A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les députés reviennent sur la hausse prévue du “malus CO2” pour les véhicules polluants

Les députés sont revenus lundi en première lecture, sur proposition du gouvernement, sur une disposition du projet de loi prolongeant d’une année le durcissement du “malus C02” sur les véhicules les plus polluants. Selon la trajectoire adoptée dans le budget 2025, le seuil de déclenchement du malus doit passer de 108 grammes de CO2 émis par kilomètre en 2026 à 103 grammes en 2027.Le gouvernement propose dans son projet de budget de prolonger cette trajectoire par une nouvelle baisse de 5 grammes en 2028 afin “de maintenir l’incitation à la mise sur le marché de véhicules moins polluants”.Mais, du fait notamment de l’opposition de députés RN, LR et du centre, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a constaté dans l’hémicycle que “ce point d’ajout d’une nouvelle année dans la trajectoire du malus ne faisait pas consensus” et a proposé de le supprimer.”Dans les marches pour le climat on disait +les petits pas, ça ne suffit pas+, mais vous, vous ne faites même pas les petits pas”, a regretté la députée écologiste Lisa Belluco.Les députés ont par ailleurs adopté un amendement RN pour exonérer les familles nombreuses du “malus masse” sur les véhicules les plus lourds.”Les familles nombreuses de trois enfants et plus ont besoin de véhicules plus grands et donc plus lourds. Plus vous avez d’enfants, vous avez besoin de véhicules plus grands”, a argumenté le RN Jean-Philippe Tanguy. Au nom du gouvernement, le ministre délégué à la Fonction publique David Amiel s’y est opposé, faisant remarquer qu’il y a “déjà des abattements pour les familles nombreuses, de 200 kilos par enfant pour le malus masse”.Enfin, l’Assemblée a adopté un amendement du député Renaissance Jean-Marie Fiévet pour que l’exonération du malus masse ne soit pas limitée aux seuls véhicules électriques +à faible empreinte carbone+ comme cela doit entrer en vigueur au 1er juillet 2026.Selon lui, les véhicules à faible empreinte carbone ne représentent que 35% des modèles électriques commercialisés en France. “Le signal envoyé aux consommateurs est celui d’une fiscalité punitive sur l’électrique”, a-t-il argumenté.Le gouvernement, comme le rapporteur général Philippe Juvin (LR) ont demandé le retrait de cet amendement, expliquant en substance que cette limitation aux seuls véhicules à faible empreinte carbone avantage les modèles fabriqués en Europe par rapport aux véhicules chinois.”Cela permet par exemple, que des véhicules électriques qui sont produits en dehors de l’Union européenne à base d’électricité, dans des centrales à charbon” ne soient pas exonérés de ce malus, a plaidé, en vain, M. Amiel.

Les députés reviennent sur la hausse prévue du “malus CO2” pour les véhicules polluants

Les députés sont revenus lundi en première lecture, sur proposition du gouvernement, sur une disposition du projet de loi prolongeant d’une année le durcissement du “malus C02” sur les véhicules les plus polluants. Selon la trajectoire adoptée dans le budget 2025, le seuil de déclenchement du malus doit passer de 108 grammes de CO2 émis par kilomètre en 2026 à 103 grammes en 2027.Le gouvernement propose dans son projet de budget de prolonger cette trajectoire par une nouvelle baisse de 5 grammes en 2028 afin “de maintenir l’incitation à la mise sur le marché de véhicules moins polluants”.Mais, du fait notamment de l’opposition de députés RN, LR et du centre, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a constaté dans l’hémicycle que “ce point d’ajout d’une nouvelle année dans la trajectoire du malus ne faisait pas consensus” et a proposé de le supprimer.”Dans les marches pour le climat on disait +les petits pas, ça ne suffit pas+, mais vous, vous ne faites même pas les petits pas”, a regretté la députée écologiste Lisa Belluco.Les députés ont par ailleurs adopté un amendement RN pour exonérer les familles nombreuses du “malus masse” sur les véhicules les plus lourds.”Les familles nombreuses de trois enfants et plus ont besoin de véhicules plus grands et donc plus lourds. Plus vous avez d’enfants, vous avez besoin de véhicules plus grands”, a argumenté le RN Jean-Philippe Tanguy. Au nom du gouvernement, le ministre délégué à la Fonction publique David Amiel s’y est opposé, faisant remarquer qu’il y a “déjà des abattements pour les familles nombreuses, de 200 kilos par enfant pour le malus masse”.Enfin, l’Assemblée a adopté un amendement du député Renaissance Jean-Marie Fiévet pour que l’exonération du malus masse ne soit pas limitée aux seuls véhicules électriques +à faible empreinte carbone+ comme cela doit entrer en vigueur au 1er juillet 2026.Selon lui, les véhicules à faible empreinte carbone ne représentent que 35% des modèles électriques commercialisés en France. “Le signal envoyé aux consommateurs est celui d’une fiscalité punitive sur l’électrique”, a-t-il argumenté.Le gouvernement, comme le rapporteur général Philippe Juvin (LR) ont demandé le retrait de cet amendement, expliquant en substance que cette limitation aux seuls véhicules à faible empreinte carbone avantage les modèles fabriqués en Europe par rapport aux véhicules chinois.”Cela permet par exemple, que des véhicules électriques qui sont produits en dehors de l’Union européenne à base d’électricité, dans des centrales à charbon” ne soient pas exonérés de ce malus, a plaidé, en vain, M. Amiel.

