‘Not Test class’: Pundits tear into India after England chase 371
Former players, including Sunil Gavaskar, tore into India Wednesday, blaming lower-order batting failures, poor bowling and sloppy fielding for the chastening first Test defeat at Headingley.A young India team, under new captain Shubman Gill and without the retired Virat Kohli and Rohit Sharma, went down by five wickets as England comfortably chased what should have been a daunting 371 to win on Tuesday’s final day.Five India batsmen, including Gill, scored hundreds, but two collapses — from 430-3 to 471 all out in the first innings and 333-4 to 364 in the second — kept England in the game.India put down several catches, with Yashasvi Jaiswal dropping Ben Duckett on 97 on the final day — and the opener went on to score 149 to set up victory.”Full credit to England. Despite India having five centurions, they seemed to have that confidence,” Gavaskar said on Sony Sports.”That is what made them take the final wickets. So that is where India also missed out because those extra runs could have made the difference,” added the former captain.”As far as the fielding was concerned, it’s just not the catches, but the outfielding was pretty ordinary. Not Test class.”Hopefully, lessons have been learned.”Pace spearhead Jasprit Bumrah took 5-83 in the first innings, but was blunted by England during the winning chase and went wicketless.Veteran left-arm spinner Ravindra Jadeja was expected to be a force on a wearing fifth-day wicket, but he took just 1-104 as Duckett mercilessly reverse swept him for a series of boundaries, including one majestic six over deep cover.”I’m going to be critical of Jadeja because this is a final-day pitch,” former India batsman Sanjay Manjrekar said.”There was rough for him to play with, and in the end, I know there were a couple of chances there, but we have to expect more from Jadeja.”India head coach Gautam Gambhir defended his lower-order batsmen.”I think they were more disappointed than anyone, because they knew we had the opportunity,” said Gambhir.”Hopefully they’ll learn, and hopefully we’ll get better performances from our tail.”
Drogue: deux morts dont un policier belge tués dans une course-poursuite en Lorraine
Deux personnes, un policier belge et un occupant d’un véhicule que les autorités belges poursuivaient, sont décédées dans la nuit de mardi à mercredi sur une route à hauteur d’Angevillers (Moselle), percutés par une autre voiture, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.Mardi soir, vers 22H45, le véhicule poursuivi par la police belge, soupçonné d’être un “go-fast”, s’est arrêté sur la route deux fois deux voies et ses deux occupants en sont sortis en courant.Des policiers belges les ont poursuivis à pied. Percutés par une voiture qui arrivait en face, l’un des occupants du véhicule poursuivi et un policier belge sont décédés.La voiture est soupçonnée d’être un “go-fast”, une méthode utilisée par les trafiquants pour le transport des stupéfiants, qui consiste à rouler à très grande vitesse pour éviter les contrôles de police. Elle était poursuivie depuis la Belgique par trois véhicules de la police belge, alors qu’elle réalisait un trajet Belgique-France, selon la gendarmerie. “Nous devons malheureusement confirmer qu’un collègue de la police de la route est décédé pendant une intervention sur la D14 juste au-delà de la frontière française. Par respect pour sa famille, ses amis et ses collègues proches, nous ne donnerons pas d’autres détails pour le moment. Nos pensées vont vers eux”, a réagi auprès de l’AFP la police fédérale belge.Les faits se sont produits en France à hauteur d’Angevillers, à une quarantaine de kilomètres de la frontière belge.Les autorités belges et françaises sont amenées à coopérer régulièrement d’un côté ou de l’autre de la frontière, qu’elles peuvent franchir dans le cadre de la poursuite de malfaiteurs.L’enquête est confiée à la brigade de recherches de Thionville.Le parquet de Thionville a annoncé une communication à venir dans la matinée.
