De Kock fireworks see Kolkata thrash Rajasthan in IPL

South Africa’s Quinton de Kock struck an unbeaten 97 as holders Kolkata Knight Riders registered their first win of the IPL season with an eight-wicket hammering of Rajasthan Royals on Wednesday.Spinners Moeen Ali and Varun Chakravarthy combined to help restrict Rajasthan to 151-9 after KKR elected to field first in Guwahati.De Kock bossed the chase with his 61-ball innings laced with eight fours and six sixes as Kolkata achieved their target with 15 balls to spare.De Kock, who has retired from Tests and one-day international cricket for South Africa and whose T20 international future remains uncertain, showed no signs of rustiness.”To be fair, haven’t felt any challenges yet,” De Kock said.”Have had three months off which felt nice. Had about a 10-day build-up to this season. Only my second game here, just taking it as I see it.”Kolkata signed De Kock in November’s auction after he was released by Lucknow Super Giants.He handed his team a quick start, hitting two fours but then lost opening partner Moeen, run out for five.Skipper Ajinkya Rahane fell after a brisk 18 but De Kock stood firm and along with impact substitute Angkrish Raghuvanshi, who made 22, steered the team home in an unbeaten stand of 83.De Kock finished with a six off Jofra Archer as Kolkata bounced back from their opening loss to Royal Challengers Bengaluru.Rajasthan suffered their second straight loss.Earlier, Kolkata fast bowler Vaibhav Arora dismissed Sanju Samson, bowled for 13, and Chakravarthy and Moeen soon took two wickets each.Wicketkeeper Samson is Rajasthan’s regular captain but has been forced to play only as a batter in the first three matches due to an injury.Chakravarthy, who starred in India’s recent Champions Trophy triumph, got stand-in-skipper Riyan Parag out caught behind for 25.Former England all-rounder Moeen, in for the unwell Sunil Narine, stifled the opposition with his off-spin and was rewarded with the wicket of Yashasvi Jaiswal for 29.The 37-year-old and Chakravarthy both struck again as Rajasthan slipped to 82-5 in 11 overs.Wickets kept tumbling for Rajasthan and despite wicketkeeper-batsman Dhruv Jurel’s 33 and 16 from Archer, they settled for a below-par total.”I think 170 was a reasonable score but we fell short by 20 runs,” said Parag. “The plan was to get Quinny out early but he didn’t so we shifted to containing them in the middle overs.”Arora and fellow quick Harshit Rana also took two wickets each.Kolkata, under Shreyas Iyer who is now Punjab Kings captain after a $3.17 million move in the auction, won their third IPL title last year.

Pierre Palmade dans l’attente, sa libération sous bracelet électronique en suspens

Pierre Palmade reste en prison pour l’heure: incarcéré depuis décembre après un grave accident routier provoqué sous l’emprise de stupéfiants, l’humoriste a obtenu mercredi l’aménagement de sa peine sous bracelet électronique mais le parquet de Bordeaux a aussitôt déposé un appel suspensif.Après trois mois passés au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan, proche de son domicile bordelais, le comédien condamné à cinq ans de prison dont deux ferme avait sollicité le 11 mars un aménagement de sa peine, nouvel épisode procédural dans ce dossier ultramédiatisé.Mais si le tribunal de l’application des peines de Bordeaux a validé mercredi une libération sous bracelet électronique, fixant même à mercredi prochain sa date de sortie, le parquet a aussitôt déposé un recours qui suspend cette décision.”Le procureur de la République (…) a formé ce même jour appel de cette décision, en particulier au regard des modalités horaires de l’aménagement accordé. Formé dans les 24 heures de la notification, cet appel est suspensif”, a écrit le parquet dans un communiqué.Le dossier doit désormais être examiné par la chambre de l’application des peines de la cour d’appel ou son président, au plus tard dans les deux mois suivant l’appel du parquet.Le ministère public avait demandé “des horaires très stricts” et le tribunal, dans sa décision, a fixé “des horaires un peu moins stricts”, mais “à quelques heures près” seulement, s’étonne une source dans l’entourage de Pierre Palmade, tout en disant avoir bon espoir que le comédien obtienne gain de cause en appel.- “Prêt à respecter tout horaire” -L’humoriste “était prêt à respecter tout horaire qu’on lui imposerait”, a précisé cette source à l’AFP, soulignant que l’aménagement demandé devait notamment lui permettre de se rendre à l’hôpital pour recevoir des soins.Pierre Palmade, qui a fêté dimanche son 57e anniversaire dans sa cellule, purge actuellement une peine d’emprisonnement prononcée en novembre par le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne).Il a été reconnu coupable de blessures involontaires sur une famille après la violente collision qu’il a provoquée en février 2023 sur une route de Seine-et-Marne en conduisant sous l’emprise de stupéfiants, après trois jours à consommer des drogues sans dormir.L’accident avait fait trois blessés graves: un homme de 38 ans, son fils de six ans et sa belle-sÅ“ur de 27 ans, qui avait perdu après le choc le bébé qu’elle attendait.L’intéressé n’a pas fait appel du jugement, le rendant définitif. Il a été écroué le 9 décembre dans la banlieue de Bordeaux.Ce dossier retentissant avait entraîné une cascade de révélations dans la presse sur les addictions de Pierre Palmade (alcool, stupéfiants, “chemsex”) et mis au jour sa face sombre. Apparaissant très marqué à son procès en novembre, visage livide, l’humoriste avait demandé pardon aux victimes à la barre.Pierre Palmade “a droit, comme tout justiciable, aux dispositifs prévus par la loi lorsqu’il en remplit les conditions”, a sobrement réagi mercredi auprès de l’AFP Me Mourad Battikh, avocat des parties civiles lors du procès correctionnel.”Cela ne minimise en rien la douleur des victimes, qui vivent encore avec les séquelles de ce drame. Mon rôle reste de veiller à ce que cette souffrance soit entendue et reconnue”, a-t-il fait valoir.

