After two years of uncertainty, Israeli parents bury hostage son

After two agonising years of uncertainty following their son’s abduction to Gaza, Israeli soldier Tamir Nimrodi’s parents finally laid him to rest Thursday, after his body was returned under a ceasefire with Hamas.Nimrodi, 18 at the time of Hamas’s attack on October 7, 2023, was doing his military service at a base near the Erez Crossing into Gaza when he was seized.Since then, he was one of the few hostages for whom no proof of life had been given.His body was returned to Israel on Tuesday evening under the ceasefire deal between Israel and Hamas brokered by US President Donald Trump.”How many times did I speak about you, how many times did I tell your story, how many times did I cry out, and now I can’t find words,” said his father, Alon Nimrodi, his voice choking as he stood by the freshly covered grave.Prior to his burial, Israeli soldiers marched in step ahead of his coffin at the military cemetery in Kfar Saba, in central Israel, where he was laid to rest.Verses recited by a rabbi accompanied the procession as thousands of mourners, many in uniform, stood in solemn silence, an AFP correspondent reported.Rows of soldiers in khaki uniforms and green berets surrounded the site, some of them from COGAT, the Israeli defence ministry unit responsible for civilian coordination in the Palestinian territories.”Tamir, my dear son, I never objected when you enlisted,” Alon Nimrodi said.”After the monsters kidnapped you… I told your mother ‘It’s good he was taken, not killed’. I was so wrong.”Fighting back tears, he delivered a message directly to the Israeli authorities.”You have the responsibility to do everything until the last hostage returns!” he said.Hamas and its allied groups still hold the remains of 19 hostages in Gaza.On the day of the attack, militants took 251 people to the territory. Most of them have been freed under three truces during the course of the war.Earlier Thursday, Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed to secure the return of the bodies of the remaining captives.- ‘Agony’ -Nimrodi, the eldest in three siblings, was seized “in his pyjamas and unarmed,” his mother previously told AFP.He managed to send her a brief message about rocket fire before being taken with two other soldiers.Since then, his image had become one of the symbols of the hostage crisis, appearing on banners and signs along the road leading to his home village of Nirit, near the Green Line separating Israel from the occupied West Bank.For months his family joined rallies and public campaigns urging the government to prioritise the hostages’ release as they waited for any sign that Nimrodi was alive.In March, his mother lamented to AFP that “the issue of the hostages is no longer a priority in Israel.””I can only imagine the unbearable pain and agony of the family, who for two years didn’t know what had become of their son,” said Hadas, a 68-year-old Israeli attending the funeral though she had never met Nimrodi.Throughout the war, Hamas released sporadic videos of several hostages showing them alive but clearly under duress, urging Israel to halt its military campaign.The first was published on October 16, 2023, featuring French-Israeli hostage Mia Shem.”Those videos were psychological warfare,” said David, 55, who declined to give his last name.He blamed not just Hamas but also the Israeli government for the trauma the families of hostages were suffering.”These two years have been deeply painful — the humiliating hostage releases, the footage of captives, all of it,” he said.”I just hope for elections soon, to get rid of this government and its extremists. I just want to live in peace.”

