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Faste royal au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron a été accueilli mardi avec faste par le roi Charles III au premier jour de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, et a annoncé le prêt de la tapisserie de Bayeux au British Museum.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a déclaré sur …

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Tour de France: Tadej Pogacar remporte la 4e étape à Rouen, la 100e victoire de sa carrière

Tadej Pogacar a remporté la 100e victoire de sa carrière, sa 18e au Tour de France, en remportant la quatrième étape, mardi à Rouen, devant Mathieu van der Poel qui reste in extremis en jaune.Le Slovène de 26 ans a réglé son grand rival des classiques lors d’un sprint en légère montée au sein d’un petit groupe comprenant les principaux favoris, sauf Primoz Roglic.Le Danois Jonas Vingegaard a terminé troisième pour compléter un podium de rêve, le même dans le désordre que celui de la deuxième étape, à Boulogne-sur-Mer, où Van der Poel s’était imposé devant Pogacar et Vingegaard.Au classement général, l’ogre slovène est dans le même temps que Van der Poel mais ce dernier conserve sa tunique de leader à l’addition des places obtenues depuis le départ du Tour, samedi à Lille.Jonas Vingegaard est troisième, à huit secondes à peine.”Arriver à cent victoires, c’est juste fabuleux. Gagner sur le Tour de France est incroyable, encore plus avec ce maillot” arc-en-ciel de champion de monde, a déclaré Pogacar à l’issue d’un final couru comme une classique au milieu des habitations dans les montées très raides de Rouen.”Il y avait beaucoup d’adrénaline, c’était de la course à l’état pur, j’adore ça”, a ajouté le Slovène qui dit souvent préférer l’intensité des courses d’un jour à la longueur des grands Tours.Mardi, il a eu droit au meilleur des deux mondes pour décrocher cette centième victoire, plus qu’aucun autre coureur en activité, à seulement 26 ans.Sur le Tour, il en est à 18 à une distance respectable du record de 35 victoires d’étape de Mark Cavendish.Le leader d’UAE a attaqué dans la rampe de Saint-Hilaire (800 m à 10,6%), placée à cinq bornes de l’arrivée, suivi seulement par Vingegaard qui a réussi à s’accrocher, malgré un léger fléchissement sur la fin.Les deux favoris du Tour ont ensuite temporisé pour être repris dans le final par un petit groupe parmi lesquels figuraient Remco Evenepoel, Matteo Jorgenson, Romain Grégoire, Oscar Onley et Joao Almeida, le lieutenant de Pogacar qui l’a parfaitement emmené jusqu’à la ligne.Sur ses terres normandes, Kevin Vauquelin a fini à dix secondes du vainqueur, défendant son maillot blanc de meilleur jeune.

Incendie au nord de Marseille: le feu a gagné la ville

L’incendie parti en fin de matinée mardi des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), commune limitrophe au nord de Marseille, a atteint dans l’après-midi la deuxième ville de France, dont une partie des habitants ont été appelés à se confiner, selon un message d’alerte à 16h00 du préfet des Bouches-du-Rhône.”Feu de forêt à Marseille. Quittez le massif forestier immédiatement. Confinez-vous dans un bâtiment en dur. Fermez volets et portes”, indique le message diffusé sur les portables bornant à proximité de la zone de l’incendie, dont celui d’une journaliste de l’AFP.Selon les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, l’incendie, déclenché en fin de matinée par un feu de véhicule, avait parcouru 350 hectares vers 16h00, essentiellement sur la commune des Pennes-Mirabeau.Plus de 560 pompiers, dont des marins-pompiers de Marseille et trois colonnes de renforts d’autres départements, ont été déployés pour contenir les flammes. “Je demande à tous les Marseillais d’être extrêmement vigilants et de limiter au maximum leurs déplacements pour laisser place aux secours, notamment au Nord de la ville”, a indiqué le maire de Marseille, Benoît Payan, sur le réseau social X, confirmant que les “Marseillais du 16e arrondissement sont invités à rester confinés”.Outre les habitants de cet arrondissement du nord de Marseille, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avait auparavant demandé aux populations des secteurs “Jas de Rhodes, Pierrefeu et Bouroumettes”, sur la commune des Pennes-Mirabeau d’où est parti l’incendie en fin de matinée, de rester confinés.Si aucune évacuation n’a encore été ordonnée à Marseille, trois gymnases se préparent toutefois à accueillir les habitants en cas de nécessité.Aux Pennes-Mirabeau, deux lotissements, Littoral 1 et 2, ont été évacués dans le quartier du Jas de Rhodes face à l’avancée des flammes, avait souligné le maire de la commune auprès de l’AFP.L’aéroport de Marseille-Provence, le quatrième de France après Roissy, Orly et Nice, avait été fermé peu après midi, entraînant le déroutage et l’annulation de nombreux vols. La circulation routière et ferroviaire était également fortement perturbée en raison de l’incendie: plusieurs lignes de bus et de cars étaient interrompues et les autoroutes A55 et A50 fermées “à partir de l’échangeur Florian” dans le sens Aubagne-Marseille, selon un message de la métropole Aix-Marseille-Provence sur X, qui précise que plusieurs tunnels routiers de Marseille sont également fermés.De même, “la circulation des trains est interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille en direction du nord et de l’ouest”, l’incendie ayant atteint “les abords des voies vers l’Estaque”, a pour sa part communiqué la SNCF.”Les conditions sont défavorables sur le terrain, la vitesse de propagation du feu est très rapide”, avaient indiqué plus tôt les pompiers des Bouches-du-Rhône, précisant que “sous l’effet du mistral” le feu se dirigeait vers les quartiers Nord de Marseille, qui ont donc été atteints en milieu d’après-midi.Or “le vent ne faiblira pas avant 22/23h00 au plus tôt” et ce “avec des rafales jusqu’à 80/85km/h”, ont prévenu les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, citant leur expert météo.