Des astronautes hongrois, indien et polonais décollent vers l’ISS
Quatre astronautes, un Hongrois, un Indien, un Polonais et une Américaine, ont décollé mercredi de Cap Canaveral pour rallier la Station spatiale internationale (ISS), première fois qu’un Indien y entrera.Le lanceur Falcon 9 de l’entreprise américaine Space X a fait décoller les quatre astronautes installés dans la capsule Crew Dragon à 06H31 GMT, dans le cadre de la mission privée américaine Axiom 4.L’équipage devrait s’amarrer à l’ISS jeudi à environ 11H00 GMT et y rester jusqu’à 14 jours.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla pilotera cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et de l’Américaine Peggy Whitson, une ex-astronaute de la Nasa travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés.Au cours de ce séjour, ils réaliseront une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.Les derniers vols spatiaux menés par l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans. Les prédécesseurs des astronautes d’aujourd’hui étaient alors appelés “cosmonautes” car ils volaient à bord de vaisseaux soviétiques. C’était avant l’effondrement du bloc de l’Est.- Soft power -“J’emporte avec moi non seulement des instruments et des équipements, mais également les espoirs et les rêves d’un milliard de coeurs”, a récemment déclaré l’indien Shubhanshu Shukla lors d’une conférence de presse.Agé de 39 ans, le pilote doit entrer dans l’histoire de son pays le plus peuplé de la planète, en devenant le premier Indien à rejoindre l’ISS et le deuxième à aller en orbite après Rakesh Sharma, qui avait rejoint en 1984 la station spatiale soviétique Saliout 7.Sa participation à la mission d’Axiom doit constituer une étape clé en vue du premier vol habité que l’Inde prévoit de mener en 2027.Une fois dans l’ISS, M. Shukla devrait s’entretenir avec une “personnalité importante”, le Premier ministre indien Narendra Modi, selon les médias de ce pays.”Un moment de fierté pour l’Inde !” a réagi Jitendra Singh, ministre des Sciences et Technologies, saluant le capitaine Shukla et affirmant l’Inde est “une nation en première ligne dans l’exploration spatiale”.Les trois nations financent elles-mêmes l’envoi de leur astronaute. La Hongrie a annoncé en 2022 qu’elle payait son billet 100 millions de dollars tandis que l’Inde et la Pologne n’ont pas dévoilé la somme déboursée pour ce moment de fierté nationale et de soft power.Selon des médias indiens, New Delhi aurait dépensé plus de 60 millions de dollars (52 millions d’euros).Cette mission survient après la dispute spectaculaire survenue début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.
Des astronautes hongrois, indien et polonais décollent vers l’ISS
Quatre astronautes, un Hongrois, un Indien, un Polonais et une Américaine, ont décollé mercredi de Cap Canaveral pour rallier la Station spatiale internationale (ISS), première fois qu’un Indien y entrera.Le lanceur Falcon 9 de l’entreprise américaine Space X a fait décoller les quatre astronautes installés dans la capsule Crew Dragon à 06H31 GMT, dans le cadre de la mission privée américaine Axiom 4.L’équipage devrait s’amarrer à l’ISS jeudi à environ 11H00 GMT et y rester jusqu’à 14 jours.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla pilotera cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et de l’Américaine Peggy Whitson, une ex-astronaute de la Nasa travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés.Au cours de ce séjour, ils réaliseront une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.Les derniers vols spatiaux menés par l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans. Les prédécesseurs des astronautes d’aujourd’hui étaient alors appelés “cosmonautes” car ils volaient à bord de vaisseaux soviétiques. C’était avant l’effondrement du bloc de l’Est.- Soft power -“J’emporte avec moi non seulement des instruments et des équipements, mais également les espoirs et les rêves d’un milliard de coeurs”, a récemment déclaré l’indien Shubhanshu Shukla lors d’une conférence de presse.Agé de 39 ans, le pilote doit entrer dans l’histoire de son pays le plus peuplé de la planète, en devenant le premier Indien à rejoindre l’ISS et le deuxième à aller en orbite après Rakesh Sharma, qui avait rejoint en 1984 la station spatiale soviétique Saliout 7.Sa participation à la mission d’Axiom doit constituer une étape clé en vue du premier vol habité que l’Inde prévoit de mener en 2027.Une fois dans l’ISS, M. Shukla devrait s’entretenir avec une “personnalité importante”, le Premier ministre indien Narendra Modi, selon les médias de ce pays.”Un moment de fierté pour l’Inde !” a réagi Jitendra Singh, ministre des Sciences et Technologies, saluant le capitaine Shukla et affirmant l’Inde est “une nation en première ligne dans l’exploration spatiale”.Les trois nations financent elles-mêmes l’envoi de leur astronaute. La Hongrie a annoncé en 2022 qu’elle payait son billet 100 millions de dollars tandis que l’Inde et la Pologne n’ont pas dévoilé la somme déboursée pour ce moment de fierté nationale et de soft power.Selon des médias indiens, New Delhi aurait dépensé plus de 60 millions de dollars (52 millions d’euros).Cette mission survient après la dispute spectaculaire survenue début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.