Wall Street profite d’une nouvelle salve de résultats d’entreprises

La Bourse de New York évoluait dans le vert jeudi, poussée par de nouveaux résultats trimestriels au-dessus des attentes, dont ceux du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC.Vers 14H00 GMT, le Dow Jones progressait de 0,17%, l’indice Nasdaq gagnait 0,51% et l’indice élargi S&P 500 prenait 0,27%.Les bonnes performances trimestrielles de la semaine “renforcent la confiance des investisseurs dans la résilience de l’économie”, résume auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.”Les valeurs du secteur des semi-conducteurs devraient connaître une nouvelle séance favorable après l’annonce par TSMC de commandes solides”, notent les analystes de Briefing.com.Le mastodonte taïwanais a annoncé de nouveaux résultats trimestriels mirobolants, porté par la demande grandissante en puces pour l’intelligence artificielle (IA).Dans le sillage de cet optimisme lié au développement de l’IA et des centres de données, le géant Nvidia prenait 1,22%, Broadcom s’octroyait 0,91% et Micron, 2,90%.”Les valeurs technologiques continuent de tirer le marché vers le haut”, mais “Wall Street salue aussi des résultats des banques ou du secteur des transports”, estime Sam Stovall.Le secteur financier a particulièrement brillé en début de semaine, avec des résultats dépassant les attentes malgré les incertitudes économiques.En outre, la banque centrale américaine (Fed) est “susceptible de baisser ses taux à la fin du mois, cela constituera un coup de pouce supplémentaire pour l’économie et pour les investisseurs”, souligne M. Stovall.La majorité des acteurs du marché s’attendent à une baisse d’un demi-point au total d’ici à la fin de l’année, ramenant les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%, selon l’outil de veille CME Fedwatch.Dans le même temps, “Wall Street écarte pour le moment la probabilité d’une guerre commerciale violente” entre la Chine et les Etats-Unis, note Sam Stovall, même si le président américain Donald Trump semble souffler le chaud et le froid sur Pékin.Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé mercredi que, selon ses informations, M. Trump comptait toujours rencontrer prochainement son homologue chinois.Côté indicateurs, “la situation de +shutdown+ aux Etats-Unis continue de retarder la publication de données clés”, rappellent les analystes de Briefing.com.Depuis le 1er octobre, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate se trouvent dans l’impasse au Congrès, incapables de s’entendre sur un nouveau budget. L’Etat fédéral se trouve depuis lors en état de paralysie.Sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’Etat américain se tendait très légèrement, à 4,04% contre 4,03% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, la compagnie aérienne américaine United Airlines évoluait dans le rouge (-1,60% à 102,38 dollars) malgré un chiffre d’affaires en progression au troisième trimestre grâce à une fréquentation soutenue.United a transporté 48 millions de passagers de juillet à septembre, un chiffre en hausse de 6,2% sur un an, selon un communiqué publié mercredi.L’éditeur de logiciels américain Salesforce brillait (+7,36% à 254,00 dollars) après avoir annoncé qu’il prévoyait un chiffre d’affaires supérieur à 60 milliards de dollars en 2030, soit plus qu’anticipé par le marché.Le gestionnaire d’actifs Charles Schwab (+1,29% à 95,55 dollars) profitait aussi de résultats trimestriels au-dessus des attentes, notamment grâce à une hausse des volumes d’échanges.

IMF chief says acted ‘as soon as conditions allowed’ on Senegal debtThu, 16 Oct 2025 13:43:09 GMT

The IMF acted as soon as it could after discovering that Senegal had misreported more than $11 billion in debt, the head of the international financial institution said Thursday. After taking power last year, Senegal’s new government said the previous administration of Macky Sall had significantly under-represented its levels of debt, sparking an International Monetary Fund …

IMF chief says acted ‘as soon as conditions allowed’ on Senegal debtThu, 16 Oct 2025 13:43:09 GMT Read More »

Wall Street profite d’une nouvelle salve de résultats d’entreprises

La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi, poussée par de nouveaux résultats trimestriels au-dessus des attentes, dont ceux du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC.Dans les premiers échanges, le Dow Jones progressait de 0,24%, l’indice Nasdaq gagnait 0,42% et l’indice élargi S&P 500 prenait 0,31%.

Assassinat d’un chrétien irakien à Lyon: cinq personnes en garde à vue

Cinq personnes ont été placées en garde à vue jeudi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat d’un chrétien irakien en fauteuil roulant en septembre à Lyon, a appris l’AFP de sources proches du dossier.Ces cinq personnes, interpellées jeudi à Lyon, ont toutes eu des contacts avec un Algérien de 28 ans arrêté en Italie dans le cadre de cette enquête, a précisé une de ces sources.L’enquête ayant été reprise par les juges antiterroristes parisiens, les gardes à vue sont prises en charge par la Sous-direction antiterroriste (Sdat).La victime, Ashur Sarnaya, un chrétien d’Irak de 45 ans, a été frappée au cou à l’arme blanche le soir du 10 septembre au pied de son immeuble à Lyon par un homme qui l’attendait et qui a ensuite pris la fuite à pied.Au moment de l’attaque, Ashur Sarnaya, en situation de handicap, était en train de faire un live vidéo consacré à la religion chrétienne, comme il en avait l’habitude. Les pompiers n’ont pas pu le ranimer.Le 2 octobre, un Algérien, entré en Italie le 12 septembre, a été arrêté dans le sud de la péninsule en vertu d’un mandat d’arrêt européen, émis dans le cadre de cette enquête. Un immense couteau a été saisi lors de son interpellation, selon la police italienne.Selon une source policière, des “investigations techniques très poussées” ont situé ce suspect près de la scène de crime au moment des faits. La victime vivait avec sa sœur depuis au moins dix ans à Lyon. Sur ses comptes en ligne, consultés par l’AFP, cet homme s’exprimait en arabe et postait des vidéos souvent consacrées à la religion chrétienne.Sur l’une d’elles, visible sur TikTok, il affirmait que ses contenus étaient régulièrement bloqués et ses comptes suspendus en raison, selon lui, de signalements faits par des utilisateurs musulmans.L’enquête, ouverte initialement pour assassinat, a été étendue le 9 octobre, “au regard des dernières avancées de l’enquête”, aux infractions d'”assassinat en relation avec une entreprise terroriste” et “association de malfaiteurs terroriste criminelle”, selon un communiqué du procureur de Lyon Thierry Dran et du procureur antiterroriste Olivier Christen.