A Windsor, accueil chaleureux du roi Charles pour la visite d’Etat de Macron

Baise-mains, accolades et sourires, le couple Macron a retrouvé mardi avec un plaisir visible le roi Charles III et son épouse Camilla pour la première visite d’Etat au Royaume-Uni d’un président français en 17 ans.Invité au château de Windsor, le président français a été reçu avec tous les honneurs de la pompe royale, pour la première étape de sa visite, qui prendra ensuite un tour plus politique.Lui et le roi Charles se sont déjà vus à plusieurs reprises ces dernières années et leur relation est chaleureuse. Ils l’ont encore démontré mardi, avec des échanges naturels et conviviaux malgré un protocole réglé au millimètre.A leurs côtés, leurs épouses – Brigitte, vêtue d’une robe blanche, et la reine Camilla dans une tenue vert vif – ont semblé très à l’aise et se sont fait une bise peu protocolaire, dans ce qui semble être devenue une habitude pour les deux femmes que lie un même amour pour la littérature.Vers midi, après avoir écouté la Marseillaise, les deux couples ont pris place dans des calèches royales: le roi et Emmanuel Macron dans une première, leurs épouses dans une deuxième.Derrière eux, le prince William et la princesse Kate en tenue Dior suivent en compagnie de la ministre française de la Culture Rachida Dati et du ministre de la Défense Sébastien Lecornu.La scène avait un air de déjà vu pour la ministre, visiblement ravie, qui avait aussi accompagné Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en 2008.Une foule nombreuse, habitants de Windsor et touristes, est massée sur leur passage, derrière les barrières de sécurité. – “ils s’entendent bien” -“C’est bien mieux qu’à Londres. C’est un bel endroit pour avoir une visite d’Etat”, déclare à l’AFP Suzanne Gardener, retraitée de 64 ans venue avec son mari voir le cortège passer.La ville, située à une trentaine de km à l’ouest de Londres, et son château, où la défunte reine Elizabeth II est inhumée, ont été préférés au palais de Buckingham à Londres, en plein travaux de rénovation.”J’espère que (le président Macron) a aimé et sa femme aussi” et “je crois qu’ils s’entendent bien” avec le roi et la reine, ajoute Suzanne Gardener.Arrivés dans la cour du château, une Marseillaise, suivie d’un God Save The King retentissent, joués par un régiment des Scots Guards, aux célèbres bonnets en poil d’ours.Puis le roi, la reine, les Macron, le prince William et la princesse Kate descendent de leurs calèches. Charles III, Camilla et les  Macron prennent position sous la tente d’honneur, le prince et la princesse tout à côté.Après un salut royal, le président français et le roi passent en revue les troupes, tandis que les avions survolent bruyamment le château, situé non loin de l’aéroport de Heathrow.- oeil rouge -Le roi ne peut masquer un oeil rougi par l’éclatement d’un vaisseau sanguin la veille, selon le palais de Buckingham.Au moment où les deux dirigeants s’apprêtent à rejoindre leurs épouses, le président français évite de justesse un accroc au protocole, en manquant de peu de saisir le roi par l’épaule.Pendant ce temps, Brigitte et Camilla bavardent en souriant, visiblement à l’aise.Les trois couples ont ensuite déjeuné à Windsor, avant un banquet d’Etat dans la soirée, avec environ 150 invités.La présence de Kate, qui se remet d’un cancer, n’a pas été officiellement confirmée par le palais au dîner.Vêtue d’un ensemble veste et robe Dior couleur rose des sables, et d’un chapeau assorti, la princesse accompagnait mardi matin le prince William pour accueillir le couple Macron à sa descente d’avion.

