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Espagne: le FC Barcelone se fait une belle frayeur mais renverse Oviedo (3-1)
Mené 1-0 à la mi-temps, le FC Barcelone, champion d’Espagne en titre, a renversé le promu Oviedo (3-1) jeudi lors de la sixième journée de Liga, grâce à l’inévitable Robert Lewandowski et à son capitaine Ronald Araujo.L’attaquant polonais, à peine entré en jeu (70e, 2-1) et le défenseur uruguayen (89e, 3-1), tous deux buteurs de la tête, ont arraché une victoire dans la douleur pour le Barça (2e, 16 points), qui reste au contact de son éternel rival, le Real Madrid (1er, 18 points), leader toujours invaincu.Valeureux jusqu’au bout, les joueurs d’Oviedo (18e, 3 points), petit club asturien de retour en Liga pour la première fois depuis 24 ans, ont longtemps tenu tête au géant catalan, et avaient même ouvert le score en première mi-temps en profitant d’une sortie ratée du gardien barcelonais Joan Garcia (33e, 1-0).Malgré les tentatives de l’Anglais Marcus Rashford, qui a poussé le gardien adverse Aaron Escandell à deux énormes parades (10e, 23e), et une frappe du Brésilien Raphinha sur le poteau qui aurait pu profiter à Araujo (32e), la défense asturienne, emmenée par l’ancien marseillais Eric Bailly, a tenu bon jusqu’en début de deuxième mi-temps.Elle s’est ensuite logiquement effondrée face aux champions en titre après l’égalisation opportuniste du défenseur espagnol Eric Garcia (56e, 1-1), comme face au Real plus tôt dans la saison (3-0).Le promu pourra néanmoins sortir la tête haute, car il a mis l’équipe d’Hansi Flick en difficulté en ciblant les failles barcelonaises, la profondeur et le jeu aérien, en s’appuyant notamment sur le colosse vénézuélien Salomon Rondon et la vista de l’ex-magicien d’Arsenal Santi Cazorla, 40 ans.Les Blaugranas, qui espèrent les retours de Lamine Yamal et Alejandro Baldé pour la réception de la Real Sociedad dimanche (18H30) en vue du choc face au PSG en Ligue des champions mercredi, vont tenter ce week-end de profiter d’un éventuel faux-pas du Real dans le derby de Madrid face à l’Atlético samedi (16H15) pour prendre la tête du championnat.
L1: Panichelli, Paez et Penders, les trois recrues performantes de Strasbourg
Avec Joaquin Panichelli et Kendry Paez pour marquer des buts, Mike Penders pour les empêcher, Strasbourg, qui accueille Marseille vendredi en ouverture de la sixième journée de Ligue 1, peut compter sur trois de ses recrues en forme depuis le début de la saison.Un double arrêt décisif dès l’entame face au Paris FC dimanche pour Penders, un but de la tête pour Paez aussi contre le promu francilien, et un statut de comeilleur buteur de Ligue 1 (trois réalisations, avec six autres joueurs) pour Panichelli: à Strasbourg, le recrutement estival a déjà porté ses fruits. – Penders comme Petrovic -La différence entre Penders et Petrovic? Cinq ans en âge, six centimètres en taille mais le “même processus” pour Mike Penders et son double mètre. A 20 ans, le Belge est arrivé à Strasbourg pour franchir un palier dans sa carrière, sous la forme d’un prêt de Chelsea, détenu, comme le club alsacien, par le consortium américain BlueCo.”C’est le même processus, c’est un joueur précoce qui deviendra un joueur de classe mondiale, c’est une question de temps, notre travail est d’accélérer sa progression comme pour Djordje Petrovic”, parti cet été à Bournemouth en Angleterre, commente l’entraîneur anglais Liam Rosenior.Pour l’instant peu sollicité, le jeune portier a sorti des arrêts décisifs, successivement contre Le Havre (1-0) et le Paris FC (3-2). Mais à Monaco (défaite 3-2) précédemment, il a mal négocié une passe en retrait de Lucas Hogsberg, qui a mené à l’ouverture du score de Folarin Balogun. “Les erreurs feront partie de l’apprentissage mais je considère qu’il y avait faute de l’attaquant qui a maintenu au sol mon gardien, juge Rosenior. C’est une honte et personne n’a rien dit.”- Paez, la pépite – Son nouveau coéquipier Kendry Paez a quitté l’Equateur cet été, acheté par Chelsea puis lui aussi prêté à Strasbourg. Il a réussi une intégration surprenante à tout juste 18 ans. Remplaçant ou titulaire, l’international équatorien a marqué des points auprès de Rosenior. Il a salué son “attitude remarquable” dans la foulée d’une première titularisation contre Nantes (1-0, 2e journée) où, positionné sur le côté droit, il a beaucoup provoqué.Contre le Paris FC, le précoce gaucher a été récompensé dimanche par son premier but en Ligue 1 pour sa deuxième titularisation, associé à Joaquin Panichelli. Sa tête, avec un jeu de corps très malin, a donné l’avantage à Strasbourg en première mi-temps. “Dans notre équipe, on a toujours été en mode famille, très accueillants. Peu importe la langue, il n’y a pas de barrière, explique Guéla Doué, autre buteur à Jean-Bouin. On arrive le matin avec le sourire et on est contents d’être ensemble.”- Panichelli, la combativité -Le véloce attaquant argentin a aussi rejoint la cosmopolite famille alsacienne cet été en provenance d’Alavès. Il sort d’un grosse saison en prêt en D2 espagnole avec Mirandés (21 buts).Seul en pointe ou associé avec Emanuel Emegha, le Sud-Américain a également montré sa capacité à être performant dans plusieurs systèmes et registres, comme le montrent ses buts de la tête (face à Metz) ou sur pénalty (à Monaco et face au Havre).Contre Nantes, Rosenior a apprécié “le travail défensif” en fin de match de son attaquant. “Quand on a une attitude comme ça, on peut être intégré assez rapidement, avait-il souligné après le match. C’est un petit détail, mais qui en dit long sur l’état d’esprit du joueur.”
