En Arabie saoudite, Trump promet de repartir avec de “nombreux chèques”
Donald Trump a vanté mardi les gros contrats attendus lors de sa visite en Arabie saoudite, où il a été reçu en grande pompe par le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, dans le cadre d’une tournée dans le Golfe. “Les plus grands chefs d’entreprise du monde sont ici aujourd’hui et ils vont repartir avec de nombreux chèques”, a déclaré le président américain à l’ouverture des discussions officielles entre les deux pays au palais royal à Ryad. Aux “États-Unis, c’est probablement de deux millions d’emplois dont nous parlons”, a-t-il ajouté, en soulignant son entente avec le prince Mohammed ben Salmane, qui l’a accueilli en personne à son arrivée, après avoir fait escorter “Air Force One” par plusieurs avions de combat F-15 saoudiens pendant son approche. “Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup”, a insisté M.Trump. Les deux hommes, tous sourires et visiblement à l’aise, s’étaient retrouvés après l’aéroport au fastueux palais royal pour une longue cérémonie de salutation des membres des deux délégations, suivie d’un déjeuner. Le président américain est accompagné des principaux membres de son cabinet ainsi que des grands patrons américains, notamment son conseiller Elon Musk vu dans un rare costume, en train de discuter avec le prince. Il se rendra par la suite au Qatar et dans les Emirats arabes unis.Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. – Frénésie diplomatique -Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.La tournée devrait être marquée par des annonces de contrats mirobolants, de la défense à l’aviation, en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle.Une perspective bienvenue pour le président américain, qui peine à convaincre ses concitoyens du bien fondé de sa politique économique “L’Amérique d’abord”.En janvier, Mohammed ben Salmane, s’était engagé à injecter 600 milliards de dollars aux Etats-Unis, un chiffre que Donald Trump, adepte d’une diplomatie transactionnelle, lui a demandé de porter jusqu’au montant faramineux de 1.000 milliards.Mardi, tous deux participent à Ryad à un forum économique où doivent être signés certains des accords promis.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire, face à des pays du Golfe désormais mieux disposés face à cette démarche.- Cadeau qatari -Mais aussi Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a fait savoir sur X l’émissaire spécial pour la région, Steve Witkoff.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois prévenu que l’armée israélienne entrerait “avec toute (sa) force” dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Avant même d’avoir atterri dans le Golfe, Donald Trump s’est attiré de vives critiques de l’opposition aux Etats-Unis, qui lui reproche d’avoir accepté un Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.
En Arabie saoudite, Trump promet de repartir avec de “nombreux chèques”
Donald Trump a vanté mardi les gros contrats attendus lors de sa visite en Arabie saoudite, où il a été reçu en grande pompe par le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, dans le cadre d’une tournée dans le Golfe. “Les plus grands chefs d’entreprise du monde sont ici aujourd’hui et ils vont repartir avec de nombreux chèques”, a déclaré le président américain à l’ouverture des discussions officielles entre les deux pays au palais royal à Ryad. Aux “États-Unis, c’est probablement de deux millions d’emplois dont nous parlons”, a-t-il ajouté, en soulignant son entente avec le prince Mohammed ben Salmane, qui l’a accueilli en personne à son arrivée, après avoir fait escorter “Air Force One” par plusieurs avions de combat F-15 saoudiens pendant son approche. “Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup”, a insisté M.Trump. Les deux hommes, tous sourires et visiblement à l’aise, s’étaient retrouvés après l’aéroport au fastueux palais royal pour une longue cérémonie de salutation des membres des deux délégations, suivie d’un déjeuner. Le président américain est accompagné des principaux membres de son cabinet ainsi que des grands patrons américains, notamment son conseiller Elon Musk vu dans un rare costume, en train de discuter avec le prince. Il se rendra par la suite au Qatar et dans les Emirats arabes unis.Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. – Frénésie diplomatique -Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.La tournée devrait être marquée par des annonces de contrats mirobolants, de la défense à l’aviation, en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle.Une perspective bienvenue pour le président américain, qui peine à convaincre ses concitoyens du bien fondé de sa politique économique “L’Amérique d’abord”.En janvier, Mohammed ben Salmane, s’était engagé à injecter 600 milliards de dollars aux Etats-Unis, un chiffre que Donald Trump, adepte d’une diplomatie transactionnelle, lui a demandé de porter jusqu’au montant faramineux de 1.000 milliards.Mardi, tous deux participent à Ryad à un forum économique où doivent être signés certains des accords promis.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire, face à des pays du Golfe désormais mieux disposés face à cette démarche.- Cadeau qatari -Mais aussi Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a fait savoir sur X l’émissaire spécial pour la région, Steve Witkoff.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois prévenu que l’armée israélienne entrerait “avec toute (sa) force” dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Avant même d’avoir atterri dans le Golfe, Donald Trump s’est attiré de vives critiques de l’opposition aux Etats-Unis, qui lui reproche d’avoir accepté un Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.