A Windsor, accueil chaleureux du roi Charles pour la visite d’Etat de Macron

Baise-mains, accolades et sourires, le couple Macron a retrouvé mardi avec un plaisir visible le roi Charles III et son épouse Camilla pour la première visite d’Etat au Royaume-Uni d’un président français en 17 ans.Invité au château de Windsor, le président français a été reçu avec tous les honneurs de la pompe royale, pour la …

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A Windsor, accueil chaleureux du roi Charles pour la visite d’Etat de Macron

Baise-mains, accolades et sourires, le couple Macron a retrouvé mardi avec un plaisir visible le roi Charles III et son épouse Camilla pour la première visite d’Etat au Royaume-Uni d’un président français en 17 ans.Invité au château de Windsor, le président français a été reçu avec tous les honneurs de la pompe royale, pour la première étape de sa visite, qui prendra ensuite un tour plus politique.Lui et le roi Charles se sont déjà vus à plusieurs reprises ces dernières années et leur relation est chaleureuse. Ils l’ont encore démontré mardi, avec des échanges naturels et conviviaux malgré un protocole réglé au millimètre.A leurs côtés, leurs épouses – Brigitte, vêtue d’une robe blanche, et la reine Camilla dans une tenue vert vif – ont semblé très à l’aise et se sont fait une bise peu protocolaire, dans ce qui semble être devenue une habitude pour les deux femmes que lie un même amour pour la littérature.Vers midi, après avoir écouté la Marseillaise, les deux couples ont pris place dans des calèches royales: le roi et Emmanuel Macron dans une première, leurs épouses dans une deuxième.Derrière eux, le prince William et la princesse Kate en tenue Dior suivent en compagnie de la ministre française de la Culture Rachida Dati et du ministre de la Défense Sébastien Lecornu.La scène avait un air de déjà vu pour la ministre, visiblement ravie, qui avait aussi accompagné Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en 2008.Une foule nombreuse, habitants de Windsor et touristes, est massée sur leur passage, derrière les barrières de sécurité. – “ils s’entendent bien” -“C’est bien mieux qu’à Londres. C’est un bel endroit pour avoir une visite d’Etat”, déclare à l’AFP Suzanne Gardener, retraitée de 64 ans venue avec son mari voir le cortège passer.La ville, située à une trentaine de km à l’ouest de Londres, et son château, où la défunte reine Elizabeth II est inhumée, ont été préférés au palais de Buckingham à Londres, en plein travaux de rénovation.”J’espère que (le président Macron) a aimé et sa femme aussi” et “je crois qu’ils s’entendent bien” avec le roi et la reine, ajoute Suzanne Gardener.Arrivés dans la cour du château, une Marseillaise, suivie d’un God Save The King retentissent, joués par un régiment des Scots Guards, aux célèbres bonnets en poil d’ours.Puis le roi, la reine, les Macron, le prince William et la princesse Kate descendent de leurs calèches. Charles III, Camilla et les  Macron prennent position sous la tente d’honneur, le prince et la princesse tout à côté.Après un salut royal, le président français et le roi passent en revue les troupes, tandis que les avions survolent bruyamment le château, situé non loin de l’aéroport de Heathrow.- oeil rouge -Le roi ne peut masquer un oeil rougi par l’éclatement d’un vaisseau sanguin la veille, selon le palais de Buckingham.Au moment où les deux dirigeants s’apprêtent à rejoindre leurs épouses, le président français évite de justesse un accroc au protocole, en manquant de peu de saisir le roi par l’épaule.Pendant ce temps, Brigitte et Camilla bavardent en souriant, visiblement à l’aise.Les trois couples ont ensuite déjeuné à Windsor, avant un banquet d’Etat dans la soirée, avec environ 150 invités.La présence de Kate, qui se remet d’un cancer, n’a pas été officiellement confirmée par le palais au dîner.Vêtue d’un ensemble veste et robe Dior couleur rose des sables, et d’un chapeau assorti, la princesse accompagnait mardi matin le prince William pour accueillir le couple Macron à sa descente d’avion.

