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Tennis: Kader Nouni, l’arbitre qui ne voulait pas “se faire remarquer”

La balle fuse, un point est remporté. “40 A”, annonce l’arbitre de chaise d’une voix grave et retentissante. Cette voix qui brise le silence, c’est celle de Kader Nouni, l’arbitre français le plus connu du circuit WTA.”Le but d’un arbitre, ce n’est pas de se faire remarquer. Alors c’est vrai qu’avec la voix et la …

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Equipe de France: l’avènement de Désiré Doué

Désiré Doué, tout juste 20 ans mardi, revient en équipe de France auréolé du titre de meilleur joueur de la finale de Ligue des champions et aspire déjà à un rôle important en Bleu, bien qu’il ne compte qu’une sélection avant la demi-finale de Ligue des nations contre l’Espagne.Le nouveau prodige du football français a reçu son plus beau cadeau d’anniversaire en avance, la coupe aux grandes oreilles. Il a grandement contribué à sa conquête en réussissant deux buts et une passe décisive samedi lors du triomphe contre l’Inter Milan (5-0).Le voilà tout naturellement candidat à une place dans le onze de départ des Bleus à Stuttgart, jeudi, pour tenter d’arracher à la redoutable “Roja” une place en finale, dimanche à Munich contre le vainqueur d’Allemagne-Portugal, qui se joue mercredi. Une ascension fulgurante pour le jeune champion d’Europe, “sur un nuage” depuis cette magique soirée à l’Allianz Arena.”Je suis trop, trop content. J’ai encore du mal à réaliser qu’on a remporté la Ligue des champions, qu’on a écrit l’histoire”, a-t-il lâché samedi soir.”J’ai essayé d’aborder ce match comme d’habitude”, a raconté le nouveau joyau du profond réservoir de la formation française.- Maîtrise et calme -Sa grande décontraction était déjà bluffante lors de sa première sélection, le 23 mars au Stade de France en quarts de finale retour de la Ligue des nations contre la Croatie.Rentré à la place de Bradley Barcola (66e), il avait participé à la remontée des Bleus (0-2/2-0 5 t.a.b. à 4) et avait notamment transformé avec maîtrise son tir au but, qui valait pourtant cher: en cas d’échec la France était éliminée.Avec le même calme il avait également réussi le sien à Liverpool en 8e de finale (0-1/1-0, 4 t.a.b. à 1).Recruté l’été dernier par le PSG à Rennes moyennant 50 millions d’euros malgré les avances du Bayern Munich, Doué a aussi rapidement conquis la capitale, faisant oublier ses premières sorties poussives. “Je pense que c’est une évolution normale pour un jeune joueur qui arrive après un grand transfert dans un très grand club. J’ai pris le temps qu’il me fallait pour m’adapter au Paris Saint-Germain”, rembobine-t-il.A Paris comme en Bleu, il n’a “pas de position favorite” et estime que “c’est une chance d’être polyvalent”.Avec l’équipe nationale, Désiré Doué peut aussi apporter son sens du dribble, qui “n’est pas inné”, selon lui. “Depuis tout petit je le travaille”, assure-t-il.Mais il reconnaît avoir encore “beaucoup d’aspects à améliorer”. “Chaque jour j’essaie d’être meilleur, de progresser en tout”, insiste-t-il.- “Rester moi-même” -“On a beau être doué, comme vous dites, ou avoir beaucoup de talent, le plus important, c’est la discipline, ce qu’on fait au quotidien et qui conduit au plus haut niveau”, répondait-il à un journaliste qui l’interrogeait en mars sur les trésors de jeu de mots que recèlent son nom et son prénom.Le voilà déjà prêt à participer au renouvellement des générations en Bleu, à l’image de Michael Olise, buteur et passeur lors du match retour contre la Croatie.Quand on le compare à Neymar pour la gestuelle et à Kylian Mbappé pour sa façon de communiquer, Doué répond que “dans les deux cas, c’est très flatteur”. “Mais je vais essayer de rester moi-même”, ajoute-t-il.”C’est déjà un joueur très fort”, disait Jules Koundé en mars, “avec des qualités de percussion. Il a une expérience très au-dessus de la moyenne. Son évolution est constante, et ces derniers mois, j’ai l’impression que ça s’est accéléré. On sent qu’il prend de plus en plus de confiance, il est de plus en plus à l’aise. On est très contents de pouvoir l’intégrer au groupe France”.

