BoJ holds interest rates but to sell funds in shift from easing policy

The Bank of Japan kept interest rates on hold Friday amid lingering political uncertainty and economic concerns but said it would start offloading funds bought as part of its earlier monetary easing campaign.The announcement came hours after official data showed inflation in the fourth-largest economy slowed to 2.7 percent in August, with rice price rises slowing following a sharp spike that rattled the government.In a widely expected decision the central bank decided against hiking borrowing costs, keeping them at 0.5 percent, but said it would begin reducing its exchange-traded fund and real estate investment trust holdings.The BoJ began buying the funds — in a bid to boost liquidity and reduce the cost of capital for firms, among other things — more than a decade ago as part of its campaign to kickstart the torpid economy and end years of almost non-existent inflation.Officials began hiking rates from below zero in March last year as figures signalled an end to the country’s “lost decades” of stagnation, with inflation surging.However, with worries about the global outlook and US tariffs growing, the bank paused its tightening measures at the start of 2025, with the last increase in January, taking rates to their highest level in 17 years.The yen rose against the dollar but Tokyo’s Nikkei 225 index fell around 0.5 percent.In a statement following Friday’s announcement, the BoJ said: “Japan’s economic growth is likely to moderate, as trade and other policies in each jurisdiction lead to a slowdown in overseas economies and to a decline in domestic corporate profits and other factors.”Japanese exports to the United States face a 15 percent levy imposed by President Donald Trump’s administration, causing huge pain for the nation’s industries, particularly the auto sector.But BoJ governor Kazuo Ueda told a news conference that “although US tariffs are having a negative impact, particularly on the revenues of the manufacturing industry, so far they don’t appear to be affecting the economy as a whole including capital investment, employment and wages”.- Leadership race -The rate decision was carried by seven votes to two, with the dissent described as “a bit of surprise” by Tsuyoshi Ueno of NLI Research Institute.”Governor Ueda has said he wants to see the impact of Trump tariffs, but maybe there is a division in their opinions, as inflation continues,” he told AFP.The move comes as the ruling Liberal Democratic Party (LDP) prepares for an election for a new leader following the resignation of Prime Minister Shigeru Ishiba.The government has come under pressure from voters angry about the rising cost of rice and Ishiba’s coalition lost its majority in both chambers. A race for his successor will be decided on October 4. Figures Friday showed core inflation — stripping out food costs –hit 2.7 percent in August.While that was down on July’s 3.1 percent, it is still well above the BoJ’s target of two percent, and analysts have said the bank will likely announce another hike this year or in early 2026.Rice prices had skyrocketed because of supply problems linked to a very hot summer in 2023 and panic-buying after a “megaquake” warning last year, amongst other factors.Abhijit Surya of Capital Economics said the main factor behind the fall in inflation was “a deepening of energy price deflation… due to the resumption of electricity and gas subsidies”.But Taro Kimura, an analyst with Bloomberg Economics, said a pullback in inflation “won’t change the big picture”.”Consumer prices will remain warm enough to keep the Bank of Japan on track to pare stimulus, likely as soon as October,” he added.

