AFP World

Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la “tragédie” de Gaza

Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont rencontrés pour la deuxième fois en 24 heures mardi, le président américain intensifiant la pression sur le Premier ministre israélien pour qu’il parvienne à un accord mettant fin à la “tragédie” de la guerre à Gaza. Le retour de M. Netanyahu à la Maison Blanche pour de nouvelles discussions …

Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la “tragédie” de Gaza Read More »

Inondations au Texas: une centaine de morts, 161 personnes manquent à l’appel

Le bilan des inondations dévastatrices au Texas, qui ont fait une centaine de morts, pourrait considérablement augmenter après l’annonce qu’au moins 161 personnes manquent toujours à l’appel mardi.”Rien que dans le comté de Kerr, 161 personnes sont considérées comme disparues”, a déclaré en conférence de presse le gouverneur de cet Etat du sud des Etats-Unis, …

Inondations au Texas: une centaine de morts, 161 personnes manquent à l’appel Read More »

Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille

Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/

Faste royal et “entente amicale” au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le roi Charles III et Emmanuel Macron ont célébré mardi “l’entente amicale” liant leurs deux pays, lors d’un dîner à Windsor au premier jour de la visite d’Etat au Royaume-Uni du président français.L’amitié entre le Royaume-Uni et la France “est essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, a déclaré le souverain dans son discours prononcé en partie dans la langue de Molière, avant le dîner.”Aujourd’hui nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, a aussi affirmé Charles III, ajoutant que la France et le Royaume-Uni devaient “montrer la voie”.Le banquet, qui a réuni plus de 150 convives dans l’impressionnant St George’s Hall à Windsor, parmi lesquels Elton John et Mick Jagger, a achevé une journée essentiellement dédiée au faste royal, avec une procession en calèche à Windsor et une cérémonie d’accueil dans la cour du château, où le roi Charles, la reine Camilla et le couple Macron ont multiplié les gestes et échanges chaleureux.Dans son discours, le président français s’est dit “ambitieux et confiant pour l’avenir” de la relation bilatérale, ajoutant que Paris et Londres étaient “aux avant-postes de la défense de la sécurité de notre continent et de ses valeurs démocratiques”.Il a salué l'”entente amicale” entre les deux pays, expression également utilisée par le roi dans son discours en référence à “l’Entente cordiale” conclue par les gouvernements britannique et français en 1904.Dans l’après-midi, Emmanuel Macron, qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement au palais de Westminster, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945, à commencer par l’Ukraine, en renforçant les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé, au premier jour de cette visite d’Etat de trois jours, la première d’un président français depuis 2008.Dénonçant la “résurgence des pulsions impériales”, Emmanuel Macron a assuré que les Européens, Français et Britanniques en tête, “n’abandonneront jamais l’Ukraine”, s’exprimant durant environ 30 minutes en anglais, sous les applaudissements nourris des députés et des lords.Le chef de l’Etat français coprésidera jeudi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer une réunion de la “coalition des volontaires”, qui réunit les pays engagés dans le renforcement des capacités de défense de l’Ukraine, et à terme la constitution d’une force de réassurance pour dissuader la Russie de reprendre l’offensive, une fois un cessez-le-feu conclu.- “Vive la France” -Il a aussi salué “les efforts du Premier ministre Keir Starmer pour restaurer la confiance” entre Londres et l’UE, soulignant au passage que le Brexit avait été “profondement regrettable”.Longuement applaudi, il a manié l’humour à l’anglaise. “Nous adorons la monarchie, surtout lorsqu’elle n’est pas chez nous”, a-t-il dit, déclenchant les rires, tout en remerciant le roi pour son hospitalité.Comme un symbole du lien entre les deux pays, Emmanuel Macron a aussi annoncé que la France allait prêter au Royaume-Uni la célèbre tapisserie de Bayeux. Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique, où Emmanuel Macron doit se rendre mercredi, va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Le couple Macron avait d’abord été accueilli dans la matinée par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres.Emmanuel et Brigitte Macron avaient ensuite rejoint à Windsor le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous avaient pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où réside le couple présidentiel. Après le froid qui a caractérisé les relations franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.- Accord sur l’énergie -Sur le front économique, l’Elysée a annoncé mardi que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre. Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale.Le président français a promis des résultats “tangibles” sur ces deux sujets.Côté britannique, les attentes sont fortes sur la lutte contre l’immigration clandestine, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).

Faste royal et “entente amicale” au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le roi Charles III et Emmanuel Macron ont célébré mardi “l’entente amicale” liant leurs deux pays, lors d’un dîner à Windsor au premier jour de la visite d’Etat au Royaume-Uni du président français.L’amitié entre le Royaume-Uni et la France “est essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, a déclaré le …

Faste royal et “entente amicale” au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni Read More »