Ligue des nations: Clara Mateo à point nommé avant l’Euro

Meilleure joueuse de la saison du championnat de France, Clara Mateo, qui a raté les Jeux olympiques l’été dernier, enchaîne désormais les buts en équipe de France avant le dernier match de la phase de groupe de la Ligue des nations, mardi (20h00) en Islande.A 27 ans, la joueuse du PFC, discrète mais appréciée dans le groupe France, bouscule la hiérarchie parmi les attaquantes bleues à un mois de l’Euro en Suisse.Une petite prouesse après s’être relevée d’une déception immense: non retenue pour les Jeux olympiques de Paris 2024 par Hervé Renard, elle connaît cette saison un retour en grâce en sélection avec l’avènement de Laurent Bonadei, qui l’a convoquée à chaque rassemblement depuis son arrivée à la tête des Tricolores, en octobre. “J’ai connu une déception avec ma non-sélection aux Jeux olympiques, cela a été difficile à digérer. Donc j’ai pris du temps pour moi, j’ai pensé aussi à l’avenir. Je me suis reposée cet été et je me suis bien préparée après avec mon club”, racontait-elle cet automne à l’AFP. La saison qui s’achève a été celle de la confirmation. Meilleure buteuse de Première Ligue avec 18 buts (et sept passes décisives), l’attaquante du Paris FC a été désignée meilleure joueuse de la saison par ses paires lors des trophées UNFP.Avec les Bleues, elle a profité, à un mois de l’Euro en Suisse (4-27 juillet), de la non-sélection surprise d’Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire des Bleues (94), et de la fin de saison tronquée au PSG de Marie-Antoinette Katoto – qui a annoncé quitter son club historique – pour bousculer la hiérarchie des attaquantes françaises.Vendredi face à la Suisse, Clara Mateo a été préférée à “MAK” et a inscrit son 7e but en 34 sélections, combinant parfaitement avec ses coéquipières d’attaque Kadidiatou Diani et Sandy Baltimore. Après son but, elle a été célébrée comme une reine par ses coéquipières Sandie Toletti, Griedge Mbock et Selma Bacha, qui lui ont fait un trône avec leurs genoux.La Reine Mateo enchaîne. Sous les ordres de Laurent Bonadei, elle a inscrit trois buts en cinq apparitions. Elle n’en avait inscrit que quatre en 29 sélections quand Corinne Diacre puis Hervé Renard étaient aux manettes.- “Esprit revanchard” -“Elle a fait une saison magnifique, je suis très content pour elle. Clara n’était pas aux JO, elle a un esprit revanchard”, a souligné le sélectionneur, qui multiplie les choix forts pour tenter de faire, enfin, décrocher un titre à cette équipe de France.Il a notamment choisi de ne pas emmener en Suisse la capitaine emblématique Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali, et n’a pas hésité à reléguer vendredi sur le banc des remplaçantes Marie-Antoinette Katoto, l’avant-centre star des Bleues. Il annoncera sa liste pour l’Euro jeudi au journal de 13h00 de TF1, avant que la préparation pour la compétition ne débute la semaine prochaine.”Je suis polyvalente, j’aime bien finir les actions, j’essaye d’être encore plus décisive dans le dernier geste mais j’aime bien aussi faire la passe à mes partenaires et faire des appels en profondeur”, avait développé l’attaquante auprès de l’AFP.Convaincante lors de l’Euro 2022, en manque de temps de jeu lors de la Coupe du monde en 2023, avant la désillusion de Paris-2024, la Parisienne, ingénieure “à 40%” et quand son emploi du temps lui permet, est donc l’une des grandes gagnantes de l’ère Laurent Bonadei, en passe de mener l’attaque des Bleues au prochain Euro si Katoto, meilleure buteuse lors des JO (5 buts), ne revient pas à sa forme optimale.

