Roland-Garros: Alcaraz-Sinner, les héritiers ont rendez-vous au sommet

Deux jours après les possibles adieux à Roland-Garros de Novak Djokovic, ses successeurs au sommet du tennis mondial Jannik Sinner et Carlos Alcaraz s’affrontent dimanche à Paris pour la première fois en finale d’un Grand Chelem.Le N.1 mondial et son dauphin qui se disputent l’un des quatre plus prestigieux trophées du tennis: le scénario rappelle furieusement les combats parfois homériques qui ont opposé les membres du “Big 4″ (Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Andy Murray) à Melbourne, Paris, Londres ou New York.”Ca prendra du temps avant de pouvoir nous comparer” au quatuor d’élite, vainqueur de 69 titres du Grand Chelem, a estimé vendredi Jannik Sinner après sa victoire en demi-finales contre Djokovic (6e mondial à 38 ans).”Je pense que chaque sport a besoin de rivalités”, a développé le N.1 mondial. Celle qu’il entretient avec Alcaraz “pourrait peut-être” devenir l’un de ces antagonismes au long cours qui déchaînent les passions, a-t-il prudemment ajouté.Pour Novak Djokovic aussi, “à ce stade, c’est un peu difficile” de comparer les époques.Sinner et Alcaraz “vont devoir s’affronter pendant plus de dix ans au moins” pour soutenir la comparaison, a souligné l’ex-N.1 mondial serbe.”Mais ils font sans aucun doute du bien au tennis, notre sport a besoin de leur rivalité”, a poursuivi le vainqueur de 24 titres du Grand Chelem.”Je suis sûr qu’on les verra soulever les plus grands trophées assez souvent” dans les prochaines années, a pressenti le “Djoker”.A vrai dire, le duopole est déjà bien installé: depuis l’Open d’Australie 2024, Sinner et Alcaraz ont fait main basse sur tous les trophées du Grand Chelem, avec un avantage au premier sur les tournois en dur et au second sur la terre battue et le gazon.Première finale de Grand Chelem entre deux joueurs nés au XXIe siècle, le duel entre l’Italien de 23 ans et le tenant du titre espagnol de 22 ans sera déjà leur douzième affrontement.Alcaraz mène 7 victoires à 4 et a remporté deux des trois finales qu’ils ont jouées l’un contre l’autre.- Alcaraz “pas du tout” préoccupé -A priori, “Carlitos” a l’ascendant sur terre battue puisqu’il a remporté Roland-Garros en 2024 après avoir dominé Sinner en demi-finale.Plus récemment, Alcaraz a vaincu l’Italien devant ses tifosi, en finale du Masters 1000 de Rome disputé sur la surface ocre.En 2022 cependant, Sinner l’avait emporté contre le Murcien en finale de l’ATP 250 d’Umag (Croatie) sur terre battue.Le parcours porte d’Auteuil du premier Italien depuis 1976 à disputer la finale de Roland-Garros a en outre été nettement plus rectiligne que celui d’Alcaraz.Le triple lauréat en Grand Chelem (Open d’Australie 2024 et 2025, US Open 2024) n’a pas concédé le moindre set en chemin, là où son cadet a remporté quatre de ses six matches en quatre sets, laissant échapper une manche contre des adversaires nettement moins bien classés que lui, comme le Hongrois Fabian Marozsan (56e) au deuxième tour ou le Bosnien Damir Dzumhur (69e) au troisième.”Ca ne me préoccupe pas du tout de concéder quelques sets en Grand Chelem”, a relativisé Carlos Alcaraz après sa victoire en demi-finale contre l’Italien Lorenzo Musetti (7e).Avec des matches au meilleur des cinq sets, “je sais que j’ai le temps et que je suis mentalement assez fort pour m’en remettre”, a insisté l’Espagnol, quadruple lauréat en Grand Chelem (US Open 2022, Wimbledon 2023 et 2024, Roland-Garros 2024).Mais “Jannik est le meilleur joueur de tennis du moment. Il a démoli chacun de ses adversaires jusqu’en demi-finale”, a fait valoir Alcaraz avant que l’Italien ne batte Djokovic.”Ca va être un bon dimanche pour les fans de tennis”, s’est délecté par avance l’Espagnol.

