Bélarus: Loukachenko réélu sans opposition pour un 7e mandat présidentiel

Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a été réélu dimanche pour cinq ans avec 87,6% des voix, selon un sondage officiel à la sortie des bureaux de vote, faute d’opposition tolérée dans cette ancienne république soviétique qu’il dirige d’une main de fer depuis 1994.La cheffe de file de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa, forcée à l’exil et dont le mari est emprisonné dans le pays, a de son côté dénoncé depuis Varsovie “une farce”, qualifiant le dirigeant de “criminel” et exigeant la libération de tous les prisonniers politiques.L’UE et des ONG de défense des droits humains ont également qualifié cette élection de mise en scène, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas estimant samedi que M. Loukachenko n’avait “aucune légitimité”.”Nous avons une démocratie brutale au Bélarus”, a reconnu le président de 70 ans lors d’une conférence de presse à Minsk à laquelle assistait un journaliste de l’AFP, après avoir voté pour ce scrutin dénué d’enjeu.Le dirigeant a reconnu que les personnes qui avaient participé aux grandes manifestations inédites contre son pouvoir en 2020 avaient depuis été exclues de certains emplois, affirmant qu”ils pouvaient solliciter une grâce s’ils reconnaissaient “qu’ils ont eu tort”.”Nous ne poursuivrons pas tout le monde, mais nous les surveillons”, a-t-il prévenu, alors qu’il s’appuie depuis trois décennies sur le tout-puissant KGB local. “Nous avons un dossier complet avec toutes leurs photos”.Dimanche, seuls quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir ont fait office de faire-valoir.- “Pour un Bélarus libre” -Au cours de son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a totalement étouffé toute dissidence après les grandes manifestations qui avaient suivi la présidentielle de 2020. Soutenu par Moscou, il avait alors réussi à consolider son pouvoir avec des arrestations, des violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, notamment en Pologne voisine.A Varsovie, environ 1.000 personnes se sont rassemblées dimanche autour de Svetlana Tikhanovskaïa, pour dénoncer la réélection assurée du dirigeant.De nombreuses personnes portaient des masques et certaines ont refusé de témoigner auprès de l’AFP, invoquant le fait que parler à des médias pourraient attirer des ennuis à leurs proches toujours présents au Bélarus.”Le Bélarus vit depuis longtemps sous une dictature où la liberté d’expression et les élections sont impossibles”, a pour sa part déclaré à l’AFP Alexandre Soustchevski, un photographe de 25 ans.Il évoque “une grande tragédie” pour son pays, mais assure: “Nous continuerons à nous battre pour un Bélarus libre !”Pour Ales, un étudiant de 24 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, Loukachenko est “un homme absolument incompétent, qui ne garde son pouvoir que grâce au soutien de la Russie”.Depuis 2020, Alexandre Loukachenko s’est rapproché de Vladimir Poutine –qu’il a qualifié dimanche de “grand frère”–, jusqu’à mettre à disposition son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.Interrogé par l’AFP sur d’éventuels regrets au vu de l’ampleur du bilan humain de l’invasion russe, il a répondu d’un ton ferme: “Je ne regrette rien”.- Alliance avec Poutine -A Minsk, Irina Lebedeva, une retraitée de 68 ans, a dit à l’AFP avoir voté pour lui. “Grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, justifie-t-elle. Nadejda Goujalovskaïa, 74 ans, a aussi voté pour “batka”, le “père” en bélarusse. Mais elle reconnaît du bout des lèvres tant le sujet est tabou: “Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”.Face à la répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin.Illustration de cette alliance, l’armée russe a déployé au Bélarus à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également pour les membres de l’Otan bordant le pays (Lituanie, Lettonie, Pologne).M. Loukachenko a répété dimanche vouloir recevoir sur son sol les missiles balistiques russes à portée intermédiaire “Orechnik”.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques détenus dans des conditions difficiles.