Espagne-France: Le Normand n’a “aucune rancoeur” envers les Bleus

Pilier de la sélection espagnole depuis sa naturalisation en 2023, le défenseur breton de l’Atlético Madrid Robin Le Normand affrontera jeudi (20h45) l’équipe de France pour la première fois de sa carrière “sans aucune rancoeur”, affirme-t-il dans un entretien lundi à l’AFP.QUESTION: L’an dernier vous étiez suspendu lors de la demi-finale de l’Euro, ce sera donc la première fois que vous affronterez la France. C’est une pression supplémentaire pour vous ?REPONSE: “Non, pas spécialement. C’est un match important parce que c’est une demi-finale et on a envie de continuer sur notre dynamique après l’Euro et la Ligue des nations d’il y a deux ans. Il y aura une pression particulière, mais c’est plutôt celle de représenter un pays et d’essayer de rendre la confiance qu’ils ont toujours placée en moi.” Q: Au moment de soulever le trophée, à Berlin, est-ce qu’une partie de vous se dit que c’est la juste récompense pour votre choix ?R: “Je n’étais pas trop dans ce ressenti. J’étais vraiment submergé d’une émotion de gratitude, surtout envers ma famille qui m’a toujours soutenu dans mes décisions. Il n’y a jamais eu de doute. À partir du moment où Luis (De la Fuente) m’a appelé, cela s’est fait assez instinctivement. Cela faisait maintenant dix ans que j’étais en Espagne. Mon rêve quand j’avais six ans c’était de vivre du football, de ma passion. L’opportunité, c’est la Real Sociedad et le Pays basque qui me l’ont donnée, et tous ces gens qui m’ont accompagné. Il n’y a jamais eu aucune rancÅ“ur ou de +j’ai fait le bon choix+.”Q: On vient de voir le PSG remporter la Ligue des champions grâce à une belle osmose collective, mais cela a pris des années à construire. Vous, après l’arrivée de Luis De la Fuente, cela n’a pris que quelques mois. Comment expliquez-vous cette réussite ? R: “Ici aussi cela a pris du temps. Il faut juste reconnaître le travail du staff. Après, cela vient aussi de nous, les joueurs, et des relations qu’on a sur et en dehors du terrain. Le respect, l’humilité… Ce sont des valeurs que j’ai retrouvées très tôt dans le Pays basque, avec la Real Sociedad, et que je retrouve ici en sélection.”Q: Avec les jeunes qui poussent derrière vous, Cubarsi, Huijsen, ou Asencio, est-ce que vous pensez que vous allez devoir avoir un rôle différent en sélection ?R: “Oui bien sûr, j’arrive à un âge (28 ans, NDLR) où on attendra de mon expérience. On n’attend plus le jeune défenseur central de 21 ans. On a tellement de talents et de joueurs incroyables… Moi j’essaie de continuer mon chemin, d’apporter mon expérience aux plus jeunes et de toujours apprendre de ceux qui en ont davantage. Là on a le retour d’Isco, ou même Alvaro Morata, ce sont des sources d’inspiration.”Q: Sur votre saison à l’Atlético, vous terminez en inscrivant votre premier but, de la tête, après avoir été freiné par un traumatisme crânien. Comment avez-vous vécu cet épisode ?R: “C’était un chemin assez long. On a très peu de joueurs qui se sont fracturés le crâne avec une hémorragie à l’intérieur. On était un peu dans le flou. Je suis quelqu’un qui aime bien aller dans les duels, mettre la tête. Des coups, j’en avais reçu plusieurs. Donc au début je ne l’ai pas vraiment pris au sérieux. C’est les symptômes qui te rappellent que c’est grave: quand tu veux reprendre le vélo, ou juste monter les escaliers, et que finalement ton cerveau te dit que non, tu ne peux pas. Enfin, tu peux mais tu es fatigué, tu es essoufflé, ça tourne. C’est assez impressionnant.” Q: Vous avez eu peur à un moment donné de ne pas pouvoir reprendre ?R: “Non. Autour de moi, j’avais quand même des gens qui étaient rassurants. La reprise avec le casque, ce n’était pas évident, mais c’était nécessaire. Maintenant, cela fait 10 matches que je me sens bien. Finalement, cela a été fantastique d’enseignement, de rencontres aussi. Et cela fait partie de ma vie, de mon chemin.”Q: Avec l’Atlético, on avait l’impression que vous aviez tout ce qu’il fallait pour accrocher le Real, le Barça, et que la saison s’est arrêtée après l’élimination en 8e de finale de C1 ?R: “Oui, je pense que c’est la sensation que beaucoup de gens ont eue. C’était une semaine très compliquée. Il y a eu l’élimination en Ligue des champions, ensuite la défaite en Coupe du Roi… Mais il y a beaucoup de positif à tirer de cette année. On l’a vu avec le PSG, cela ne s’est pas fait en un jour. C’est beaucoup d’années, beaucoup de travail. Il faut continuer. On a tout pour bien faire.”

Espagne-France: Le Normand n’a “aucune rancoeur” envers les Bleus

Pilier de la sélection espagnole depuis sa naturalisation en 2023, le défenseur breton de l’Atlético Madrid Robin Le Normand affrontera jeudi (20h45) l’équipe de France pour la première fois de sa carrière “sans aucune rancoeur”, affirme-t-il dans un entretien lundi à l’AFP.QUESTION: L’an dernier vous étiez suspendu lors de la demi-finale de l’Euro, ce sera …

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