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Ligue des nations: la France sans défense, punie par la Roja de Yamal

Comme à l’Euro-2024, l’équipe de France, trahie par les errements d’une défense aux abois, a été sortie par l’Espagne de Lamine Yamal, auteur d’un doublé, en demi-finales de la Ligue des nations au terme d’une partie particulièrement spectaculaire et à rebondissements (5-4), jeudi à Stuttgart. A défaut de finale, qui opposera dimanche à Munich les tenants …

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L’Ouzbékistan au Mondial, l’exploit de l’étoile montante du football asiatique

Emmené par sa tête d’affiche Abdukodir Khusanov, l’Ouzbékistan sera l’une des équipes surprises de la prochaine Coupe du monde de football après sa qualification historique qui met en lumière le développement du football dans les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale.Le nul jeudi face aux Emirats arabes unis (0-0) à une journée de la fin des éliminatoires envoie les Ouzbeks au Mondial-2026 organisé aux États-Unis, au Canada et au Mexique.Cette réussite, en partie rendue possible par le passage de 32 à 48 équipes participantes au tournoi, valide les progrès constants de la 57e sélection au classement FIFA.”Je suis extrêmement heureux de la qualification, c’est la première fois en 34 ans” et l’indépendance de l’URSS en 1991, se réjouit Otabek Khaïdarov, entrepeneur de 36 ans interrogé par l’AFP après le match.Au  niveau régional, cette performance illustre l’amélioration globale du football dans les pays d’Asie centrale, brillant traditionnellement plus dans les sports de combat que d’équipe.Ces dernières années, les ex-républiques soviétiques centrasiatiques ont enchaîné des coups d’éclat.Le Kazakhstan a atteint les barrages de l’Euro-2024, le Tadjikistan les quarts de finale de la Coupe d’Asie-2024, le Kirghizstan le troisième tour de qualifications pour le Mondial, tandis que le club champion du Turkménistan a remporté cette année l’équivalent asiatique de la C4 européenne.Dans cette région aux régimes majoritairement autoritaires, le pouvoir fait du football une affaire d’Etat.Les fédérations ouzbek et kirghize sont contrôlées par les chefs des services secrets. Le football tadjik est l’affaire du fils du président. Le dirigeant turkmène a créé en son honneur Arkadag, club quasi invincible et l’Etat kazakh soutient sans réserve le club de la capitale, Astana.- Jeunes talentueux -Meilleure sélection centrasiatique, l’Ouzbékistan est apparu cet hiver au grand public sur la carte du football grâce au transfert à Manchester City du défenseur Khusanov, acheté à Lens environ 40 millions d’euros.Mais selon Ravchan Khaïdarov, sélectionneur des moins de 23 ans (U23), la réussite du football ouzbek est le fruit “d’un travail de longue haleine”.”Des décrets présidentiels adoptés pour réformer le football il y a cinq-six ans ont marqué le début d’un processus qui se poursuit”, explique-t-il à l’AFP en marge d’un match à Tachkent.M. Khaïdarov souligne notamment la “construction de nouveaux stades et de centres de formation”, parfois avec l’appui de la FIFA.”Notre rêve est de voir des joueurs ouzbeks dans les meilleurs club européens”, espère Ravchan Khaïdarov.Car l’Ouzbékistan peut compter sur un immense vivier, avec plus d’un tiers des quelque 35 millions d’habitants ayant moins de vingt ans.”Il est important d’avoir une approche systémique pour détecter les talents et sélectionner les meilleurs qui seront célèbres. Le monde connaîtra l’Ouzbékistan grâce à notre sélection”, résume M. Khaïdarov.Un travail de formation payant: chez les jeunes, l’Ouzbékistan a remporté la Coupe d’Asie U17 et U20, et s’était qualifié en U23 aux JO de Paris-2024.Azamat Abdouraïmov, ex-international et entraîneur ouzbek, souligne le travail de l’académie du Bunyodkor Tachkent, où a été formé Khusanov, “probablement l’une des meilleures d’Asie centrale”.”Quand j’entraînais les U14, j’ai repéré Khousanov. Je suis fier qu’un de mes joueurs joue aujourd’hui dans l’une des meilleures équipes européennes. Nous avons d’autres exemples, comme Eldor Shomurodov à l’AS Rome et Abbosbek Fayzullaev au CSKA Moscou”, détaille-t-il.- “Créativité” -Pour se sortir des qualifications, la sélection ouzbèke s’est appuyée sur son trio doré: le défenseur Khusanov, l’attaquant Shomurodov et le milieu Fayzullaev.Cet ailier de 21 ans, notamment élu meilleur jeune joueur d’Asie en 2023, pourrait être le prochain Ouzbek à rallier l’Europe, avec son style semblable au joueur géorgien du PSG Kvicha Kvaratskhelia.”Le football ouzbek a toujours été réputé pour sa créativité. Nous avons toujours eu de bons attaquants et des milieux de terrain créatifs, techniques. Mais nous manquions de succès car nous étions faibles en défense”, analyse M. Abdouraïmov.Selon lui, “la force du football ouzbek réside dans les combinaisons, la technique, le jeu de passes, offensif”.Mais l’Ouzbékistan ne s’est encore jamais frotté à des équipes européennes de haut niveau et ses jeunes talents pourraient pâtir du manque d’expérience.Interrogée par l’AFP, la Fédération a souligné la difficulté de programmer des matches avec des équipes européennes ou sud-américaines au calendrier planifié.