Assistants parlementaires du RN: Bardella visé par une plainte

Une association anticorruption a annoncé mercredi avoir déposé plainte contre le président du RN Jordan Bardella qu’elle accuse d’avoir occupé un emploi fictif d’assistant parlementaire européen, dans cette affaire dans laquelle Marine Le Pen connaîtra son jugement lundi.L’objectif de cette plainte par l’association de défense écologiste de la démocratie et des libertés (Adelibe) est “d’interrompre le délai de prescription” à l’encontre de Jordan Bardella, a relevé l’avocat de l’association Jéremy Afane-Jacquart, mercredi, lors d’une conférence de presse.Le président du RN n’a jusqu’ici jamais été inquiété dans cette affaire qui empoisonne son parti depuis des années. Selon l’accusation, les assistants parlementaires étaient rémunérés par des fonds européens mais travaillaient au moins partiellement pour le parti.La plainte de l’Adelibe vise aussi Jean-François Jalkh, l’eurodéputé dont Jordan Bardella a été, pendant quatre mois et demi en 2015, l’assistant parlementaire.Contrairement à Jordan Bardella, Jean-François Jalkh était déjà visé dans le procès des assistants RN, mais le tribunal, à l’ouverture des débats, avait ordonné la disjonction de son cas au vu de son état de santé qui ne lui permettait ni “d’être présent” ni de “préparer sa défense”. L’association les accuse de détournement de fonds publics et recel, faux et usage ainsi qu’escroquerie, d’après cette plainte, déposée mardi. Sollicité, le parquet de Paris n’a pas répondu mercredi.En 2018, celui-ci “a possiblement été trompé par les manÅ“uvres qui ont été commises, croyant qu’effectivement un travail avait bien été accompli par Jordan Bardella au Parlement européen”, a commenté Me Jéremy Afane-Jacquart. La présidente d’Adelibe, la députée écologiste Léa Balage El Mariky, a demandé qu’un agenda, qui d’après un article de Libération de septembre 2024, aurait été “rempli à la main” et antidaté par Jordan Bardella “dans le but de fabriquer de fausses preuves de travail”, soit examiné par la justice.M. Bardella avait alors dénoncé une “grossière tentative de déstabilisation”.Un an plus tôt, le quotidien l’avait qualifié d'”assistant parlementaire fantôme” qui serait passé entre les mailles de la justice. Le président du RN avait attaqué le journal en diffamation mais a perdu vendredi son procès.Marine Le Pen sera fixée lundi prochain sur son sort. L’accusation a requis à l’encontre de la cheffe de file de l’extrême droite une peine de cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire (s’appliquant immédiatement, même en cas d’appel) en plus de cinq ans de prison dont deux fermes (une peine aménageable), et 300.000 euros d’amende.

