Nouvelle-Calédonie: Paris dénonce de nouvelles ingérences de l’Azerbaïdjan

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déploré samedi que l’Azerbaidjan ait “de nouveau cherché à déstabiliser (la) politique nationale” de la France en Nouvelle-Calédonie et appelé à ce que ces ingérences cessent “immédiatement”.”Le +groupe de Bakou+ a de nouveau cherché, en Nouvelle-Calédonie, à déstabiliser notre vie politique nationale”, et “ces tentatives vaines menées par l’Azerbaïdjan dans nos territoires d’Outre-mer sont inacceptables et doivent cesser immédiatement”, a déclaré le chef de la diplomatie française sur le réseau social X, ex-Twitter.Des représentants de mouvements indépendantistes de plusieurs territoires français éloignés de métropole et de Corse se sont réunis jeudi et vendredi en Nouvelle-Calédonie (archipel d’Océanie) pour le congrès constitutif du “Front international de décolonisation”.Le Baku Initiative Group (BIG), une organisation promue par l’Etat azerbaïdjanais très impliquée dans le soutien aux mouvements indépendantistes français, a relayé sur ses réseaux sociaux l’événement organisé à Nouméa, la capitale de la Nouvelle-Calédonie.En juillet, des représentants de formations indépendantistes françaises s’étaient accordées sur la création d’un “front de libération” commun lors d’un congrès organisé en Azerbaïdjan, en pleines tensions entre Paris et ce pays du Caucase.Depuis des mois, Paris accuse Bakou d'”ingérence” et de manipulation sur la Nouvelle-Calédonie et plus généralement sur ses territoires d’Outre-mer, dans un contexte de tensions entre les deux capitales en raison du soutien de la France à l’Arménie, le rival historique de l’Azerbaïdjan.Le congrès de Nouméa a réuni la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, la Corse et la Polynésie française pour ce qui concerne la France et, côté néerlandais, Bonaire et la partie sud de l’île de Saint-Martin (Sint Maarten).

Israelis rejoice at release of second group of Gaza hostages

A loud cheer swept through the crowd gathered at a Tel Aviv plaza known as Hostage Square, where giant screens livestreamed the long-awaited release of four Israeli hostages on Saturday, the latest to be freed under a Gaza ceasefire deal.Hundreds gathered at the square in the early morning in anticipation of the release of the four hostages, all women soldiers. Some attendees wore yellow t-shirts bearing the slogan: “You are not alone.”Many Israelis began to breathe a sigh of relief as the ceasefire and hostage release deal, which also sees Palestinian prisoners freed, got underway last Sunday after a 15-month ordeal.”I’m super excited, waves of excitement and happiness,” said Shlomi Ben Yakar, 54. “In the past it felt like a dream, and now it’s a good dream that is coming true.”All eyes were fixed anxiously on the screen for hours, awaiting the arrival of an International Committee of the Red Cross convoy at a square in the centre of Gaza City.As soon as the four women’s silhouettes appeared on the screen, cries of joy erupted, with many embracing one another tearfully in celebration.Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy, all aged 20, and Liri Albag, 19, waved, smiled, and gave thumbs up as they were paraded on a stage in Gaza City, flanked by masked and armed militants.”The feeling is great, excitement, tears and joy, it’s all at once,” said Sima Ben Naim, a 70-year-old from Tel Aviv.”It’s not only happiness, we also have tears, and I hope all (the hostages) will return.”One woman cried and laughed holding up a picture of Levy, under whose name appeared the number 19, struck through and corrected with the number 20, indicating the age she turned while in captivity.There were more scenes of jubilation when Israeli military spokesman Rear Admiral Daniel Hagari announced on live television that the four women had arrived in Israel, after 477 days in war-ravaged Gaza.- ‘Bring them home’ -Hana Mamalia, a 71-year-old from Ramat Hasharon, told AFP: “I almost fainted, my husband had to hold me, I have no voice, it’s good, I hope all will return home in peace. Amen!”Militants seized 251 hostages during Hamas’s October 7, 2023 attack which triggered the war. Of those, 87 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The first, six-week phase of the ceasefire that began on Sunday should see the staggered release of a total of 33 Israeli hostages in exchange for around 1,900 Palestinian prisoners held in Israeli jails.”Bring them home now!” shouted a group of women in the crowd in Tel Aviv, echoing the slogan of the Hostage and Missing Families Forum campaign group.Many fear for the fate of the remaining hostages as far-right members of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s ruling coalition oppose the ceasefire.Hours after Saturday’s hostage release was completed, thousands of protesters again gathered in Tel Aviv as they have done weekly throughout the war to pressure the authorities to secure the release of hostages.An AFP correspondent said the demonstrators chanted in support of the return of all remaining hostages, including those not slated for release during the first phase of the truce.”The families cannot breathe. We are under immense stress… We will do everything, we will fight until the end, until the last hostage” returns, said Ifat Kalderon, whose cousin Ofer Kalderon is still held in Gaza.Efrat Machikava, niece of hostage Gadi Mozes, said that “our hearts are filled with joy for the four hostages who returned to us today, but we are extremely concerned for our loved ones still held in terrorist captivity.”