Le maire LR de Tarbes, jugé pour favoritisme, plaide des “erreurs”

Le maire de Tarbes, Gérard Trémège (LR), a nié lundi avoir organisé un “système” pour avantager des proches, au premier jour de son procès à Pau pour favoritisme et prise illégale d’intérêts, admettant des “erreurs” mais dénonçant un dossier “orchestré” contre lui.Mis en examen depuis 2015, l’élu de 81 ans, en poste depuis 2001, est soupçonné d’avoir favorisé plusieurs proches en leur attribuant frauduleusement des marchés publics ou en leur cédant des terrains et bâtiments municipaux à prix réduits, entre 2009 et 2015.Dans le viseur des enquêteurs notamment, les contrats d’élagage de cette ville des Hautes-Pyrénées, attribués à une société “qui ne respecte pas la législation”, ou de multiples marchés publics de rénovation accordés à des candidats aux “dossiers incomplets”, couplés souvent avec des coûts “nettement supérieurs” à ceux du marché.”Un système Trémège pour avantager des proches”, ont résumé les enquêteurs qui s’appuient sur deux expertises judiciaires ayant pointé de “gros manques de rigueur” et “de professionnalisme” pour une commune de cette taille (45.000 habitants).L’enquête a démarré fin 2012 après le signalement de citoyens et militants politiques, appuyés par Jean Glavany, ancien ministre socialiste et ex-rival local de M. Trémège, selon le récit de la présidente du tribunal correctionnel de Pau, où le procès a lieu jusqu’à vendredi.”C’est Monsieur (Jean) Glavany et son avocat qui ont orchestré tout cela, en faisant le siège du ministère de la Justice de Mme (Christiane) Taubira à l’époque”, a lancé M. Trémège à la barre, fidèle à sa thèse d’un “complot politicien” qu’il avance depuis le début.Le maire de Tarbes, qui ne briguera pas de cinquième mandat en 2026, explique avoir “toujours préféré des entreprises locales, au service du territoire” sans chercher “d’intérêt personnel”, et assure n’avoir aucun lien avec l’immense majorité de celles citées à l’audience.Droit dans son costume noir, il consent “avoir commis des erreurs”, “avoir peut-être mal fait certaines choses” mais “jamais délibérément”. Ces dernières auraient “peut-être” été provoquées, selon lui, par ses régulières “sautes d’humeur” et “de colère” envers ses équipes, pour exiger “de l’efficacité et de la rapidité”.”Un maire ne peut pas tout faire”, glisse-t-il en se défaussant sur ses services.Huit autres prévenus, des hommes âgés de 54 à 72 ans, dont cinq anciens responsables de services de la ville (direction générale, voirie, architecture, urbanisme, espace vert) et trois entrepreneurs locaux, comparaissent aux côtés de l’élu. La plupart se disant “marqués” psychologiquement par leur mise en cause.