WorldPride March in Washington thumbs nose at Trump

Rainbow flags flooded Washington’s streets on Saturday as the US capital celebrated WorldPride with a massive show of support for LGBTQ rights, which are facing an assault by the Trump administration.”We just have to show this administration, that we are united, that we cannot be broken,” said Amy Froelich, a 46-year-old artist and teacher, dressed in a rainbow-colored jumpsuit. “We need to be an ally to our brothers and sisters and our trans community,” she said, seated next to her wife on green chairs near the starting line for a massive parade that marks the culmination of weeks of festivities.”All of our laws and any protections that we’ve been working so hard for (are) getting reversed.”The WorldPride festival, a rotating global event advocating for LGBTQ equality worldwide, is being hosted in Washington this year — a stone’s throw from the White House and a president seemingly intent on rolling back rights hard-won by that community.Since returning to power in January, Donald Trump and his administration have slapped back LGBTQ rights gained in recent decades, in particular by members of the trans community. On his first day in office, Trump declared the federal government would recognize only two genders — men and women — and he has since targeted transgender people in a slew of other orders.Transgender American actress Laverne Cox, best known for her role in the series “Orange is the New Black,” addressed the crowd at the parade starting line.”I knew I had to be here, surrounded by community, because you give me so much hope,” she said.”I don’t have any faith in our government… but I have faith in you.”- ‘Big dark cloud’ -A few meters away, standing on the roof of the first bus in the parade, Yasmin Benoit, who came from Britain to show support for the US LGBT community, waved to the crowd. “We are literally on Trump’s doorstep right now, and I’m sure he’s not thrilled about all of this,” the 28-year-old model and activist told AFP.Benoit said she had been detained by border police upon her arrival in the United States, but was finally allowed to enter.”It’s definitely not the easiest place to come to, but I feel like that makes it a little more important to try,” she said.Trump’s policies are on the minds of many taking part in this year’s festival.”It’s been a big dark cloud since he was elected really,” said Ginny Kinsey, sitting in the shade with a friend.Her wife, she said, had been working as a federal civil servant, but had been forced to change careers amid government funding cuts.”My wife just switched jobs in the government, and she made the decision to not be out at her new job, (as) she was in her previous job,” she said.”People are just hiding again.”- ‘Unfair’ -Trying to cool off with his fan under the blazing Washington sun, Bill George, 74, said he had come “to celebrate who we are.””We’re as human as anybody else.”The retiree, who came out in 1975, has taken part in a number of demonstrations for LGBTQ rights, as well as for human rights and civil rights over the years.”Conservatism is a wave, that is actually attacking us again,” he told AFP, adding that he was furious with the Trump administration.”We will protest everything that he’s doing that we think is unfair.”

