Corée du Sud: Yoon a comparu devant la justice sur la prolongation de sa détention

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a comparu samedi devant la justice à Séoul dans le cadre d’une audience sur la demande de prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative avortée d’imposer la loi martiale.Le tribunal doit désormais décider s’il doit libérer M. Yoon, ce qui semble peu probable selon des analystes, ou bien prolonger sa détention d’une vingtaine de jours. Sa décision est attendue tard samedi ou tôt dimanche.M. Yoon s’est exprimé pendant 40 minutes devant le tribunal, a rapporté l’agence de presse Yonhap, son avocat ayant déclaré auparavant à l’AFP que le dirigeant espérait “restaurer son honneur” devant les juges. Il “a expliqué et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a déclaré son avocat Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience.A l’extérieur du tribunal, des journalistes de l’AFP ont vu des foules de partisans de M. Yoon – 12.000, selon la police citée par Yonhap – brandissant des pancartes où était écrit “libérez le président”. Seize manifestants ont été arrêtés par la police après avoir tenté de pénétrer de force dans le palais de justice, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’audience s’est terminée au bout d’environ cinq heures, selon un responsable du tribunal. M. Yoon a quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est détenu. Des milliers de partisans ont applaudi et crié au passage du véhicule dans un convoi assuré par la sécurité présidentielle.Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène des investigations sur M. Yoon, a indiqué dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe ont été attaqués par des manifestants “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”, souligne le communiqué.- “patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, qui comptent des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, soulignant leur “patriotisme passionné”.Samedi, les manifestants, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les axes principaux devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. “La probabilité que le tribunal approuve l’arrestation est très élevée, et conscient de cela, Yoon a appelé à une mobilisation maximale parmi ses partisans de la ligne dure”, a déclaré à l’AFP Chae Jin-won, du Humanitas College de l’université Kyung Hee. “Les manifestations d’aujourd’hui, selon lui, constituent une sorte d’adieu entre Yoon et sa base de soutien extrême”. – Possible prolongation de 20 jours – Une décision du tribunal approuvant le maintien en détention de M. Yoon donnerait aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Une fois que “le mandat d’arrêt sera émis cette fois, (Yoon) ne pourra probablement pas rentrer chez lui pendant une période prolongée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Park Sang-byung.L’absence de prolongation de sa détention entraînerait au contraire sa remise en liberté.M. Yoon est accusé d’avoir déstabilisé le pays en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait justifié l’instauration de la loi martiale comme une mesure destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut de six heures par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. 

Corée du Sud: Yoon a comparu devant la justice sur la prolongation de sa détention

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a comparu samedi devant la justice à Séoul dans le cadre d’une audience sur la demande de prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative avortée d’imposer la loi martiale.Le tribunal doit désormais décider s’il doit libérer M. Yoon, ce qui semble peu probable selon des analystes, ou bien prolonger sa détention d’une vingtaine de jours. Sa décision est attendue tard samedi ou tôt dimanche.M. Yoon s’est exprimé pendant 40 minutes devant le tribunal, a rapporté l’agence de presse Yonhap, son avocat ayant déclaré auparavant à l’AFP que le dirigeant espérait “restaurer son honneur” devant les juges. Il “a expliqué et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a déclaré son avocat Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience.A l’extérieur du tribunal, des journalistes de l’AFP ont vu des foules de partisans de M. Yoon – 12.000, selon la police citée par Yonhap – brandissant des pancartes où était écrit “libérez le président”. Seize manifestants ont été arrêtés par la police après avoir tenté de pénétrer de force dans le palais de justice, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’audience s’est terminée au bout d’environ cinq heures, selon un responsable du tribunal. M. Yoon a quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est détenu. Des milliers de partisans ont applaudi et crié au passage du véhicule dans un convoi assuré par la sécurité présidentielle.Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène des investigations sur M. Yoon, a indiqué dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe ont été attaqués par des manifestants “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”, souligne le communiqué.- “patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, qui comptent des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, soulignant leur “patriotisme passionné”.Samedi, les manifestants, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les axes principaux devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. “La probabilité que le tribunal approuve l’arrestation est très élevée, et conscient de cela, Yoon a appelé à une mobilisation maximale parmi ses partisans de la ligne dure”, a déclaré à l’AFP Chae Jin-won, du Humanitas College de l’université Kyung Hee. “Les manifestations d’aujourd’hui, selon lui, constituent une sorte d’adieu entre Yoon et sa base de soutien extrême”. – Possible prolongation de 20 jours – Une décision du tribunal approuvant le maintien en détention de M. Yoon donnerait aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Une fois que “le mandat d’arrêt sera émis cette fois, (Yoon) ne pourra probablement pas rentrer chez lui pendant une période prolongée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Park Sang-byung.L’absence de prolongation de sa détention entraînerait au contraire sa remise en liberté.M. Yoon est accusé d’avoir déstabilisé le pays en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait justifié l’instauration de la loi martiale comme une mesure destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut de six heures par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. 