Feu d’artifice mortel: le maire de Cholet face à la “colère” des parents des deux victimes

Le procès du maire de Cholet (Maine-et-Loire) et d’autres prévenus pour homicides et blessures involontaires lors d’un feu d’artifice organisé le 14 juillet 2022 s’est ouvert lundi, avec les témoignages des parents des deux enfants décédés ainsi que d’autres victimes.Le soir du drame, plusieurs projectiles étaient tombés au milieu de spectateurs à quelques dizaines de mètres du pas de tir, zone qui aurait dû être interdite au public. Le souffle de l’explosion a tué un garçon de sept ans et sa sœur de 24 ans. Leurs parents et le compagnon de la jeune femme ont été gravement blessés. Douze autres personnes ont aussi subi des blessures lors de ce feu d’artifice organisé par la ville de Cholet. Le maire Gilles Bourdouleix, présent lundi au tribunal d’Angers (Maine-et-Loire), est notamment poursuivi pour ne pas avoir imposé la mise en place de barrières pour assurer “le respect de la zone de sécurité” de 150 mètres.Les autres prévenus sont un adjoint au maire, la société pyrotechnique HTP (devenue Féérie) et l’artificier principal, et l’association Cholet Evénements et son vice-président, en charge de l’organisation du feu d’artifice.Plus de trois ans après, “tous les jours, c’est compliqué”, a témoigné Sébastien Mandote, le père des défunts. Il a décrit au président du tribunal, Lionel Ascensi, l’endroit où la famille s’était placée, puis une “boule de feu” qui s’est abattue sur eux.Sa femme, Sandra, la voix brisée par les sanglots, a dit s’en vouloir “énormément” de ne pas avoir protégé ses enfants. “J’ai beaucoup de colère”, tout en espérant pouvoir “rentrer dans le pardon”, a-t-elle ajouté.Ils ont évoqué des difficultés encore présentes à travailler, à voir du monde, des troubles auditifs.Antoine Frémondière, en couple à l’époque avec leur fille, a raconté, les yeux rougis, leur projet de fonder une famille. Il a aussi dépeint une “boule qui fonçait droit sur” eux, avant d’être “complètement sonné”. Il a été grièvement brûlé et souffre d’acouphènes.Le frère des victimes, absent le soir du drame, a évoqué sa “tristesse” avec retenue.- “Scène de guerre” -Plus tôt dans la journée, les avocats de Cholet Evénements avaient demandé, avant de se rétracter, un renvoi du procès. Ils ont argué que les policiers, présents le soir du 14 juillet 2022 ou encore la sous-préfecture qui avait validé l’organisation du feu d’artifice, auraient dû se trouver sur le banc des prévenus.Le tribunal a projeté des photographies aériennes montrant les lieux où se trouvaient des spectateurs, certains “à une trentaine de mètres du pas de tir du feu d’artifice”, a rappelé le président du tribunal. Les parties civiles ont décrit la même scène: une centaine de personnes à proximité du pas de tir, l’absence de barrières, de panneaux indiquant un danger, ou encore de policiers, le sentiment d’être en confiance, avant “une scène de guerre”. Certains ont exprimé leur sentiment de culpabilité.Pendant la matinée, le tribunal a diffusé un reportage télévisé du 15 juillet 2022 où le maire de Cholet estimait que les spectateurs proches du pas de tir étaient “les premiers fautifs”. “Ca, je ne peux pas l’entendre”, a répliqué lundi un homme présent le soir de la tragédie.Le président du tribunal a évoqué “la fragilité des mortiers” utilisés par la société HTP pour tirer les bombes d’artifice, “la mise en oeuvre de mortiers défaillante” et des dysfonctionnements moins de quatre minutes après le début des tirs.Il est aussi reproché à l’artificier et à son employeur d’avoir “tiré un feu d’artifice alors que des personnes se trouvaient dans une zone interdite au public”.L’association Cholet Evénements est visée pour “n’avoir pas mis en place un dispositif visant à assurer le respect de la zone de sécurité” et pour “ne pas avoir attiré suffisamment l’attention du maire de Cholet sur les prérogatives à mettre en œuvre”.Le procès durera jusqu’à vendredi.