En Arabie saoudite, Trump promet de repartir avec de “nombreux chèques”
Donald Trump a vanté mardi les gros contrats attendus lors de sa visite en Arabie saoudite, où il a été reçu en grande pompe par le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, dans le cadre d’une tournée dans le Golfe. “Les plus grands chefs d’entreprise du monde sont ici aujourd’hui et ils vont repartir avec de nombreux chèques”, a déclaré le président américain à l’ouverture des discussions officielles entre les deux pays au palais royal à Ryad. Aux “États-Unis, c’est probablement de deux millions d’emplois dont nous parlons”, a-t-il ajouté, en soulignant son entente avec le prince Mohammed ben Salmane, qui l’a accueilli en personne à son arrivée, après avoir fait escorter “Air Force One” par plusieurs avions de combat F-15 saoudiens pendant son approche. “Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup”, a insisté M.Trump. Les deux hommes, tous sourires et visiblement à l’aise, s’étaient retrouvés après l’aéroport au fastueux palais royal pour une longue cérémonie de salutation des membres des deux délégations, suivie d’un déjeuner. Le président américain est accompagné des principaux membres de son cabinet ainsi que des grands patrons américains, notamment son conseiller Elon Musk vu dans un rare costume, en train de discuter avec le prince. Il se rendra par la suite au Qatar et dans les Emirats arabes unis.Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. – Frénésie diplomatique -Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.La tournée devrait être marquée par des annonces de contrats mirobolants, de la défense à l’aviation, en passant par l’énergie ou l’intelligence artificielle.Une perspective bienvenue pour le président américain, qui peine à convaincre ses concitoyens du bien fondé de sa politique économique “L’Amérique d’abord”.En janvier, Mohammed ben Salmane, s’était engagé à injecter 600 milliards de dollars aux Etats-Unis, un chiffre que Donald Trump, adepte d’une diplomatie transactionnelle, lui a demandé de porter jusqu’au montant faramineux de 1.000 milliards.Mardi, tous deux participent à Ryad à un forum économique où doivent être signés certains des accords promis.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire, face à des pays du Golfe désormais mieux disposés face à cette démarche.- Cadeau qatari -Mais aussi Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a fait savoir sur X l’émissaire spécial pour la région, Steve Witkoff.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a toutefois prévenu que l’armée israélienne entrerait “avec toute (sa) force” dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Avant même d’avoir atterri dans le Golfe, Donald Trump s’est attiré de vives critiques de l’opposition aux Etats-Unis, qui lui reproche d’avoir accepté un Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.
S.Africa’s vast radio telescope draws new generation to the cosmosTue, 13 May 2025 13:28:57 GMT
When Lungelo Zondi first learnt about stars and galaxies at primary school in South Africa, she dreamt of having a live feed into the universe for uninterrupted space exploration.Today, aged 25, her childhood vision has pretty much come true.From her desk in Cape Town, Zondi monitors one of the world’s largest radio telescopes, the MeerKAT, …
Trump boasts Saudi business deals as he basks in royal welcome
US President Donald Trump on Tuesday trumpeted major business deals with Saudi Arabia as he basked in a lavish royal welcome on the first state visit of his second term.The Saudi hosts escorted Air Force One into the kingdom with fighter jets before bringing out long-stretching guards of honour and sending flag-waving horseback cavalry to accompany Trump’s motorcade to the palace.Under imposing chandeliers, Trump welcomed a promise by Saudi Arabia’s de facto ruler, Crown Prince Mohammed bin Salman, for $600 billion in investment and quipped that it should be $1 trillion.”We have the biggest business leaders in the world here today and they’re going to walk away with a lot of cheques,” Trump told the prince.For “the United States, it’s probably two million jobs that we’re talking about,” Trump said.With cameras rolling, a lengthy procession of Saudi royalty and business figures waited their turn to shake hands with Trump and the crown prince, including Elon Musk, the world’s richest person and close advisor to Trump who made a rare appearance in a suit.Trump will address an investment forum in Riyadh where specifics of deals are expected to be announced.He will head later in the week head to Qatar and the United Arab Emirates, fellow oil-rich Arab monarchies with long-standing ties to the United States.In choosing the Gulf for