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Faste royal et “entente amicale” au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le roi Charles III et Emmanuel Macron ont célébré mardi “l’entente amicale” liant leurs deux pays, lors d’un dîner à Windsor au premier jour de la visite d’Etat au Royaume-Uni du président français.L’amitié entre le Royaume-Uni et la France “est essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, a déclaré le souverain dans son discours prononcé en partie dans la langue de Molière, avant le dîner.”Aujourd’hui nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, a aussi affirmé Charles III, ajoutant que la France et le Royaume-Uni devaient “montrer la voie”.Le banquet, qui a réuni plus de 150 convives dans l’impressionnant St George’s Hall à Windsor, parmi lesquels Elton John et Mick Jagger, a achevé une journée essentiellement dédiée au faste royal, avec une procession en calèche à Windsor et une cérémonie d’accueil dans la cour du château, où le roi Charles, la reine Camilla et le couple Macron ont multiplié les gestes et échanges chaleureux.Dans son discours, le président français s’est dit “ambitieux et confiant pour l’avenir” de la relation bilatérale, ajoutant que Paris et Londres étaient “aux avant-postes de la défense de la sécurité de notre continent et de ses valeurs démocratiques”.Il a salué l'”entente amicale” entre les deux pays, expression également utilisée par le roi dans son discours en référence à “l’Entente cordiale” conclue par les gouvernements britannique et français en 1904.Dans l’après-midi, Emmanuel Macron, qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement au palais de Westminster, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945, à commencer par l’Ukraine, en renforçant les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé, au premier jour de cette visite d’Etat de trois jours, la première d’un président français depuis 2008.Dénonçant la “résurgence des pulsions impériales”, Emmanuel Macron a assuré que les Européens, Français et Britanniques en tête, “n’abandonneront jamais l’Ukraine”, s’exprimant durant environ 30 minutes en anglais, sous les applaudissements nourris des députés et des lords.Le chef de l’Etat français coprésidera jeudi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer une réunion de la “coalition des volontaires”, qui réunit les pays engagés dans le renforcement des capacités de défense de l’Ukraine, et à terme la constitution d’une force de réassurance pour dissuader la Russie de reprendre l’offensive, une fois un cessez-le-feu conclu.- “Vive la France” -Il a aussi salué “les efforts du Premier ministre Keir Starmer pour restaurer la confiance” entre Londres et l’UE, soulignant au passage que le Brexit avait été “profondement regrettable”.Longuement applaudi, il a manié l’humour à l’anglaise. “Nous adorons la monarchie, surtout lorsqu’elle n’est pas chez nous”, a-t-il dit, déclenchant les rires, tout en remerciant le roi pour son hospitalité.Comme un symbole du lien entre les deux pays, Emmanuel Macron a aussi annoncé que la France allait prêter au Royaume-Uni la célèbre tapisserie de Bayeux. Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique, où Emmanuel Macron doit se rendre mercredi, va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Le couple Macron avait d’abord été accueilli dans la matinée par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres.Emmanuel et Brigitte Macron avaient ensuite rejoint à Windsor le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous avaient pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où réside le couple présidentiel. Après le froid qui a caractérisé les relations franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.- Accord sur l’énergie -Sur le front économique, l’Elysée a annoncé mardi que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre. Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale.Le président français a promis des résultats “tangibles” sur ces deux sujets.Côté britannique, les attentes sont fortes sur la lutte contre l’immigration clandestine, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).

Faste royal et “entente amicale” au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le roi Charles III et Emmanuel Macron ont célébré mardi “l’entente amicale” liant leurs deux pays, lors d’un dîner à Windsor au premier jour de la visite d’Etat au Royaume-Uni du président français.L’amitié entre le Royaume-Uni et la France “est essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, a déclaré le …

