Beauval: derniers adieux émus du public, avant le retour des pandas en Chine mardi

Plus de 200 personnes, parfois très émues, ont bravé le froid et la pluie pour venir faire leurs adieux dimanche au célèbre couple de pandas qui quittera le Zoo de Beauval mardi, en raison d’un retour anticipé provoqué par l’insuffisance rénale dont souffre la femelle.Habillés “comme des pandas de la tête aux pieds, chaussures, chaussettes, pantalons, doudoune, bobs à l’effigie des ursidés”, Patrice Colombel, technicien électronique, et Véronique, son épouse, secrétaire dans un lycée, venus de Bordeaux, ne voulaient pour rien au monde manquer ce dernier goûter.”Ce sont les premiers pandas que nous avons connus. On voulait être là pour leur dire au revoir. Ce sont les représentants du WWF”, ont-ils dit.Les pandas ont accompagné leur vie depuis le 15 janvier 2012: “Nous sommes venus plus de mille fois leur rendre visite depuis leur arrivée”, ont-ils glissé à l’occasion d’un dernier goûter des pandas organisé par le parc situé à Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher.Les Bordelais côtoyaient Benoit et Laure Marralle, des fans venus de Marseille pour fêter les dix ans de leur fille Julia.”C’est mon animal préféré !”, a lancé la jeune fille. “Nous voulons à travers les pandas montrer à nos enfants combien il est important de sauver les espèces en voie d’extinction”, ont expliqué ses parents.Delphine Pouvreau, une soigneuse, ne cachait elle pas son émotion. “C’est le dernier au revoir avec le public. Ce sera très dur mardi. Tous les soigneurs avaient une relation forte avec eux. Nous avons vécu ici la première naissance en France d’un bébé panda. Ce souvenir restera gravé dans nos cœurs !”, a-t-elle dit.- “Pincement au coeur” -“La femelle souffre de petits problèmes aux reins, sans gravité pour le moment, une maladie assez fréquente chez les carnivores de cet âge, 17 ans”, a rappelé le directeur du parc Rodolphe Delord. Il a ainsi été préféré “en concertation avec les autorités chinoises d’anticiper”, même si tout ceci s’opère “avec un petit pincement au cœur”.Le directeur du ZooParc rappelle que Beauval va continuer de présenter des pandas : “Les femelles restent avec nous. Je vais très bientôt rencontrer les autorités chinoises afin de voir comment on peut poursuivre l’aventure pandas bien au-delà de 2027”.Depuis leur arrivée en France début 2012, les pandas ont créé autour d’eux une véritable effervescence, participant au succès du parc (deux millions de visiteurs en 2023) et devenant de véritables coqueluches d’un public de fidèles.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en 2027.Leur retour en Chine, vers le Centre de conservation de Chengdu, doit s’effectuer au petit matin mardi, sous importante protection policière, “comme des chefs d’Etat”, qui doit les mener jusqu’à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, d’où ils décolleront vers 12H30.En quelques années, ces pandas se sont imposés comme de véritables enjeux diplomatiques avec la Chine. Seulement une vingtaine de parcs zoologiques en dehors de Chine possèdent ces plantigrades herbivores, symboles des amitiés diplomatiques de Pékin.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Beauval: derniers adieux émus du public, avant le retour des pandas en Chine mardi