France: le Japon sacré champion du monde de la pâtisserie à Lyon

Grâce à sa pièce-maîtresse en chocolat, le Japon a remporté samedi la Coupe du monde de la pâtisserie, devant la France et la Malaisie, conservant ainsi son titre à l’issue de deux jours de compétition près de Lyon, dans le centre-est de la France.”C’est incroyable!”, a lancé l’équipe japonaise en se hissant sur la première marche du podium, une quatrième consécration depuis la création du concours en 1989, lequel a traditionnellement lieu lors du Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation (Sirha), grand rendez-vous des professionnels du secteur.”Ce qui a vraiment fait la différence, c’est la pièce en chocolat”, a commenté auprès de l’AFP le célèbre pâtissier-chocolatier français Pierre Hermé, également président de la compétition, saluant une équipe avec une “vraie puissance, une vraie envie de gagner”.Dix-huit équipes venues du monde entier, de l’Argentine à la Corée du Sud en passant par l’ÃŽle Maurice, se sont affrontées au cours de cette finale.Chacune, composée d’un chocolatier, d’un expert du sucre et d’un maître glacier, disposait de neuf heures pour relever trois épreuves dans le respect d’un thème commun: mettre son pays à l’honneur.Elles ont dû préparer trois entremets glacés à base de purée de fruits, un dessert de restaurant dressé sur des assiettes “à la minute”, et enfin, une pluie de petites créations à base de chocolat, à déguster comme des “finger food”. Trois pièces artistiques, véritables oeuvres d’art assemblées en parallèle (une en sucre, une en chocolat et une en glace sculptée), sont venues compléter le tout.Celles de l’équipe japonaise représentaient un imposant personnage de théâtre japonais, traditionnellement maquillé de rouge et de blanc, une lanterne japonaise, des sucres d’orge, là aussi aux couleurs du pays du soleil levant. Des larmes de joie pour le Japon, mais de tristesse pour la France qui n’a pas su cacher sa déception en montant sur la seconde marche du podium, la même qu’il y a deux ans.”C’est dur”, a confié peu après à la presse Franck Michel, coach de l’équipe de France.Cette dernière a selon lui rencontré des “petits soucis” au moment de monter la pièce maîtresse à la fin de la compétition, en raison de la chaleur ambiante empêchant le chocolat de bien cristalliser et provoquant un peu de casse.Les Français avaient pour leur part réalisé un triptyque, dont un sublime coq bleu et or déployant ses ailes, perché sur une structure de glace gravée d’une rosace.Les deux dernières éditions ont été remportées par le Japon (2023) et l’Italie (2021). La France s’est elle imposée en 2009 avec Jérôme De Oliveira, ainsi qu’en 2002 avec Christophe Michalak.

Trêve à Gaza: quatre otages israéliennes libérées en échange de 200 détenus palestiniens

