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Gaza: entre soulagement et scepticisme, des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Londres

Soulagées par le cessez-le-feu à Gaza, mais très sceptiques sur la suite et résolues à continuer les marches pour “les droits des Palestiniens”, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le centre de Londres pour “exiger une paix juste” et “continuer à parler de Gaza”.Sous un beau soleil d’octobre, le cortège aux …

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Deuxième jour de trêve à Gaza, les déplacés retournent dans des ruines

Des centaines de milliers de Palestiniens déplacés sont rentrés chez eux samedi dans le nord de la bande de Gaza pour découvrir l’ampleur des destructions causées par deux ans de guerre au second jour d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.Et alors que des dirigeants étrangers, dont les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron, sont attendus en Egypte lundi pour soutenir la mise en oeuvre de cet accord, un cadre du Hamas a indiqué à l’AFP qu’il était “hors de question” que le mouvement islamiste accepte de se désarmer.  Avant le désarmement, l’accord prévoit la libération d’ici lundi 9H00 GMT des derniers otages retenus à Gaza et de centaines de prisonniers palestiniens écroués en Israël. Samedi, les autorités israéliennes ont indiqué rassembler dans deux prisons les détenus devant être libérés contre les otages. Pendant que l’organisation de ces libérations se met en marche, la Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé samedi que plus de 500.000 personnes, déplacées par la guerre, étaient revenues dans le nord du territoire depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Raja Salmi est ainsi parvenue, après un “voyage particulièrement épuisant”, à revenir dans son quartier d’al-Rimal, au coeur de la ville de Gaza, où les bombardements des dernières semaines ont détruit ce que l’armée israélienne a présenté comme des zones censées abriter des milliers de combattants du Hamas.Mais son appartement avait disparu: l’immeuble “n’existe plus, c’est juste un tas de décombres”.”J’étais debout devant (ces ruines) et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière”, a-t-elle raconté à l’AFP.- “Destruction, destruction” -“Je ne sais pas quoi dire, ce que je vois est plus fort que tous les mots… Destruction, destruction, et encore destruction”, a dit à l’AFP Saher Abu Al-Atta, un autre habitant de retour dans la ville, depuis les décombres de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi.Sur la route Al-Rachid, qui s’étend en bord de mer sur toute la longueur de la bande de Gaza, la file de piétons et de véhicules continue d’avancer depuis l’annonce de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu par l’armée israélienne.A travers la bande de Gaza, des secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de corps après le repli des troupes israéliennes derrières les lignes convenues, à l’intérieur du territoire, dans le cadre du cessez-le-feu.L’armée avait averti vendredi que plusieurs zones restaient “extrêmement dangereuses” pour la population civile. Plusieurs sources palestiniennes ont fait état de tirs sporadiques, notamment vers Khan Younès (sud), ce que l’armée n’a pas confirmé.L’entrée en vigueur du cessez-le-feu a déclenché une période de 72 heures maximum pendant laquelle le Hamas doit remettre les 48 otages restants, vivants ou morts, qui avaient été enlevés en Israël lors de l’attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. En échange, Israël doit libérer 250 “détenus pour des raisons de sécurité” dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1.700 Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.”Nous continuerons à crier et à nous battre jusqu’à ce que tout le monde soit rentré à la maison”, a déclaré samedi Eitan Zangauker, une des figures de la mobilisation pour le retour des captifs lors d’un rassemblement à Tel-Aviv pour le retour des otages.Son fils, Matan Zangauker, 25 ans, fait partie des 20 captifs présumés encore en vie.   – Désarmement? -Le président américain Donald Trump s’est dit confiant que le cessez-le-feu “tiendra”.Il doit se rendre ce week-end au Moyen-Orient, d’abord en Israël, où il doit s’adresser au Parlement, puis en Egypte où doit se rendre également Emmanuel Macron et de nombreux dirigeants pour discuter des prochaines phases de l’accord et l’avenir en général de la bande de Gaza. Sur le front politique, un responsable du Hamas, Bassem Naïm, a déclaré à la télévision britannique Sky News vendredi soir que les armes du mouvement ne seraient rendues qu’à une force palestinienne, alors que cette question est un enjeu crucial des négociations, notamment pour la deuxième phase du cessez-le-feu. “La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable”, a toutefois indiqué samedi à l’AFP un responsable du Hamas sous couvert de l’anonymat.Dans le cadre du plan Trump, un premier déploiement de 200 soldats américains doit arriver en Israël pour contribuer à la surveillance du cessez-le-feu à Gaza. Le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), Brad Cooper, a annoncé samedi s’être rendu à Gaza pour discuter de la “stabilisation” de la situation, tout en assurant qu’aucune troupe américaine ne serait déployée sur le territoire palestinien. L’armée américaine doit plutôt coordonner une force opérationnelle multinationale qui se déploiera à Gaza. 