30 ans de prison requis contre le compagnon d’Aurélie Langelin, accusé de l’avoir tuée

Trente ans de réclusion criminelle ont été requis mercredi devant la cour d’assises du Nord contre le compagnon d’Aurélie Langelin, décédée en mai 2021 à Douai (Nord) des suites de violences, après avoir déposé plusieurs plaintes contre lui.L’avocat général a estimé, lors de ses réquisitions, que ce meurtre était l’aboutissement d’un “long processus de destruction” de la victime. L’accusé “a tabassé Aurélie jusqu’à ce que mort s’ensuive”, a-t-il affirmé. L’accusé, qui a refusé de comparaître pendant l’essentiel des débats, n’a pas assisté aux réquisitions.Aurélie Langelin, 33 ans, mère d’une adolescente de 14 ans, est morte dans la nuit du 30 au 31 mai 2021 au domicile de son concubin, où elle résidait régulièrement.Les experts ont relevé sur son corps plus d’une centaine de lésions traumatiques et un grave traumatisme crânien “nécessairement” causé par des violences commises par un tiers, selon l’enquête. Quelques heures avant le drame, des policiers étaient intervenus pour un “différend de voisinage” au domicile de l’accusé. Ils avaient constaté qu’Aurélie Langelin avait un hématome à l’oeil, mais la jeune femme avait nié toute violence. “On ne demande pas à une femme victime de violences conjugales si elle est victime alors qu’elle est à côté de son agresseur”, a regretté dans sa plaidoirie l’avocat de la famille, Me Damien Legrand.Après ce drame, Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, avait saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui a conclu à l’absence de faute des services de police. La famille de la victime avait porté plainte pour non-assistance à personne en péril contre quatre policiers intervenus une première fois le soir du drame, mais cette procédure a été classée sans suite, selon les avocats de la famille et de l’accusé.Âgé de 42 ans, l’accusé conteste les faits qui lui sont reprochés. Lors de l’enquête, il a affirmé que la victime était “saoule”, qu’elle était tombée à de nombreuses reprises et s’était auto-infligée ses blessures. “Je défends un homme qui nie les faits depuis le premier jour avec véhémence”, a plaidé l’avocat de l’accusé, Me Pierre-Jean Gribouva, qui a demandé son acquittement. L’accusé avait déjà été poursuivi fin 2018 pour des violences envers la victime. Il avait cependant été relaxé après que celle-ci eut retiré ses accusations.Peu de temps avant sa mort, Aurélie Langelin avait déposé une nouvelle plainte pour “menaces de mort”, dans un contexte de séparation, qui a conduit au renvoi de l’accusé devant le tribunal correctionnel de Douai en avril.

Le Parlement estonien donne son feu vert à la limitation du droit de vote des résidents russes