his first major tour, the 78-year-old billionaire is again bypassing traditional presidential stops in Western allies, some of which have been unnerved by his norms-shattering diplomacy.Eight years ago Trump also chose Saudi Arabia for his first overseas trip — when he posed with a glowing orb and participated in a sword dance.Trump’s embrace of the Saudis contrasts with a more hesitant initial approach by former president Joe Biden, who had vowed to punish the crown prince after US intelligence found that he ordered the murder of dissident Saudi journalist Jamal Khashoggi in 2018.Trump reminisced with the 39-year-old crown prince of their first meeting, saying he was “so impressed with this young guy who was very wise beyond his years”.- Saudis seek image change -Since Khashoggi’s gruesome killing, Saudi Arabia has worked aggressively to change its image, from easing restrictions on women to pursuing initiatives in new areas such as artificial intelligence.Saudi Arabia has also increasingly exercised diplomatic clout, serving as a venue for the United States to pursue talks with Ukraine and Russia.Qatar and the United Arab Emirates have also sought outsized international roles, with the Qataris serving as a mediator along with the United States and Egypt in the Israel-Hamas conflict.Jon Alterman, senior vice president at the Center for Strategic and International Studies, said that for Trump, the Gulf “is his happy place”.”His hosts will be generous and hospitable. They’ll be keen to make deals. They’ll flatter him and not criticise him. And they’ll treat his family members as past and future business partners,” he said.According to a Saudi official close to the defence ministry, Riyadh will push for securing the latest US F-35 fighter jets along with state-of-the-art air defence systems worth billions of dollars.”We will condition that the deliveries take place during Trump’s term,” the source told AFP.- Lavish plane -Not to be outdone, Qatar has offered a luxury Boeing aircraft for Trump to refurbish as Air Force One and then use personally after he leaves the White House.Trump’s Democratic rivals have called the gift blatant corruption. Trump has hit back that it was “very public and transparent” and said: “I would never be one to turn down that kind of an offer.”An ultimate prize, pushed both by Trump and Biden, has been to persuade Saudi Arabia, home of Islam’s holiest sites, to take the landmark step of recognising Israel.But Israel normalisation is not likely to feature high on the agenda on Trump’s trip, with Riyadh insisting a Palestinian state must be established first.Israel has cut off all food and other supplies to Gaza for more than two months as it pursues a new offensive against Hamas militants.The United States, which has quietly been frustrated with its ally, negotiated directly with Hamas to secure the release of a hostage with US citizenship, Edan Alexander, to whom Trump spoke by telephone Tuesday.Iran will likely feature prominently in the talks in the Gaza, following the Trump administration’s fourth round of nuclear negotiations with Tehran at the weekend.Both sides have voiced hope but the United States on Monday imposed fresh sanctions targeting Iran’s suspect nuclear programme.
“J’étais certaine que j’allais mourir”, dit Kim Kardashian au procès de son braquage
La reine des influenceuses Kim Kardashian a dit mardi au procès de son braquage dans un hôtel parisien en 2016 avoir été “persuadée” que ses agresseurs “allaient (lui) tirer dessus”, qu’ils allaient la “violer”, que “c’était fini”.”Vous avez pensé mourir, Madame ?”, demande le président de la cour d’assises de Paris, David De Pas.”Absolument, j’étais certaine que j’allais mourir”, lui répond la star américaine, installée à la barre, droite comme un i, ses feuilles sur le pupitre, répondant en anglais aux questions, via un interprète.Toute en noir, veste à épaulettes et longue robe à volants, chignon serré avec deux mèches encerclant son visage, la star s’est présentée peu avant 13h30 avec notamment sa mère Kris Jenner, à l’une des entrées de ce palais de justice situé en plein coeur de Paris, saluant la foule d’un geste de la main avant de prendre place dans la salle des assises, ont constaté des journalistes de l’AFP.Sur demande de la cour, Kim Kardashian déroule cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, celle qui a “tout changé”. Avant, avait-elle commencé, “j’avais l’habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3H00 du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c’était un endroit magique”. Mais après cette Fashion week 2016, “ça a tout changé”.Elle laisse couler quelques larmes qu’elle essuie au mouchoir puis se reprend. Raconte comment ce