L’accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche matin

L’accord sur une trêve à Gaza et des libérations d’otages doit entrer en vigueur dimanche matin, au lendemain de son approbation par Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Le cessez-le-feu débutera à 08H30 (06H30 GMT), à la veille de l’investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l’un des médiateurs avec l’Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.Dans une première phase étalée sur six semaines, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de 737 prisonniers palestiniens.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre”, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Sur 251 personnes enlevées ce jour là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Dans l’attente de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d’après les secours.Samedi, cinq membres d’une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. Des images de l’AFP ont montré des proches se lamentant devant des corps incluant celui d’un enfant.- “Le début de la fin” -Le gouvernement israélien a approuvé l’accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Là, les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devra être composé de trois Israéliennes.Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14H00 GMT, d’après les autorités.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages libérables, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, relâchés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.”J’espère qu’un maximum d’otages reviendront, c’est le plus important en ce moment. C’est peut-être le début de la fin des souffrances pour les deux parties, je l’espère”, a dit Be’eri Yemini, un étudiant à Jérusalem.- “Sur les décombres” -Dans la bande de Gaza ravagée par l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.”Je veux retourner chez moi et installer ma tente sur les décombres de ma maison” à Gaza-Ville, dit Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat.  Selon l’ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- “13 mois gaspillés” -Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l’accord comprend aussi “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire dans un territoire menacé par la famine selon l’ONU.Les autorités égyptiennes ont annoncé que l’accord prévoyait “l’entrée de 600 camions d’aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant”.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Vendredi, le Premier ministre qatari a déclaré à la chaîne à Sky News que le cadre de l’accord actuel était “le même que celui convenu en décembre 2023”, déplorant que “13 mois de négociations (aient) été gaspillés” avec ce que cela a engendré comme pertes humaines. Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.Malgré l’annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué une attaque au missile samedi matin contre Israël, qui a été intercepté par l’armée. Un deuxième missile tiré du Yémen a été intercepté dans l’après-midi, d’après l’armée israélienne.

L’accord de trêve à Gaza doit entrer en vigueur dimanche matin

L’accord sur une trêve à Gaza et des libérations d’otages doit entrer en vigueur dimanche matin, au lendemain de son approbation par Israël, après 15 mois d’une guerre dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.Le cessez-le-feu débutera à 08H30 (06H30 GMT), à la veille de l’investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l’un des médiateurs avec l’Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d’un an de laborieuses négociations.Dans une première phase étalée sur six semaines, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés en échange de 737 prisonniers palestiniens.Annoncé mercredi par les médiateurs, l’accord ambitionne, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre”, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Sur 251 personnes enlevées ce jour là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Dans l’attente de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d’après les secours.Samedi, cinq membres d’une même famille de déplacés palestiniens ont péri dans un bombardement qui a touché leur tente à Khan Younès (sud), selon la Défense civile. Des images de l’AFP ont montré des proches se lamentant devant des corps incluant celui d’un enfant.- “Le début de la fin” -Le gouvernement israélien a approuvé l’accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.Trois points d’accueil ont été installés à la frontière sud d’Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Là, les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d’otages libérés devra être composé de trois Israéliennes.Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14H00 GMT, d’après les autorités.Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, font partie des 33 otages libérables, selon Paris. Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, relâchés lors d’une première trêve d’une semaine en novembre 2023.”J’espère qu’un maximum d’otages reviendront, c’est le plus important en ce moment. C’est peut-être le début de la fin des souffrances pour les deux parties, je l’espère”, a dit Be’eri Yemini, un étudiant à Jérusalem.- “Sur les décombres” -Dans la bande de Gaza ravagée par l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux.”Je veux retourner chez moi et installer ma tente sur les décombres de ma maison” à Gaza-Ville, dit Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat.  Selon l’ONU, la guerre a provoqué dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis octobre 2023, un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- “13 mois gaspillés” -Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l’accord comprend aussi “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire dans un territoire menacé par la famine selon l’ONU.Les autorités égyptiennes ont annoncé que l’accord prévoyait “l’entrée de 600 camions d’aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant”.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Vendredi, le Premier ministre qatari a déclaré à la chaîne à Sky News que le cadre de l’accord actuel était “le même que celui convenu en décembre 2023”, déplorant que “13 mois de négociations (aient) été gaspillés” avec ce que cela a engendré comme pertes humaines. Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.Malgré l’annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué une attaque au missile samedi matin contre Israël, qui a été intercepté par l’armée. Un deuxième missile tiré du Yémen a été intercepté dans l’après-midi, d’après l’armée israélienne.