Bélarus: Loukachenko réélu sans opposition pour un 7e mandat présidentiel

Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a été réélu dimanche pour cinq ans avec 87,6% des voix, selon un sondage officiel à la sortie des bureaux de vote, faute d’opposition tolérée dans cette ancienne république soviétique qu’il dirige d’une main de fer depuis 1994.La cheffe de file de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa, forcée à l’exil et dont le mari est emprisonné dans le pays, a de son côté dénoncé depuis Varsovie “une farce”, qualifiant le dirigeant de “criminel” et exigeant la libération de tous les prisonniers politiques.L’UE et des ONG de défense des droits humains ont également qualifié cette élection de mise en scène, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas estimant samedi que M. Loukachenko n’avait “aucune légitimité”.”Nous avons une démocratie brutale au Bélarus”, a reconnu le président de 70 ans lors d’une conférence de presse à Minsk à laquelle assistait un journaliste de l’AFP, après avoir voté pour ce scrutin dénué d’enjeu.Le dirigeant a reconnu que les personnes qui avaient participé aux grandes manifestations inédites contre son pouvoir en 2020 avaient depuis été exclues de certains emplois, affirmant qu”ils pouvaient solliciter une grâce s’ils reconnaissaient “qu’ils ont eu tort”.”Nous ne poursuivrons pas tout le monde, mais nous les surveillons”, a-t-il prévenu, alors qu’il s’appuie depuis trois décennies sur le tout-puissant KGB local. “Nous avons un dossier complet avec toutes leurs photos”.Dimanche, seuls quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir ont fait office de faire-valoir.- “Pour un Bélarus libre” -Au cours de son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a totalement étouffé toute dissidence après les grandes manifestations qui avaient suivi la présidentielle de 2020. Soutenu par Moscou, il avait alors réussi à consolider son pouvoir avec des arrestations, des violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, notamment en Pologne voisine.A Varsovie, environ 1.000 personnes se sont rassemblées dimanche autour de Svetlana Tikhanovskaïa, pour dénoncer la réélection assurée du dirigeant.De nombreuses personnes portaient des masques et certaines ont refusé de témoigner auprès de l’AFP, invoquant le fait que parler à des médias pourraient attirer des ennuis à leurs proches toujours présents au Bélarus.”Le Bélarus vit depuis longtemps sous une dictature où la liberté d’expression et les élections sont impossibles”, a pour sa part déclaré à l’AFP Alexandre Soustchevski, un photographe de 25 ans.Il évoque “une grande tragédie” pour son pays, mais assure: “Nous continuerons à nous battre pour un Bélarus libre !”Pour Ales, un étudiant de 24 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, Loukachenko est “un homme absolument incompétent, qui ne garde son pouvoir que grâce au soutien de la Russie”.Depuis 2020, Alexandre Loukachenko s’est rapproché de Vladimir Poutine –qu’il a qualifié dimanche de “grand frère”–, jusqu’à mettre à disposition son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.Interrogé par l’AFP sur d’éventuels regrets au vu de l’ampleur du bilan humain de l’invasion russe, il a répondu d’un ton ferme: “Je ne regrette rien”.- Alliance avec Poutine -A Minsk, Irina Lebedeva, une retraitée de 68 ans, a dit à l’AFP avoir voté pour lui. “Grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, justifie-t-elle. Nadejda Goujalovskaïa, 74 ans, a aussi voté pour “batka”, le “père” en bélarusse. Mais elle reconnaît du bout des lèvres tant le sujet est tabou: “Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”.Face à la répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin.Illustration de cette alliance, l’armée russe a déployé au Bélarus à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également pour les membres de l’Otan bordant le pays (Lituanie, Lettonie, Pologne).M. Loukachenko a répété dimanche vouloir recevoir sur son sol les missiles balistiques russes à portée intermédiaire “Orechnik”.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques détenus dans des conditions difficiles.