Des scènes de liesse et d’émotion ont accueilli samedi en Israël la libération de quatre soldates otages à Gaza depuis le 7-Octobre et en Cisjordanie occupée celle de 200 prisonniers palestiniens, dans un échange prévu par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.  Dans la bande de Gaza, une passe d’armes de dernière minute entre Israël et le Hamas a toutefois bloqué le début du retour prévu dans le nord du territoire de centaines de milliers d’habitants déplacés par plus de 15 mois de guerre.   Ce deuxième échange d’otages israéliens contre prisonniers palestiniens intervient près d’une semaine après l’entrée en vigueur d’une trêve dans le territoire palestinien dévasté et plongé dans une grave crise humanitaire.Le mouvement islamiste palestinien a soigneusement mis en scène dans la ville de Gaza la remise des quatre jeunes femmes à la Croix-Rouge, qui les a ensuite transférées à l’armée israélienne. A leur arrivée en Israël, Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy, âgées de 19 à 20 ans, ont retrouvé leurs parents pour de longues étreintes dont l’armée a diffusé des photos. Les jeunes femmes, qui effectuaient leur service militaire affectées à la surveillance de la bande de Gaza, lors de leur enlèvement, ont ensuite été transférées en hélicoptère dans un hôpital proche de Tel-Aviv, accueillies par une foule brandissant des drapeaux israéliens.  L’hôpital a indiqué qu’elles étaient dans un “état stable”.Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué un “moment très heureux”, la Maison Blanche assurant de son côté qu’elle poursuivrait ses efforts avec Israël pour la “libération de tous les otages restants”.- Joie et émotion à Tel-Aviv et Ramallah -A Tel-Aviv, des cris de joie ont éclaté sur la “place des Otages” parmi proches et sympathisants des soldates à la vue des images montrant en direct leur libération. “Ramenez-les à la maison maintenant, tous!”, ont lancé certains dans la foule, déclenchant des applaudissements.Avant leur prise en charge par la Croix-Rouge, les jeunes femmes ont été présentées sur un podium, devant une foule encadrée par des combattants en treillis et cagoulés des branches militaires du Hamas et du Jihad islamique allié.Souriantes, en uniformes kaki, elles ont salué les Gazaouis rassemblés, avant d’être emmenées dans des 4X4 blanches. Dans la soirée, des proches d’otages et leurs soutiens ont manifesté à Tel-Aviv pour exiger le retour des autres otages, 87 personnes dont 34 mortes selon l’armée, sur un total de 251 enlevées le 7-Octobre par le Hamas.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, une foule compacte brandissant des drapeaux palestiniens a aussi accueilli dans la jubilation une partie des 200 Palestiniens juste libérés. Portés sur les épaules par des habitants, encore revêtus de l’uniforme carcéral gris, ils ont retrouvé leurs proches entre embrassades et larmes. “Nous prions Dieu de libérer tous nos frères que nous avons laissés derrière nous”, a lancé Azzam al-Shallalta.La liste des détenus libérés comprend 120 condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité – parmi lesquels Mohammed Tous, un membre du Fatah emprisonné sans discontinuer depuis le octobre 1985 – dont 70 ont été exilés en Egypte, selon le Club des prisonniers. Quatorze autres prisonniers ont été transférés à Gaza. – Coup dur pour des déplacés gazaouis – Mais dans le territoire palestinien, la déception a prévalu parmi les centaines de déplacés qui avaient pris la route pour rentrer chez eux dans le nord, chargés de leurs biens.  Selon Bassem Naïm, du bureau politique du Hamas l’accord prévoyait qu’immédiatement après la libération des soldates, les troupes israéliennes stationnées dans le “corridor de Netzarim”, qui isole le sud du nord de la bande de Gaza, leur ouvrent le passage.   Mais Israël a conditionné samedi ce retour à la remise d’une otage civile, Arbel Yehud, invoquant le non respect par le Hamas d’un terme de l’accord de trêve, non rendu public, l’obligeant à relâcher “en premier” les civiles. Un dirigeant du Hamas a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat qu’elle serait “relâchée à l’occasion du troisième échange” prévu le 1er février. Dans l’attente, Samia Helles, originaire de Gaza-ville s’est retrouvée bloquée en chemin avec ses trois enfants. “Je ne sais toujours pas si ma maison est encore debout ou détruite (…) si ma mère est vivante ou morte”, explique à l’AFP cette femme de 26 ans.- 33 otages contre 1.900 prisonniers – La première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Trois Israéliennes ont déjà été libérées au premier jour de la trêve, en échange de 90 détenus palestiniens, femmes et mineurs en majorité. Pendant la première phase de la trêve doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.L’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza assiégée a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. 