Masters 1000 de Shanghai: réunion familiale au sommet pour les cousins Rinderknech et Vacherot

“Il n’y aura pas de perdant” quel que soit le résultat dimanche de la finale à Shanghai: les cousins Valentin Vacherot et Arthur Rinderknech se sont offert samedi des retrouvailles improbables en finale d’un Masters 1000, tournois les plus prestigieux hors Grands Chelems.Vainqueur 4-6, 6-2, 6-4 de l’ex-N.1 mondial Daniil Medvedev en demi-finales, le Français (54e mondial) a rejoint son cousin monégasque Valentin Vacherot (204e), qualifié plus tôt dans la journée en deux sets contre Novak Djokovic (5e), diminué physiquement.A peine la victoire de Rinderknech acquise, le Français s’est étalé de tout son long sur le court, aussi incrédule que son cousin venu l’enlacer quelques instants plus tard sur le Central.”C’est juste hallucinant de se retrouver en finale d’un Masters 1000″, a savouré Rinderknech dans son interview d’après-match.”Il y a deux vainqueurs aujourd’hui, il y aura deux vainqueurs demain, il n’y aura pas de perdant”, a ajouté le Français, les yeux humides et qui pourrait devenir le premier Français vainqueur d’un Masters 1000 depuis Jo-Wilfried Tsonga à Toronto en 2014.- Finale improbable -“Je dois me pincer pour y croire”, s’était émerveillé pour sa part Vacherot, joueur le moins bien classé à atteindre une finale de Masters 1000, après son exploit contre Djokovic, battu 6-3, 6-4.Pour l’ex-6e mondial Gilles Simon, “c’est un truc de fou. Je n’ai pas de souvenir d’une finale aussi improbable dans le tennis masculin”, a écrit sur X le finaliste de l’édition 2014.Premier joueur de la principauté à battre un membre du top 10 et à disputer une finale sur le circuit ATP, Vacherot, 26 ans, défiera dimanche un autre novice à ce niveau, de quatre ans son aîné.Quel que soit le vainqueur, “on a déjà tout gagné” en se hissant tous les deux à ce niveau, a jugé samedi Rinderknech.”Arthur a très bien servi dans les moments importants, ça a fait la différence”, l’a félicité Medvedev (18e mondial). Avec 11 balles de break sur le match (mais une seule convertie), “je n’étais pas très loin d’arriver à un meilleur résultat mais bravo à lui, il mérite d’être en finale”, a estimé le Russe, qui vient d’enchaîner deux demi-finales, à Pékin puis Shanghai.Entre Vacherot et Rinderknech, le seul duel officiel remonte à juillet 2018, lors d’un tournoi mineur (ITF) à Ajaccio, en Corse, où le Monégasque avait perdu en deux sets.”Ce match n’a pas d’importance. On s’amusera comme (…) quand on avait 12 ans”, a anticipé le cousin le plus âgé.Au-delà de la belle histoire familiale, Rinderknech et Vacherot sont assurés de grimper au meilleur classement de leur carrière dans le prochain classement ATP.Le premier atteindra au moins le top 30 et le second intégrera pour la première fois le top 60.- “C’est ton moment” -Malgré ses pépins physiques, Djokovic a jugé que “le meilleur joueur (avait) gagné” dans la première demi-finale de la journée.Massé dans le haut de la jambe gauche, à une fesse et dans le bas du dos dans le premier set, et parfois prostré sur sa raquette voire à genoux en fin d’échange, le Serbe de 38 ans a refusé de s’étendre sur ses ennuis de santé.Les prochains tournois à son programme sont en principe le Six Kings Slam, une exhibition organisée en Arabie Saoudite du 15 au 18 octobre, puis l’ATP 250 d’Athènes (2-8 novembre).”J’avais dit à +Val+ avant le match de se concentrer sur lui-même” plutôt que sur les pépins physiques de la légende serbe, déjà manifestes aux tours précédents, a raconté son entraîneur et demi-frère Benjamin Balleret.Un plan appliqué à la lettre par Vacherot, même s'”il y a eu quelques moments de tension”, reconnaissait le joueur monégasque.”Dans le dernier jeu, mes mains tremblaient un peu (…) Je suis très fier de la façon dont j’ai géré le match mentalement.””C’est ton moment, Valentin Vacherot. Tu as rendu Monaco fière”, l’a salué sur X Novak Djokovic après une accolade déjà chaleureuse au filet. Avant d’ajouter en français: “Bonne chance pour la finale”.