Open d’Australie: Fritz et Paolini éjectés au 3e tour, Sinner aligne un 17e succès

Sale temps pour les 4e mondiaux: Jasmine Paolini et Taylor Fritz ont tous deux été éliminés samedi au 3e tour de l’Open d’Australie, tandis que le N.1 Jannik Sinner a porté son invincibilité à 17 matches consécutifs.- Monfils, le grand huit face à Fritz -A 38 ans passés, Gaël Monfils (41e mondial) a dominé en quatre sets et plus de trois heures le finaliste du dernier US Open Taylor Fritz (4e).Vainqueur 3-6, 7-5, 7-6 (7/1), 6-4 face au 4e mondial, Monfils a enregistré son huitième succès de rang.”Je suis content de la manière dont j’ai joué, ce n’est pas tous les jours qu’on arrive à appliquer une tactique”, s’est félicité le Parisien, ravi d’y être parvenu face à “un gros joueur”.Depuis que les tableaux à 128 joueurs ont été introduits à Melbourne en 1988, seul le lauréat de 20 tournois majeurs Roger Federer était parvenu à se hisser en huitièmes de finale à un âge plus avancé que Monfils.Le Français se mesurera au prochain tour à l’Américain Ben Shelton (20e).En soirée, le N.1 mondial Jannik Sinner a aisément dominé l’Américain Marcos Giron (46e) pour rejoindre Alexander Zverev (2e), Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e) en huitièmes de finale.Grâce à sa victoire 6-3, 6-4, 6-2, le tenant du titre a aligné une 17e victoire de rang. “C’était peut-être mon meilleur match (du tournoi) dans la manière de jouer. J’ai un peu mieux frappé la balle que dans les rencontres précédentes”, s’est félicité l’Italien.Le double lauréat en Grand Chelem (Open d’Australie et US Open 2024) se frottera en huitièmes de finale à Holger Rune (13e). A près d’1h00 du matin dimanche à Melbourne, le Danois est venu à bout du Serbe Miomir Kecmanovic (51e) après avoir été mené deux sets à un.Dernier joueur local dans le tableau masculin, Alex De Minaur (8e) a concédé son premier set de la quinzaine mais a battu l’Argentin Francisco Cerundolo (31e) en quatre manches pour se hisser parmi les seize derniers en lice.La jeune pépite américaine Learner Tien (121e à 19 ans), qui avait surpris le 5e mondial Daniil Medvedev au 2e tour, a continué son parcours en dominant en trois sets le Français Corentin Moutet (69e).- Svitolina sort Paolini -Quelques heures après l’élimination du N.4 masculin, la 4e mondiale Jasmine Paolini a elle aussi été éliminée au 3e tour, par l’Ukrainienne Elina Svitolina.La 27e joueuse mondiale, épouse de Gaël Monfils, a remporté la partie 2-6, 6-4, 6-0 et croisera le fer avec une joueuse russe en huitièmes, Veronika Kudermetova (75e).Interrogée sur le secret de sa résilience après qu’elle eut perdu le premier set contre Paolini, Svitolina a souligné que “tous les Ukrainiens ont cet esprit combatif”, alors que son pays est en guerre avec la Russie depuis bientôt trois ans. “À tous les niveaux, nous nous battons pour ce qui nous appartient”, a-t-elle ajouté.Plus tôt dans la journée, la Polonaise Iga Swiatek (2e) avait aligné une quatrième victoire en autant de duels contre la Britannique Emma Raducanu (61e), lauréate de l’US Open en 2021.La quintuple lauréate en Grand Chelem a gagné 6-1, 6-0 et rejoint ainsi en huitièmes de finale ses rivales Aryna Sabalenka (1re), double tenante du titre, et Coco Gauff (3e).Elle défiera pour une place en quarts l’Allemande Eva Lys (128e).Après deux premiers matches laborieux, l’Américaine Emma Navarro (8e) a gagné un troisième match en trois sets, contre la triple finaliste en Grand Chelem Ons Jabeur (39e): 6-4, 3-6, 6-4.”J’aime tellement le tennis que je ne peux pas m’empêcher d’aller aux trois sets”, a plaisanté la demi-finaliste du dernier US Open.Elle affrontera au prochain tour la Russe Daria Kasatkina (10e), qui a écarté la Kazakhe Yulia Putintseva (23e) 7-5, 6-1 samedi.La 7e mondiale Elena Rybakina, lauréate de Wimbledon en 2022 et finaliste à Melbourne en 2023, est elle aussi en huitièmes de finale après son succès 6-3, 6-4 contre l’Ukrainienne Dayana Yastremska (33e).Elle retrouvera lundi Madison Keys (14e), tombeuse 6-4, 6-4 de sa compatriote tête de série N.10 Danielle Collins, touchée au genou gauche au deuxième set.