Plus de 200 personnes, parfois très émues, ont bravé le froid et la pluie pour venir faire leurs adieux dimanche au célèbre couple de pandas qui quittera le Zoo de Beauval mardi, en raison d’un retour anticipé provoqué par l’insuffisance rénale dont souffre la femelle.Habillés “comme des pandas de la tête aux pieds, chaussures, chaussettes, pantalons, doudoune, bobs à l’effigie des ursidés”, Patrice Colombel, technicien électronique, et Véronique, son épouse, secrétaire dans un lycée, venus de Bordeaux, ne voulaient pour rien au monde manquer ce dernier goûter.”Ce sont les premiers pandas que nous avons connus. On voulait être là pour leur dire au revoir. Ce sont les représentants du WWF”, ont-ils dit.Les pandas ont accompagné leur vie depuis le 15 janvier 2012: “Nous sommes venus plus de mille fois leur rendre visite depuis leur arrivée”, ont-ils glissé à l’occasion d’un dernier goûter des pandas organisé par le parc situé à Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher.Les Bordelais côtoyaient Benoit et Laure Marralle, des fans venus de Marseille pour fêter les dix ans de leur fille Julia.”C’est mon animal préféré !”, a lancé la jeune fille. “Nous voulons à travers les pandas montrer à nos enfants combien il est important de sauver les espèces en voie d’extinction”, ont expliqué ses parents.Delphine Pouvreau, une soigneuse, ne cachait elle pas son émotion. “C’est le dernier au revoir avec le public. Ce sera très dur mardi. Tous les soigneurs avaient une relation forte avec eux. Nous avons vécu ici la première naissance en France d’un bébé panda. Ce souvenir restera gravé dans nos cœurs !”, a-t-elle dit.- “Pincement au coeur” -“La femelle souffre de petits problèmes aux reins, sans gravité pour le moment, une maladie assez fréquente chez les carnivores de cet âge, 17 ans”, a rappelé le directeur du parc Rodolphe Delord. Il a ainsi été préféré “en concertation avec les autorités chinoises d’anticiper”, même si tout ceci s’opère “avec un petit pincement au cœur”.Le directeur du ZooParc rappelle que Beauval va continuer de présenter des pandas : “Les femelles restent avec nous. Je vais très bientôt rencontrer les autorités chinoises afin de voir comment on peut poursuivre l’aventure pandas bien au-delà de 2027”.Depuis leur arrivée en France début 2012, les pandas ont créé autour d’eux une véritable effervescence, participant au succès du parc (deux millions de visiteurs en 2023) et devenant de véritables coqueluches d’un public de fidèles.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en 2027.Leur retour en Chine, vers le Centre de conservation de Chengdu, doit s’effectuer au petit matin mardi, sous importante protection policière, “comme des chefs d’Etat”, qui doit les mener jusqu’à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, d’où ils décolleront vers 12H30.En quelques années, ces pandas se sont imposés comme de véritables enjeux diplomatiques avec la Chine. Seulement une vingtaine de parcs zoologiques en dehors de Chine possèdent ces plantigrades herbivores, symboles des amitiés diplomatiques de Pékin.

Singapore sets course for ‘green’ methanol ship fuel supplies

Singapore will start issuing bunkering licences next year to companies supplying methanol as marine fuel, in an effort to help global shipping cut carbon emissions, officials said Monday.Three companies will kickstart methanol supply in the Port of Singapore from January 1, its Marine and Port Authority (MPA) said in a statement.Singapore is the world’s top bunkering hub due to its strategic location along the Strait of Malacca, having a well-developed infrastructure and access to refineries.”This marks an important step towards establishing methanol bunkering at scale and driving Singapore’s ambition to be a sustainable multi-fuel bunkering hub,” the MPA said.Global Energy Trading Pte Ltd, Golden Island Pte Ltd, and PetroChina International (Singapore) Pte Ltd were selected out of 13 firms that applied for licences since Singapore called for applications in March, MPA said.They were chosen for the “reliability of their supply chains, operational readiness, safety systems, and the sustainability certification of the methanol to be supplied,” according to MPA.”The strong interest reflects the sector’s growing focus on lower-emission marine fuels,” it said.The licences will be valid for five years to support “the early development of methanol bunkering by giving licensees sufficient scope to build capabilities, strengthen supply chains, and anchor initial investments as the market develops,” it added.Green methanol, or bio-methanol, is composed of waste carbon dioxide (CO2) and “green hydrogen”, which is created by using renewable energy to split water molecules.Compared to conventional marine fuels, green methanol has a lower carbon footprint, cutting emissions by up to 65 percent, according to shipping firms.Global shipping — which generally runs on diesel and other bunker fuels — contributed to at least three percent of the world’s greenhouse gas emissions, according to the latest statistics by the UN’s trade and development body UNCTAD.New guidelines by the International Maritime Organization said shipping emissions needed to be cut by at least 40 percent by 2030 and down to zero by around 2050 if the commitments in the Paris Climate Accords are to be achieved.