En Autriche, Herbert Kickl prône “l’asile zéro”

Le chef de l’extrême droite autrichienne Herbert Kickl a déclaré samedi vouloir réduire l’asile à “zéro”, dans un discours de politique générale présentant ce qu’il souhaiterait faire s’il accédait à la chancellerie.Arrivé pour la première fois en tête lors des dernières législatives fin septembre, le Parti autrichien de la Liberté (FPÖ) est actuellement en négociation avec les conservateurs pour former un gouvernement et obtenir la chancellerie pour la première fois.”On va construire notre Autriche forteresse à coup de demandes d’asiles rejetées, d’avis d’expulsions et de charters”, a déclaré le chef du parti devant une large foule à Vösendorf, en Basse-Autriche. “Pour nous, asile veut dire protection tout près de la région en crise”, pas “migration déguisée des peuples, ticket d’entrée dans le système social et accès à la nationalité”, a-t-il ajouté.Estimant que les chiffres de demandes d’asile déposées ces dernières années étaient “trop élevés”, il a jugé que dans ce domaine aussi, l’Autriche avait “besoin d’un zéro, comme pour le déficit zéro”.Pour Herbert Kickl, un “retour aux deux sexes” est par ailleurs nécessaire, “nos familles” étant “composées du père, de la mère et des enfants”. L’Autriche a ouvert à tous le droit au mariage et à l’adoption en 2019. Comparant l’Union européenne qui déroule un “communisme climatique” à “l’URSS et ses grandes planifications”, il a rendu hommage à la génération d’après-guerre ayant reconstruit l’Autriche “dans la plus grande misère”. Herbert Kickl estime que sa génération a l’obligation de transmettre à la prochaine la “prospérité” pour laquelle elle a “travaillé dur”.

Noman and Sajid help Pakistan dominate West Indies in spin battle

Noman Ali and Sajid Khan guided Pakistan to a strong position against the West Indies after another spin-dominated second day’s play in the opening Test in Multan on Saturday.The spin duo shared nine wickets between them to dismiss the West Indies for 137 in reply to the home team’s 230 all out.By the close, Pakistan stretched their lead to 202 by scoring 109-3 in their second innings, with Kamran Ghulam and Saud Shakeel batting on nine and two respectively when bad light ended play 25 minutes early.Left-arm spinner Jomel Warrican (2-17) dismissed Muhammad Hurraira for 29 after an opening stand of 67 and Babar Azam for a second failure, trapped leg-before for five.Skipper Shan Masood looked solid for his 52, hitting two sixes and two fours, before Warrican ran him out after attempting a quick single.”The weather is foggy so if we have continuous play and take our lead over 300 then we can win this Test,” said Sajid.”It’s great to bowl with Noman, who always guides me.”Warrican wants the target to be under 250.”Obviously we don’t want to get the lead go over 250 because it’s a spin-favouring surface,” said Warrican. “We need a good comeback in batting the second time around on this pitch.”The dry and grassless Multan pitch has already produced 23 wickets in six sessions — 19 on day two — even though two-and-a-half hours were lost on day one and another 30 minutes on Saturday because of poor visibility.Noman grabbed 5-39 for his seventh five-wicket haul in Tests while Sajid finished with 4-65 to dismiss the West Indies after lunch in a first innings that lasted just 25.2 overs.Noman and Sajid, who shared 39 of the 40 wickets in the last two Tests against England in Pakistan’s 2-1 series win last year, were once again unplayable.Sajid opened the bowling and removed Mikyle Louis (one), Keacy Carty (0), Kraigg Brathwaite (11) and Kavem Hodge (four) in his first three overs.Noman then further jolted the tourists with another four wickets to leave them tottering on 66-8.The tailenders showed more resistance, with number 10 batsman Warrican unbeaten on 31 and Gudakesh Motie adding 19.Jayden Seales was the last wicket to fall for 22.Seales hit three sixes before holing out off spinner Abrar Ahmed.Earlier, Warrican took 3-69 as Pakistan lost their last six wickets for 43 runs after resuming at 143-4.Shakeel top-scored for Pakistan with 84 off 157 deliveries, including six boundaries, while keeper Mohammad Rizwan added 71.Shakeel added an invaluable 141 for the fifth wicket with Rizwan, lifting Pakistan from a precarious 46-4 on day one.