Le Parlement estonien a donné mercredi son feu vert à un projet interdisant aux citoyens non-européens de participer aux élections locales, une mesure qui vise en particulier la forte minorité russe.Les députés ont adopté un amendement constitutionnel en vertu duquel “le droit de vote aux élections locales” sera “révoqué pour les ressortissants de pays tiers résidant en Estonie”, selon un communiqué du Parlement. Cette mesure, si elle est validée par le président Alar Karis qui a, par le passé, exprimé des réserves, concernera au premier chef 80.000 citoyens russes vivant dans cette ancienne république soviétique voisine de la Russie ayant recouvré son indépendance en 1991.Cette disposition, votée à une large majorité, 93 voix pour et sept contre, fait écho aux préoccupations grandissantes de sécurité dans cet Etat balte depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.De crainte d’ingérences étrangères, diverses forces politiques estoniennes ont proposé d’exclure des élections les Russes et les Bélarusses mais aussi des apatrides (ils sont 60.000 au total) vivant en Estonie, qui compte 1,3 million d’habitants.”Merci! C’est une victoire pour nous tous”, a déclaré le Premier ministre estonien après le vote. “Les décisions dans notre vie locale ne seront pas prises par les citoyens des Etats agresseurs mais nous déciderons nous-mêmes sur notre terre”, a écrit Kristen Michal, qualifiant la décision prise d'”importante”.Mais la maire de Narva, ville à majorité russophone située à la frontière avec la Russie, a déploré la décision des parlementaires.”Le pays est divisé: vous, les Estoniens, et nous, les Russes, en qui les Estoniens n’ont pas confiance”, a déclaré Katri Raik au site d’information Delfi.”La citoyenneté ou l’appartenance ethnique ne fait pas de quiconque une menace pour la sécurité”, a-t-elle affirmé. Alexandre, un étudiant russophone de Narva, a qualifié la décision “d’étrange”. “Mes parents, par exemple, ont des passeports russes. Ils vivent ici depuis de nombreuses années, ils travaillent également ici, ils paient des impôts (…) Pourquoi ne peuvent-ils pas décider?”, a-t-il déclaré à l’AFP. – Droits fondamentaux -Les résidents permanents de l’Estonie ont actuellement le droit constitutionnel de voter aux élections locales, mais pas aux élections législatives.”Si la Russie avait été, de notre point de vue, sensée, personne n’aurait initié cela”, a déclaré avant le vote Rein Toomla, un analyste politique de l’Institut Johan Skytte.”C’est très clairement (une démarche) contre la Russie et, d’une certaine manière, les citoyens russes vivant en Estonie en sont victimes parce que la Russie a agi de la sorte, non pas eux”, a-t-il dit à l’AFP.Le président Karis a quant à lui émis des doutes sur ce texte. “Les restrictions des droits fondamentaux qui ne sont pas étayées par des arguments convaincants compromettent notre statut international d’État de droit et, partant, notre sécurité”, avait-il ainsi dit en février. Les relations entre Moscou et les trois capitales baltes, Tallinn, Riga et Vilnius, ne cessent de se détériorer depuis longtemps, au gré des tensions grandissantes entre la Russie et les Occidentaux. Tant l’Estonie que la Lettonie ont d’importantes minorités russophones qui demeurent parfois en désaccord avec les gouvernements nationaux, suscitant l’inquiétude que Moscou puisse chercher à exploiter ces différences pour déstabiliser ces pays, membres à la fois de l’UE et de l’Otan. – Ambitions impérialistes -L’Estonie a annoncé ce mois-ci qu’elle augmenterait ses dépenses de défense l’année prochaine pour les faire passer à “au moins” 5% du PIB, évoquant la menace que fait, selon elle, peser la Russie voisine. “La Russie n’a pas changé ses objectifs et ses ambitions impérialistes. C’est une menace réelle pour à la fois l’Europe et l’Otan”, a récemment estimé M. Michal. Selon lui, “les citoyens russes et bélarusses voient ce que la Russie fait en Ukraine (…) d’une manière différente de celle des citoyens estoniens”. “Si une personne souhaite être un citoyen de la Russie (…), elle ne doit pas s’attendre à participer à la discussion sur l’Estonie”, a-t-il souligné auprès du média public ERR en janvier.Le débat sur les droits de vote n’est que le dernier en date d’une série d’actes symbolisant la rupture des liens avec Moscou.Les pays baltes ont notamment décidé, en réponse à l’invasion russe de l’Ukraine, d’enlever et de démolir certains monuments de l’ère soviétique.L’ancienne responsable estonienne et actuelle cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas figure depuis sur une liste russe des personnes recherchées pour son soutien à la destruction de statues datant de l’URSS.Lorsque l’Estonie a obtenu son indépendance de l’Union soviétique, environ un tiers de ses habitants étaient des russophones dont les familles avaient émigré d’autres républiques soviétiques. Ils n’ont pas obtenu la citoyenneté en raison d’un manque de liens de sang avec l’Estonie. Pour obtenir la citoyenneté de ce pays, il faut aussi passer un test sur la connaissance de la langue estonienne. 