Stocks lower on uncertainty over earnings, tech rally, US rates

Global stock markets fell back Monday as traders awaited key earnings reports notably from chip giant Nvidia and amid concerns the US Federal Reserve could hold off on further rate cuts this year.On Wall Street the Dow was off 0.2 percent at 47,033.52 points a few minutes into trading, with the tech-heavy Nasdaq down by a similar margin. The broader based S&P 500 Index pulled back 0.3 percent to 6,711.92.Besides Nvidia, which was off 1.6 percent, US retailers including Home Depot, Target and Walmart are also set to release their earnings reports, which will be monitored for signs of how consumers are faring as President Donald Trump’s tariffs bite.Traders are also awaiting US government data on how the labour market fared in September. The numbers are due for publication Thursday, after the end of the longest government shutdown in US history. “It’ll be the first glimpse of some macro news” that could provide hints on the Fed’s preferred path for interest rates moving forward, said Peter Cardillo from Spartan Capital Securities.Among companies, he added that “it’s all up to Nvidia, whether or not it can turn the souring negative sentiment on the AI sector”.London and Paris were marginally into the red two hours out from the European close while the DAX was off 0.8 percent in Frankfurt.Major Asian indices earlier finished down amid simmering tensions between China and Japan which hit tourism and retail firms on Tokyo’s exchange.The tepid mood on trading floors dragged on the crypto sector, with bitcoin briefly erasing all its gains this year — just over a month after hitting a record high.The European Union on Monday cut its eurozone growth forecast for 2026 as risks from international trade and geopolitical tensions weigh on Europe’s economy.Investors have in recent weeks reconsidered prospects for US rate cuts and the AI-fuelled tech rally that had lifted several markets to record highs.Traders are keenly awaiting the release of several reports — including on jobs and inflation — that had been held up by the record US government shutdown that ended last week.With data releases delayed, “chances are growing that the Fed will avoid changing monetary policy when the economic outlook remains murky”, said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.Federal Reserve boss Jerome Powell signalled last month that a December cut to borrowing costs was not assured, adding to uncertainty.All eyes are on this week’s release of earnings from chip titan Nvidia, the world’s most valuable company, which late last month hit a market-capitalisation of $5.0 trillion before slipping back a bit.Bitcoin suffered from the uncertain climate on trading floors, with the digital unit briefly dropping to $92,935.51. It bounced back slightly to sit above $95,000 on Monday.The cryptocurrency had climbed to a record high of $126,251 on October 6, buoyed by US President Donald Trump’s pledges to ease regulation on the crypto sector.- Key figures at around 1450 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 47,033.52 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.3 percent at 6,711.92 New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.2 percent at 22,867.59 London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,686.52 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 8,134.06Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 23,691.12Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 50,323.91 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.7 percent at 26,384.28 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,972.03 (close)Dollar/yen: UP at 155.17 yen from 154.55 yen on FridayEuro/dollar: DOWN at $1.1585 from $1.1621 Pound/dollar: DOWN at $1.3168 from $1.3171Euro/pound: DOWN at 87.97 pence from 88.22 penceWest Texas Intermediate: FLAT at $60.06 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $64.40 per barrel