Trêve à Gaza: quatre otages israéliennes libérées en échange de 200 détenus palestiniens

Des scènes de liesse et d’émotion ont accueilli samedi en Israël la libération de quatre soldates otages à Gaza depuis le 7-Octobre et en Cisjordanie occupée celle de 200 prisonniers palestiniens, dans un échange prévu par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.  Dans la bande de Gaza, une passe d’armes de dernière minute entre Israël et le Hamas a toutefois bloqué le début du retour prévu dans le nord du territoire de centaines de milliers d’habitants déplacés par plus de 15 mois de guerre.   Ce deuxième échange d’otages israéliens contre prisonniers palestiniens intervient près d’une semaine après l’entrée en vigueur d’une trêve dans le territoire palestinien dévasté et plongé dans une grave crise humanitaire.Le mouvement islamiste palestinien a soigneusement mis en scène dans la ville de Gaza la remise des quatre jeunes femmes à la Croix-Rouge, qui les a ensuite transférées à l’armée israélienne. A leur arrivée en Israël, Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy, âgées de 19 à 20 ans, ont retrouvé leurs parents pour de longues étreintes dont l’armée a diffusé des photos. Les jeunes femmes, qui effectuaient leur service militaire affectées à la surveillance de la bande de Gaza, lors de leur enlèvement, ont ensuite été transférées en hélicoptère dans un hôpital proche de Tel-Aviv, accueillies par une foule brandissant des drapeaux israéliens.  L’hôpital a indiqué qu’elles étaient dans un “état stable”.Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué un “moment très heureux”, la Maison Blanche assurant de son côté qu’elle poursuivrait ses efforts avec Israël pour la “libération de tous les otages restants”.- Joie et émotion à Tel-Aviv et Ramallah -A Tel-Aviv, des cris de joie ont éclaté sur la “place des Otages” parmi proches et sympathisants des soldates à la vue des images montrant en direct leur libération. “Ramenez-les à la maison maintenant, tous!”, ont lancé certains dans la foule, déclenchant des applaudissements.Avant leur prise en charge par la Croix-Rouge, les jeunes femmes ont été présentées sur un podium, devant une foule encadrée par des combattants en treillis et cagoulés des branches militaires du Hamas et du Jihad islamique allié.Souriantes, en uniformes kaki, elles ont salué les Gazaouis rassemblés, avant d’être emmenées dans des 4X4 blanches. Dans la soirée, des proches d’otages et leurs soutiens ont manifesté à Tel-Aviv pour exiger le retour des autres otages, 87 personnes dont 34 mortes selon l’armée, sur un total de 251 enlevées le 7-Octobre par le Hamas.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, une foule compacte brandissant des drapeaux palestiniens a aussi accueilli dans la jubilation une partie des 200 Palestiniens juste libérés. Portés sur les épaules par des habitants, encore revêtus de l’uniforme carcéral gris, ils ont retrouvé leurs proches entre embrassades et larmes. “Nous prions Dieu de libérer tous nos frères que nous avons laissés derrière nous”, a lancé Azzam al-Shallalta.La liste des détenus libérés comprend 120 condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité – parmi lesquels Mohammed Tous, un membre du Fatah emprisonné sans discontinuer depuis le octobre 1985 – dont 70 ont été exilés en Egypte, selon le Club des prisonniers. Quatorze autres prisonniers ont été transférés à Gaza. – Coup dur pour des déplacés gazaouis – Mais dans le territoire palestinien, la déception a prévalu parmi les centaines de déplacés qui avaient pris la route pour rentrer chez eux dans le nord, chargés de leurs biens.  Selon Bassem Naïm, du bureau politique du Hamas l’accord prévoyait qu’immédiatement après la libération des soldates, les troupes israéliennes stationnées dans le “corridor de Netzarim”, qui isole le sud du nord de la bande de Gaza, leur ouvrent le passage.   Mais Israël a conditionné samedi ce retour à la remise d’une otage civile, Arbel Yehud, invoquant le non respect par le Hamas d’un terme de l’accord de trêve, non rendu public, l’obligeant à relâcher “en premier” les civiles. Un dirigeant du Hamas a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat qu’elle serait “relâchée à l’occasion du troisième échange” prévu le 1er février. Dans l’attente, Samia Helles, originaire de Gaza-ville s’est retrouvée bloquée en chemin avec ses trois enfants. “Je ne sais toujours pas si ma maison est encore debout ou détruite (…) si ma mère est vivante ou morte”, explique à l’AFP cette femme de 26 ans.- 33 otages contre 1.900 prisonniers – La première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Trois Israéliennes ont déjà été libérées au premier jour de la trêve, en échange de 90 détenus palestiniens, femmes et mineurs en majorité. Pendant la première phase de la trêve doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.L’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza assiégée a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. 