Top 14: La Rochelle éliminée, Clermont en barrage, l’UBB en demie, Paris sauvé

Battue par Pau samedi lors de la dernière journée du Top 14 samedi, La Rochelle ne disputera pas la phase finale du championnat pour la première fois depuis 2018, au contraire de Clermont, tandis que le Stade français a assuré son maintien, laissant la relégation à Vannes et le barrage à Perpignan.. La Rochelle éliminée, Clermont en barrageBattus à Pau (32-18), les Rochelais terminent aux portes du Top 6 après avoir longtemps cru tenir leur qualification, tandis que la Section conserve sa 8e place, synonyme de dernier billet pour la Champions Cup.Les hommes de Ronan O’Gara, malgré leur puissance devant, ont manqué d’efficacité en première période, terminée avec, au vu de leur domination, une maigre avance (10-8).Peut-être épuisés par leur remontée fantastique après un hiver difficile, les Maritimes ont été renversés en deuxièmes période et terminent finalement leur saison avec un goût amer, à un point derrière Castres et Clermont: ils et ne verront pas la phase finale pour la première fois depuis 2018. Une triste fin de cycle pour les doubles champions d’Europe 2022 et 2023.Les Auvergnats chassaient eux les phases finales depuis 2021. Ils ont assuré leur qualification en s’imposant dans le même sur la pelouse de Montpellier 23 à 10. Rapidement en tête grâce à l’opportunisme de Thomas Ceyte profitant d’une maladresse montpelliéraine, les Clermontois ont fait parler leur paquet d’avants pour se mettre à l’abri.. L’UBB en demieMalgré un début de match laborieux contre des Vannetais, les joueurs de Bordeaux-Bègles, pour leur premier match à domicile depuis leur sacre en Champions Cup, ont pu communier avec leur public avec une large victoire (59-28), dont deux doublés de leur ailier Damian Penaud et du centre Nicolas Depoortère.Ce succès garantit aux hommes de Yannick Bru une qualification directe pour les demi-finales, sésame que possédait déjà Toulouse depuis plusieurs semaines: les Rouge et Noir finissent leader de la saison régulière malgré leur défaite à Perpignan.Bayonne, invaincu à domicile, a de son côté assuré un barrage à domicile en dominant Toulon (18-10). Pour leur première phase finale en Top 14, les Basques recevront les Clermontois, tandis que les hommes de Pierre Mignoni accueilleront Castres, sixième et dernier qualifié en dépit de sa défaite à Paris.Dans un match sans enjeu, le Racing 92 s’est lui imposé 47 à 34 sur la pelouse de Lyon, qui finit la saison avec une cinquième défaite consécutive.. Vannes relégué, l’Usap barragiste, Paris sauvéSe maintenir semblait mission impossible pour les Bretons, qui accusaient 4 points de retard sur Perpignan et 5 sur Paris avant cette dernière journée. Face aux champions d’Europe de l’UBB, Vannes a pourtant joué crânement sa chance, et menait 21-19 à la 48e minute, avant de craquer face à la puissance offensive de l’UBB (59-28). Après une saison en Top 14, Vannes retrouve la Pro D2.Les Parisiens se savaient eux maîtres de leur destin face à Castres. Sous la pluie et dans une rencontre hachée, les Soldats roses ont tremblé, mais ont obtenu la victoire (21-10), synonyme de maintien après une saison éprouvante.La place de barragiste est donc revenue à Perpignan, pourtant auteur d’un exploit face à Toulouse, battu 42-35 après une excellente deuxième période des Catalans. L’Usap reste 13e à un point derrière Paris, et jouera son maintien le week-end prochain sur la pelouse de Grenoble, finaliste malheureux de Pro D2 pour la troisième saison d’affilée.