Après le test de la rue, Lecornu attendu sur le budget et le gouvernement

Après le test de la rue, retour à la case “politique”: au lendemain d’une journée de mobilisation sociale, le Premier ministre Sébastien Lecornu poursuit sa quête d’une stabilité au Parlement et d’un gouvernement susceptible d’incarner une “rupture”. Sans se presser.Près de deux semaines après sa nomination, le 8 septembre, la composition de son gouvernement se fait toujours attendre et ne devrait pas intervenir avant “fin septembre, début octobre”, selon plusieurs sources dans le camp présidentiel.- A quand un gouvernement Lecornu ? -“C’est peu probable” avant qu’Emmanuel Macron ne s’envole lundi pour l’Assemblée générale des Nations-unies à New York, “plutôt après” son retour jeudi, précise un proche du chef de l’Etat. “Ils sont quand même encore loin de faire la liste, ils sont encore sur le quoi”, insiste-t-il, c’est-à-dire sur le contenu de la feuille de route du prochain gouvernement, plus que sur sa composition.Pour l’heure, les ministres démissionnaires du gouvernement de François Bayrou sont toujours en place en mode “gestion des affaires courantes”.Et le nouveau locataire de Matignon passe surtout beaucoup de temps à tenter de résoudre l’équation d’une majorité introuvable et d’échapper à la censure dès le prochain écueil, le vote du budget 2026 à l’automne.”Le focus, c’est sur comment on arrive à avoir un quart de discussion avec le PS”, considéré comme seule force d’appoint possible pour une non-censure, relève un cadre du camp présidentiel. “L’idéal c’est de former après avoir topé avec les socialistes mais il faudra quand même un gouvernement même si c’est pas encore topé”, dit-il.Selon plusieurs sources, le changement de gouvernement pourrait “intervenir jeudi soir ou vendredi prochain”, au retour de New York.Mais d’autres pointent l’intérêt d’attendre l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale (sa principale instance exécutive), le 2 octobre. En effet, si des parlementaires entrent au gouvernement, ils ne seront pas immédiatement remplacés et leurs voix manqueront à l’appel.- Quels ministres à quels postes ? -Quelques poids-lourds du gouvernement sortant, Gérard Darmanin (Justice), Bruno Retailleau, le chef des Républicains (LR) à l’Intérieur, ou encore Catherine Vautrin (Travail et Santé) semblent assurés de rester, pas forcément au même poste.Le portefeuille des Armées, détenu depuis 2022 par Sébastien Lecornu, pourrait échoir à Catherine Vautrin ou au député et ex-ministre délégué aux Anciens combattants Jean-Louis Thiériot, issu lui aussi de LR, selon plusieurs sources. L’ex-Premier ministre Manuel Valls, à la manoeuvre sur le statut de la Nouvelle-Calédonie, pourrait rester aux Outre-mer.Le sort d’Elisaeth Borne paraît plus incertain à l’Education nationale, certains pointant des pistes de sortie comme la Cour des comptes, que son président Pierre Moscovici s’apprête à quitter.Même interrogation pour la ministre sortante de la Culture, Rachida Dati, à ce poste depuis janvier 2024 avec la bénédiction d’Emmanuel Macron, par ailleurs en campagne pour la Mairie de Paris et en attente d’un procès pour corruption et trafic d’influence.Idem pour le ministre de l’Economie Eric Lombard dont le nom est trop associé au plan d’économies budgétaires sur lequel François Bayrou a trébuché. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin et le vice-président de l’Assemblée et ex-ministre de l’Industrie Roland Lescure sont cités comme possibles successeurs.- Pour quel pacte avec les socialistes ? -Les socialistes, qui excluent d’entrer dans un gouvernement Lecornu, vont mettre la barre très haut pour un pacte de non-censure. “Il faut que ça leur fasse +très mal+”, lance un cadre socialiste.Ils ont mis sur la table un contre-budget. Ils proposent de diviser par deux l’effort budgétaire de 44 milliards d’euros initialement avancé par François Bayrou. Mais “Lecornu dit qu’en dessous de 37-38 milliards on est mal”, résume un cadre de la macronie.Autre sujet inflammable, la taxe Zucman – 2% chaque année sur les fortunes de plus de 100 millions d’euros – devenue un étendard de la gauche mais qui reste très décriée à droite et chez les macronistes.S’il s’est dit prêt à travailler sur des “questions de justice fiscale”, le Premier ministre a appelé à faire “attention au patrimoine professionnel, car c’est ce qui permet de créer des emplois et de la croissance en France”.  La gauche, qui voudrait que le recours à l’article 49.3 de la Constitution soit écarté, réclame aussi a minima la suspension de la réforme des retraites de 2023.  