Larmes et cris de joie à Tel-Aviv pour la libération de quatre otages israéliennes

Un cri parcourt la foule réunie sur la “place des otages” à Tel-Aviv. Des écrans géants retransmettent en direct la libération de quatre soldates israéliennes, otages dans la bande de Gaza, et échangées contre des prisonniers palestiniens.Des centaines de personnes sont arrivées tôt samedi matin, certains portant des tee-shirts jaunes fluo barrés de la phrase “Vous n’êtes pas seuls” écrite en hébreu.Des écrans géants ont été installés comme la semaine dernière, lors de la première libération d’otages, en ce lieu devenu au cours des 15 derniers mois un point de rassemblement.Des centaines de milliers d’Israéliens s’y sont mobilisés pour la libération des personnes enlevées lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël, le 7 octobre 2023.”Je suis ici depuis un an et demi, j’accompagnais la famille de Noa Argamani (jeune otage libérée en 2024 par l’armée israélienne, NDLR) et elle est revenue”, dit Sima Ben Naïm, 70 ans. “Ils reviendront tous, jusqu’au dernier.”Une marée de regards inquiets a longtemps fixé les écrans montrant le convoi du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) arrivant sur la place de la Palestine, dans la ville de Gaza.Dès que les silhouettes des jeunes femmes apparaissent, des cris de joie fusent. Au premier rang des femmes s’exclament: “Am Israël Hai” (“que vive le peuple d’Israël”, en hébreu), une expression très utilisée faisant écho à la résilience du peuple juif.Deux femmes âgées se prennent dans les bras, en fermant les yeux au milieu de la foule, tandis qu’un groupe de jeunes fond en larmes.”J’ai failli m’évanouir, mon mari a dû me tenir dans ses bras, je n’ai plus de voix”, raconte Hana Mamalia venue de Ramat Hasharon, en banlieue de Tel-Aviv.- “Submergé -Une femme portant un portrait de Naama Levy, une des quatre jeunes soldates qui effectuaient leur service militaire près de la bande de Gaza lors de leur enlèvement pleure en souriant.Dans ses bras, la photo de Naama Levy, avec son âge au moment de l’attaque, 19 ans, rayé et corrigé. Elle a eu 20 ans en captivité.Les chaînes de télévision israéliennes suivent en direct tout le retour des quatre otages en Israël, leur prise en charge par l’armée, et enfin les retrouvailles avec leurs proches après 477 jours de captivité.Les acclamations reprennent lorsque le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, apparaît sur les écrans pour annoncer leur sortie du territoire palestinien. Shlomi Ben Yakar se dit “submergé” par les émotions.”C’était dur de continuer à croire que ce moment arriverait, ça semblait foutu”, poursuit-il, “j’ai des critiques à formuler sur beaucoup de choses (concernant la gestion de la question des otages, NDLR), mais là, tout de suite, c’est juste un moment d’enthousiasme et de bonheur”.Entre deux drapeaux israéliens, une pancarte rappelle que le combat doit continuer pour tous les autres otages encore retenus. Il en reste ce samedi 87. L’armée israélienne considère que 34 d’entre eux sont morts, mais le chiffre est possiblement plus élevé.Le 7 octobre 2023, 251 personnes avaient été prises en otage. Certains ont été libérés lors d’une première trêve en novembre 2023, d’autres par des opérations militaires israélienne, vivants ou morts.L’accord de cessez-le-feu signé entre Israël et le Hamas et entré en vigueur le 19 janvier dernier prévoit la libération, durant les six premières semaines, de 33 otages en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.- “Tous” -“Ramenez-les à la maison, maintenant!” lance un groupe de femmes, reprenant le slogan du Forum des familles, la principale association des proches d’otages en Israël.”Ramenez-les à la maison maintenant, tous!”, ajoutent certains dans la foule, déclenchant des vagues d’applaudissements. Mais sous pression de l’extrême droite, une partie du gouvernement de Benjamin Netanyahu veut reprendre les combats à l’issue de la première phase de l’accord, ce qui condamnerait probablement les derniers otages.Quelques heures plus tard, des milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées sur la “place des otages” et dans plusieurs quartiers de Tel-Aviv, scandant des slogans exigeant le retour de tous les captifs. “Nous ferons tout, nous nous battrons jusqu’au bout, jusqu’au retour du dernier otage”, lance Ifat Kaderon, dont le cousin Ofer est toujours captif à Gaza. “Nos coeurs sont emplis de joie pour les quatre otages (…) mais nous sommes profondément inquiets pour nos proches toujours retenus en captivité par des terroristes”, ajoute Efrat Machikava, nièce de Gadi Mozes, également otage.