Open d’Australie: vainqueur de l’Américain Fritz, Monfils prolonge son rêve océanien

Qui arrêtera Gaël Monfils ? Le Français, 41e mondial et sacré à Auckland début janvier, a signé samedi contre l’Américain Taylor Fritz (4e) sa première victoire en Grand Chelem contre un membre du top 5 depuis 2008.Devenu en Nouvelle-Zélande le vainqueur de tournoi le plus âgé sur le circuit principal depuis 1977, le Parisien de 38 ans a signé à Melbourne un huitième succès d’affilée, sur le score de 3-6, 7-5, 7-6 (7/1), 6-4.Aces surpuissants, amorties suaves: +La Monf+ a montré une nouvelle fois qu’il n’avait rien perdu de son toucher de balle, finissant par écÅ“urer Fritz au bout d’un combat de plus de trois heures.”J’ai réussi à l’emmener où je voulais. Je crois que j’ai fait le job”, a souri Monfils juste après son exploit.”Avec un peu de réussite, me voici en deuxième semaine de l’Open d’Australie”, a-t-il lancé à un public largement acquis à sa cause.En conférence de presse, le Français a rappelé qu’il continuait de “jouer pour ces matches, pour affronter des grands joueurs sur des grands courts”.Fritz s’est pour sa part montré résigné. “C’est nul de sortir au 3e tour, (…) mais je ne vais pas en perdre le sommeil, il a livré un super bon match”, a estimé l’Américain.”Il ramenait tout, il n’y avait pas grand-chose à faire”, a-t-il ajouté. “Je ne vais pas laisser cette défaite m’atteindre outre mesure.”- Deux Français en huitièmes -Vétéran du tennis, Monfils a mis fin samedi à une série de 12 défaites consécutives en Grand Chelem contre des joueurs du top 5, son dernier succès remontant à 2008, contre l’Espagnol David Ferrer lors d’un quart de finale à Roland-Garros.Il rejoint en huitièmes de finale de l’Open d’Australie son compatriote Ugo Humbert (14e), qualifié dès vendredi après l’abandon d’Arthur Fils (21e), blessé au pied.Corentin Moutet (69e) a en revanche été dominé samedi en trois sets par un autre Américain, le jeune Learner Tien (121e à 19 ans), vainqueur 7-6 (12/10), 6-3, 6-3 après avoir déjà sorti le N.5 mondial Daniil Medvedev au tour précédent. Deux Français disputeront donc les huitièmes de finale, après la défaite de Benjamin Bonzi vendredi au 3e tour. Depuis que les tableaux à 128 joueurs ont été introduits à Melbourne en 1988, seul Roger Federer, lauréat de 20 tournois majeurs, était parvenu à se hisser en huitièmes de finale à un âge plus avancé que Monfils.Comme lors de son unique duel précédent avec Fritz, remporté par le Californien en 2019 déjà à Melbourne, la partie a mal commencé pour Monfils.Après avoir manqué une balle de break à deux jeux partout, le Français se faisait prendre sa mise en jeu sur une double faute (5-3), avant que Fritz confirme sur son service pour s’adjuger la première manche 6-3.Pas découragé par les missiles de Fritz en coup droit, Monfils remettait l’ouvrage sur le métier au deuxième set. A 6-5 en sa faveur, il prenait le service de l’Américain sur un jeu blanc pour rétablir l’égalité à une manche partout (7-5).Tout aussi serré, le 3e set s’est logiquement achevé au tie-break. Dès le premier point, remporté par Monfils après avoir fait visiter tous les recoins du court à son adversaire jusqu’à le dégoûter par un ultime lob, le Français a dicté le ton. Après s’être détaché à 6/0, “La Monf” a remporté le jeu décisif 7/1, recevant aussitôt une ovation debout du public de la Margaret Court Arena.Le Français, impérial au service, a porté l’estocade en breakant Fritz à 4-4 dans le quatrième set avant d’achever le match sur son service par un ultime ace (6-4).