Affaire des écoutes: Nicolas Sarkozy a saisi la CEDH

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a indiqué mercredi à l’AFP avoir reçu une requête de Nicolas Sarkozy après sa condamnation définitive en décembre à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes.La requête a été introduite le 20 mars et enregistrée mercredi, a précisé un porte-parole de la Cour, bras judiciaire du Conseil de l’Europe, organisation internationale rassemblant les 46 pays signataires de la Convention européenne des droits de l’Homme.Le 18 décembre, l’ancien président français a été définitivement condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, pour corruption d’un haut magistrat dans ce dossier aussi appelé “Bismuth”. Depuis février, il est équipé d’un bracelet électronique limitant ses déplacements.L’avocat de Nicolas Sarkozy, Patrice Spinosi, avait indiqué en décembre que l’ancien chef de l’Etat se conformerait à sa condamnation mais qu’il saisirait la CEDH “pour obtenir la garantie des droits que les juges français lui ont déniée”.Contacté par l’AFP, Me Spinosi a confirmé avoir saisi la CEDH mais n’a pas souhaité préciser les arguments développés dans cette requête.Cette dernière est désormais dans les mains de la Cour, qui va l’étudier, un processus qui devrait prendre plusieurs mois.Cette requête de Nicolas Sarkozy à la CEDH intervient en plein procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.L’ancien président, âgé de 70 ans, est soupçonné d’avoir noué fin 2005 un “pacte de corruption” avec le richissime dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin que ce dernier soutienne financièrement sa campagne victorieuse de 2007. Ce qu’il conteste depuis le début des investigations.Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, Nicolas Sarkozy encourt 10 ans de prison et 375.000 euros d’amende, ainsi qu’une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu’à 5 ans.

Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol adopté en commission à l’Assemblée

Les députés ont adopté mercredi en commission une proposition de loi transpartisane visant à modifier la définition pénale du viol pour y intégrer la notion de consentement, un texte à la portée symbolique forte, partiellement réécrit afin d’y inclure les remarques formulées par le Conseil d’Etat.L’introduction de la notion de consentement dans le droit pénal fait débat tant chez les juristes que les associations féministes. Les opposants craignent qu’elle conduise à centrer l’enquête sur l’attitude de la victime. Mais pour la corapporteure du texte, l’écologiste Marie-Charlotte Garin, “malgré l’omniprésence de la question du consentement tout au long de la procédure judiciaire, la loi française reste silencieuse sur ce point crucial”, ce qui “ouvre la voie à des malentendus, voire à des instrumentalisations du consentement par les auteurs des agressions”.L’idée est donc de donner “des indications pour clarifier ce que peut être le consentement et ce qu’il ne peut pas être”, afin de servir de “boussole”, a-t-elle poursuivi. Coécrite avec la députée macroniste Véronique Riotton, la proposition de loi spécifie donc la notion de consentement pour permettre aux juges et enquêteurs de mieux apprécier son défaut.A l’heure actuelle, selon le code pénal, le viol est constitué lorsqu’il est commis par “violence, contrainte, menace ou surprise”.Ce qui ne permet pas, selon l’exposé des motifs de la proposition de loi, “de couvrir un grand nombre de cas”: “sidération, situations d’emprise et de coercition, stratégies développées par certains agresseurs d’exploitation de la vulnérabilité des victimes”. La proposition de loi adoptée en commission ajoute donc la notion de non-consentement au code pénal. Et établit que “le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable”, qu’il “est apprécié au regard des circonstances environnantes”, et qu’il “ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”. Des formulations issues d’un avis du Conseil d’Etat, que les deux corapporteures ont fait adopter par la commission des Lois par voie d’amendement.  Le texte, signé également par les présidents des groupes macroniste et écologiste Gabriel Attal et Cyrielle Chatelain et écrit à l’issue d’une année de travaux et auditions, sera examiné le 1er avril dans l’hémicycle. – Curseur sur la victime ? -La proposition de loi a été adoptée en commission sans vote contre, mais avec des abstentions, notamment des groupes Rassemblement national (RN) et ciottiste UDR.Le groupe socialiste, divisé sur la question, avait lui laissé une liberté de vote à ses membres. La députée PS Céline Thiébault-Martinez a indiqué à l’AFP s’être abstenue.”Je le dis en tant que féministe engagée depuis de nombreuses années sur cette question, cette réforme soulève de profondes inquiétudes chez les avocats, les magistrats, les associations qui accompagnent les victimes”, a-t-elle déclaré lors des débats.La proposition de loi “réorienterait l’attention des juges, et à travers eux l’attention de la société toute entière, sur le comportement de la victime”, a-t-elle estimé. Mais selon Mme Garin, la définition actuelle “n’empêche pas que les victimes soient au cÅ“ur du débat, avec en plus une instrumentalisation de la notion de consentement, qui est partout mais qui n’est pas clairement définie”. En outre, après le procès des viols de Mazan, il “y a une attente forte des Français d’un changement de la loi”, selon elle.Avant mercredi, une partie du monde judiciaire, comme par exemple le conseil de l’Ordre des avocats de Paris, ou des associations féministes, telle que Osez le féminisme, se sont inquiétés d’une possible inversion de la charge de la preuve: reviendra-t-il aux plaignants de prouver qu’ils ne sont pas consentants ? Une crainte balayée par le Conseil d’Etat dans son avis rendu début mars, pour qui l’enquête ne sera “évidemment pas dirigée vers le plaignant” mais “vers l’auteur”.Les violences sexuelles faisaient aussi l’objet d’un débat mercredi au Sénat, où la commission des Lois a adopté un texte de la ministre Aurore Bergé pour introduire dans le code pénal le concept sociologique de “contrôle coercitif”, ce mécanisme de domination observé dans les violences conjugales. Les sénateurs ont néanmoins apporté d’importantes modifications au texte, préférant intégrer ce concept à la répression du harcèlement sur conjoint, plutôt que de créer une nouvelle infraction à part entière.

Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol adopté en commission à l’Assemblée

Les députés ont adopté mercredi en commission une proposition de loi transpartisane visant à modifier la définition pénale du viol pour y intégrer la notion de consentement, un texte à la portée symbolique forte, partiellement réécrit afin d’y inclure les remarques formulées par le Conseil d’Etat.L’introduction de la notion de consentement dans le droit pénal fait débat tant chez les juristes que les associations féministes. Les opposants craignent qu’elle conduise à centrer l’enquête sur l’attitude de la victime. Mais pour la corapporteure du texte, l’écologiste Marie-Charlotte Garin, “malgré l’omniprésence de la question du consentement tout au long de la procédure judiciaire, la loi française reste silencieuse sur ce point crucial”, ce qui “ouvre la voie à des malentendus, voire à des instrumentalisations du consentement par les auteurs des agressions”.L’idée est donc de donner “des indications pour clarifier ce que peut être le consentement et ce qu’il ne peut pas être”, afin de servir de “boussole”, a-t-elle poursuivi. Coécrite avec la députée macroniste Véronique Riotton, la proposition de loi spécifie donc la notion de consentement pour permettre aux juges et enquêteurs de mieux apprécier son défaut.A l’heure actuelle, selon le code pénal, le viol est constitué lorsqu’il est commis par “violence, contrainte, menace ou surprise”.Ce qui ne permet pas, selon l’exposé des motifs de la proposition de loi, “de couvrir un grand nombre de cas”: “sidération, situations d’emprise et de coercition, stratégies développées par certains agresseurs d’exploitation de la vulnérabilité des victimes”. La proposition de loi adoptée en commission ajoute donc la notion de non-consentement au code pénal. Et établit que “le consentement est libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable”, qu’il “est apprécié au regard des circonstances environnantes”, et qu’il “ne peut être déduit du seul silence ou de la seule absence de réaction de la victime”. Des formulations issues d’un avis du Conseil d’Etat, que les deux corapporteures ont fait adopter par la commission des Lois par voie d’amendement.  Le texte, signé également par les présidents des groupes macroniste et écologiste Gabriel Attal et Cyrielle Chatelain et écrit à l’issue d’une année de travaux et auditions, sera examiné le 1er avril dans l’hémicycle. – Curseur sur la victime ? -La proposition de loi a été adoptée en commission sans vote contre, mais avec des abstentions, notamment des groupes Rassemblement national (RN) et ciottiste UDR.Le groupe socialiste, divisé sur la question, avait lui laissé une liberté de vote à ses membres. La députée PS Céline Thiébault-Martinez a indiqué à l’AFP s’être abstenue.”Je le dis en tant que féministe engagée depuis de nombreuses années sur cette question, cette réforme soulève de profondes inquiétudes chez les avocats, les magistrats, les associations qui accompagnent les victimes”, a-t-elle déclaré lors des débats.La proposition de loi “réorienterait l’attention des juges, et à travers eux l’attention de la société toute entière, sur le comportement de la victime”, a-t-elle estimé. Mais selon Mme Garin, la définition actuelle “n’empêche pas que les victimes soient au cÅ“ur du débat, avec en plus une instrumentalisation de la notion de consentement, qui est partout mais qui n’est pas clairement définie”. En outre, après le procès des viols de Mazan, il “y a une attente forte des Français d’un changement de la loi”, selon elle.Avant mercredi, une partie du monde judiciaire, comme par exemple le conseil de l’Ordre des avocats de Paris, ou des associations féministes, telle que Osez le féminisme, se sont inquiétés d’une possible inversion de la charge de la preuve: reviendra-t-il aux plaignants de prouver qu’ils ne sont pas consentants ? Une crainte balayée par le Conseil d’Etat dans son avis rendu début mars, pour qui l’enquête ne sera “évidemment pas dirigée vers le plaignant” mais “vers l’auteur”.Les violences sexuelles faisaient aussi l’objet d’un débat mercredi au Sénat, où la commission des Lois a adopté un texte de la ministre Aurore Bergé pour introduire dans le code pénal le concept sociologique de “contrôle coercitif”, ce mécanisme de domination observé dans les violences conjugales. Les sénateurs ont néanmoins apporté d’importantes modifications au texte, préférant intégrer ce concept à la répression du harcèlement sur conjoint, plutôt que de créer une nouvelle infraction à part entière.