Messe pour Pétain: enquête ouverte pour contestation de crime contre l’humanité

Deux jours après une messe à Verdun en hommage à Philippe Pétain, une enquête a été ouverte lundi pour contestation de crime contre l’humanité contre le président de l’association organisatrice, qui pourrait faire l’objet d’une dissolution.Jacques Boncompain, président de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP), s’était exprimé samedi devant la presse à la sortie de l’église Saint-Jean-Baptiste de Verdun, soutenant notamment que Philippe Pétain avait été “le premier résistant de France”. Dans une vidéo mise en ligne par le journal L’Est républicain, on entend M. Boncompain, 84 ans, qualifier le chef du régime collaborationniste de Vichy de “plus grand serviteur de la France du XXe siècle”. “Il a sauvé, devant témoins je peux le dire, au moins 700.000 juifs”, ajoute-t-il.Dans un courriel adressé à l’AFP, la procureure de la République de Verdun, Delphine Moncuit, a indiqué avoir ouvert une enquête contre M. Boncompain “et tous autres” pour “contestation publique de l’existence de crime contre l’humanité commis durant la Seconde guerre mondiale”.L’enquête porte aussi sur la “tenue d’une réunion politique dans un local servant habituellement à l’exercice d’un culte” et vise le prêtre qui a célébré la messe: Gautier Luquin, 31 ans, est mis en cause pour “provocation par ministre du culte à la résistance à l’exécution des lois ou actes de l’autorité publique”.Le préfet de la Meuse, Xavier Delarue, avait annoncé samedi qu’il ferait un signalement au procureur pour propos “clairement révisionnistes”.Interrogée par l’AFP, la préfecture de la Meuse a précisé lundi qu’un aspect du signalement fait à la justice était “la perspective éventuelle de la dissolution” de l’ADMP, une décision qui relève du ministère de l’Intérieur. – “Surprise absolue” -Le maire de Verdun, Samuel Hazard (divers gauche), avait pris un arrêté la semaine dernière pour interdire cet hommage par craintes de “trouble à l’ordre public”, mais sa décision a été annulée vendredi par le tribunal administratif de Nancy.Interrogé par l’AFP, M. Boncompain a fait part lundi de sa “surprise absolue” à l’annonce de l’ouverture d’une enquête à la suite d’un office religieux “de 35 minutes” qui a attiré selon lui neuf personnes.”On a mobilisé un escadron de gendarmerie pour neuf personnes qui voulaient prier pour des défunts”, a-t-il dit, accusant le maire de Verdun d’avoir “délibérément créé un phénomène” autour de la messe dite “en hommage au maréchal Pétain et à ses soldats”.”Cela fait partie du lancement de sa campagne” en vue des élections municipales de mars, a-t-il estimé. “Cette messe a lieu depuis 1951 sans difficulté” à l’ossuaire de Douaumont, sur le champ de bataille de 1916, a-t-il fait valoir.Samedi, une centaine de manifestants, dont plusieurs élus en écharpe tricolore, ont manifesté devant l’édifice religieux, surveillé par une vingtaine de policiers et gendarmes. Sous les huées, un militant d’extrême droite, Pierre-Nicolas Nups, ancien candidat aux législatives de 2024 en Meurthe-et-Moselle sous la bannière du Parti de la France, a interprété “Maréchal nous voilà”, chant à la gloire du chef du régime de Vichy.- Zemmour condamné -Les propos révisionnistes sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Ils sont définis comme la négation, la minoration ou la banalisation de façon outrancière d’un crime de génocide, de crime de guerre ou de crime contre l’humanité.Dès samedi, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a jugé les propos du président de l’ADMP “contraires à notre mémoire collective” et condamné fermement “toute tentative de réhabilitation d’une figure liée à la collaboration et à l’oppression”.La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a jugé dimanche “révoltant” l’organisation de la messe d’hommage, qui a mis “mal à l’aise” le chef du Rassemblement national Jordan Bardella.Surnommé “le vainqueur” de la bataille de Verdun en 1916, Philippe Pétain prit en 1940 la tête du régime de Vichy qui collabora avec l’Allemagne nazie. Il a été frappé d’indignité nationale en 1945 et condamné à mort, une peine commuée en prison à vie.La thèse consistant à dire qu’il aurait “protégé les juifs français”, est, selon plusieurs historiens, dénuée de tout fondement.Elle apparaît ultra-minoritaire dans le monde académique. Elle est notamment contredite par l’arrestation avérée d’enfants français lors de la rafle du Vel d’Hiv de 1942 et fait fi du système de ségrégation mis en œuvre dès 1940 par le régime de Vichy.Le président du parti d’extrême droite Reconquête!, Eric Zemmour, a été condamné en avril par la cour d’appel de Paris pour contestation de crime contre l’humanité à 10.000 euros d’amende pour avoir déclaré en 2019 que Pétain avait sauvé des juifs français. Il a annoncé un pourvoi en cassation.

Les tensions Chine-Japon font tanguer la Bourse de Tokyo, l’impact économique inquiète

Compagnies aériennes, cosmétiques, grands magasins… Les groupes liés au tourisme ont plongé lundi à la Bourse de Tokyo, après que la Chine a recommandé à ses ressortissants d’éviter de voyager au Japon, en pleine passe d’armes au sujet de Taïwan, au risque de fragiliser ce secteur-clé de l’économie nippone.A l’origine du regain de tensions: la …

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