La mort dans l’âme, des Palestiniens de retour à Gaza, ville “fantôme”

La mort dans l’âme mais avec l’espoir de retrouver leur maison, des centaines de milliers de Palestiniens reviennent samedi à la faveur du cessez-le-feu à Gaza, ville devenue “fantôme” et désolation.”Je ne sais pas quoi dire. Les images sont plus fortes qu’aucun mot: destruction, destruction et encore destruction”, lâche Saher Abou al-Atta à l’AFP.Mi-septembre, l’armée …

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La mort dans l’âme, des Palestiniens de retour à Gaza, ville “fantôme”

La mort dans l’âme mais avec l’espoir de retrouver leur maison, des centaines de milliers de Palestiniens reviennent samedi à la faveur du cessez-le-feu à Gaza, ville devenue “fantôme” et désolation.”Je ne sais pas quoi dire. Les images sont plus fortes qu’aucun mot: destruction, destruction et encore destruction”, lâche Saher Abou al-Atta à l’AFP.Mi-septembre, l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre majeure pour s’emparer de Gaza-ville, présentée par Israël comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.Dans la ville où selon l’ONU vivait environ un million de personnes en août, de nombreux immeubles sont aujourd’hui éventrés, sans fenêtres ou pour beaucoup réduits en poussière. Dans les rues dominées par le gris des débris, des piétons, dont beaucoup d’hommes marchent samedi, pour la plupart sans effets personnels avec eux, selon des images de l’AFPTV.L’hôpital Rantissi pour enfants et patients atteints de cancer est dévasté. Des salles de soin ne sont plus qu’amas de lits à barreaux renversés, plafonds éventrés et matériels épars.- “La belle Gaza” perdue -Samedi, à la faveur du repli de l’armée israélienne sur des lignes convenues à l’intérieur de la bande de Gaza, des centaines de milliers de Gazaouis continuent de remonter la route côtière Al-Rachid vers le nord, à pied ou dans des voitures chargées pour certaines de matelas et couvertures.Raja Salmi est l’une d’eux. Elle raconte combien les kilomètres (plus d’une quinzaine) entre Khan Younès, où elle était déplacée, et la ville de Gaza ont été “extrêmement épuisants” et la route “longue”. “Nous avons marché pendant des heures, et chaque pas était empreint de peur et d’angoisse pour ma maison”, raconte-t-elle depuis Gaza-ville. La Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a indiqué samedi en fin d’après-midi que plus de 500.000 personnes étaient revenues dans le nord du territoire palestinien depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël, la veille à 09h00 GMT.Lorsque Raja Salmi a enfin atteint le quartier d’Al-Rimal, elle dit ne pas avoir retrouvé sa maison debout. “Elle n’existe plus, elle n’est plus qu’un tas de décombres”, dit-elle.”Je me suis tenue devant et j’ai pleuré. Tous ces souvenirs ne sont plus que poussière”, décrit-elle.Au printemps, l’ONU estimait qu’environ 92% des bâtiments résidentiels de la bande de Gaza avaient été endommagés ou détruits depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque sans précédent en Israël du Hamas le 7 octobre 2023. Après deux ans de guerre, la ville de Gaza “n’est plus ce qu’elle était”, selon Raja Salmi, “tout en nous semble mort”.Sami Moussa, 28 ans, fait le même constat. Il y est retourné, sans sa famille, “pour évaluer la situation et l’état de (leur) maison”. Elle est toujours debout, même si endommagée, “mais ce que j’ai vu dans la ville est choquant”, assure-t-il depuis le camp de réfugiés d’al-Chati. “J’ai eu l’impression d’être entré dans une ville fantôme, pas à Gaza: les rues sont détruites et rasées, il y a du sable partout, et de nombreuses maisons sont effondrées ou complètement vidées”.Il décrit “l’odeur de la mort” et une “destruction” à ce point “totale” qu’il ne reconnaît plus les lieux. “Nous avons perdu la belle Gaza et nous avons encore peur de ce qui va arriver”, dit-il alors qu’Israël et le Hamas ont donné leur aval à la première phase du plan en 20 points proposé par le président américain Donald Trump pour mettre un terme à la guerre.Cette semaine, avant le cessez-le-feu, le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) décrivait une situation “catastrophique” dans le nord de la bande de Gaza “où la famine a été déclarée il y a deux mois”, une région “pratiquement coupée de l’aide alimentaire depuis” près d’un mois.