A Washington une marche des fiertés mondiale en pied de nez à Trump

Les drapeaux arc-en-ciel ont inondé samedi les rues de Washington, des milliers de personnes défilant à l’occasion de la WorldPride, événement international pour la défense des droits LGBT+, une marche aux allures de pied de nez face aux offensives répétées de Donald Trump.”On devait montrer à cette administration que nous sommes unis et que l’on ne peut pas être brisés”, lance à l’AFP Amy Froelich, artiste et professeure de 46 ans, habillée d’une combinaison aux couleurs arc-en-ciel. “Toutes les lois, toutes les protections pour lesquelles nous avons travaillé si dur sont renversées”, regrette-t-elle, installée aux côtés de sa femme sur des chaises vertes. “Nous devons soutenir nos frères et soeurs de la communauté trans”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mis un coup d’arrêt aux avancées des droits LGBT+ et particulièrement des personnes transgenres.Il a notamment proclamé dès le jour de son investiture qu’il n’y avait que “deux sexes, masculin et féminin” et une seule “vérité biologique” et tente depuis de leur interdire de servir dans l’armée ou encore de limiter l’accès aux traitements de transition de genre.Sur la ligne de départ du défilé, Laverne Cox, actrice américaine transgenre, notamment connue pour son rôle dans la série “Orange is the New Black” a tenu à prendre la parole face à la foule. – “Grand nuage noir” -“Je savais que je devais être là, entourée de ma communauté, car vous me donnez tellement d’espoir”, a-t-elle déclaré sous les applaudissements.”Je n’ai pas confiance en notre gouvernement (…) mais j’ai foi en vous, en chacun de vous”, a-t-elle ajouté.A quelques mètres de là, sur le toit d’un bus ouvrant la parade, Yasmin Benoit, salue la foule. Elle est venue spécialement du Royaume-Uni pour “montrer son soutien à la communauté LGBT+ aux Etats-Unis”.”On est littéralement au pas de la porte de (Donald) Trump, et je suis sûre qu’il ne doit pas être ravi”, sourit la mannequin et activiste de 28 ans, qui dit avoir rencontré des difficultés pour rentrer dans le pays.”Ce n’est pas le plus facile pour venir, mais c’est d’autant plus important d’essayer”, ajoute-t-elle.La politique du président américain et de son gouvernement, est dans tous les esprits cette année. Installée à l’ombre avec un ami, Ginny Kinsey avoue ressentir comme un “grand nuage noir” au-dessus d’elle depuis le début de l’année.- “Injuste” – Elle explique notamment que sa femme qui travaillait dans l’Etat fédéral, qui fait actuellement l’objet d’importantes coupes budgétaires, a dû changer de poste.Et “elle a pris la décision de ne pas dire qu’elle était homosexuelle dans son nouveau travail, alors qu’elle l’avait dit dans son ancien”, précise la professeure d’art de 42 ans, regrettant que “les gens se cachent à nouveau”.Essayant de se rafraîchir avec son éventail sous le soleil de plomb de Washington, Bill George, 74 ans est surtout venu aujourd’hui pour célébrer “ce que nous sommes”. “Nous sommes autant des êtres humains que les autres”, insiste ce retraité, qui a fait son coming-out en 1975 et a pris part au fil des décennies à de nombreuses manifestations pour les droits LGBT+, les droits humains et les droits civiques. “Le conservatisme est une vague qui nous attaque de nouveau”, ajoute-t-il, disant être en colère contre le gouvernement actuel.Donc “nous protesterons contre tout ce qu’il fait qui nous semble injuste”.