Sudan army chief visits HQ after recapture from paramilitariesSun, 26 Jan 2025 17:36:09 GMT

Sudan’s army chief visited on Sunday his headquarters in the capital Khartoum, two days after forces recaptured the complex, which paramilitaries had encircled since the war erupted in April 2023.”Our forces are in their best condition,” Abdel Fattah al-Burhan told army commanders at the headquarters close to the city centre and airport.The army’s recapture of …

Sudan army chief visits HQ after recapture from paramilitariesSun, 26 Jan 2025 17:36:09 GMT Read More »

Sudan army chief visits HQ after recapture from paramilitaries

Sudan’s army chief visited on Sunday his headquarters in the capital Khartoum, two days after forces recaptured the complex, which paramilitaries had encircled since the war erupted in April 2023.”Our forces are in their best condition,” Abdel Fattah al-Burhan told army commanders at the headquarters close to the city centre and airport.The army’s recapture of the General Command of the Armed Forces is its biggest victory in the capital since reclaiming Omdurman, Khartoum’s twin city on the Nile’s west bank, nearly a year ago.In a statement on Friday, the army said it had merged troops stationed in Khartoum North (Bahri) and Omdurman with forces at the headquarters, breaking the siege of both the Signal Corps in Khartoum North and the General Command, just south across the Nile River.Since the early days of the war, when the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) quickly spread through Khartoum, the military had to supply its troops inside the headquarters via airdrops.Burhan was himself trapped inside for four months before emerging in August 2023 and fleeing to the coastal city of Port Sudan.The recapture of the headquarters follows other gains for the army.Earlier this month, troops regained control of Wad Madani, just south of Khartoum, securing a key crossroads between the capital and surrounding states.- ‘Disregard for human life’ -With the army gaining ground in central Sudan, the RSF has set its sights on consolidating its hold on Darfur, where it controls every state capital except El-Fasher.Despite besieging it since May, the paramilitary has not managed to wrest control of the city from the army and its allied militias.Days after it issued an ultimatum demanding army forces and their allies leave the North Darfur state capital, an attack on the city’s Saudi Hospital on Friday killed 70 people and injured dozens, the United Nations said on Sunday.”The attack, reportedly carried out by the Rapid Support Forces (RSF) on the only functional hospital in El-Fasher, is a shocking violation of international humanitarian law,” the UN’s resident and humanitarian coordinator in Sudan, Clementine Nkweta-Salami, said Sunday.”The alarming disregard for human life is unacceptable,” said the UN’s most senior official in Sudan.The RSF on Sunday accused the army and its allies of striking the hospital.The late Friday drone strike destroyed the hospital’s emergency building, a medical source told AFP.World Health Organization chief Tedros Adhanom Ghebreyesus said on X the “appalling” attack took place while “the hospital was packed with patients receiving care”.Both sides have been accused of targeting civilians and indiscriminately shelling residential areas, with the RSF specifically accused of ethnic cleansing, systematic sexual violence and laying siege to entire towns.The United States announced sanctions this month against RSF leader Mohamed Hamdan Daglo, accusing his group of committing genocide.A week later, it also imposed sanctions against Burhan, accusing the army of attacking schools, markets and hospitals, as well as using food deprivation as a weapon of war.- ‘The best medicine is peace’ -The war in Sudan has unleashed a humanitarian disaster of epic proportions.Tens of thousands of people have been killed and, according to the United Nations, more than 12 million uprooted.Famine has been declared in parts of Sudan but the risk is spreading for millions more people, a UN-backed assessment said last month.Particularly in the country’s western Darfur region and in Kordofan in the south, families have been forced to eat grass, animal fodder and peanut shells to survive.”Above all, Sudan’s people need peace. The best medicine is peace,” Ghebreyesus said.During Sunday prayers in Rome, Pope Francis lamented how the country has become the site of “the most serious humanitarian crisis in the world”.He called on both sides to end the fighting and urged the international community to “help the belligerents find paths to peace soon”.