Larmes et cris de joie à Tel-Aviv pour la libération de quatre otages israéliennes

Un cri parcourt la foule réunie sur la “place des otages” à Tel-Aviv. Des écrans géants retransmettent en direct la libération de quatre soldates israéliennes, otages dans la bande de Gaza, et échangées contre des prisonniers palestiniens.Des centaines de personnes sont arrivées tôt samedi matin, certains portant des tee-shirts jaunes fluo barrés de la phrase “Vous n’êtes pas seuls” écrite en hébreu.Des écrans géants ont été installés comme la semaine dernière, lors de la première libération d’otages, en ce lieu devenu au cours des 15 derniers mois un point de rassemblement.Des centaines de milliers d’Israéliens s’y sont mobilisés pour la libération des personnes enlevées lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël, le 7 octobre 2023.”Je suis ici depuis un an et demi, j’accompagnais la famille de Noa Argamani (jeune otage libérée en 2024 par l’armée israélienne, NDLR) et elle est revenue”, dit Sima Ben Naïm, 70 ans. “Ils reviendront tous, jusqu’au dernier.”Une marée de regards inquiets a longtemps fixé les écrans montrant le convoi du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) arrivant sur la place de la Palestine, dans la ville de Gaza.Dès que les silhouettes des jeunes femmes apparaissent, des cris de joie fusent. Au premier rang des femmes s’exclament: “Am Israël Hai” (“que vive le peuple d’Israël”, en hébreu), une expression très utilisée faisant écho à la résilience du peuple juif.Deux femmes âgées se prennent dans les bras, en fermant les yeux au milieu de la foule, tandis qu’un groupe de jeunes fond en larmes.”J’ai failli m’évanouir, mon mari a dû me tenir dans ses bras, je n’ai plus de voix”, raconte Hana Mamalia venue de Ramat Hasharon, en banlieue de Tel-Aviv.- “Submergé -Une femme portant un portrait de Naama Levy, une des quatre jeunes soldates qui effectuaient leur service militaire près de la bande de Gaza lors de leur enlèvement pleure en souriant.Dans ses bras, la photo de Naama Levy, avec son âge au moment de l’attaque, 19 ans, rayé et corrigé. Elle a eu 20 ans en captivité.Les chaînes de télévision israéliennes suivent en direct tout le retour des quatre otages en Israël, leur prise en charge par l’armée, et enfin les retrouvailles avec leurs proches après 477 jours de captivité.Les acclamations reprennent lorsque le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, apparaît sur les écrans pour annoncer leur sortie du territoire palestinien. Shlomi Ben Yakar se dit “submergé” par les émotions.”C’était dur de continuer à croire que ce moment arriverait, ça semblait foutu”, poursuit-il, “j’ai des critiques à formuler sur beaucoup de choses (concernant la gestion de la question des otages, NDLR), mais là, tout de suite, c’est juste un moment d’enthousiasme et de bonheur”.Entre deux drapeaux israéliens, une pancarte rappelle que le combat doit continuer pour tous les autres otages encore retenus. Il en reste ce samedi 87. L’armée israélienne considère que 34 d’entre eux sont morts, mais le chiffre est possiblement plus élevé.Le 7 octobre 2023, 251 personnes avaient été prises en otage. Certains ont été libérés lors d’une première trêve en novembre 2023, d’autres par des opérations militaires israélienne, vivants ou morts.L’accord de cessez-le-feu signé entre Israël et le Hamas et entré en vigueur le 19 janvier dernier prévoit la libération, durant les six premières semaines, de 33 otages en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël.- “Tous” -“Ramenez-les à la maison, maintenant!” lance un groupe de femmes, reprenant le slogan du Forum des familles, la principale association des proches d’otages en Israël.”Ramenez-les à la maison maintenant, tous!”, ajoutent certains dans la foule, déclenchant des vagues d’applaudissements. Mais sous pression de l’extrême droite, une partie du gouvernement de Benjamin Netanyahu veut reprendre les combats à l’issue de la première phase de l’accord, ce qui condamnerait probablement les derniers otages.Quelques heures plus tard, des milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées sur la “place des otages” et dans plusieurs quartiers de Tel-Aviv, scandant des slogans exigeant le retour de tous les captifs. “Nous ferons tout, nous nous battrons jusqu’au bout, jusqu’au retour du dernier otage”, lance Ifat Kaderon, dont le cousin Ofer est toujours captif à Gaza. “Nos coeurs sont emplis de joie pour les quatre otages (…) mais nous sommes profondément inquiets pour nos proches toujours retenus en captivité par des terroristes”, ajoute Efrat Machikava, nièce de Gadi Mozes, également otage.