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Faste royal et “entente amicale” au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le roi Charles III et Emmanuel Macron ont célébré mardi “l’entente amicale” liant leurs deux pays, lors d’un dîner à Windsor au premier jour de la visite d’Etat au Royaume-Uni du président français.L’amitié entre le Royaume-Uni et la France “est essentielle à la préservation des libertés et de la paix en Europe”, a déclaré le souverain dans son discours prononcé en partie dans la langue de Molière, avant le dîner.”Aujourd’hui nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, a aussi affirmé Charles III, ajoutant que la France et le Royaume-Uni devaient “montrer la voie”.Le banquet, qui a réuni plus de 150 convives dans l’impressionnant St George’s Hall à Windsor, parmi lesquels Elton John et Mick Jagger, a achevé une journée essentiellement dédiée au faste royal, avec une procession en calèche à Windsor et une cérémonie d’accueil dans la cour du château, où le roi Charles, la reine Camilla et le couple Macron ont multiplié les gestes et échanges chaleureux.Dans son discours, le président français s’est dit “ambitieux et confiant pour l’avenir” de la relation bilatérale, ajoutant que Paris et Londres étaient “aux avant-postes de la défense de la sécurité de notre continent et de ses valeurs démocratiques”.Il a salué l'”entente amicale” entre les deux pays, expression également utilisée par le roi dans son discours en référence à “l’Entente cordiale” conclue par les gouvernements britannique et français en 1904.Dans l’après-midi, Emmanuel Macron, qui s’exprimait, honneur rare, devant le Parlement au palais de Westminster, avait déjà appelé la France et le Royaume-Uni à “travailler ensemble” pour protéger l’ordre mondial hérité de 1945, à commencer par l’Ukraine, en renforçant les liens entre Londres et l’Union européenne.”Le Royaume-Uni et la France doivent aujourd’hui de nouveau montrer au monde que notre alliance peut faire toute la différence”, a-t-il lancé, au premier jour de cette visite d’Etat de trois jours, la première d’un président français depuis 2008.Dénonçant la “résurgence des pulsions impériales”, Emmanuel Macron a assuré que les Européens, Français et Britanniques en tête, “n’abandonneront jamais l’Ukraine”, s’exprimant durant environ 30 minutes en anglais, sous les applaudissements nourris des députés et des lords.Le chef de l’Etat français coprésidera jeudi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer une réunion de la “coalition des volontaires”, qui réunit les pays engagés dans le renforcement des capacités de défense de l’Ukraine, et à terme la constitution d’une force de réassurance pour dissuader la Russie de reprendre l’offensive, une fois un cessez-le-feu conclu.- “Vive la France” -Il a aussi salué “les efforts du Premier ministre Keir Starmer pour restaurer la confiance” entre Londres et l’UE, soulignant au passage que le Brexit avait été “profondement regrettable”.Longuement applaudi, il a manié l’humour à l’anglaise. “Nous adorons la monarchie, surtout lorsqu’elle n’est pas chez nous”, a-t-il dit, déclenchant les rires, tout en remerciant le roi pour son hospitalité.Comme un symbole du lien entre les deux pays, Emmanuel Macron a aussi annoncé que la France allait prêter au Royaume-Uni la célèbre tapisserie de Bayeux. Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique, où Emmanuel Macron doit se rendre mercredi, va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Le couple Macron avait d’abord été accueilli dans la matinée par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres.Emmanuel et Brigitte Macron avaient ensuite rejoint à Windsor le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous avaient pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où réside le couple présidentiel. Après le froid qui a caractérisé les relations franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.- Accord sur l’énergie -Sur le front économique, l’Elysée a annoncé mardi que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre. Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale.Le président français a promis des résultats “tangibles” sur ces deux sujets.Côté britannique, les attentes sont fortes sur la lutte contre l’immigration clandestine, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).

Trump menace d’une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête

Le président américain Donald Trump a montré mardi qu’il n’avait pas l’intention d’adoucir sa politique douanière, en disant vouloir imposer de nouvelles surtaxes, cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Répondant à des questions de journalistes en plein Conseil des ministres, le chef de l’Etat a dit qu’il envisageait d’imposer une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques.Il a précisé qu’il attendrait au moins un an pour la mettre en place, afin de laisser aux entreprises le temps de construire des usines sur le sol américain.Pour le cuivre, ce sera 50%, a-t-il lancé, sans donner d’échéance précise.Son ministre du Commerce Howard Lutnick a ensuite déclaré à la chaîne de télévision CNBC que cette surtaxe sur le cuivre pourrait être imposée rapidement, “fin juillet, peut-être le 1er août”.Cette perspective a poussé les investisseurs à se dépêcher d’acheter ce métal, faisant s’envoler le cours du cuivre qui a atteint un nouveau record, au-delà de 5,50 dollars la livre.Wall Street, de son côté, a terminé la séance en petite baisse, les investisseurs se gardant manifestement de surréagir.Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de relancer l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il a déjà instauré des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile) et une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des autres produits entrant aux Etats-Unis.Il compte relever cette surtaxe à compter du 1er août pour pénaliser encore plus les exportations de dizaines de pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis.”Aucun délai ne sera accordé”, a assuré mardi M. Trump sur sa plateforme Truth Social.- Des taxes au courrier -Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux partenaires commerciaux des États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé.Quatorze pays connaissent ainsi le montant de la surtaxe qu’il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie) en passant par +36% (Cambodge et Thaïlande). Parmi les quatre pays non-asiatiques destinataires d’un courrier, l’Afrique du Sud est visée par une surtaxe de 30%.Son président Cyril Ramaphosa a fait savoir mardi qu’il allait “poursuivre les efforts diplomatiques” avec Washington. Les producteurs d’agrumes, notamment, s’inquiètent de perdre des débouchés aux Etats-Unis et de se retrouver avec des invendus sur les bras.Le président Trump a affirmé mardi qu’il enverrait d’autres lettres “aujourd’hui, demain, et dans les prochains jours”. Aucun nouveau courrier n’avait été rendu public vers 16H40 locales (20H40 GMT). L’Union européenne (UE), qui selon lui se comporte “très gentiment” ces derniers temps, recevra sa lettre “probablement d’ici deux jours”, a-t-il dit.- Qu’ils “baissent encore plus” -Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé lundi un décret pour la repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le Cambodge estime avoir obtenu une “grande victoire” après que la surtaxe visant ses produits eut baissé depuis avril (passant de 49% à 36%). Il espère toutefois qu’elle diminue encore.Dans le cas contraire, Sreymom, une ouvrière textile de la capitale cambodgienne Phnom Penh, craint de voir les commandes baisser et de perdre son travail. “Je veux que les droits (de douane) baissent encore plus”, a-t-elle lancé à l’AFP.

