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Foot: Musiala (Bayern) souffre d’une fracture du péroné, longue indisponibilité

Le milieu offensif du Bayern Munich Jamal Musiala, touché lors d’un contact avec le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma samedi en quart de finale du Mondial des clubs, souffre d’une fracture du péroné gauche et sera longuement indisponible, a annoncé dimanche le club allemand.Remplacé à la mi-temps du match perdu 2-0 à Atlanta, l’international allemand de 22 ans est en cours de rapatriement et sera opéré prochainement, a précisé le Bayern dans un communiqué. “Cette grave blessure et cette longue absence sont un véritable choc pour Jamal et pour nous tous”, a commenté Max Eberl, directeur sportif du Bayern. Selon la presse allemande, Jamal Musiala devrait être éloigné des terrains entre quatre et cinq mois, avec un retour espéré pour les derniers matches avant la trêve hivernale.Joyau du Bayern Munich et de la sélection allemande, le milieu offensif effectuait son retour sur les terrains à l’occasion de ce Mondial des clubs après avoir manqué la fin de saison, victime début avril d’une déchirure musculaire à l’arrière de la cuisse gauche lors d’un match de championnat à Augsbourg. Son absence notamment contre l’Inter Milan en quarts de finale de la Ligue des champions (défaite 4-3 au cumul aller/retour) avait été préjudiciable aux Munichois.Le choc avec Donnarumma c’est produit dans le temps additionnel de la première période, samedi. Musiala était parvenu à se faufiler entre le défenseur parisien Pacho et son gardien de but. L’Italien a plongé mais dans sa chute, la jambe gauche de l’attaquant allemand s’est retrouvée en porte-à-faux et a plié sous le poids de Donnarumma.”C’est une situation dans laquelle on ne doit pas sortir de cette façon. C’est très risqué. Il accepte le risque de blesser son adversaire”, a reproché le gardien du Bayern, Manuel Neuer après la rencontre.”La blessure de Jamal est un grand choc pour nous tous, surtout qu’il venait tout juste de revenir sur le terrain après sa blessure musculaire. Nous lui souhaitons le meilleur pour l’opération ainsi qu’un bon et rapide rétablissement”, a réagi pour sa part le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann dans un communiqué de la Fédération.En plus du début de saison du Bayern, Musiala va rater les trois fenêtres internationales (septembre, octobre, novembre) de la phase de qualification pour le Mondial-2026 avec la Mannschaft, dont il est avec Florian Wirtz l’un des éléments essentiels de l’animation offensive.

Tour de France: “passage piégeux à Béthune”, en reco’ avec l’équipe Cofidis

Repérer les dangers, tester le matériel, “entrer dans l’événement”… Dans la semaine précédant le départ du Tour, les coureurs de Cofidis ont fait la reconnaissance du parcours de la troisième étape, exercice privilégié des équipes pour ses multiples bienfaits.Sous un soleil éclatant, des mécaniciens s’affairent autour d’une dizaine de vélos à l’arrière d’un camion estampillé …

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Mondial des clubs: insubmersible, le PSG s’offre un duel contre le Real Madrid de Mbappé