soir-là, elle avait décidé de ne pas ressortir de son hôtel après minuit, et faisait ses bagages pour son vol de retour le lendemain.”J’ai entendu des bruits de pas dans les escaliers, j’ai appelé ma mère, ma soeur, mais personne ne répondait”. La porte de sa chambre s’ouvre, entrent deux hommes qu’elle prend pour des policiers: ils en ont la tenue. Avec eux, le réceptionniste de l’hôtel, menotté.Elle, en peignoir, “sur le point” de s’endormir, met un moment à comprendre. “Un des hommes m’a dit avec un accent français +ring ring+, en me montrant son annulaire”.Elle comprend qu’il veut sa bague de fiançailles, un gros diamant évalué à 3,5 millions d’euros posé sur sa table de nuit. Ils le prennent, puis découvrent sa boîte à bijoux. “Le grand a dit +ah, ah!+ comme s’il était content”. Montant total du butin – jamais retrouvé – emporté par les malfaiteurs: 9 millions d’euros.- “Ils peuvent tout prendre” -“Ils avaient un pistolet, ils m’ont traînée du lit et m’ont tirée vers le couloir. Je me suis demandée s’il fallait que je coure, que j’essaie de m’enfuir mais ce n’était pas possible”, sanglote à nouveau Kim Kardashian.”Je me suis rendue compte que je devais juste faire ce qu’ils me demandaient”.”Ils m’ont jetée sur le lit, et le plus petit a commencé à attacher mes mains avec un serflex j’étais complètement hystérique, je répétais au réceptionniste +qu’est-ce qu’il va nous arriver ? Ils peuvent tout prendre mais faut que je puisse rentrer chez moi, j’ai des bébés SVP+”, se souvient-elle, sa voix se cassant à nouveau.La salle d’audience est pleine à craquer pour l’écouter. A l’intérieur du palais de justice historique de l’île de la Cité, les caméras se sont alignées sur des dizaines de mètres dans le couloir réservé aux médias. “Salle d’audience complète”, indique un panneau avant les contrôles de sécurité. Près de 500 journalistes, dont nombreux étrangers, sont accrédités au procès.Pendant la matinée, avait témoigné l’ex-styliste de Kim Kardashian, qui s’était cachée au rez-de-chaussée du duplex occupé par la star pendant le braquage, et alerté le garde du corps.”Je n’étais pas simplement employée par Kim Kardashian, on est amies depuis qu’on est toutes petites”, a expliqué à la barre Simone Bretter, 45 ans silhouette fluette et carré blond.”Je la connais très bien, je reconnais sa voix, ses rires, ses intonations, quand elle est heureuse ou quand ça ne va pas.” Alors quand elle a été réveillée par un bruit vers 3H00 du matin, elle avait tout de suite su qu’il y a un problème.”C’était un son que je n’avais jamais entendu de la part de Kim. C’était de la terreur”, a-t-elle décrit à la barre. Les malfrats avaient pris la fuite en voyant que le garde du corps avait essayé de joindre Kim Kardashian. Depuis, a témoigné la styliste, la vie de Kim Kardashian “a complétement changé en termes de sécurité”. Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et là tout le temps. “J’ai commencé à avoir la phobie de sortir de chez moi, et je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que ma sécurité est à la maison”, confirme Kim Kardashian à la barre.Sa déposition se poursuit. Elle parlera ensuite aux médias à l’extérieur de la salle.mdh-alv-edy-bur/bfa/dsa
“J’étais certaine que j’allais mourir”, dit Kim Kardashian au procès de son braquage
La reine des influenceuses Kim Kardashian a dit mardi au procès de son braquage dans un hôtel parisien en 2016 avoir été “persuadée” que ses agresseurs “allaient (lui) tirer dessus”, qu’ils allaient la “violer”, que “c’était fini”.”Vous avez pensé mourir, Madame ?”, demande le président de la cour d’assises de Paris, David De Pas.”Absolument, j’étais certaine que j’allais mourir”, lui répond la star américaine, installée à la barre, droite comme un i, ses feuilles sur le pupitre, répondant en anglais aux questions, via un interprète.Toute en noir, veste à épaulettes et longue robe à volants, chignon serré avec deux mèches encerclant son visage, la star s’est présentée peu avant 13h30 avec notamment sa mère Kris Jenner, à l’une des entrées de ce palais de justice situé en plein coeur de Paris, saluant la foule d’un geste de la main avant de prendre place dans la salle des assises, ont constaté des journalistes de l’AFP.Sur demande de la cour, Kim Kardashian déroule cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, celle qui a “tout changé”. Avant, avait-elle commencé, “j’avais l’habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3H00 du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c’était un endroit magique”. Mais après cette Fashion week 2016, “ça a tout changé”.Elle laisse couler quelques larmes qu’elle essuie au mouchoir puis se reprend. Raconte comment ce soir-là, elle avait décidé de ne pas ressortir de