne faut pas beaucoup d’années d’importantes coupes budgétaires pour causer des dommages irréversibles”, dit-il.Depuis janvier, les National Institutes of Health (NIH), les organismes supervisant la recherche médicale aux Etats-Unis, ont supprimé 2.100 subventions à la recherche, totalisant environ 9,5 milliards de dollars, selon la base de données indépendante Grant Watch. Le Nobel consiste en un diplôme, une médaille d’or et un chèque de 11 millions de couronnes suédoises (près d’un million d’euros).
Lecornu, la chute du soldat d’Emmanuel Macron réputé habile négociateur
Discret et réputé habile négociateur, fidèle soldat d’Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu aura échoué à cimenter le socle commun de sa fragile coalition et à convaincre les oppositions de renoncer à le censurer, devenant le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. A peine plus d’une douzaine d’heures après l’annonce de son gouvernement, et avant même de passer la main aux Armées – portefeuille qu’il avait gardé – à Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu , âgé de 39 ans, a remis lundi matin sa démission au président de la République, qui l’a acceptée, plongeant un peu plus la France dans la crise politique. La veille, Les Républicains menaçaient de quitter la coalition gouvernementale.De tous les gouvernements depuis la première élection d’Emmanuel Macron, il avait manqué de peu Matignon l’année dernière, mais y sera resté moins d’un mois (27 jours), soit le bail le plus court de la Ve République.En succédant à François Bayrou, il avait pourtant annoncé des “ruptures” sur la forme et sur le fond que les oppositions – et la droite dans les derniers jours – estimaient ne pas voir venir. Privé comme ses prédécesseurs de majorité, Sébastien Lecornu avait aussi promis d’être “plus créatif”, “plus sérieux dans la manière de travailler avec (les) oppositions”. – “Exigence” -Peu loquace, c’est en grande partie en coulisses qu’il a étendu son influence dans la macronie et tenté à Matignon de négocier notamment avec les socialistes, avec lesquels Emmanuel Macron avait demandé de “travailler”. Mais il avait refroidi la gauche en fermant la porte à ses principales demandes, dans un entretien au Parisien, sans détailler ses intentions budgétaires.Il avait ensuite annoncé, en accord avec Emmanuel Macron, qu’il renonçait à utiliser le 49.3, qui permet l’adoption d’un texte sans vote, un geste en faveur du Parlement, salué par le PS qui le demandait mais jugé insuffisant pour ne pas le censurer.La nomination de son gouvernement dimanche a ensuite été retardée par les velléités de la droite. Celle-ci demandait davantage de garanties et a été ulcérée par la nomination de Bruno Le Maire aux Armées.”Sébastien Lecornu n’a pas poussé l’exigence de dialogue” et aurait pu choisir aux Armées “une autre personnalité”, décrypte un député MoDem. Mais “on ne peut pas lui jeter entièrement la pierre. Il y a de l’irresponsabilité chez les LR et le PS”, chacun dans une “équation compliquée” en vue des municipales et de la présidentielle.”C’est le Paganini de la négo, mais il n’y a plus de corde au violon”, ironise un cacique de la macronie.Proche de Gérald Darmanin et d’Edouard Philippe, issus comme lui de la droite, Sébastien Lecornu s’était illustré par ses négociations avec les parlementaires pour faire adopter la loi de programmation militaire 2024-2030.- Dernier “gaulliste” -Mais “ce n’est pas difficile” de faire passer un budget en hausse, modère un responsable du bloc central, qui le voit davantage “manœuvrier” et pointe la montée du RN dans son département de l’Eure.Sébastien Lecornu avait été épinglé dans la presse pour un dîner avec Marine Le Pen, ce qui en faisait “l’homme de la négociation avec le RN dans la psyché socialiste”, selon une ministre.Originaire de Normandie, petit-fils de résistant, il a un temps pensé faire Saint-Cyr mais s’est lancé très jeune en politique, battant plusieurs records de précocité. Assistant parlementaire à 19 ans, il devient en 2008 le plus jeune conseiller ministériel auprès de Bruno Le Maire aux Affaires européennes, son mentor en politique, puis en 2015, le plus jeune président d’un département, l’Eure, après avoir été maire de sa ville, Vernon.Propulsé au gouvernement à 31 ans, il est passé par l’Ecologie, les Collectivités, l’Outre-mer, puis les Armées. Réserviste de la gendarmerie dans l’Eure, cet amateur d’histoire élu sénateur en 2020 voulait rester aux Armées, citant régulièrement son lointain prédécesseur Pierre Messmer, inamovible titulaire du portefeuille sous le général de Gaulle.Le patron du PS Olivier Faure a salué lundi matin la démission “avec dignité et honneur” d’un dernier “gaulliste”.