A Washington une marche des fiertés mondiale en pied de nez à Trump

Les drapeaux arc-en-ciel ont inondé samedi les rues de Washington, des milliers de personnes défilant à l’occasion de la WorldPride, événement international pour la défense des droits LGBT+, une marche aux allures de pied de nez face aux offensives répétées de Donald Trump.”On devait montrer à cette administration que nous sommes unis et que l’on ne peut pas être brisés”, lance à l’AFP Amy Froelich, artiste et professeure de 46 ans, habillée d’une combinaison aux couleurs arc-en-ciel. “Toutes les lois, toutes les protections pour lesquelles nous avons travaillé si dur sont renversées”, regrette-t-elle, installée aux côtés de sa femme sur des chaises vertes. “Nous devons soutenir nos frères et soeurs de la communauté trans”.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a mis un coup d’arrêt aux avancées des droits LGBT+ et particulièrement des personnes transgenres.Il a notamment proclamé dès le jour de son investiture qu’il n’y avait que “deux sexes, masculin et féminin” et une seule “vérité biologique” et tente depuis de leur interdire de servir dans l’armée ou encore de limiter l’accès aux traitements de transition de genre.Sur la ligne de départ du défilé, Laverne Cox, actrice américaine transgenre, notamment connue pour son rôle dans la série “Orange is the New Black” a tenu à prendre la parole face à la foule. – “Grand nuage noir” -“Je savais que je devais être là, entourée de ma communauté, car vous me donnez tellement d’espoir”, a-t-elle déclaré sous les applaudissements.”Je n’ai pas confiance en notre gouvernement (…) mais j’ai foi en vous, en chacun de vous”, a-t-elle ajouté.A quelques mètres de là, sur le toit d’un bus ouvrant la parade, Yasmin Benoit, salue la foule. Elle est venue spécialement du Royaume-Uni pour “montrer son soutien à la communauté LGBT+ aux Etats-Unis”.”On est littéralement au pas de la porte de (Donald) Trump, et je suis sûre qu’il ne doit pas être ravi”, sourit la mannequin et activiste de 28 ans, qui dit avoir rencontré des difficultés pour rentrer dans le pays.”Ce n’est pas le plus facile pour venir, mais c’est d’autant plus important d’essayer”, ajoute-t-elle.La politique du président américain et de son gouvernement, est dans tous les esprits cette année. Installée à l’ombre avec un ami, Ginny Kinsey avoue ressentir comme un “grand nuage noir” au-dessus d’elle depuis le début de l’année.- “Injuste” – Elle explique notamment que sa femme qui travaillait dans l’Etat fédéral, qui fait actuellement l’objet d’importantes coupes budgétaires, a dû changer de poste.Et “elle a pris la décision de ne pas dire qu’elle était homosexuelle dans son nouveau travail, alors qu’elle l’avait dit dans son ancien”, précise la professeure d’art de 42 ans, regrettant que “les gens se cachent à nouveau”.Essayant de se rafraîchir avec son éventail sous le soleil de plomb de Washington, Bill George, 74 ans est surtout venu aujourd’hui pour célébrer “ce que nous sommes”. “Nous sommes autant des êtres humains que les autres”, insiste ce retraité, qui a fait son coming-out en 1975 et a pris part au fil des décennies à de nombreuses manifestations pour les droits LGBT+, les droits humains et les droits civiques. “Le conservatisme est une vague qui nous attaque de nouveau”, ajoute-t-il, disant être en colère contre le gouvernement actuel.Donc “nous protesterons contre tout ce qu’il fait qui nous semble injuste”.

Macron en visite d’Etat à Monaco, pays de “grands combats” pour les océans

Une “amitié” séculaire, des “défis communs” et du faste: Emmanuel Macron a entamé samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en hommage à l’engagement du prince Albert II pour la protection des océans et en “soutien à la souveraineté” de la principauté. “Il n’y a pas de petits pays. Il n’y a que des pays qui choisissent des grands combats. Vous en êtes !”, a lancé le président lors d’un dîner d’Etat au palais princier, saluant en Albert II “l’expert et le pédagogue des océans”.La visite d’Etat se veut un prélude à la conférence des Nations unies sur l’océan qui s’ouvrira lundi dans la ville voisine de Nice.Joignant le geste à la parole, Emmanuel Macron a offert un cadeau peu commun au prince, la désignation d’un mont sous-marin de son nom, Albert II, dans l’Océan indien.Une soixantaine d’invités, de la princesse Caroline à l’explorateur Jean-Louis Etienne et l’animateur Stéphane Bern, ont levé leur verre en l’honneur des deux dirigeants dans une salle du trône surchauffée entre d’immenses bouquets de fleurs aux tons framboise, rose et blanc.Le président français et son épouse Brigitte avaient été accueillis dans l’après-midi par le prince Albert II et la princesse Charlène, accompagnés de leurs enfants Jacques et Gabriella, âgés de 10 ans, dans la cour d’honneur du palais. Madame Macron, vêtue d’un tailleur pantalon beige, et Charlène, d’un haut vert d’eau et d’un pantalon blanc, se sont fait la bise, tout sourire. La princesse Gabriella a aussi remis un bouquet à la Première Dame.- “Etroitesse des liens” -Les ministres français de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, des Transports Philippe Tabarot et de l’Europe Benjamin Haddad étaient présents.   Avant le dîner d’Etat, Emmanuel Macron et son épouse ont aussi pris le temps de faire quelques pas dans Monaco, en tenue décontractée, main dans la main, selon des images de Monaco Matin.Dimanche, le président et le prince se rendront dans une entreprise qui produit de l’énergie grâce à de l’eau de mer ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.Cette visite d’Etat, la première d’un président français à Monaco depuis François Mitterrand en 1984, traduit “l’étroitesse des liens privilégiés entre nos deux pays” à un moment où nos sociétés traversent des “vents contraires” et “un défi environnemental majeur”, a relevé Albert II.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont aussi effectué des visites en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.”La France est à vos côtés et elle le sera toujours”, a martelé Emmanuel Macron, en  marquant son “soutien envers Monaco et sa souveraineté”.La principauté, un des plus petits États souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.- Accord douanier -Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.La principauté a été inscrite en juillet 2024 sur la “liste grise” du Groupe d’action financière (Gafi), organisme international chargé d’évaluer l’action des États en matière de lutte contre le blanchiment. La Commission européenne pourrait aussi la mettre sur sa liste des “juridictions de pays tiers à haut risque”, selon plusieurs médias. Jointe par l’AFP, elle s’est refusée samedi à tout commentaire. Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.Dimanche, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.