Thousands attend funeral of Liberian ex-warlord Prince JohnsonSat, 18 Jan 2025 12:59:40 GMT

Thousands gathered in northern Liberia on Saturday for the funeral of warlord-turned-politician Prince Johnson, a notorious face of the country’s brutal civil wars who died without facing trial.Back-to-back conflicts devastated the small west African country from 1989 until 2003, claiming around 250,000 lives and resulting in massacres, mutilation, rape, cannibalism and the widespread use of …

Thousands attend funeral of Liberian ex-warlord Prince JohnsonSat, 18 Jan 2025 12:59:40 GMT Read More »

Trump comeback restarts Israeli public debate on West Bank annexation

When Donald Trump presented his 2020 plan to end the Israeli-Palestinian conflict, it included the Israeli annexation of swathes of the occupied West Bank, a controversial aspiration that has been revived by his reelection.In his previous stint as prime minister, Benjamin Netanyahu pushed for partial annexation of the West Bank, but he relented in 2020 under international pressure and following a deal to normalise relations with the United Arab Emirates.With Trump returning to the White House, pro-annexation Israelis are hoping to rekindle the idea.Far-right Finance Minister Bezalel Smotrich, himself a settler in the Palestinian territory, said recently that 2025 would be “the year of sovereignty in Judea and Samaria”, referring to the biblical name that Israel uses for the West Bank.The territory was part of the British colony of Mandatory Palestine, from which Israel was carved during the 1948 Arab-Israeli war, with Jordanian forces taking control of the West Bank during the same conflict.Israel conquered the territory from Amman in the 1967 Arab-Israeli war and has occupied it ever since.Today, many Jews in Israel consider the West Bank part of their historical homeland and reject the idea of a Palestinian state in the territory, with hundreds of thousands having settled in the territory.Excluding Israeli-annexed east Jerusalem and its 200,000 Jewish residents, the West Bank is home to around 490,000 Israelis in settlements considered illegal under international law.Around three million Palestinians live in the West Bank.- ‘Make a decision’ -Israel Ganz, head of the Yesha Council, an umbrella organisation for the municipal councils of West Bank settlements, insisted the status quo could not continue.”The State of Israel must make a decision,” he said.Without sovereignty, he added, “no one is responsible for infrastructure, roads, water and electricity.””We will do everything in our power to apply Israeli sovereignty, at least over Area C,” he said, referring to territory under sole Israeli administration that covers 60 percent of the West Bank, including the vast majority of Israeli settlements.Even before taking office, Trump and his incoming administration have made a number of moves that have raised the hopes of pro-annexation Israelis.The president-elect nominated the pro-settlement Baptist minister Mike Huckabee to be his ambassador to Israel. His nominee for secretary of state, Marco Rubio, said this would be “the most pro-Israel administration in American history” and that it would lift US sanctions on settlers.Eugene Kontorovich of the conservative think thank Misgav Institute pointed out that the Middle East was a very different place to what it was during Trump’s first term.The war against Hamas in Gaza, Israel’s hammering of Hezbollah in Lebanon and the fall of Syrian president Bashar al-Assad, all allies of Israel’s arch-foe Iran, have transformed the region.”October 7 showed the entire world the danger of leaving these (Palestinian) territories’ status in limbo,” Kontorovich said, referring to Hamas’s surprise attack on Israel 15 months ago that sparked the Gaza war.He said “the war has really turned a large part of the Israeli population away from a two-state solution”.The two-state solution, which would create an independent Palestinian state in Gaza and the West Bank, has been the basis of Israeli-Palestinian negotiations going back decades.- ‘Nightmare scenario’ -Even before Trump won November’s US presidential election, NGOs were denouncing what they called a de facto annexation, pointing to a spike in land grabs and an overhaul of the bureaucratic and administrative structures Israel uses to manage the West Bank.An outright, de jure annexation would be another matter, however.Israel cannot expropriate private West Bank land at the moment, but “once annexed, Israeli law would allow it. That’s a major change”, said Aviv Tatarsky, from the Israeli anti-settlement organisation Ir Amim. He said that in the event that Israel annexes Area C, Palestinians there would likely not be granted residence permits and the accompanying rights. The permits, which Palestinians in east Jerusalem received, allow people freedom of movement within Israel and the right to use Israeli courts. West Bank Palestinians can resort to the supreme court, but not lower ones.  Tatarsky said that for Palestinians across the West Bank, annexation would constitute “a nightmare scenario”.Over 90 percent of them live in areas A and B, under full or partial control of the Palestinian Authority.But, Tatarsky pointed out, “their daily needs and routine are indissociable from Area C,” the only contiguous portion of the West Bank, where most agricultural lands are and which breaks up areas A and B into hundreds of territorial islets.