Corée du Sud: Yoon a comparu devant la justice sur la prolongation de sa détention

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a comparu samedi devant la justice à Séoul dans le cadre d’une audience sur la demande de prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative avortée d’imposer la loi martiale.Le tribunal doit désormais décider s’il doit libérer M. Yoon, ce qui semble peu probable selon des analystes, ou bien prolonger sa détention d’une vingtaine de jours. Sa décision est attendue tard samedi ou tôt dimanche.M. Yoon s’est exprimé pendant 40 minutes devant le tribunal, a rapporté l’agence de presse Yonhap, son avocat ayant déclaré auparavant à l’AFP que le dirigeant espérait “restaurer son honneur” devant les juges. Il “a expliqué et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a déclaré son avocat Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience.A l’extérieur du tribunal, des journalistes de l’AFP ont vu des foules de partisans de M. Yoon – 12.000, selon la police citée par Yonhap – brandissant des pancartes où était écrit “libérez le président”. Seize manifestants ont été arrêtés par la police après avoir tenté de pénétrer de force dans le palais de justice, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’audience s’est terminée au bout d’environ cinq heures, selon un responsable du tribunal. M. Yoon a quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est détenu. Des milliers de partisans ont applaudi et crié au passage du véhicule dans un convoi assuré par la sécurité présidentielle.Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène des investigations sur M. Yoon, a indiqué dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe ont été attaqués par des manifestants “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”, souligne le communiqué.- “patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, qui comptent des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, soulignant leur “patriotisme passionné”.Samedi, les manifestants, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les axes principaux devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. “La probabilité que le tribunal approuve l’arrestation est très élevée, et conscient de cela, Yoon a appelé à une mobilisation maximale parmi ses partisans de la ligne dure”, a déclaré à l’AFP Chae Jin-won, du Humanitas College de l’université Kyung Hee. “Les manifestations d’aujourd’hui, selon lui, constituent une sorte d’adieu entre Yoon et sa base de soutien extrême”. – Possible prolongation de 20 jours – Une décision du tribunal approuvant le maintien en détention de M. Yoon donnerait aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Une fois que “le mandat d’arrêt sera émis cette fois, (Yoon) ne pourra probablement pas rentrer chez lui pendant une période prolongée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Park Sang-byung.L’absence de prolongation de sa détention entraînerait au contraire sa remise en liberté.M. Yoon est accusé d’avoir déstabilisé le pays en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait justifié l’instauration de la loi martiale comme une mesure destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut de six heures par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions. 