Est de la RDC: le M23 menace Goma, 13 soldats étrangers tués

Treize soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués ces derniers jours dans des combats dans l’est de la RDC où le conflit s’est intensifié entre l’armée congolaise et le groupe armé antigouvernemental du M23, soutenu par le Rwanda et qui menace la grande ville de Goma.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais presque complètement la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés.Deux soldats sud-africains et un uruguayen de la mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) ont été tués dans les combats, selon les armées des deux pays. La Monusco, qui compte quelque 15.000 soldats, a annoncé vendredi être “activement engagés dans des combats intenses” contre le M23 avec une de ses unités d’élite (Forces de réaction rapide, QRF).Sept autres Sud-Africains et trois Malawites engagés dans la SAMIRDC, la force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ont également été tués, toujours selon les armées nationales.Ces deux forces d’appui régionales ont été déployées dans l’est de la RDC fin 2023. La SAMIRDC compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.”Ils achevaient leur mission d’un an dans la région. Les suivants devaient commencer la semaine prochaine, mais les vols ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’armée uruguayenne, à propos de son soldat tué et de quatre autres qui ont eux été blessés.Samedi, l’Union africaine (UA) a exhorté à la “cessation immédiate” des combats et réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchainent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. L’Union européenne a également appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membresUne réunion d’urgence du Conseil de Sécurité sur la RDC est prévue lundi. Jeudi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit “alarmé” par ce regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”.- Blindé en fumée -Les combats samedi se sont concentrés autour de Sake, cité du territoire de Masisi, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, selon des sources sécuritaires. Sur la route reliant les deux localités, la carcasse d’un blindé des Nations unies fume encore. Il a visiblement reçu un projectile sur le toit, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’ennemi, posté sur une colline proche, cible véhicules et combattants avec des armes lourdes et de précision, a indiqué un milicien local à bout de souffle, sous couvert de l’anonymat.A Goma, les commerces sont restés ouverts toute la journée dans un semblant de normalité régulièrement rompu par des détonations de tirs d’artillerie. Ces derniers jours, les combats se sont parfois tenus au à moins de dix kilomètres. La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. De nombreux civils, qui ont souvent déjà fui plusieurs fois, ont une nouvelle fois quitté leur foyer. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, continue à aggraver une crise humanitaire chronique dans la régionSelon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. L’ONG Human Rights Watch a mis en garde samedi contre une situation qui devient “de plus en plus dangereuse” pour les civils à Goma et évoqué des “besoins humanitaires énormes”. Les Nations unies ont commencé à évacuer leur personnel “non essentiel” de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville au plus vite, tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord. La Turquie, très active sur le continent africain, a proposé jeudi sa médiation. burs-cld/emd

Est de la RDC: le M23 menace Goma, 13 soldats étrangers tués

Treize soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués ces derniers jours dans des combats dans l’est de la RDC où le conflit s’est intensifié entre l’armée congolaise et le groupe armé antigouvernemental du M23, soutenu par le Rwanda et qui menace la grande ville de Goma.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais presque complètement la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés.Deux soldats sud-africains et un uruguayen de la mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) ont été tués dans les combats, selon les armées des deux pays. La Monusco, qui compte quelque 15.000 soldats, a annoncé vendredi être “activement engagés dans des combats intenses” contre le M23 avec une de ses unités d’élite (Forces de réaction rapide, QRF).Sept autres Sud-Africains et trois Malawites engagés dans la SAMIRDC, la force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ont également été tués, toujours selon les armées nationales.Ces deux forces d’appui régionales ont été déployées dans l’est de la RDC fin 2023. La SAMIRDC compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.”Ils achevaient leur mission d’un an dans la région. Les suivants devaient commencer la semaine prochaine, mais les vols ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’armée uruguayenne, à propos de son soldat tué et de quatre autres qui ont eux été blessés.Samedi, l’Union africaine (UA) a exhorté à la “cessation immédiate” des combats et réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchainent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. L’Union européenne a également appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membresUne réunion d’urgence du Conseil de Sécurité sur la RDC est prévue lundi. Jeudi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’était dit “alarmé” par ce regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”.- Blindé en fumée -Les combats samedi se sont concentrés autour de Sake, cité du territoire de Masisi, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, selon des sources sécuritaires. Sur la route reliant les deux localités, la carcasse d’un blindé des Nations unies fume encore. Il a visiblement reçu un projectile sur le toit, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’ennemi, posté sur une colline proche, cible véhicules et combattants avec des armes lourdes et de précision, a indiqué un milicien local à bout de souffle, sous couvert de l’anonymat.A Goma, les commerces sont restés ouverts toute la journée dans un semblant de normalité régulièrement rompu par des détonations de tirs d’artillerie. Ces derniers jours, les combats se sont parfois tenus au à moins de dix kilomètres. La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. De nombreux civils, qui ont souvent déjà fui plusieurs fois, ont une nouvelle fois quitté leur foyer. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, continue à aggraver une crise humanitaire chronique dans la régionSelon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. L’ONG Human Rights Watch a mis en garde samedi contre une situation qui devient “de plus en plus dangereuse” pour les civils à Goma et évoqué des “besoins humanitaires énormes”. Les Nations unies ont commencé à évacuer leur personnel “non essentiel” de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville au plus vite, tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord. La Turquie, très active sur le continent africain, a proposé jeudi sa médiation. burs-cld/emd