Trump menace d’une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête

Le président américain Donald Trump a montré mardi qu’il n’avait pas l’intention d’adoucir sa politique douanière, en disant vouloir imposer de nouvelles surtaxes, cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Répondant à des questions de journalistes en plein Conseil des ministres, le chef de l’Etat a dit qu’il envisageait d’imposer une surtaxe de …

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Inondations au Texas: près de 110 morts, les sauveteurs éprouvés

Les équipes de secours poursuivent mardi leurs recherches au Texas dans des conditions éprouvantes, même si l’espoir s’amenuise de retrouver des survivants cinq jours après les inondations qui ont fait près de 110 morts. Le seul comté de Kerr, le plus durement touché, déplore 87 morts, dont 30 enfants, a fait savoir mardi matin le shérif du comté, Larry Leitha, lors d’une conférence de presse.Au total, au moins 108 décès liés aux inondations ont été signalés dans le centre de l’Etat, selon les autorités.Parmi ces victimes figurent 27 enfants et moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, sur les rives du fleuve Guadalupe, qui accueillait quelque 750 personnes.”A l’heure actuelle, cinq campeurs du camp Mystic et un moniteur restent introuvables”, a ajouté Larry Leitha.Des hélicoptères, des drones et des équipes cynophiles, sont toujours à pied d’oeuvre, a précisé le lieutenant-colonel Ben Baker, du corps des gardes-chasse du Texas, malgré des conditions difficiles. “Pénétrer profondément dans les amas (de débris) est très dangereux”, a-t-il expliqué. “C’est sale, l’eau est encore là”, a-t-il ajouté, soulignant aussi l’impact de la tragédie sur le mental des sauveteurs.”C’est tragique d’être témoin de la perte d’une vie humaine. Mais voir que c’est un enfant qui a perdu la vie est extrêmement difficile”, a-t-il souligné pendant la conférence de presse.- Fatigue -Car les espoirs de retrouver des survivants sont désormais infimes, cinq jours après la crue subite qui a frappé cette zone touristique vendredi, en plein week-end prolongé.”Autant que je sache, le dernier sauvetage (…) a été effectué vendredi”, a déclaré Jonathan Lamb, de la police de Kerrville.Dans la localité de Hunt, épicentre de la catastrophe, des équipes de recherche fouillent la boue et les amas de débris, tandis que des hélicoptères survolent la zone, a constaté l’AFP. Javier Torres, 24 ans, creuse dans la boue à la recherche du corps de sa grand-mère, après avoir localisé les restes de son grand-père et de deux enfants qui séjournaient chez elle. Le centre du Texas n’est plus concerné mardi par des alertes aux crues, mais “des épisodes isolés de fortes précipitations sont possibles”, ont prévenu les services météorologiques. “Je sais que les gens commencent à être fatigués, mais ils reçoivent des renforts, et des volontaires se présentent” sur place, a assuré la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, lors du conseil des ministres à Washington. Le président américain Donald Trump a confirmé qu’il se rendrait sur les lieux de la catastrophe vendredi, accompagné de son épouse, Melania.Lundi, la Maison Blanche a fustigé les critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux ont porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.”Tenir le président Trump pour responsable de ces inondations est un mensonge odieux, qui n’a aucun sens en cette période de deuil national”, a dénoncé la porte-parole Karoline Leavitt.Elle a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.Une alerte a été lancée peu après 1H00 du matin, mais nombre d’habitants dormaient ou avait coupé leur téléphone.- “Deux extrêmes” -Les crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes très tôt vendredi, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.”C’est une zone du Texas qui subit les deux extrêmes du spectre du changement climatique (…). Les sécheresses deviennent plus extrêmes” et “lorsque la pluie arrive, elle provoque ces précipitations plus lourdes, avec une probabilité accrue d’inondations subites”, explique à l’AFP Shel Winkley, météorologue et spécialiste du climat.