Corée du Sud: Yoon a comparu devant la justice sur la prolongation de sa détention

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol a comparu samedi devant la justice à Séoul dans le cadre d’une audience sur la demande de prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative avortée d’imposer la loi martiale.Le tribunal doit désormais décider s’il doit libérer M. Yoon, ce qui semble peu probable selon des analystes, ou bien prolonger sa détention d’une vingtaine de jours. Sa décision est attendue tard samedi ou tôt dimanche.M. Yoon s’est exprimé pendant 40 minutes devant le tribunal, a rapporté l’agence de presse Yonhap, son avocat ayant déclaré auparavant à l’AFP que le dirigeant espérait “restaurer son honneur” devant les juges. Il “a expliqué et répondu fidèlement sur les faits, les preuves et les questions juridiques”, a déclaré son avocat Yoon Kab-keun aux journalistes après l’audience.A l’extérieur du tribunal, des journalistes de l’AFP ont vu des foules de partisans de M. Yoon – 12.000, selon la police citée par Yonhap – brandissant des pancartes où était écrit “libérez le président”. Seize manifestants ont été arrêtés par la police après avoir tenté de pénétrer de force dans le palais de justice, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’audience s’est terminée au bout d’environ cinq heures, selon un responsable du tribunal. M. Yoon a quitté le bâtiment dans une camionnette bleue du ministère de la Justice en direction du centre de détention de Séoul où il est détenu. Des milliers de partisans ont applaudi et crié au passage du véhicule dans un convoi assuré par la sécurité présidentielle.Le Bureau d’enquête sur la corruption (CIO), qui mène des investigations sur M. Yoon, a indiqué dans un communiqué que deux véhicules transportant des membres de son équipe ont été attaqués par des manifestants “créant une situation dangereuse”.Le CIO va “réclamer que la police (impose) des sanctions strictes sur la base des preuves recueillies concernant ces actions”, souligne le communiqué.- “patriotisme passionné” -M. Yoon avait envoyé vendredi une lettre via ses avocats pour remercier ses partisans, qui comptent des chrétiens évangéliques et des YouTubeurs de droite, pour leurs manifestations, soulignant leur “patriotisme passionné”.Samedi, les manifestants, qui agitaient des drapeaux sud-coréens et américains, ont occupé les axes principaux devant le tribunal.Le parti de M. Yoon est généralement favorable à l’alliance de sécurité américaine avec la Corée du Sud et rejette tout engagement avec la Corée du Nord, dotée de l’arme nucléaire. “La probabilité que le tribunal approuve l’arrestation est très élevée, et conscient de cela, Yoon a appelé à une mobilisation maximale parmi ses partisans de la ligne dure”, a déclaré à l’AFP Chae Jin-won, du Humanitas College de l’université Kyung Hee. “Les manifestations d’aujourd’hui, selon lui, constituent une sorte d’adieu entre Yoon et sa base de soutien extrême”. – Possible prolongation de 20 jours – Une décision du tribunal approuvant le maintien en détention de M. Yoon donnerait aux procureurs le temps d’officialiser un acte d’accusation pour insurrection, passible de la prison à vie ou d’exécution s’il est reconnu coupable.Une telle accusation signifierait que M. Yoon serait probablement détenu pendant toute la durée de son procès. Une fois que “le mandat d’arrêt sera émis cette fois, (Yoon) ne pourra probablement pas rentrer chez lui pendant une période prolongée”, a déclaré à l’AFP l’analyste politique Park Sang-byung.L’absence de prolongation de sa détention entraînerait au contraire sa remise en liberté.M. Yoon est accusé d’avoir déstabilisé le pays en déclarant par surprise la loi martiale le 3 décembre, un coup de force toutefois vite contrecarré par les députés, au sein d’un Parlement cerné par des soldats.Il avait justifié l’instauration de la loi martiale comme une mesure destinée à protéger la Corée du Sud des “forces communistes nord-coréennes” et à “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.Il a été arrêté le 15 janvier à l’issue d’un assaut de six heures par des enquêteurs anticorruption et des policiers sur sa résidence officielle, une première en Corée du Sud pour un chef d’Etat en exercice.L’Assemblée nationale a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, provoquant sa suspension. Il reste toutefois officiellement le président, seule la Cour constitutionnelle ayant le pouvoir de lui retirer son titre.Dans cette procédure parallèle aux enquêtes en cours, la juridiction a jusqu’à la mi-juin pour le démettre définitivement, ou décider de le rétablir dans ses fonctions.Â