Arabie: d’une bicylette à 40 ans, Ronaldo contribue à la belle série d’Al-Nassr

Le superstar portugaise Cristiano Ronaldo a montré à ses fans qu’à 40 ans, il savait encore faire une bicyclette en marquant d’un geste spectaculaire dimanche pour assurer le neuvième succès d’Al-Nassr en autant de journées dans le championnat saoudien.”La meilleure légende gagne”, a écrit l’attaquant dans un post sur son compte X, accompagné d’une vidéo de son but, un superbe retourné au second poteau sur un centre de la droite de Nawaf Boushal en toute fin de match (90+6).L’international portugais a marqué le quatrième et dernier but d’Al-Nassr, vainqueur (4-1) d’Al-Khaleej après des buts de Joao Felix, Wesley Gassova et Sadio Mané.Ronaldo est deuxième au classement des buteurs avec 10 réalisations, une de moins que son coéquipier, et compatriote, Joao Felix.Grâce à ce neuvième succès en neuf matches, Al-Nassr caracole en tête du classement avec quatre points d’avance sur son grand rival, Al-Hilal, du Français Théo Hernandez.L’ancienne gloire du Real Madrid et de Manchester United n’a toujours pas remporté le titre national depuis son arrivée dans le championnat saoudien début 2023.

Stocks rise as US rate hopes soothe nerves after torrid week

Stock markets in Asia and Europe rose Monday as fresh hopes for a US interest rate cut provided some calm after last week’s rollercoaster ride fuelled by worries of a tech bubble.The scramble to snap up all things AI has helped propel equities skywards this year, pushing several companies to records — with chip titan Nvidia last month becoming the first to top $5 trillion.But investors have grown increasingly fearful that the vast sums pumped into the sector may have been overdone and could take some time to see profits realised, leading to warnings of a possible market correction.That has been compounded in recent weeks by falling expectations the Federal Reserve will cut rates for a third successive time next month as stubbornly high inflation overshadows weakness in the labour market.However, risk appetite was given a much-needed shot in the arm Friday when New York Fed boss John Williams said he still sees “room for a further adjustment” at the bank’s December 9-10 policy meeting.His comments came a day after figures showed that while more jobs were created in September, the unemployment rate crept to its highest level since 2021.A pick-up in betting on a December cut saw the odds shoot up to about 70 percent, from 35 percent earlier.Focus is now on the release this week of the producer price index, which will be one of the last major data points before officials gather, with other key reports postponed or missed because of the government shutdown.”The reading carries heightened importance following the postponement of October’s personal consumption expenditures report, originally scheduled for 26 November, which removes a key datapoint from policymakers’ assessment framework,” wrote IG market analyst Fabien Yip.”A substantially stronger-than-expected PPI outcome could reinforce concerns that inflationary pressures remain entrenched, potentially constraining the Fed’s capacity to reduce rates in December despite recent labour market softening.”After Wall Street’s rally Friday capped a torrid week for markets, Asia was on the front foot.Hong Kong gained two percent and Sydney more than one percent, while Shanghai, Singapore, Wellington, Taipei, Wellington, Mumbai, Manila and Bangkok were also up, though Seoul retreated. London, Paris and Frankfurt also started with gains.US futures advanced.Tokyo was closed for a holiday.But while the mood is a little less fractious than last week, uncertainty continues to weigh on riskier assets, with bitcoin hovering around $87,000. While that is up from its seven-month low of $80,553, it is still sharply down from its record $126,200 hit last month.- Key figures at around 0815 GMT -Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.0 percent at 25,716.50 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,836.77 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,578.98 Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayDollar/yen: UP at 156.90 yen from 156.39 yen on FridayEuro/dollar: DOWN at $1.1514 from $1.1519Pound/dollar: DOWN at $1.3092 from $1.3107Euro/pound: UP at 87.95 pence from 87.88 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $57.88 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $62.39 per barrelNew York – Dow: UP 1.1 percent at 46,245.41 (close)