Joy and anxiety for Palestinian mother as Israel frees sons

Palestinian woman Latifa Abu Hamid said she was filled with “indescribable joy” when she heard that her three sons had been freed from Israeli prisons, even though they had been forced into exile.The three released Saturday were among dozens of inmates freed in exchange for Israeli hostages held by Gaza militants, under the truce agreement between Israel and Hamas that has halted the war in the Palestinian territory.Like Abu Hamid’s sons, many Palestinians released by Israel were not sent home but deported.The 74-year-old resident of Ramallah in the Israeli-occupied West Bank has had five of her 10 children detained by Israel, some for decades, over their involvement in armed resistance.Her three sons Nasr, 50, Sharif, 45, and Mohammed, 35, were released on Saturday from a prison in southern Israel’s Negev desert.”I’m so happy. I spoke to them… I heard their voices,” said Abu Hamid.”Of course, I would prefer them to live with us, to be here so we could enjoy their presence,” she said.Out of 200 prisoners released on Saturday, nearly all Palestinian but including one Jordanian, 70 were handed over to Egypt, and some plan to settle in Qatar or another third country.- ‘Never lost hope’ -Abu Hamid’s living room is adorned with large painted portraits of each family member and photo montages showing her flashing a victory sign and surrounded by her sons.Certificates of detention were displayed like diplomas.Another photograph showed her in a dress decorated with the faces of her sons alongside an image of the Dome of the Rock, the iconic Muslim shrine in the Israeli-annexed Old City of Jerusalem.”For more than 40 years, I’ve been visiting my sons in prison — more than half my life — and I’ve never lost hope of seeing them free,” she said.Not that three are out of jail, “it’s an indescribable joy,” said the mother.”But the joy remains incomplete because my son Islam and the rest of the prisoners are still” locked up, she added.One of her sons, 38-year-old Islam, has been sentenced to life like his three brothers, but is not on Israel’s list of prisoners eligible for release under the Gaza truce agreement.Abu Hamid said Islam killed an Israeli soldier with a stone during an army raid on the Al-Amari refugee camp near Ramallah, where the family once lived.The eldest, Naser, was one of the founders of the Al-Aqsa Martyrs’ Brigades, an armed group established during the Second Intifada in the early 2000s.He died of cancer in detention and Israel has never returned his body, said the mother.Another son, a member of the militant group Islamic Jihad, was killed by the Israeli military in 1994.- ‘Time to find peace’ -Abu Hamid recounted how her home in Al-Amari camp had been destroyed by the Israeli army as part of a policy of reprisals against the families of Palestinians responsible for deadly attacks on Israelis, a measure condemned by the UN and human rights organisations.Her daughter-in-law Alaa Abu Hamid, Naser’s wife, said that “we’ve been through extremely difficult days.””The time has finally come to find peace and regain family stability.”Her mother-in-law noted, however, that three of her grandchildren could not attend the large family gathering planned to celebrate the releases.They, too, are in detention.It is not uncommon for Palestinian families to have multiple members imprisoned. Since October 7, 2023, thousands of people have been detained in the West Bank by Israel, bringing the total number of Palestinian detainees to over 10,000, according to rights groups.The ongoing first phase of the truce agreement between Israel and Hamas stipulates the release of around 1,900 Palestinian prisoners, including more than 230 serving life sentences, in exchange for 33 Israeli hostages held in Gaza.The 42-day truce has so far resulted in the release of seven Israeli hostages in exchange for 290 prisoners freed by Israel.Despite the release of three of her sons, Latifa Abu Hamid said she couldn’t “fully savour” her happiness “knowing that other prisoners remain behind bars”.”Even if Islam is freed, I won’t be truly happy until all of them are released.”