Macron et la Palestine, un legs diplomatique et des embûches

Un cheminement tâtonnant, jusqu’à devenir “irréversible”. Pour Emmanuel Macron, la reconnaissance de la Palestine, dont il espère faire un legs diplomatique majeur, a fini par s’imposer, lui permettant au passage de se montrer plus au diapason avec la politique arabe traditionnelle de la France.Lundi à New York, lorsqu’il montera à la tribune des Nations unies, ce sera le grand moment du président français. Avec son discours, la France devrait être le premier pays du G7 et le premier membre permanent occidental du Conseil de sécurité à reconnaître l’Etat palestinien – le Royaume-Uni devant faire de même. Un “chemin irréversible vers la paix”, veut-il croire, même si les obstacles semblent entraver pour l’instant toute concrétisation véritable.”Ce sera sûrement un des legs diplomatiques de sa présidence”, dit un de ses proches, qui y voit un geste “dans la grande tradition de l’universalisme français”.Pour l’ex-ambassadeur Michel Duclos, expert à l’Institut Montaigne, “cela peut devenir un succès de la France”, dans la lignée du “non” français à l’intervention américaine en Irak en 2003.Empêtré depuis l’été 2024 dans une crise politique inédite, le président a perdu des marges de manoeuvre sur la scène nationale, alors même qu’il voulait consacrer son second mandat à peaufiner son “héritage”.Il s’est alors replié sur la politique étrangère. En première ligne sur l’Ukraine, son action dépend toutefois en partie des décisions de Donald Trump et de son attitude vis-à-vis de la Russie.- “Un silence” -Les leviers français sont moins importants encore au Proche-Orient, d’autant que le président américain affiche un soutien à toute épreuve à Israël.Là aussi, une des clés est donc à Washington. La reconnaissance “ne trouvera son plein aboutissement que si on arrive à accrocher Trump”, explique à l’AFP Michel Duclos. “C’est son intérêt aussi, car ça lui permettrait de relancer les accords d’Abraham” de normalisation entre pays arabes et Israël.Après les attaques sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Emmanuel Macron a immédiatement apporté un soutien très ferme aux Israéliens.”Israël a le droit de se défendre en éliminant les groupes terroristes”, a-t-il martelé le 12 octobre suivant.Il a certes évoqué la nécessaire préservation des civils, et ajouté qu’une paix durable impliquerait “un Etat pour les Palestiniens”.Mais la tonalité retenue, plutôt pro-israélienne, lui a été reprochée par une frange de l’opinion lorsque le gouvernement de Benjamin Netanyahu a intensifié sa riposte à Gaza.Pourtant, le président français a assez vite appelé au “cessez-le-feu”, avant d’aller crescendo dans la condamnation des opérations israéliennes.Et le 16 février 2024, il prévient que “la reconnaissance d’un Etat palestinien n’est pas un tabou pour la France”.Mais pendant de longs mois, les paroles ne sont pas suivies d’actes.A ce moment-là, “note sur note arrivent à l’Elysée pour dire +il faut réagir pour ce qui se passe à Gaza+”, rapporte Gérard Araud, ex-ambassadeur de France en Israël et aux Etats-Unis. Mais côté présidentiel, “il y a eu quand même un silence”, déplore-t-il.C’est finalement dans l’avion qui le ramène en avril dernier d’al-Arich, avant-poste égyptien où s’empile l’aide humanitaire pour Gaza entravée par le blocus, et où il a rencontré des blessés palestiniens, qu’Emmanuel Macron confirme qu’il pourrait franchir le pas autour de l’été.- “Conditions” ou “engagements” -Il conçoit dès lors cette reconnaissance “comme un levier diplomatique pour faire pression sur Netanyahu”, souligne un proche.Autour de lui, on commence à redouter des accusations à venir sur une passivité de la France face à la tragédie de Gaza, selon le récit d’un autre ami du président.Paris a toujours expliqué qu’un tel geste français devrait être “utile” et avoir un “impact” pour ne pas se limiter au symbole. Face aux critiques israéliennes, Emmanuel Macron explique qu’il s’agit de décrocher en retour “la reconnaissance d’Israël” par des pays arabo-musulmans.Et il fixe à un moment des “conditions”, dont la libération des otages du Hamas et la “démilitarisation” du mouvement islamiste.Mais il comprend qu’en faire des conditions sine qua non risque de compromettre durablement sa décision. La reconnaissance aura bien lieu, finit-il par annoncer le 24 juillet, invoquant une série d'”engagements” pris par l’Autorité palestinienne et plusieurs Etats arabes en faveur du désarmement du Hamas et de son exclusion de toute future gouvernance.Le scepticisme est d’abord de mise face à une décision qui peut paraître isolée.Mais Royaume-Uni, Canada, Belgique et d’autres lui emboitent le pas, tandis que l’Assemblée générale de l’ONU adopte à une vaste majorité, avec le soutien des principaux pays arabes, un plan de paix qui exclut pour la première fois sans équivoque le Hamas d’un futur Etat palestinien.Le paradoxe veut donc que la France reconnaîtra la Palestine sous la houlette d’un Emmanuel Macron “instinctivement pro-israélien quand il est arrivé à l’Elysée et ensuite quand on examine la plus grande partie de sa présidence”, juge Gérard Araud.Il s’inscrira dans les pas d’une politique arabe plus traditionnelle, qui remonte notamment au général de Gaulle, après un tournant initié sous Jacques Chirac et surtout Nicolas Sarkozy.Une manière de refermer la parenthèse? “Non”, tranche l’ancien ambassadeur. “On est dans une conjoncture totalement nouvelle”, car “cette crise incandescente de Gaza” et “la fuite en avant d’Israël”, “ça change tout”.