Le Paris SG a encore prouvé sa résilience pour venir à bout du Bayern Munich à 9 contre 11 (2-0) samedi, une qualité qui pourrait être cruciale contre un Real Madrid en plein renouveau, mercredi en demi-finales de Mondial des clubs.”Résilience”: c’est l’entraîneur Luis Enrique qui a mis le mot sur ce qui a le plus frappé dans la performance des Parisiens, samedi à Atlanta, au coup de sifflet final d’un quart de finale dantesque contre des Allemands qui les avaient battus en novembre en Ligue des champions (1-0).Une qualité qui avait déjà marqué la saison entière du club en C1, de la menace d’une élimination en phase de ligue à la victoire sans appel contre l’Inter Milan en finale (5-0), en passant par le renversement de Liverpool à Anfield.”Le PSG est une équipe qui a de la résilience, comme nos supporters. Nous sommes une équipe prête pour la compétition à tout moment, quel que soit le résultat”, s’est réjoui Luis Enrique.Les deux équipes, aux principes offensifs affirmés, ont été au coude à coude dès la première minute avec de nombreuses occasions de but sérieuses, de part et d’autre. Mais c’est Paris qui a enfin trouvé la mire par Désiré Doué à la 78e minute, d’un tir au premier poteau malin et plein de sang-froid.L’exclusion de Willian Pacho (82e) puis de Lucas Hernandez (90e+2), dans un scénario de feuilleton, aurait en d’autres temps liquéfié le club, mais l’équipe a tenu bon en défense, allant même jusqu’à contre-attaquer et marquer.Le buteur, Ousmane Dembélé, est la résilience même, lui qui a été blessé le 5 juin et a manqué le premier tour de la compétition, avant de rentrer au cours des deux derniers matches. Après avoir touché la barre, il ne s’est pas démonté et a profité d’une délicieuse passe d’Achraf Hakimi pour crucifier Manuel Neuer d’une frappe enroulée côté opposé (90+6).- Un Real lui aussi résilient -“Aujourd’hui, encore une fois, avec deux joueurs en moins, nous sommes restés tous ensemble, nous avons défendu en équipe dans notre camp”, a souligné le capitaine Marquinhos. “Au moment des cartons rouges, j’ai regardé mes coéquipiers et j’ai vu que tout le monde était vraiment déterminé à défendre tous ensemble. Tout le monde se parlait, on se disait +ce match est à nous, on va tous défendre vraiment fort jusqu’au bout+. Je savais que rien n’allait se passer”.Et le Brésilien de généraliser: “notre équipe est vraiment forte mentalement. On est vraiment prêts pour affronter toutes les difficultés dans un match. (…) Le coach bosse ça à l’entraînement”.Désiré Doué a renchéri: “c’était une victoire collective, au mental, on a dû être présents aux duels”.”L’équipe n’abandonne pas, on a montré notre caractère avec deux joueurs en moins”, a aussi estimé Achraf Hakimi. Selon le Marocain, l’origine de ce mental trouve sa source dans les difficultés du début de saison, surmontées avec brio: “on a passé des moments difficiles, mais on est restés unis, on fait les efforts les uns pour les autres”. Et ces ressources nourrissent “l’ambition” désormais sans bornes du groupe, a prévenu Hakimi: “on veut continuer la compétition”, “on est l’un des favoris”.En affrontant le Real Madrid mercredi au Metlife Stadium dans le New Jersey (21h00), Paris va non seulement retrouver son ancienne star Kylian Mbappé mais aussi faire face à un club qui a construit une partie de son immense palmarès dans sa capacité à renverser des situations désespérées.Kylian Mbappé, comme son ami Ousmane Dembélé, est lui aussi revenu de problèmes physiques, une gastro-entérite aigüe le concernant, qui l’a privé du début de la compétition.Le meilleur buteur de l’histoire du PSG, qui rêve de compenser une saison dans l’ombre du FC Barcelone par un titre mondial, tentera de mettre en déroute une défense parisienne privée du si solide Willian Pacho. Mbappé pourrait être d’autant plus motivé que son départ de Paris l’été dernier s’est mal passé, et se solde depuis devant les tribunaux. L’écoeurer mercredi n’est pas le moindre des défis que le PSG aura eu à relever cette saison.