Italie: Naples renverse la Juventus malgré un but de Kolo Muani

Naples est au septième ciel: le leader du Championnat d’Italie a enchaîné samedi une septième victoire (2-1) face à la Juventus Turin, qui avait pourtant pris l’avantage grâce à sa recrue Randal Kolo Muani, lors de la 22e journée. Il n’a fallu que six ballons à Kolo Muani pour ouvrir son compteur en Serie A: trois jours après l’officialisation de son prêt par le PSG après un long contretemps administratif, l’international français a fait mouche sur sa première occasion de but.Profitant de deux mauvais renvois de la défense napolitaine, “RKM”, dont le précédent match remontait au 6 décembre, a trompé Alex Meret d’une reprise de volée en pivot (43).Le héros malheureux de la finale de la Coupe du monde 2022 perdue contre l’Argentine, préféré par Thiago Motta à Dusan Vlahovic, a concrétisé la domination de sa nouvelle équipe qui aurait pu prendre l’avantage dès la 5e minute sans un arrêt réflexe de Meret devant Kenan Yildiz.Les vestiaires du stade Diego-Armando-Maradona ont dû en entendre des belles à la pause et Antonio Conte, opposé au club où il a collectionné les titres comme joueur (1991-2004) puis comme entraîneur (2011-2014), a trouvé les mots pour relancer son équipe. Le Napoli est revenu transfiguré et n’a plus laissé respirer la Juve.Le leader a égalisé à la 57e minute sur une tête de Zambo Anguissa, son quatrième but en un peu plus d’un mois.- Première défaite de la Juve -Plus agressif, acculant la Juve dans sa moitié de terrain, Naples a pris l’avantage sur un pénalty transformé par Romelu Lukaku, après une grossière faute piémontaise dans la surface sur Scott McTominay (69).L’entrée de Vlahovic, qui a remplacé Kolo Muani à la 82e minute, n’a eu aucun impact pour une Juve, dominée techniquement et dépassée par l’impact physique du Napoli.Grâce à cette 17e victoire, Naples a consolidé sa première place avec 53 points, soit autant de points que durant sa catastrophique saison dernière. Le Napoli devance de six points l’Inter Milan qui a disputé deux matches de moins, avant d’affronter Lecce dimanche.”Le message qu’on a envoyé, c’est juste qu’on vient de décrocher deux victoires contre l’Atalanta et la Juve qui nous donne de la confiance”, a temporisé Conte qui refuse toujours de parler du “scudetto”, deux ans après le troisième titre du Napoli.La Juve, elle, a concédé sa première défaite de la saison en championnat et accuse désormais seize points de retard sur la tête (5e, 37 pts).”On a fait une bonne première période, mais on a affronté une équipe qui n’est pas leader par hasard. On a marqué le coup physiquement après la pause. Avec la Ligue des champions, on enchaîne les matches contrairement notre adversaire”, a constaté Motta. Plus tôt dans la journée, l’Atalanta a renoué avec la victoire après un mois sans succès en venant à bout du promu Côme (2-1) grâce à un doublé du meilleur buteur du championnat Mateo Retegui.Le club de Bergame reste 3e, mais est revenu provisoirement à un point de l’Inter.