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USA: à peine 20 ans, et déjà en procès contre la politique environnementale de Trump

Ils ont à peine 20 ans et se pincent pour réaliser qu’ils défient en justice le gouvernement fédéral. De jeunes Américains écœurés par la politique environnementale de l’administration Trump attendent désormais d’un tribunal du Montana (nord-ouest des États-Unis) qu’il ordonne l’ouverture d’un procès.Joseph Lee, 19 ans, n’en revient toujours pas d’avoir témoigné devant un tribunal durant deux jours d’audience, mardi et mercredi, aux côtés de 21 autres jeunes, dont des mineurs.”Je vais me réveiller et réaliser : +Wahou! J’ai vraiment fait ça+. J’ai témoigné devant un tribunal contre mon propre gouvernement fédéral, et c’est tellement lourd de sens d’en faire partie”, s’emporte le jeune homme auprès d’un journaliste de l’AFP.Les plaignants veulent faire suspendre trois décrets du président américain Donald Trump qui facilitent la production de pétrole et de gaz et entravent celle d’énergies renouvelables.Ils cherchent également à faire cesser le démantèlement par l’administration de la climatologie scientifique, depuis la suppression d’un rapport national clé sur le climat jusqu’à la fermeture d’un site majeur de surveillance du dioxyde de carbone à Hawaï.L’action n’en est qu’à un stade initial: il s’agit pour eux d’obtenir du juge qu’il adopte une injonction préliminaire ouvrant la voie à un procès. Le gouvernement fédéral, rejoint par 19 États conservateurs et le territoire de Guam, réclame un classement sans suite.Le magistrat, Dana Christensen, est connu pour ses décisions en faveur de l’environnement, mais les observateurs ne sont pas optimistes: même en cas de procès, la procédure risque de finir devant la Cour suprême, dominée par les conservateurs.- “Presque thérapeutique” -Malgré la gravité des enjeux, les plaignants ont été stupéfaits des questions parfois soulevées devant le tribunal, et des réponses apportées par les avocats du gouvernement. Alors que Joseph Lee racontait comment il avait dû être hospitalisé à la suite d’une insolation, l’avocat du ministère de la Justice, Erik Van de Stouwe, lui a demandé s’il avait porté plainte contre son université pour le manque de climatisation dans les dortoirs. “Ce n’est pas une question d’air conditionné”, a répondu M. Lee, persuadé que réduire le sujet “à quelque chose d’aussi trivial” montrait la faiblesse du dossier de la défense et la légèreté des autorités fédérales en matière de politique environnementale. Dans un autre échange étrange, un avocat du gouvernement a demandé à Avery McRae, 20 ans, si l’anxiété qu’elle attribuait au changement climatique pouvait découler du fait d’avoir passé la moitié de sa vie à poursuivre le gouvernement. Et quand Jorja McCormick, 17 ans, a évoqué un incendie traumatisant près de chez elle, l’avocat a rétorqué que “l’élevage de chevaux (contribuait) au réchauffement climatique”.En sortant de la salle d’audience, les plaignants semblaient sans grande illusion mais conservaient une détermination intacte.”Un avenir meilleur est possible”, soutient Joseph Lee. “Si la décision ne nous est pas favorable, nous continuerons à nous battre”.Jorja McCormick, elle, a trouvé dans la procédure elle-même un effet positif. “Être à la barre était vraiment stimulant : raconter mon histoire, la partager avec le monde de cette manière, c’était presque thérapeutique”.