Roland-Garros: retour sur terre brutal pour Loïs Boisson, balayée en demi-finales

“Tout simplement trop dur” pour Loïs Boisson: tombeuse de deux membres du top 10 aux tours précédents, la révélation de Roland-Garros Loïs Boisson (361e mondiale) a été sèchement battue jeudi en demi-finales par la N.2 mondiale Coco Gauff.Sur le court Philippe-Chatrier, la première Française depuis 2011 à s’être hissée dans le dernier carré du Grand …

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MotoGP: Johann Zarco n’a plus de sentiment d’infériorité face à Marc Marquez

Victorieux en France puis deuxième en Angleterre le mois dernier, le Français Johann Zarco, vétéran de la grille (34 ans), savoure cette période faste en MotoGP et affirme qu’il n’a désormais plus de sentiment d’infériorité face au sextuple champion du monde Marc Marquez avant le Grand Prix d’Aragon ce week-end.QUESTION: votre victoire au GP de …

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Roland-Garros: Première finale pour Sabalenka, Gauff met fin à l’épopée de Boisson

La N.1 mondiale Aryna Sabalenka, victorieuse jeudi contre la quadruple lauréate et triple tenante du titre Iga Swiatek (5e), jouera samedi sa première finale à Roland-Garros contre l’Américaine Coco Gauff (2e) qui a éteint les espoirs de la Française Loïs Boisson (361e).C’est la première fois depuis 2018 que les numéros 1 et 2 de la …

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Mondial-2026: le stade Azteca, à jamais dans l’histoire quel que soit son nom