Drones militaires: Destinus se projette en France pour passer à l'”échelle industrielle”

Fournisseur clé de l’armée ukrainienne, l’entrepreneur né en Russie et opposant au Kremlin Mikhaïl Kokoritch, cherche à “étendre” à moyen terme la production de ses drones militaires en France pour passer à une échelle “industrielle”.”On a produit cette année 10.000 grands drones. C’est un gros chiffre mais on doit passer à une échelle industrielle, pour arriver à 100.000 par an”, estime dans un entretien à l’AFP, le PDG de Destinus, depuis le salon européen du drone qui se clôture jeudi à Bordeaux.Pour cet entrepreneur sibérien en exil depuis 2012 – il a renoncé à la nationalité russe en 2024 -, “la France fait partie des principaux candidats” pour accueillir son projet “d’usine géante et automatisée”, calquée sur “les échelles de production de l’automobile”, mais qui demande plusieurs centaines de millions d’euros d’investissements.- De l’hypersonique civil à la guerre -“Nous prévoyons certainement de nous développer en France”, assure ce physicien de formation au sujet de Destinus, dont les bureaux opérationnels sont installés à Paris et les usines d’assemblages disséminées en Espagne, Pays-Bas, Allemagne et sur le sol ukrainien.Fondée en 2021 afin de créer un avion autonome hypersonique – un projet au-delà de Mach 5, à plus de 6.100 km/h, désormais mis “en veille” – Destinus s’est rapidement tournée vers l’industrie de la défense et revendique aujourd’hui être le principal producteur de “grands drones d’attaque” en Europe, au bénéfice de Kiev.Pour Mikhaïl Kokoritch, 49 ans, qui considère avoir grandi “dans la seule génération libre” de Russie, entre la chute de l’URSS et l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir, le conflit en Ukraine déclenché en 2022 est en réalité “une guerre” pour la défense des “valeurs européennes”.Depuis 2023, la société fournit à Kiev des drones, baptisés Lord, capables d’embarquer des dizaines de kilos d’explosifs et pouvant s’enfoncer “profondément” sur des cibles stratégiques en territoire russe, comme les installations pétrolières, se félicite M. Kokoritch.Elle a aussi développé des drones aux airs de missiles de croisière – “Ruta” -, puis des appareils intercepteurs – “Hornet”- qui “chassent” et “explosent” au contact des Gueran-2 russes. Ces drones d’attaques à bas coût produits par Moscou, dérivés des Shahed-136 iraniens, sont lancés massivement de nuit et épuisent la défense antiaérienne ukrainienne.- Mur antidrone -Destinus travaille sur une seconde version de ce drone antidrone, “plus rapide” et de “plus grande portée”, avec une production prévue en “début d’année prochaine”, selon son fondateur, qui compte “bientôt” livrer chaque mois “un millier” de ses armes aériennes aux forces ukrainiennes. La jeune société aux 300 millions d’euros de chiffre d’affaires a racheté cet été une start-up suisse spécialisée dans l’intelligence artificielle et noué début octobre un partenariat avec l’industriel français de la défense Thales.L’objectif selon Destinus: améliorer la capacité d’emport de leurs appareils, travailler sur des modèles aéroportés, largables depuis un avion de transport tactique, et développer la défense contre les menaces aériennes, alors que Bruxelles vise à créer un “mur” antidrone dans le ciel européen d’ici 2027.”On peut innover rapidement, fabriquer à bas prix, mais nous avons besoin de gros partenaires”, “expérimentés” et “complémentaires” pour “concevoir des systèmes intégrés aux systèmes militaires européens”, veut croire M. Kokoritch.Selon l’agence de presse étatique TASS, une enquête pour “participation à un groupe terroriste” a été ouverte en Russie à son encontre et vise également l’ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski et la légende des échecs Garry Kasparov, deux autres opposants du Kremlin en exil. Déjà déclarés “agents de l’étranger”, tous ont été inscrits sur la liste russe des “terroristes et extrémistes”.”En Sibérie, on dit +Si tu as peur des loups, ne pars pas en forêt+. Si j’ai choisi d’aller en forêt, je ne peux pas organiser ma vie en ayant peur. Je n’y pense pas”, balaie Kokoritch qui a grandi en Bouriatie, près de la frontière russo-mongole, à 6.000 km de Moscou, avant de s’exiler en 2012 aux Etats-Unis, puis en Europe.