Faste royal et “entente amicale” au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le roi Charles III et Emmanuel Macron ont célébré mardi “l’entente amicale” liant leurs deux pays, lors d’un dîner à Windsor au premier jour de la visite d’Etat au Royaume-Uni du président français.L’amitié entre le Royaume-Uni et la France “est essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, a déclaré le souverain dans son discours prononcé en partie dans la langue de Molière, avant le dîner.”Aujourd’hui nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, a aussi affirmé Charles III, ajoutant que la France et le Royaume-Uni devaient “montrer la voie”.Le banquet, qui a réuni plus de 150 convives dans l’impressionnant St George’s Hall à Windsor, parmi lesquels Elton John et Mick Jagger, a achevé une journée essentiellement dédiée au faste royal, avec une procession en calèche à Windsor et une cérémonie d’accueil dans la cour du château, où le roi Charles, la reine Camilla et le couple Macron ont multiplié les gestes et échanges chaleureux.Dans son discours, le président français s’est dit “ambitieux et confiant pour l’avenir” de la relation bilatérale, ajoutant que Paris et Londres étaient “aux avant-postes de la défense de la sécurité de notre continent et de ses valeurs démocratiques”.Il a salué l'”entente amicale” entre les deux pays, expression également utilisée par le roi dans son discours en référence à “l’Entente cordiale” conclue par les gouvernements britannique et français en 1904.Dans l’après-midi, Emmanuel Macron, qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement au palais de Westminster, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945, à commencer par l’Ukraine, en renforçant les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé, au premier jour de cette visite d’Etat de trois jours, la première d’un président français depuis 2008.Dénonçant la “résurgence des pulsions impériales”, Emmanuel Macron a assuré que les Européens, Français et Britanniques en tête, “n’abandonneront jamais l’Ukraine”, s’exprimant durant environ 30 minutes en anglais, sous les applaudissements nourris des députés et des lords.Le chef de l’Etat français coprésidera jeudi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer une réunion de la “coalition des volontaires”, qui réunit les pays engagés dans le renforcement des capacités de défense de l’Ukraine, et à terme la constitution d’une force de réassurance pour dissuader la Russie de reprendre l’offensive, une fois un cessez-le-feu conclu.- “Vive la France” -Il a aussi salué “les efforts du Premier ministre Keir Starmer pour restaurer la confiance” entre Londres et l’UE, soulignant au passage que le Brexit avait été “profondement regrettable”.Longuement applaudi, il a manié l’humour à l’anglaise. “Nous adorons la monarchie, surtout lorsqu’elle n’est pas chez nous”, a-t-il dit, déclenchant les rires, tout en remerciant le roi pour son hospitalité.Comme un symbole du lien entre les deux pays, Emmanuel Macron a aussi annoncé que la France allait prêter au Royaume-Uni la célèbre tapisserie de Bayeux. Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique, où Emmanuel Macron doit se rendre mercredi, va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Le couple Macron avait d’abord été accueilli dans la matinée par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres.Emmanuel et Brigitte Macron avaient ensuite rejoint à Windsor le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous avaient pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où réside le couple présidentiel. Après le froid qui a caractérisé les relations franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.- Accord sur l’énergie -Sur le front économique, l’Elysée a annoncé mardi que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre. Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale.Le président français a promis des résultats “tangibles” sur ces deux sujets.Côté britannique, les attentes sont fortes sur la lutte contre l’immigration clandestine, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).

Trump menace d’une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête

Le président américain Donald Trump a montré mardi qu’il n’avait pas l’intention d’adoucir sa politique douanière, en disant vouloir imposer de nouvelles surtaxes, cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Répondant à des questions de journalistes en plein Conseil des ministres, le chef de l’Etat a dit qu’il envisageait d’imposer une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques.Il a précisé qu’il attendrait au moins un an pour la mettre en place, afin de laisser aux entreprises le temps de construire des usines sur le sol américain.Pour le cuivre, ce sera 50%, a-t-il lancé, sans donner d’échéance précise.Son ministre du Commerce Howard Lutnick a ensuite déclaré à la chaîne de télévision CNBC que cette surtaxe sur le cuivre pourrait être imposée rapidement, “fin juillet, peut-être le 1er août”.Cette perspective a poussé les investisseurs à se dépêcher d’acheter ce métal, faisant s’envoler le cours du cuivre qui a atteint un nouveau record, au-delà de 5,50 dollars la livre.Wall Street, de son côté, a terminé la séance en petite baisse, les investisseurs se gardant manifestement de surréagir.Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de relancer l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il a déjà instauré des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile) et une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des autres produits entrant aux Etats-Unis.Il compte relever cette surtaxe à compter du 1er août pour pénaliser encore plus les exportations de dizaines de pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis.”Aucun délai ne sera accordé”, a assuré mardi M. Trump sur sa plateforme Truth Social.- Des taxes au courrier -Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux partenaires commerciaux des États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé.Quatorze pays connaissent ainsi le montant de la surtaxe qu’il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie) en passant par +36% (Cambodge et Thaïlande). Parmi les quatre pays non-asiatiques destinataires d’un courrier, l’Afrique du Sud est visée par une surtaxe de 30%.Son président Cyril Ramaphosa a fait savoir mardi qu’il allait “poursuivre les efforts diplomatiques” avec Washington. Les producteurs d’agrumes, notamment, s’inquiètent de perdre des débouchés aux Etats-Unis et de se retrouver avec des invendus sur les bras.Le président Trump a affirmé mardi qu’il enverrait d’autres lettres “aujourd’hui, demain, et dans les prochains jours”. Aucun nouveau courrier n’avait été rendu public vers 16H40 locales (20H40 GMT). L’Union européenne (UE), qui selon lui se comporte “très gentiment” ces derniers temps, recevra sa lettre “probablement d’ici deux jours”, a-t-il dit.- Qu’ils “baissent encore plus” -Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé lundi un décret pour la repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le Cambodge estime avoir obtenu une “grande victoire” après que la surtaxe visant ses produits eut baissé depuis avril (passant de 49% à 36%). Il espère toutefois qu’elle diminue encore.Dans le cas contraire, Sreymom, une ouvrière textile de la capitale cambodgienne Phnom Penh, craint de voir les commandes baisser et de perdre son travail. “Je veux que les droits (de douane) baissent encore plus”, a-t-elle lancé à l’AFP.

Trump menace d’une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête

Le président américain Donald Trump a montré mardi qu’il n’avait pas l’intention d’adoucir sa politique douanière, en disant vouloir imposer de nouvelles surtaxes, cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Répondant à des questions de journalistes en plein Conseil des ministres, le chef de l’Etat a dit qu’il envisageait d’imposer une surtaxe de …

Trump menace d’une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête Read More »