India target record Asian Games medal haul as LA 2028 beckons

India are targeting a record medal haul at next year’s Asian Games in Japan as part of a long-term plan to boost their prospects at the 2028 Los Angeles Olympics.The world’s most populous nation surpassed expectations at Hangzhou in 2023, breaking the 100-medal barrier for the first time to finish fourth behind hosts China, Japan and South Korea. Powered by their cricketers, shooters and archers, India collected 107 medals at the Covid-delayed event, their best showing to date.Officials believe they can go even better at the Asian Games in Aichi-Nagoya from September 19 to October 4 next year.”I don’t like to talk about medals ever but I can assure you that we will definitely do better than last time,” Adille Sumariwalla, spokesman for the Athletics Federation of India (AFI), told AFP with the Games one year away. “Athletics is something that I am close to and I know that we will do better there.”A former sprinter who represented India at the 1980 Moscow Olympics, Sumariwalla stressed that India’s bigger goal was the Los Angeles Games. “The focus for the athletics federation is the Olympics in LA 2028. On the way, if that (Asian Games) gives us medals, it is great,” he said.India has done poorly at the Olympics for a country of its size, winning 10 gold medals in its history. – Chopra star power -One of those was javelin thrower Neeraj Chopra, the 2021 Tokyo champion.He will again spearhead India’s campaign in Japan as he chases a third straight Asian Games title. Chopra’s famed rivalry with Pakistan’s Arshad Nadeem, who upstaged him for gold at the Paris 2024 Olympics, is set to be one of the highlights.India’s men and women cricketers both took gold in Hangzhou and will be expected to repeat the feat in Japan.Cricket returns to the Olympics in 2028 and offers a major chance for India to add to its modest tally on the biggest stage.In Japan, the men’s hockey team will aim to defend the crown they regained in China, while India’s women will eye redemption after settling for bronze.Shooting, India’s main medal-winning sport at the Asian Games, will again be key.Manu Bhaker is set to defend her team gold in the 25m pistol after becoming the first Indian to win two shooting medals at the Olympics.Archery has also emerged as a medal-rich discipline for India. India bagged nine medals in Hangzhou in the sport, and earlier this month the men’s compound team clinched gold at the World Championships in South Korea.Traditional sports such as kabaddi are expected to keep India’s medal machine rolling after their acrimonious final against Iran two years ago.On the athletics track, the AFI is prioritising the men’s and women’s 4x100m relays, banking on recent successes. In April the men’s 4x100m relay team clocked 38.69 seconds, a time that could put them on the podium in Aichi-Nagoya.