Retraites: le RN ne votera pas la censure et donne “rendez-vous au moment du budget” (Chenu)
Le Rassemblement national ne votera pas la motion de censure de la gauche sur les retraites la semaine prochaine et donne “rendez-vous” à François Bayrou “à l’automne au moment du budget”, a indiqué mercredi son vice-président Sébastien Chenu.”Le rendez-vous de la censure, c’est à l’automne, c’est au moment du budget. François Bayrou, son tour viendra (…) Il devrait prendre cette non-censure comme un véritable avertissement”, a déclaré M. Chenu sur France inter. A la suite de l’échec du conclave sur les retraites, la gauche a l’intention de déposer une motion de censure qui devrait être débattue en début de semaine prochaine. Mais elle ne peut être adoptée sans les voix du RN.”Si nous censurons dans les jours qui viennent François Bayrou, la réforme des retraites, elle demeure, c’est un coup pour rien (…). Quel est le gain politique que nous avons ? A part mettre le bazar avant l’été, il n’y a pas de gain”, a-t-il expliqué. “Alors qu’au moment du budget, à l’automne, nous allons pouvoir demander à François Bayrou de bouger des lignes que ce soit sur l’énergie par exemple ou sur la politique migratoire”, a-t-il justifié.Au même moment sur Europe1/Cnews, le député RN Jean-Philippe Tanguy a confirmé “qu’il y a très peu de chances qu’on vote une censure sur les retraites pour une raison simple, c’est que la censure ne va pas faire baisser l’âge de retraite de 64 à 62 ans, ça n’a jamais été une ligne rouge”.
Retraites: le RN ne votera pas la censure et donne “rendez-vous au moment du budget” (Chenu)
Le Rassemblement national ne votera pas la motion de censure de la gauche sur les retraites la semaine prochaine et donne “rendez-vous” à François Bayrou “à l’automne au moment du budget”, a indiqué mercredi son vice-président Sébastien Chenu.”Le rendez-vous de la censure, c’est à l’automne, c’est au moment du budget. François Bayrou, son tour viendra (…) Il devrait prendre cette non-censure comme un véritable avertissement”, a déclaré M. Chenu sur France inter. A la suite de l’échec du conclave sur les retraites, la gauche a l’intention de déposer une motion de censure qui devrait être débattue en début de semaine prochaine. Mais elle ne peut être adoptée sans les voix du RN.”Si nous censurons dans les jours qui viennent François Bayrou, la réforme des retraites, elle demeure, c’est un coup pour rien (…). Quel est le gain politique que nous avons ? A part mettre le bazar avant l’été, il n’y a pas de gain”, a-t-il expliqué. “Alors qu’au moment du budget, à l’automne, nous allons pouvoir demander à François Bayrou de bouger des lignes que ce soit sur l’énergie par exemple ou sur la politique migratoire”, a-t-il justifié.Au même moment sur Europe1/Cnews, le député RN Jean-Philippe Tanguy a confirmé “qu’il y a très peu de chances qu’on vote une censure sur les retraites pour une raison simple, c’est que la censure ne va pas faire baisser l’âge de retraite de 64 à 62 ans, ça n’a jamais été une ligne rouge”.
Le sommet de l’Otan rentre dans le dur, suspendu à Trump
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Dès sa première prise de parole à son arrivée, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte s’est efforcé de balayer les inquiétudes : “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il martelé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance. L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Alliance qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.- “De bonne humeur” -Dans ce contexte, l’état d’esprit du locataire de la Maison Blanche est scruté à la loupe.”Je l’ai trouvé exceptionnellement détendu et de bonne humeur hier”, a assuré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, hôte de ce sommet. “Je suppose donc que s’il a bien dormi au palais et que le petit-déjeuner était bon, il sera également de bonne humeur” pendant le sommet. Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale ramassée en cinq paragraphes.Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le patron de l’Otan ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les trois à cinq ans à venir.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cÅ“ur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là ”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.
Le sommet de l’Otan rentre dans le dur, suspendu à Trump
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Dès sa première prise de parole à son arrivée, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte s’est efforcé de balayer les inquiétudes : “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il martelé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance. L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Alliance qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.- “De bonne humeur” -Dans ce contexte, l’état d’esprit du locataire de la Maison Blanche est scruté à la loupe.”Je l’ai trouvé exceptionnellement détendu et de bonne humeur hier”, a assuré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, hôte de ce sommet. “Je suppose donc que s’il a bien dormi au palais et que le petit-déjeuner était bon, il sera également de bonne humeur” pendant le sommet. Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale ramassée en cinq paragraphes.Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le patron de l’Otan ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les trois à cinq ans à venir.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cÅ“ur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là ”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.
Le sommet de l’Otan rentre dans le dur, suspendu à Trump
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Dès sa première prise de parole à son arrivée, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte s’est efforcé de balayer les inquiétudes : “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il martelé.La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance. L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Alliance qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.- “De bonne humeur” -Dans ce contexte, l’état d’esprit du locataire de la Maison Blanche est scruté à la loupe.”Je l’ai trouvé exceptionnellement détendu et de bonne humeur hier”, a assuré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, hôte de ce sommet. “Je suppose donc que s’il a bien dormi au palais et que le petit-déjeuner était bon, il sera également de bonne humeur” pendant le sommet. Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale ramassée en cinq paragraphes.Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le patron de l’Otan ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les trois à cinq ans à venir.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cÅ“ur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là ”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.