Pourparlers attendus en Egypte sur une libération d’otages et un cessez-le-feu à Gaza
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas doivent tenir des discussions indirectes lundi en Egypte, le président américain Donald Trump pressant les négociateurs “d’avancer rapidement” pour obtenir la libération des otages et mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice à Gaza.Les pourparlers se tiennent à Charm el-Cheikh, à la veille du 2e anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit ses opérations.Ils sont basés sur le plan Trump pour faire cesser la guerre dans le territoire palestinien ravagé par l’offensive israélienne de représailles qui a fait des dizaines de milliers de morts.”Je demande à tout le monde d’avancer rapidement”, a déclaré le président américain après avoir dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.Annoncé le 29 septembre, son plan prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.La délégation israélienne doit se rendre lundi en Egypte, où le président Abdel Fattah al-Sissi a salué le plan Trump. Celle du Hamas est arrivée dimanche.L’équipe du Hamas est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui avait échappé, avec d’autres dirigeants du Hamas, à une tentative d’assassinat d’Israël le 9 septembre à Doha. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ensuite, depuis la Maison Blanche, présenté ses excuses à son homologue du Qatar pour les frappes menées dans son pays.- “Modalités” -Selon un haut responsable du Hamas, la délégation du mouvement devait s’entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début, à une date encore non précisée, des négociations à Charm el-Cheikh.Celles-ci “porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l’échange” des otages contre les prisonniers palestiniens détenus par Israël, a-t-il précisé à l’AFP.Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté “d’entamer immédiatement le processus d’échange”.Il a réclamé “l’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza”, selon une source proche du dossier. Le Hamas “mettra fin à ses opérations militaires” dans le même temps.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages “afin de parvenir à la fin de la guerre et d’assurer un retrait total israélien de Gaza”.Il n’a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu’il entendait participer aux discussions sur l’avenir de Gaza alors que la proposition américaine exclut tout rôle du Hamas “dans la gouvernance de Gaza”.Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu’elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.- Bombardements israéliens à Gaza -En cas d’échec des négociations, “nous reprendrons le combat”, a averti dimanche le chef d’état-major israélien Eyal Zamir.Les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. “Les tirs d’artillerie et de drones se sont poursuivis toute la nuit à l’est de Gaza-ville”, selon cette organisation de secours opérant sous l’autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas.Des images de l’AFP ont montré plusieurs explosions le matin dans la bande de Gaza, d’où s’élèvent des panaches de fumée. L’attaque du 7-Octobre a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.139 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie du territoire assiégé par les troupes israéliennes et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.Considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après le retrait unilatéral d’Israël du territoire palestinien qu’il a occupé pendant 38 ans.
Pourparlers attendus en Egypte sur une libération d’otages et un cessez-le-feu à Gaza
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas doivent tenir des discussions indirectes lundi en Egypte, le président américain Donald Trump pressant les négociateurs “d’avancer rapidement” pour obtenir la libération des otages et mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice à Gaza.Les pourparlers se tiennent à Charm el-Cheikh, à la veille du 2e anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne poursuit ses opérations.Ils sont basés sur le plan Trump pour faire cesser la guerre dans le territoire palestinien ravagé par l’offensive israélienne de représailles qui a fait des dizaines de milliers de morts.”Je demande à tout le monde d’avancer rapidement”, a déclaré le président américain après avoir dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.Annoncé le 29 septembre, son plan prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus à Gaza, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.La délégation israélienne doit se rendre lundi en Egypte, où le président Abdel Fattah al-Sissi a salué le plan Trump. Celle du Hamas est arrivée dimanche.L’équipe du Hamas est dirigée par Khalil Al-Hayya, qui avait échappé, avec d’autres dirigeants du Hamas, à une tentative d’assassinat d’Israël le 9 septembre à Doha. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ensuite, depuis la Maison Blanche, présenté ses excuses à son homologue du Qatar pour les frappes menées dans son pays.- “Modalités” -Selon un haut responsable du Hamas, la délégation du mouvement devait s’entretenir lundi matin au Caire avec les médiateurs égyptiens et qataris avant le début, à une date encore non précisée, des négociations à Charm el-Cheikh.Celles-ci “porteront sur les modalités du cessez-le-feu, du retrait des forces israéliennes (de Gaza) et de l’échange” des otages contre les prisonniers palestiniens détenus par Israël, a-t-il précisé à l’AFP.Dimanche, le Hamas a exprimé sa volonté “d’entamer immédiatement le processus d’échange”.Il a réclamé “l’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza”, selon une source proche du dossier. Le Hamas “mettra fin à ses opérations militaires” dans le même temps.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a dit vendredi être prêt à libérer tous les otages “afin de parvenir à la fin de la guerre et d’assurer un retrait total israélien de Gaza”.Il n’a pas mentionné la question de son désarmement, un point clé du plan, affirmant en outre qu’il entendait participer aux discussions sur l’avenir de Gaza alors que la proposition américaine exclut tout rôle du Hamas “dans la gouvernance de Gaza”.Allié du président américain, M. Netanyahu affirme soutenir le plan Trump, tout en précisant que son armée se maintiendra dans la majeure partie de la bande de Gaza, qu’elle contrôle à environ 75%. Il a aussi réaffirmé la nécessité de désarmer le Hamas.- Bombardements israéliens à Gaza -En cas d’échec des négociations, “nous reprendrons le combat”, a averti dimanche le chef d’état-major israélien Eyal Zamir.Les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens.Dans la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de frappes lundi notamment à Gaza-ville (nord) et à Khan Younès (sud) où deux Palestiniens ont été tués. “Les tirs d’artillerie et de drones se sont poursuivis toute la nuit à l’est de Gaza-ville”, selon cette organisation de secours opérant sous l’autorité du mouvement islamiste palestinien Hamas.Des images de l’AFP ont montré plusieurs explosions le matin dans la bande de Gaza, d’où s’élèvent des panaches de fumée. L’attaque du 7-Octobre a tué côté israélien 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.L’offensive de représailles israélienne a fait au moins 67.139 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie du territoire assiégé par les troupes israéliennes et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.Considéré comme une organisation terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis, le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007, deux ans après le retrait unilatéral d’Israël du territoire palestinien qu’il a occupé pendant 38 ans.
Pourparlers attendus en Egypte sur une libération d’otages et un cessez-le-feu à Gaza
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas doivent tenir des discussions indirectes lundi en Egypte, le président américain Donald Trump pressant les négociateurs “d’avancer rapidement” pour obtenir la libération des otages et mettre fin à deux ans de guerre dévastatrice à Gaza.Les pourparlers se tiennent à Charm el-Cheikh, à la veille du 2e anniversaire de …
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