Tour de Lombardie: Pogacar, un peu plus près de Merckx

En remportant le Tour de Lombardie pour la cinquième année consécutive, Tadej Pogacar a conclu en majesté samedi une saison de classiques absolument phénoménale qui le rapproche un peu plus du plus grand cycliste de tous les temps, Eddy Merckx.Immense favori au départ, le Slovène de 27 ans n’a rien laissé au hasard en s’envolant à environ 38 km de l’arrivée pour s’imposer en solitaire à Bergame avec 1 min 48 sec d’avance sur le Belge Remco Evenepoel, une nouvelle fois deuxième.L’Australien Michael Storer, troisième à 3:14, complète le podium de cette 119e édition de la “classique des feuilles mortes”, alors que le jeune Français Paul Seixas, dont c’était le premier Monument, termine à une excellente 7e place.Avec ce nouveau succès en Lombardie, Pogacar égale Fausto Coppi, vainqueur en 1946, 1947, 1948, 1949 et 1954, mais devient le premier à remporter un même Monument cinq années de suite.”Gagner cinq fois de suite, à chaque fois depuis que je prends le départ ici, c’est juste fantastique. Cette course me convient tellement bien et aujourd’hui encore j’avais une équipe magnifique autour de moi”, a-t-il réagi.C’est sa dixième victoire dans l’une des cinq plus grandes classiques du calendrier, à une unité de Roger de Vlaeminck et neuf du record d’Eddy Merckx.- “Ma meilleure saison” -Si les comparatifs entre champions d’une époque différente sont souvent hasardeux, Pogacar a sans doute réussi la plus grande campagne de classiques de l’histoire avec trois victoires (Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège, Lombardie), une deuxième place à Paris-Roubaix et une troisième place à Milan-Sanremo.Il devient le premier coureur à monter sur le podium des cinq Monuments sur une même saison et, avant lui, seul Merckx en avait gagné trois en une année.Si on y ajoute sa quatrième victoire dans le Tour de France cet été et son deuxième titre de champion du monde fin septembre à Kigali, le leader d’UAE renforce un peu plus sa candidature au titre de meilleur coureur de tous les temps, même s’il a un peu moins gagné que l’année dernière (20 succès contre 25 victoires en 2024).”Ca fait sept années de suite que je dis que c’était ma meilleure saison jusque-là, et je peux le dire une nouvelle fois aujourd’hui: c’est ma meilleure saison jusque-là”, a-t-il affirmé, catégorique.Samedi, il a assommé la course comme prévu dans le Passo di Ganda après un gros travail de ses équipiers Pavel Sivakov, Rafal Majka –dont c’était la dernière course et à qui Pogacar a donné une tape sur l’épaule pour le remercier de toutes ces années à son service– et enfin Jay Vine.- La foudre -Le rouleau-compresseur des UAE a mis tout le peloton au supplice et ils n’étaient plus que six (Pogacar, Vine, Del Toro, Evenepoel, Storer et Seixas) lorsque le champion du monde a lancé la foudre.Il a laissé tout le monde sur place et, en même pas deux kilomètres, a rattrapé Quinn Simmons, qui s’était lancé dans un long raid après s’être extrait de l’échappée matinale.L’Américain s’est accroché à sa roue pendant quelques dizaines de mètres avant de lâcher pour finir quatrième.Au sommet, placé à 31 km de l’arrivée, Pogacar comptait déjà 1:15 d’avance sur trois coureurs, Evenepoel, Simmons et Storer, alors que Seixas, puis Del Toro avaient craqué.Il a ensuite géré son avantage dans la descente, où Richard Carapaz a lourdement chuté contre la paroi rocheuse. Puis dans le final vers Bergame, menant à son terme, sous les acclamations des tifosi, une nouvelle chevauchée fantastique après ses récents solos aux Championnats du monde (66 km), d’Europe (75 km) et les Trois Vallées varésines (22 km).Derrière, Evenepoel, pour sa dernière course avec Soudal Quick-Step, s’est isolé à son tour pour finir une nouvelle fois deuxième, comme en Lombardie l’an dernier et comme à Kigali et en Ardèche ces deux dernières semaines.Le Belge se consolera avec l’idée qu’il a été battu par celui qu’il décrit lui-même comme “le coureur le plus fort de ces dernières décennies”, qui “domine comme Merckx en son temps.”