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L1: L’OM corrige Nice et repasse en tête

Sérieux, efficace et très supérieur à son adversaire du soir, l’OM a repris provisoirement la tête de la Ligue 1 en s’imposant facilement vendredi à Nice (5-1) pour préparer sereinement la très importante réception de Newcastle mardi en Ligue des champions.Jeudi, Roberto De Zerbi s’était dit heureux d’avoir pu bien travailler pendant la trêve internationale, mais on ne savait pas trop quelles conclusions en tirer, les quelques retours de blessures (Balerdi, Kondogbia, Weah, Nadir) étant compensés par de nouveaux pépins (Aguerd, Murillo).Mais les joueurs du technicien italien ont répondu sur le terrain avec une prestation très consistante, qui doit leur offrir une bonne dose de confiance avant de se frotter à Newcastle mardi, pour ce qui ressemble à une dernière carte à abattre en Ligue des champions. En attendant, les Marseillais repartent de la Côte d’Azur installés sur la première marche du podium, dont seul le Paris SG pourra les déloger, en cas de succès samedi soir face au Havre.Pour Nice en revanche, les affaires ne s’arrangent pas. Neuvièmes avant les autres matchs de cette 13e journée, les Aiglons viennent en effet d’enchaîner trois défaites consécutives en championnat et ont très souvent paru totalement impuissants vendredi.Après un début de match équilibré et bruyamment animé par les ultras niçois, qui fêtaient le 40e anniversaire de leur groupe, l’OM a en effet assez vite pris les devants.Porté notamment par l’envie de Benjamin Pavard, revanchard après une période difficile, ou l’activité de Geoffrey Kondogbia, qui retrouvait le terrain après une longue absence, l’équipe de De Zerbi a su mettre la pression sur la très jeune et parfois fébrile défense centrale niçoise.- Impitoyable Greenwood -L’ouverture du score a été signée Pierre-Emerick Aubameyang, plus vif et plus attentif que Melvin Bard pour reprendre un ballon dévié par Pavard sur un corner frappé par Mason Greenwood (1-0, 11e).L’Anglais a ensuite marqué lui-même le deuxième but marseillais d’une frappe du droit déviée par Bard, qui a vécu 45 premières périodes très pénibles (2-0, 33e).Le début de bagarre générale qui a suivi le but de Greenwood a ensuite brièvement relancé les Aiglons, qui ont eu plusieurs fois l’occasion de marquer (Terem Moffi 42e et 45e+2, Bard 45+3) mais ont finalement surtout montré que Jeffrey De Lange était un gardien remplaçant tout à fait fiable.Juste avant la pause, Igor Paixao, accompagné par Aubameyang, a de son côté saboté un deux-contre-un qui aurait pu permettre à l’OM de boucler définitivement l’affaire, et le match était donc encore ouvert au retour des vestiaires.Il ne l’est resté que quelques minutes, le temps pour De Lange de mettre à nouveau Moffi en échec, puis pour Greenwood d’enfoncer le clou. Contrairement à Moffi, l’Anglais est impitoyable: à la 53e minute, il a laissé Juma Bah sur place d’un crochet et d’une accélération avant de battre Yehvann Diouf d’une impeccable frappe croisée du droit (3-0).Cinq minutes plus tard, Timothy Weah, décidément plus que précieux, alourdissait la marque au bout d’une jolie action animée par Aubameyang et Emerson Palmieri (4-0) et l’affaire était entendue.Mohamed-Ali Cho a bien sauvé l’honneur de la tête, bien servi par Sofiane Diop (4-1, 63e), mais l’OM a encore sévi quand Aubameyang a montré à Paixao comment on gère un deux-contre-un. Pas rancunier, le Gabonais a servi le Brésilien et Marseille s’est imposé 5-1.En fin de match, un feu d’artifice tiré par les ultras niçois a interrompu le match quelques instants, mais tout était réglé. On sait que la Coupe d’Europe ne réussit pas aux Aiglons et vendredi, l’adversaire était clairement de calibre européen.

Foot: accord de principe pour que les Bleus retrouvent le Stade de France en 2026, selon la FFF

La Fédération française de football (FFF) a trouvé un accord de principe avec GL Events, concessionnaire du Stade de France depuis août, afin que les Bleus retrouvent l’enceinte de Saint-Denis à partir de 2026, a annoncé vendredi son président Philippe Diallo.”Avec GL Events, nous nous sommes mis d’accord sur des termes généraux qui nous permettront de passer à une phase de contractualisation de notre relation”, a dit le patron de la “3F” à l’issue d’un comité exécutif qui a validé la décision.Ces derniers mois, les Bleus ont joué leurs ultimes matches à domicile de qualifications au Mondial-2026 au Parc des Princes à Paris.”C’est une bonne nouvelle puisque, après la fédération de rugby, c’est la fédération française de football qui devrait retrouver son écrin”, a-t-il poursuivi. Après deux années de procédures et de recours sans succès des deux anciens concessionnaires Bouygues et Vinci, en place depuis 1995, GL Events s’est vu accorder en août et pour 30 ans la gestion du Stade de France, dont l’État reste propriétaire.Le groupe, qui s’était déjà accordé avec la Fédération française de rugby (FFR) pour cinq matches par an, n’était en revanche pas parvenu à s’entendre jusqu’à présent avec la FFF, insatisfaite jusque-là des conditions financières qui lui étaient réservées.Philippe Diallo a ainsi évoqué “une amélioration extrêmement sensible des conditions économiques réservées à la Fédération et à l’équipe de France pour jouer au Stade de France”, sans toutefois préciser les montants.Dans cet accord à finaliser, il est prévu une première phase jusqu’en 2030, durant laquelle des travaux doivent être faits au Stade de France, la FFF ayant la possibilité d’organiser des matches des Bleus ailleurs si nécessaire.A partir de 2030 et jusqu’au terme de la concession, elle devra organiser à Saint-Denis au moins six matches des Bleus en deux ans ainsi que les finales de la Coupe de France. Par ailleurs, la Fédération n’a toujours pas l’assurance de l’État de pouvoir programmer la prochaine finale de la Coupe de France le samedi 23 mai 2026 à Saint-Denis.”Des travaux du Grand Paris, sur le RER B, doivent commencer ce week-end-là. Ma demande, c’est de savoir si on est capables de commencer les travaux après la finale pour pouvoir accueillir les spectateurs”, a expliqué le président de la Fédération.Si la FFF devait délocaliser la finale de la Coupe, elle devrait attendre “les quarts, voire les demi-finales” pour connaître les noms des clubs encore en lice et ainsi faire en sorte que le choix “préserve l’équité sportive”, a-t-il conclu.