Macron en visite d’Etat à Monaco, pays de “grands combats” pour les océans

Une “amitié” séculaire, des “défis communs” et du faste: Emmanuel Macron a entamé samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en hommage à l’engagement du prince Albert II pour la protection des océans et en “soutien à la souveraineté” de la principauté. “Il n’y a pas de petits pays. Il n’y a que des pays qui choisissent des grands combats. Vous en êtes !”, a lancé le président lors d’un dîner d’Etat au palais princier, saluant en Albert II “l’expert et le pédagogue des océans”.La visite d’Etat se veut un prélude à la conférence des Nations unies sur l’océan qui s’ouvrira lundi dans la ville voisine de Nice.Joignant le geste à la parole, Emmanuel Macron a offert un cadeau peu commun au prince, la désignation d’un mont sous-marin de son nom, Albert II, dans l’Océan indien.Une soixantaine d’invités, de la princesse Caroline à l’explorateur Jean-Louis Etienne et l’animateur Stéphane Bern, ont levé leur verre en l’honneur des deux dirigeants dans une salle du trône surchauffée entre d’immenses bouquets de fleurs aux tons framboise, rose et blanc.Le président français et son épouse Brigitte avaient été accueillis dans l’après-midi par le prince Albert II et la princesse Charlène, accompagnés de leurs enfants Jacques et Gabriella, âgés de 10 ans, dans la cour d’honneur du palais. Madame Macron, vêtue d’un tailleur pantalon beige, et Charlène, d’un haut vert d’eau et d’un pantalon blanc, se sont fait la bise, tout sourire. La princesse Gabriella a aussi remis un bouquet à la Première Dame.- “Etroitesse des liens” -Les ministres français de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, des Transports Philippe Tabarot et de l’Europe Benjamin Haddad étaient présents.   Avant le dîner d’Etat, Emmanuel Macron et son épouse ont aussi pris le temps de faire quelques pas dans Monaco, en tenue décontractée, main dans la main, selon des images de Monaco Matin.Dimanche, le président et le prince se rendront dans une entreprise qui produit de l’énergie grâce à de l’eau de mer ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.Cette visite d’Etat, la première d’un président français à Monaco depuis François Mitterrand en 1984, traduit “l’étroitesse des liens privilégiés entre nos deux pays” à un moment où nos sociétés traversent des “vents contraires” et “un défi environnemental majeur”, a relevé Albert II.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont aussi effectué des visites en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.”La France est à vos côtés et elle le sera toujours”, a martelé Emmanuel Macron, en  marquant son “soutien envers Monaco et sa souveraineté”.La principauté, un des plus petits États souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.- Accord douanier -Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.La principauté a été inscrite en juillet 2024 sur la “liste grise” du Groupe d’action financière (Gafi), organisme international chargé d’évaluer l’action des États en matière de lutte contre le blanchiment. La Commission européenne pourrait aussi la mettre sur sa liste des “juridictions de pays tiers à haut risque”, selon plusieurs médias. Jointe par l’AFP, elle s’est refusée samedi à tout commentaire. Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.Dimanche, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.