Trump border czar defends school, church raids

Donald Trump’s border czar on Sunday defended raiding churches and schools as part of a crackdown on illegal immigration, while acknowledging that deporting all undocumented people in the United States was not “realistic.”Trump began his second term on Monday with a flurry of executive actions aimed at overhauling US immigration.His administration quickly moved to ramp up deportations, including by relaxing rules governing enforcement actions at “sensitive” locations such as schools, churches and workplaces.Asked about the rule change, Tom Homan, a former head of US Immigration and Customs Enforcement (ICE) tapped to oversee Trump’s hard-line immigration agenda, said Sunday it sends a clear message.”There’s consequences of entering the country illegally. If we don’t show there’s consequences, you’re never going to fix the border problem,” he told ABC News’ “This Week” program.Such actions would nonetheless be made on a “case by case” basis, he said, noting that “many” members of gangs such as MS-13 are teenagers.If there’s a “national security threat or a public safety threat that’s in one of these facilities, then it should be an option,” he said.On Thursday, leaders of three Catholic organizations blasted the rule change, saying in a joint statement that “turning places of care, healing and solace into places of fear and uncertainty for those in need… will not make our communities safer.”When pressed on the Catholic opposition, Homan stood firm.”We’re enforcing laws Congress enacted and the president signed. If they don’t like it, change the law.”Vice President JD Vance, who was also asked about the Catholic pushback in an interview broadcast Sunday, accused one group of being worried about losing funds in the immigration crackdown.”I think that the US Conference of Catholic Bishops needs to actually look in the mirror a little bit and recognize that when they receive over $100 million to help resettle illegal immigrants, are they worried about humanitarian concerns? Or are they actually worried about their bottom line?” he told CBS’ “Face the Nation.”All eyes during Trump’s first week in office have been on immigration enforcement and deportations, though it was unclear to what extent actions have increased from predecessor Joe Biden.ICE said in posts on X that it had made 593 arrests on Friday and 286 arrests on Saturday.In the 2024 federal fiscal year, agency data shows ICE made 113,431 arrests, or around 310 per day.Homan called on Congress to pass additional funding for dealing with those arrested.”We’re gonna need more ICE beds, a minimum of 100,000. Congress needs to come to the table quick and give us the money we need to secure that border,” he told ABC News.”We’re going to try to be efficient. But with more money we have, the more we can accomplish.”

Le trotteur français Idao de Tillard conserve sa couronne dans l’Amérique

Le trotteur français Idao de Tillard, âgé de 7 ans, deuxième favori, et drivé par Clément Duvaldestin, a remporté avec autorité dimanche à Vincennes le 104e Prix d’Amérique, conservant sa couronne dans le championnat du monde du trot attelé.Dix-huit cracks trotteurs, les meilleurs de la planète, se sont élancés, acclamés par une foule de spectateurs massés dans les tribunes, coiffés pour certains de bonnets et casquettes aux couleurs de leur cheval de coeur, pour assister à la plus grande course de trot attelé du monde. Idao de Tillard, qui courait déferré pour la première fois de sa carrière afin de gagner en vitesse, mais avec le risque de commettre des fautes d’allure, a assuré son départ. Il s’est placé au milieu de peloton. Il a rejoint le groupe de tête emmené par Hussard du Landret puis Keep Going à 1.000 mètres du but. Il a changé de vitesse à l’intersection des pistes pour prendre la tête dans la ligne droite finale repoussant tous les assauts. “C’est un immense champion. Les grands champions font le doublé. Ca prouve que la dernière fois ce n’était pas un peu de chance”, a déclaré Clément Duvaldestin, encore sur la piste, au micro d’Equidia. “Il a été exceptionnel car je lui ai demandé d’accélérer à mi-ligne droite, dès que j’ai baissé les oeillères, il est reparti. Je suis parti un peu tôt mais mon cheval a été jusqu’au bout”, a ajouté le jeune pilote de 27 ans.”Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit fait confiance au cheval. Le déferrage ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao”, a commenté son entraineur Thierry Duvaldestin qui signe lui quatre succès dans l’Amérique.Idao de Tillard, à la robe baie (marron) a devancé sur le parcours classique de 2.700 mètres la jument française Just Love You pilotée par Alexandre Abrivard, arrivée deuxième. – Nouvelle désillusion pour San Moteur -Just Love You qui faisait figue d’outsider a longtemps trotté sur une troisième ligne au milieu du peloton. Elle a progressé à 800 mètres du but pour prendre une nette deuxième place en pleine piste.”Ma jument a été très bonne. On a eu un bon parcours. Je n’ai pas de regrets, on est tombé sur un grand Idao. Thierry Duvaldestin, c’est le summum des entraîneurs des chevaux de course”, a dit fairplay Alexandre Abrivard, satisfait de sa deuxième place.La troisième place est revenue au favori français Go On Boy drivé par Romain Derieux. L’entraîneur et driver a reconnu sportivement “avoir couru pour gagner mais accepter la défaite”. On retiendra de cette édition la disqualification du visiteur suédois San Moteur, le troisième favori, piloté par Björn Goop. Très nerveux au départ, San Moteur s’est élancé au galop dès les premiers mètres de la course. Le mauvais sort semble s’acharner sur ce crack cheval qui avait été contraint, l’an dernier, de décliner sa participation en raison d’une blessure à quelques jours de la course.Grâce à sa victoire, Idao de Tillard a offert à son propriétaire, Cyril Sevestre, maçon de profession, la somme de 450.000 euros promis au vainqueur sur le million d’allocation totale répartie entre les sept premiers.Le judoka français Teddy Riner a remis le trophée à Thierry Duvaldestin devant l’entourage du roi de Vincennes.

Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

Le trotteur français Idao de Tillard, âgé de 7 ans, deuxième favori, et drivé par Clément Duvaldestin, a remporté avec autorité dimanche à Vincennes le 104e Prix d’Amérique, conservant son titre de champion du monde du trot attelé.Le crack cheval à la robe baie (marron) entrainé par Thierry Duvaldestin a devancé sur le parcours classique de 2.700 mètres la jument française Just Love You pilotée par Alexandre Abrivard arrivée deuxième. La troisième place est revenue au favori français Go On Boy drivé par Romain Derieux.Dix-huit cracks trotteurs, les meilleurs de la planète, se sont élancés, acclamés par une foule de spectateurs massés dans les tribunes, coiffés pour certains de bonnets et casquettes aux couleurs de leur cheval de coeur, pour assister à la plus grande course de trot attelé du monde. Idao de Tillard, qui courrait déferré pour la première fois de sa carrière afin de gagner en vitesse mais avec le risque de commettre des fautes d’allure, a assuré son départ. Il s’est placé au milieu de peloton. Il a rejoint le groupe de tête emmené par Hussard du Landret puis Keep Going à 1.000 mètres du but. Il a changé de vitesse à l’intersection des pistes pour prendre la tête dans la ligne droite finale repoussant tous les assauts. “C’est un immense champion. Les grands champions font le doublé. Ca prouve que la dernière fois ce n’était pas un peu de chance”, a déclaré Clément Duvaldestin au micro d’Equidia, encore sur la piste. “Il a été exceptionnel car je lui ai demandé d’accélérer à mi-ligne droite dès que j’ai baissé les oeillères il est reparti. Je suis parti un peu tôt mais mon cheval a été jusqu’au bout”, a ajouté le jeune pilote de 27 ans.”Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit +fais confiance au cheval+. Le déferrage ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao”, a commenté Thierry Duvaldestin qui signe lui quatre succès dans l’Amérique.Grâce à sa victoire, Idao de Tillard a offert à son propriétaire, Cyril Sevestre, maçon de profession, la somme de 450.000 euros promis au vainqueur, sur le million d’allocation totale répartie entre les sept premiers.Le judoka français Teddy Riner a remis le trophée à Thierry Duvaldestin devant l’entourage du roi de Vincennes qui conserve sa couronne.