Pelé 1970, Maradona 1986: le stade Azteca de Mexico appartient déjà à l’histoire du football avant même d’accueillir sa troisième coupe du Monde en 2026, un record qui demande un ravalement de façade et même un changement de nom pour financer les travaux.Au coup d’envoi du Mondial, le 11 juin 2026, le Mexique deviendra le premier pays à recevoir la compétition pour la troisième fois, en partenariat cette fois avec les Etats-Unis et le Canada.Pour ses 60 ans, l’Azteca (83.000 places), situé à 2.200 mètres d’altitude, accueillera le match inaugural, là encore pour la troisième fois.Depuis 2024, le sanctuaire des exploits des deux plus grands joueurs du XXe siècle se trouve fermé pour cause de travaux, dont l’avancée progresse “considérablement”, assurent les responsables, guère plus bavards.”Avec soixante ans derrière lui, le Stade Azteca est une icône de l’architecture et de l’ingénierie mexicaines”, déclare à l’AFP l’un des architectes du temple sportif construit à la sortie sud de la ville, Luis Martinez del Campo, 90 ans aujourd’hui.L’Azteca est sorti de terre en 1966, à l’époque du “boom” du Mexique, qui s’invitait dans le cercle fermé des grandes puissances économiques et sportives avec les jeux Olympiques en 1968 et le Mondial en 1970.C’est sur la pelouse de l’Azteca qu’en 1970 Pelé s’est envolé au-dessus de la défense italienne pour décrocher la troisième étoile du Brésil (4-1).C’est aussi là qu’en 1986 l’Argentine a battu l’Angleterre (2-1) quatre ans après la guerre des Malouines, un match encore plus mémorable que la victoire de l’Albiceleste en finale contre l’Allemagne (3-2).Les deux buts venus d’un autre monde de Maradona sont parmi les vidéos de football les plus regardées sur YouTube. La “main de Dieu” que tout le monde voit sauf l’arbitre. Et le “but du siècle”, qui a mis la défense anglaise à genoux, et en transe le commentateur Victor Hugo Morales: “Maradona dans une course mémorable, la plus belle action de tous les temps… cerf-volant cosmique… De quelle planète es-tu venu?”.Moins lyrique, la FIFA a demandé pour le Mondial-2026 quelques aménagements: augmenter la capacité de 83.264 à 90.000 places, des sièges plus confortables, une connexion wifi, un nouvel accès au terrain, une pelouse hybride.- Changement de nom controversé -Coût des travaux: 78,7 millions de dollars, d’après le Groupe Ollamani, société boursière née de la scission du géant de l’audiovisuel Televisa, propriétaire du stade, et du club America.Du coup, Ollamani a annoncé un partenariat avec la banque Banorte, qui a mis 109,4 millions de dollars sur la table pour que l’Azteca porte désormais son nom.”Une décision malheureuse. Le stade Azteca fait partie du patrimoine culturel de ce pays, de cette ville”, a regretté le journaliste sportif David Faitelson, à l’unisson de nombreux supporteurs de l’America.”Pour moi, l’idéal serait de l’appeler Stade Azteca Banorte”, estime l’architecte Luis Martinez del Campo.De toutes façons, l’Azteca-Banorte va encore changer de nom le temps des cinq matchs du Mondial-2026 pour se plier aux exigences de la FIFA sur les marques commerciales. Ce sera… le stade de Mexico.Une autre controverse porte sur les loges. A la construction du stade en 1966, elles ont été vendues pour 99 ans. En 2026, la FIFA veut disposer de l’ensemble des places du stade.L’Association mexicaine des titulaires de loges et tribunes a prévenu qu’elle ne se laisserait pas faire. Les propriétaires sont en train de négocier avec les responsables du stade pour faire valoir leurs droits.- Monterrey et Guadalajara se préparent aussi -Les stades de Guadalajara (46.355 places) et Monterrey (53.000) accueilleront quatre matchs chacun, soit 13 au total pour le Mexique (bien moins qu’aux Etats-Unis).A Monterrey, le stade BBVA -une autre banque- a besoin de “trois grandes adaptations”, a détaillé à l’AFP Alberto Molina, directeur des opérations du Club Monterrey.La première est le terrain, qui sera également équipé de pelouse hybride. Les autres travaux incluent la rénovation des loges VIP et l’agrandissement de la zone presse. “Notre engagement est de terminer ces travaux cette année”, a affirmé le responsable.  A Guadalajara, le stade Akron a aussi besoin de quelques travaux. Au coeur d’une région fief d’un puissant cartel, Guadalajara mettra en place pendant le Mondial un dispositif de sécurité de 4.500 policiers et 300 véhicules tactiques, annoncent déjà les autorités.