Latinos, ex-military, retirees — ICE hopefuls answer Uncle Sam’s call

There is a mixed crowd lining up outside the ICE recruitment fair in Utah, where hundreds of people are eager to join US President Donald Trump’s vast deportation effort.John Wolworth drove eight hours from neighboring Colorado, and was desperate to sign up to Immigration and Customs Enforcement.”I’m here to defend my country,” he said.”Our borders are a big deal, our culture is a big deal and we have a right, as a people, to uphold that culture,” the 33-year-old told AFP.An unemployed former soldier, Wolworth had with him his resume, a nursing diploma, army medals, a certificate of proficiency in shooting, and another in jujitsu. “I think I have the right profile,” he said. “As men, it is almost in our DNA to rise to the occasion.”With his “Big, Beautiful Bill,” Trump allocated $170 billion to border protection and the fight against illegal immigration. ICE, the federal agency tasked with carrying out the mass deportations the Republican promised on the election campaign trail, is one of the major beneficiaries of this extra cash, and says it wants to recruit 10,000 additional agents. – ‘We need YOU’ -The Department of Homeland Security, of which ICE is a part, has begun holding recruitment fairs like the one in Provo all across the United States.On ICE’s website, the WWI-era figure of Uncle Sam issues an urgent plea to potential recruits: “America has been invaded by criminals and predators. We need YOU to get them out.”The muscular rhetoric results in a crowd that slants heavily male, but runs across age groups.”We finally have a president who wants to make America great again, so this is why I’m here,” said a man in his 60s, who did not want to give his name.While perhaps the majority of those lining up for the recruitment fair were white men, the crowd also included a significant number of African-American and Hispanic candidates. Allan Marquez is an employee of a private security company who works in a prison where ICE regularly brings detainees. The mass deportations promised by Trump “are necessary,” said the 29-year-old American, who added that his Mexican grandparents immigrated legally to the United States decades earlier.”It’s part of the job of keeping the nation safe,” he said.Eddie — who did not want to give his full name –is also of Mexican descent and acknowledged qualms about the raids carried out by ICE this summer around Los Angeles. Footage showed masked agents bumrushing hardware stores, car washes and farms, in what appeared to be a sweep of anyone Hispanic. ICE officials said they were targeted actions.Official figures show the majority of those arrested by ICE had no criminal record.- Attractive bonus -Eddie said as a former child protective services officer, he hoped to be able to bring some humanity to the role of ICE agent.”I come from a Hispanic background, but it’s a job that has to be done. So I’d rather do it myself, to make sure that they’re treated properly, even though they’re getting deported,” he said.The 33-year-old, who is from Texas, admitted he has some concern about the explosive growth of ICE, which has shortened its mandatory training period by several weeks.But he was also attracted by the idea of “a stable job, with good benefits.”ICE is offering a bonus of $10,000 per year for recruits who work for five years, along with a guaranteed government salary, healthcare and other benefits.”I’d be lying if I said that doesn’t factor in my motivations,” said Walter Campbell, a former Marine. The 26-year-old added that he believed “immigration has been a huge issue in this country for 30 plus years” driving down American wages.He said he was unmoved by the handful of protestors who told him “don’t sell your soul to the Gestapo.”Trump’s electoral win means his deportation campaign has “a mandate from the people,” he tells them.To critics who say the agency is unselectively going after anyone who looks Hispanic, or who is speaking Spanish — including a number of US citizens who have been swept up — Campbell insists these are teething problems.”You’re going to have misfires, especially when you’re doing anything on this scale,” he said. “No one said that this is going to be the cleanest job in the world.”