Mondial des clubs: un PSG résilient s’impose à 9 contre 11 face au Bayern

Paris a plié mais n’a pas rompu: réduit à 10 après avoir ouvert le score, puis à 9, le PSG a enfoncé le Bayern Munich (2-0) samedi à Atlanta pour se qualifier pour les demi-finales du Mondial des clubs.Ce match se range déjà dans la catégorie des classiques, tant la qualité l’a disputé au suspense. C’est bel et bien Paris qui rejoindra le New Jersey pour rencontrer mercredi le Real Madrid de son ancienne star Kylian Mbappé, vainqueur (3-2) du Borussia Dortmund.Le choc a tenu ses promesses dès la première minute, avec deux équipes déterminées à appliquer leur plan de jeu, similaire, de quoi faire des “étincelles” selon le mot de Vincent Kompany, l’entraîneur des Bavarois.Le Bayern Munich a plutôt pris l’ascendant au départ, récupérant très vite le ballon en pressant de manière intense. Mais Paris, malgré l’absence d’Ousmane Dembélé encore préservé au coup d’envoi par Luis Enrique, a ensuite pris l’ascendant.Une farandole d’occasions, sans but, a animé la première mi-temps et régalé les spectateurs, dans une ambiance plutôt terne: frappe à côté de Désiré Doué après une récupération haute de Khvicha Kvaratskhelia (3e), tir trop mou de Michael Olise (6e), raid trop excentré de Konrad Laimer (8e), arrêt exceptionnels de Gianluigi Donnarumma sur Olise (27e) et de Manuel Neuer sur “Kvara” (32e), tête hors cadre de Harry Kane (38e), réflexe de Donnarumma devant Jamal Musiala (41e)…Seule manquait l’efficacité dans le dernier geste, de part et d’autre. Et la grave blessure de Jamal Musiala, dont la cheville a tourné au contact de la pelouse, a glacé l’assistance.Le deuxième acte a débuté de manière beaucoup plus décousue, mais Paris a continué à vendanger, d’Achraf Hakimi qui manque sa feinte en tirant un coup franc (47e) à Bradley Barcola qui choisit un tir haut trop facile à arrêter dans un duel avec Neuer (48e). De l’autre côté du terrain aussi, Kingsley Coman aussi s’est trompé d’option sur une contre-attaque prometteuse (53e), et Olise a tiré sur le gardien (61e) et au-dessus (66e).Mais c’est Neuer lui-même qui a failli faire une offrande à Paris, en relançant sur Kvaratskhelia, puis en manquant son tacle. Ousmane Dembélé, tout juste rentré en jeu sous les acclamations et qui s’est jeté, a alors manqué de peu le but vide (73e).- Dembélé providentiel -Les duels ont gagné en intensité et le ballon n’a cessé de passer d’une équipe à l’autre. Et c’est sur l’une de ces batailles que Désiré Doué a frappé: alors que “Kvaradonna” s’était empalé sur la défense, Joao Neves a surgi pour annihiler la contre-attaque bavaroise et partir en dribble.Après un échange avec Hakimi, il a trouvé en retrait Doué aux abords de la surface qui a intelligemment frappé à ras de terre au premier poteau. Neuer n’a presque pas bougé (78e).La dramaturgie s’est intensifiée avec le carton rouge pour Willian Pacho, pour une semelle haute sur Leon Goretzka (82e). La dernière fois que le PSG s’est retrouvé à 11 contre 10 était… contre le Bayern en novembre dernier (défaite 1-0 à l’Allianz Arena).Impensable, le PSG a même dû évoluer à neuf, après l’exclusion de Lucas Hernandez, qui, non content de mettre son coude sur Raphaël Guerreiro, lui a administré une talonnade dans l’entre-jambe (90e). D’abord tenté de contester ce qu’il pensait être un carton jaune, Lucas Hernandez est resté interdit devant le carton rouge administré par l’arbitre Anthony Taylor.”Certaines décisions étaient étranges, nous les acceptons mais nous pensons que certains cartons n’étaient pas justifiés, déjà à 11 contre 11 ce n’était pas facile, après le premier carton rouge ça s’est compliqué, puis deux joueurs de moins c’était un peu la loterie”, a commenté le coach. D’ordinaire, Luis Enrique ne s’exprime jamais sur les décisions arbitrales.Les Parisiens ont dû alors tenir, repoussant vague après vague. Mais le match est passé dans une sphère encore supérieure avec le deuxième but des Parisiens, contre le cours du jeu. Dembélé, après avoir touché la barre, a bénéficié du travail de Hakimi pour ne laisser aucune chance à Neuer d’un tir rageur (90+6). L’intégralité du banc et du staff a alors pénétré sur la pelouse pour fêter avec les joueurs, extatiques comme après avoir gagné la Ligue des champions.Un pénalty accordé puis refusé au Bayern Munich a ensuite accentué le drame. Mais ce PSG-là n’est pas sujet aux remontadas.