Le Black Friday, incontournable en France, grignote sur le reste du calendrier

Black Friday, Black Week, Black Month… L’opération commerciale du dernier vendredi de novembre est devenue incontournable en France et s’étend désormais sur plusieurs semaines. Mais si elle profite aux grands acteurs en ligne, elle pénalise les commerces indépendants.”Maintenant le Black Friday, c’est tout le mois de novembre, et des promotions on en a toute l’année !”, remarque Danielle, 73 ans, ancienne enseignante retraitée. Cette année, il aura lieu le 28 novembre. Mais loin d’être limité à un “vendredi noir”, il étend ses tentacules sur le calendrier commercial.L’événement importé des Etats-Unis par Amazon en 2010 est progressivement monté en puissance jusqu’à s’ancrer dans les habitudes des Français. Ils y consacreront cette année un budget moyen de 345 euros, en augmentation selon une étude du cabinet Boston Consulting Group (BCG).”Il y a un peu de fatigue sur la promotion”, commente pour l’AFP François-Xavier Salle, expert consommation chez BCG, “et c’est pour ça que les consommateurs veulent des choses transparentes et clairement exprimées dans les pourcentages”.Il observe lui aussi les “périodes plus longues” de promotions proposées par les vendeurs, qui parfois “combinent avec le Cyber Monday”, autre coup marketing venu d’Amérique, qui se déroule le lundi suivant. Le 1er décembre, donc, cette année.- E-commerce roi -Clara, 21 ans, “étudie le marché, tous les jours, on ne sait jamais”. Elle a déjà acheté des vêtements et de l’électronique en promotion depuis début novembre, mais reste attentive: “c’est important, ça joue sur le coût de la vie”.Comme cette chargée d’affaires en menuiserie, sept Français sur dix prévoient de participer à l’opération commerciale, selon l’étude du BCG. Et comme elle, plus de la moitié commencent leurs recherches dès le début de novembre.L’e-commerce reste le roi du Black Friday. En 2024, selon les chiffres du groupe BPCE, plus d’un achat sur trois a été réalisé en ligne pendant la “Black week”, contre un sur cinq le reste de l’année. Le panier moyen en ligne était alors de 81 euros, contre 57 euros en magasin.A l’instar de l’électronique, le Black Friday est devenu “incontournable” pour les grandes enseignes de mode, confirme auprès de l’AFP Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce. Selon lui, il est désormais “beaucoup plus maîtrisé” par les entreprises, “dans une période extrêmement importante de l’année, où il est important de préserver la marge”.Les indépendants, eux, ne profitent pas du Black Friday, qui “gangrène le petit commerce”, regrette auprès de l’AFP Pierre Talamon, président de la Fédération nationale de l’habillement. Face aux mastodontes de l’e-commerce, les indépendants ne peuvent “pas tenir”.- “Gel des achats” -A la différence des grandes marques ou des gros distributeurs, il est difficile pour les petits commerces de “casser des marges qui sont nécessaires”, souligne celui qui représente 30.000 boutiques et qui rappelle l’actuelle crise de vitalité du commerce de centre-ville.”En septembre, en octobre, on arrive à travailler, mais dès le mois de novembre, on voit que ça crée un gel des achats, un attentisme chez le consommateur qui attend le Black Friday et le fameux tunnel jusqu’aux soldes de janvier”, fustige-t-il.Des soldes d’hiver qui arrivent après la bataille, souligne Yohann Petiot, car “le porte-monnaie des Français n’est pas extensible”.Autre conséquence néfaste du Black Friday, il est “une aubaine pour les contrefacteurs”, selon l’Union des fabricants (Unifab), qui pointe qu’en 2024 la Douane a effectué la saisie de 21,5 millions de contrefaçons, dont plus de 30% dans des petits colis achetés en ligne.