Tracing the ‘Green Sahara’ in Chad’s northern desertFri, 19 Sep 2025 07:38:56 GMT

A cloud of dust escapes from an excavation site in the sand of Chad’s arid north, where scientists are looking for signs of human habitation in an area once humid and called the “Green Sahara”.Kneeling, armed with a brush and trowel inside the largest rock shelter at the Gaora Hallagana site in the Ennedi West …

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Aux Philippines, la corruption autour des digues “fantômes” fait des vagues

Un “projet fantôme”: lorsque le ministre philippin des Travaux publics, Vince Dizon, s’est rendu début septembre au nord de la capitale, Manille, pour inspecter une digue, il n’y a trouvé qu’un tas de terre déversée à la hâte.Cette digue, comme plus d’une centaine de projets de lutte contre les inondations, est au cœur du plus grand scandale de corruption que les Philippines aient connu depuis des décennies, qui a déjà précipité ces dernières semaines la chute du président du Sénat et plus récemment du président de la chambre basse, Martin Romualdez, un cousin du président Ferdinand Marcos Jr.La polémique a fait la une des journaux, et la question était au centre du discours sur l’état de la nation du président Marcos en juillet, après plusieurs semaines d’inondations meurtrières dans l’archipel.Selon M. Dizon, cette digue à Bulacan est un “projet fantôme” dont les “100 millions de pesos” (environ 1,5 million d’euros) servant aux travaux ont “clairement été volés”.Il a indiqué qu’un ingénieur en chef et deux autres personnes avaient été licenciés à la suite des révélations.D’après Elizabeth Abanilla, une octogénaire résidant à Bulacan, le projet a été déclaré “achevé” il y a plus d’un an lorsque les prestataires ont démarré la construction de la digue.- “Mauvaise qualité” -Dans cette province de l’île de Luçon (nord) ravagée par les inondations et dont le sol s’affaisse lentement en raison de la surexploitation des nappes phréatiques, l’impact des projets inachevés ou inexistants est inévitable.Chaque année, au moins 20 tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s’en approchent. L’archipel est également touché par l’élévation du niveau de la mer.”Nous portons nos enfants jusqu’à l’école lorsque le niveau de l’eau est élevé”, raconte à l’AFP Leo Francisco, un ouvrier du bâtiment et père de deux enfants.Chez lui, même lors “de jours ordinaires sans typhon”, “l’eau nous arrive aux cuisses”, poursuit cet homme de 35 ans. “La digue est incomplète, donc l’eau s’infiltre” et même “dans les sections construites, l’eau passe toujours par en dessous”.Lors d’une rare visite dans le petit village de Frances, toujours dans la province de Bulacan, le président Marcos a déclaré que la digue était manifestement de “mauvaise qualité”.”La digue est inutile” et “pleine de trous”, renchérit Nelia de los Reyes Bernal, une travailleuse dans la santé.Les écoliers de Frances doivent désormais, selon elle, porter des bottes en caoutchouc pour aller en classe en raison de la recrudescence des cas de leptospirose et de pied d’athlète.Et “nous ne pouvons plus utiliser les pièces du rez-de-chaussée de nos maisons” et “avons déplacé nos cuisines au premier étage” en raison de la montée des eaux, ajoute-elle.- Manifestations -La quinquagénaire affirme également que “la construction a commencé l’année dernière, mais elle n’a pas été achevée, apparemment parce que les fonds ont été épuisés”.Si les habitants étaient heureux de voir le président, ils “attendent maintenant qu’il tienne ses promesses”.Aux Philippines, les scandales impliquant les fonds publics sont courants. Si de nombreux politiciens ont été reconnus coupables de corruption, ils ont cependant pour la plupart échappé à de lourdes peines de prison.Dimanche, des milliers de manifestants devraient se rassembler à Manille pour une “Marche du Billion de Pesos”, nommée d’après une enquête de Greenpeace sur les fonds présumés détournés de projets liés au climat depuis 2023 – quelque 17,6 milliards de dollars selon l’organisation.Mais pour Francisco, l’ouvrier du bâtiment qui affirme que les inondations détruisent son gagne-pain, un tel dénouement est à peine envisageable.”Pour moi, l’important, c’est qu’ils rendent l’argent” et “c’est à Dieu de décider ce qu’il adviendra d’eux”, confie-t-il.