After a week on the streets, Turkey protesters remain defiant

Student protesters were back on the streets on Wednesday as they marked a week since the start of Turkey’s biggest demonstrations against the rule of President Recep Tayyip Erdogan since 2013.The protests erupted after the March 19 arrest of Istanbul opposition mayor Ekrem Imamoglu as part of a graft and “terror” probe, which the main opposition CHP party slammed as a “coup”.Vast crowds have hit the streets daily, defying a protest ban in Istanbul and other big cities, with the biggest crowds gathering after dark, sparking running battles with riot police. Ahead of a major rally on Saturday, the CHP appeared to change strategy on Wednesday, urging people to applaud, honk their horns or wave flags from their windows at 1730 GMT. In Istanbul, crowds of students — many of them masked — marched through the Levent business district after a day in which many thousands had flooded the streets chanting: “Government, resign!”And in the capital, students rallied at Ankara University campus alongside medical students from Haceteppe University and a handful of lecturers from the prestigious Middle East Technical University. “The pressures exerted on members of the opposition have reached an alarming level,” said one robed lecturer who did not give his name. “In the same way, government pressure on universities, which has been going on for years, has become even worse with recent developments.”- ‘Absolutely scandalous’ -By Tuesday afternoon, police had arrested 1,418 people, the interior ministry said. Among them was AFP photographer Yasin Akgul, who was arrested in a pre-dawn raid on Monday and remanded in custody a day later alongside six other journalists.The move was sharply denounced by the Paris-based news agency, which said that Akgul had been covering the protests, denouncing his jailing as “unacceptable” and demanding his immediate release.Reporters Without Borders chief Thibaut Bruttin described the arrests as “absolutely scandalous”, urging Turkey to free the journalists, including Akgul.”These journalists were only doing their job. They have no business being brought before a court. They absolutely must be released,” he told AFP. And a French foreign ministry source said Paris was “deeply concerned by reports of repression against protesters and journalists” in Turkey, noting that Akgul “was covering the protests professionally”.The UN also voiced concern on Wednesday over the court’s U-turn on the journalists’ fate. “It is a matter of concern that reportedly the initial decisions of a court in Istanbul to free the journalists were immediately reversed on the prosecutor’s intervention,” UN Human Rights Office spokeswoman Liz Throssell told AFP.- ‘No room left in the prisons’ -Erdogan, who has repeatedly denounced the protests as “street terror”, stepped up his attacks on the opposition with a bitter tirade against the CHP and its leader Ozgur Ozel.Most nights, the protests have turned into running battles with riot police, whose crackdown has alarmed rights groups. But there were no such clashes on Tuesday, AFP correspondents said. Addressing the vast crowds at Istanbul City Hall on Tuesday, Ozel warned Erdogan that the crackdown would only strengthen the protest movement.”Our numbers won’t decrease with the detentions and arrests, we will grow and grow and grow!” he vowed, saying the extent of the crackdown meant there was “no room left in Istanbul’s prisons”.Although the crackdown has not reduced the numbers, most students who joined a huge street rally on Tuesday had their faces covered, an AFP correspondent said. “We want the government to resign, we want our democratic rights, we are fighting for a freer Turkey right now,” a 20-year-old student who gave his name as Mali told AFP. “We are not terrorists, we are students and the reason we are here is to exercise our democratic rights and to defend democracy,” he said.Ozel has called the next major rally for Saturday in the Istanbul district of Maltepe on the Asian side of the city.