Ligue Europa: Lyon prend un départ convaincant à Utrecht
L’Olympique lyonnais, quart de finaliste de la compétition la saison dernière, a pris un départ convaincant jeudi lors de la première journée de Ligue Europa en s’imposant à Utrecht grâce à un but de Tanner Tessmann.L’Américain a sorti le match d’une ennuyeuse torpeur grâce à une frappe aux seize mètres à quinze minutes du terme, à la réception d’une action initiée par Rachid Ghezzal.Un but qui a signé le coaching gagnant de Paulo Fonseca qui n’a pas hésité à opérer quatre changements à l’heure de jeu.Alors que l’avant-match entre supporteurs a été quelque peu tendu, des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrant quelques jets de chaises et de fumigènes entre “ultras” des deux équipes (rapidement calmés par la police locale), la première période entre les deux équipes a été à l’inverse très tranquille.Les Néerlandais, avec le Franco-ivoirien Sébastien Haller titularisé en pointe, ont globalement posé le pied sur le ballon durant les 45 première minutes sans toutefois inquiéter le gardien lyonnais. Quarts de finalistes de cette Europa Ligue l’an passé (éliminés à ce stade par Manchester United), les Gones sont d’abord apparus bien timides dans le vieux stade du Galgenwaard au point de ne cadrer aucun tir en première période.Mais si Utrecht a mis de la vitesse en début de match, les hommes de Paulo Fonseca ont ensuite équilibré les échanges au point de dominer la deuxième période.De quoi confirmer les cinq premières journées solides des Lyonnais en Ligue 1 qui ont aligné quatre victoires et n’ont perdu qu’un match, il y a douze jours à Rennes (1-3), malgré une équipe largement remaniée par rapport au onze-type de la saison passée.Nicolas Tagliafico et ses équipiers auront l’occasion d’enfoncer le clou lors des prochains matches, sur le papier abordables, avec notamment la réception du RB Salzbourg le 2 octobre avant d’accueillir le FC Bâle.
Ligue Europa: Lille s’impose sans convaincre contre Brann
Cinq jours après sa déroute à Lens dans le derby du Nord, Lille a eu toutes les peines du monde à s’imposer contre Brann Bergen (2-1) jeudi au Stade Pierre-Mauroy lors de son entrée en lice en Ligue Europa.Si l’opération comptable est réussie pour débuter cette phase de ligue qui doit permettre au club nordiste de se qualifier pour les huitièmes de finale, les Dogues n’ont pas pour autant rassuré.Ils doivent leur salut à un but d’Olivier Giroud en fin de match d’une tête puissante (80e) après un centre de Tiago Santos, qui a joué son premier match après quasiment un an à se remettre d’une grave blessure.L’histoire finit donc bien mais avait mal commencé pour les Nordistes, avec une première période bien en-deçà des attentes de leur entraîneur Bruno Genesio, qui avait demandé à ses joueurs de renouer avec “l’agressivité, l’engagement, le combat”, valeurs oubliées au Stade Bollaert samedi.Il n’en fut rien: les Dogues ont cruellement manqué de mordant, dominés dans la plupart des duels aériens et dans l’impact physique. Malgré 57% possession de balle, le onze lillois a donné l’impression de jouer ensemble pour la première fois, sans cohésion. Avec, à sa décharge, une équipe composée au départ de joueurs qui se découvrent comme les défenseurs Calvin Verdonk, Chancel Mbemba et Adeagan Goffi.- Haraldsson très maladroit -En face, le club de Bergen a joué avec envie, sans crainte, se procurant des occasions (4e, 22e) de la tête, et trouvant le poteau gauche de Berke Özer par Noah Holm (41e).Les sifflets nourris du Stade Pierre-Mauroy à l’encontre de ses joueurs à la mi-temps ont montré la déception d’un public qui attendait une réaction après l’humiliante défaite (3-0) contre le rival lensois.Ce fut mieux en seconde période, où Lille a réussi, grâce à deux individualités, Matias Fernandez-Pardo, passeur, et Hamza Igamane, buteur, à ouvrir le score (54e).Mais Brann a répondu à ce but en égalisant grâce à Sævar Atli Magnússon (60e), après un jeu de transition rapide et précis consécutif à une perte de balle d’Hakon Haraldsson, auteur d’une prestation très décevante.Dans la foulée, Emil Kornvig a trouvé l’équerre des cages lilloises d’une belle frappe enroulée (64e). Puis ce fut au tour de Fernandez-Pardo (74e) et Ayyoub Bouaddi (80e) de trouver les montants adverses.Mais dans la continuité de l’action, Giroud a surgi en héros. Le club norvégien n’a pas abdiqué, se créant trois dernières occasions dans les arrêts de jeu, en vain. Il repartira de Lille avec les honneurs, le Losc avec la victoire.