La Grèce saisie par une vague de chaleur, l’Acropole d’Athènes ferme partiellement

La Grèce connaît une vague de chaleur qualifiée de “canicule” par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l’Acropole d’Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.Avec des températures maximales enregistrées de 40°C dans le centre dans l’après-midi, ce pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 (09h00 à 14h00 GMT) dans de nombreuses régions.Les touristes, nombreux dans la capitale grecque à un moment où la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d’œuvre antiques au sommet de l’Acropole entre 13h00 et 17h00 (10h00 à 14h00 GMT), a annoncé le ministère de la Culture.- Jusqu’à 41°C -Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée à 41°C localement dans l’est et dans le Péloponnèse (sud).A Athènes, le thermomètre affichait 37°C vers 16h00 (13h00 GMT), selon l’EMY, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.Face au risque “extrêmement élevé” d’incendies, la Protection civile grecque a en outre placé en état d’alerte pour mercredi une grande partie de la région autour d’Athènes, l’Attique, du centre et du Péloponnèse (sud).Cette vague de chaleur a été qualifiée de “canicule” par plusieurs météorologues, même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce. Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.La suspension du travail en extérieur concerne notamment “les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale” dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord), et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes et une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.- Livreurs -Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des “deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes” sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2.000 euros.Dans le centre d’Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leurs activités. “Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée”, explique à l’AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.”Il faut boire beaucoup d’eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer”, ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques étaient extrêmement favorables aux incendies. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties de ce pays.Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu mardi pour la deuxième journée consécutive des orages, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été été traversée par une vague de chaleur.- Record de visiteurs -L’Acropole d’Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises pendant les étés 2024 et 2023, notamment au cours d’un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023. Ce chef-d’oeuvre de la Grèce antique abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et qui est classé au patrimoine mondial par l’Unesco.Le site a enregistré l’an dernier un nouveau record de visiteurs, avec quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.Après avoir enregistré l’été 2024 le plus chaud, la Grèce a été depuis le début de l’actuelle période estivale plutôt épargnée par les canicules.Plusieurs feux de forêt s’y sont déjà produits, en particulier en Crète (sud) où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.Les habitants du sud et de l’ouest de l’Europe ont été confrontés fin juin à une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.La canicule a aussi frappé l’Italie, l’Espagne et le Portugal.

La Grèce saisie par une vague de chaleur, l’Acropole d’Athènes ferme partiellement

La Grèce connaît une vague de chaleur qualifiée de “canicule” par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l’Acropole d’Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.Avec des températures maximales enregistrées de 40°C dans le centre dans l’après-midi, ce pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 (09h00 à 14h00 GMT) dans de nombreuses régions.Les touristes, nombreux dans la capitale grecque à un moment où la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d’œuvre antiques au sommet de l’Acropole entre 13h00 et 17h00 (10h00 à 14h00 GMT), a annoncé le ministère de la Culture.- Jusqu’à 41°C -Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée à 41°C localement dans l’est et dans le Péloponnèse (sud).A Athènes, le thermomètre affichait 37°C vers 16h00 (13h00 GMT), selon l’EMY, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.Face au risque “extrêmement élevé” d’incendies, la Protection civile grecque a en outre placé en état d’alerte pour mercredi une grande partie de la région autour d’Athènes, l’Attique, du centre et du Péloponnèse (sud).Cette vague de chaleur a été qualifiée de “canicule” par plusieurs météorologues, même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce. Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.La suspension du travail en extérieur concerne notamment “les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale” dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord), et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes et une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.- Livreurs -Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des “deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes” sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2.000 euros.Dans le centre d’Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leurs activités. “Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée”, explique à l’AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.”Il faut boire beaucoup d’eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer”, ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques étaient extrêmement favorables aux incendies. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties de ce pays.Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu mardi pour la deuxième journée consécutive des orages, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été été traversée par une vague de chaleur.- Record de visiteurs -L’Acropole d’Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises pendant les étés 2024 et 2023, notamment au cours d’un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023. Ce chef-d’oeuvre de la Grèce antique abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et qui est classé au patrimoine mondial par l’Unesco.Le site a enregistré l’an dernier un nouveau record de visiteurs, avec quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.Après avoir enregistré l’été 2024 le plus chaud, la Grèce a été depuis le début de l’actuelle période estivale plutôt épargnée par les canicules.Plusieurs feux de forêt s’y sont déjà produits, en particulier en Crète (sud) où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.Les habitants du sud et de l’ouest de l’Europe ont été confrontés fin juin à une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.La canicule a aussi frappé l’Italie, l’Espagne et le Portugal.