son hôtel après minuit, et faisait ses bagages pour son vol de retour le lendemain.”J’ai entendu des bruits de pas dans les escaliers, j’ai appelé ma mère, ma soeur, mais personne ne répondait”. La porte de sa chambre s’ouvre, entrent deux hommes qu’elle prend pour des policiers: ils en ont la tenue. Avec eux, le réceptionniste de l’hôtel, menotté.Elle, en peignoir, “sur le point” de s’endormir, met un moment à comprendre. “Un des hommes m’a dit avec un accent français +ring ring+, en me montrant son annulaire”.Elle comprend qu’il veut sa bague de fiançailles, un gros diamant évalué à 3,5 millions d’euros posé sur sa table de nuit. Ils le prennent, puis découvrent sa boîte à bijoux. “Le grand a dit +ah, ah!+ comme s’il était content”. Montant total du butin – jamais retrouvé – emporté par les malfaiteurs: 9 millions d’euros.- “Ils peuvent tout prendre” -“Ils avaient un pistolet, ils m’ont traînée du lit et m’ont tirée vers le couloir. Je me suis demandée s’il fallait que je coure, que j’essaie de m’enfuir mais ce n’était pas possible”, sanglote à nouveau Kim Kardashian.”Je me suis rendue compte que je devais juste faire ce qu’ils me demandaient”.”Ils m’ont jetée sur le lit, et le plus petit a commencé à attacher mes mains avec un serflex j’étais complètement hystérique, je répétais au réceptionniste +qu’est-ce qu’il va nous arriver ? Ils peuvent tout prendre mais faut que je puisse rentrer chez moi, j’ai des bébés SVP+”, se souvient-elle, sa voix se cassant à nouveau.La salle d’audience est pleine à craquer pour l’écouter. A l’intérieur du palais de justice historique de l’île de la Cité, les caméras se sont alignées sur des dizaines de mètres dans le couloir réservé aux médias. “Salle d’audience complète”, indique un panneau avant les contrôles de sécurité. Près de 500 journalistes, dont nombreux étrangers, sont accrédités au procès.Pendant la matinée, avait témoigné l’ex-styliste de Kim Kardashian, qui s’était cachée au rez-de-chaussée du duplex occupé par la star pendant le braquage, et alerté le garde du corps.”Je n’étais pas simplement employée par Kim Kardashian, on est amies depuis qu’on est toutes petites”, a expliqué à la barre Simone Bretter, 45 ans silhouette fluette et carré blond.”Je la connais très bien, je reconnais sa voix, ses rires, ses intonations, quand elle est heureuse ou quand ça ne va pas.” Alors quand elle a été réveillée par un bruit vers 3H00 du matin, elle avait tout de suite su qu’il y a un problème.”C’était un son que je n’avais jamais entendu de la part de Kim. C’était de la terreur”, a-t-elle décrit à la barre. Les malfrats avaient pris la fuite en voyant que le garde du corps avait essayé de joindre Kim Kardashian. Depuis, a témoigné la styliste, la vie de Kim Kardashian “a complétement changé en termes de sécurité”. Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et là tout le temps. “J’ai commencé à avoir la phobie de sortir de chez moi, et je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que ma sécurité est à la maison”, confirme Kim Kardashian à la barre.Sa déposition se poursuit. Elle parlera ensuite aux médias à l’extérieur de la salle.mdh-alv-edy-bur/bfa/dsa
Sean ‘Diddy’ Combs’ ex Cassie expected to testify
Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura is expected to testify at his trial Tuesday with a now infamous clip of the fallen music mogul allegedly beating the singer expected to dominate questioning. Jurors heard Monday that the hip-hop icon used violence and threats of reputational ruin to control women, including Ventura, whom he abused for years, before hearing graphic witness testimony.In a hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday, Combs is apparently seen brutally beating and dragging singer and model Ventura, who is now pregnant, down a hallway.A former security officer at an LA area InterContinental hotel, Israel Florez, told the court Monday that he was first on the scene after the incident and that Combs sought to pay him off.Florez’s testimony provided the foundation for the prosecution to introduce the security footage that was published by CNN last year.Prosecutor Emily Johnson also alleged Monday that Combs exerted control over Ventura by threatening to release videos of her participating in elaborate sex parties dubbed “freak-offs.”The panel of 12 jurors and six alternates responsible for determining Combs’s fate heard of the famed artist’s explosive outbursts and an attempt to preserve his own reputation and celebrity through bribery.But the 55-year-old’s defense team insisted while some of his behavior was questionable — at times constituting domestic abuse — it did not amount to evidence of racketeering and sex trafficking with which he is charged.- ‘Coercive and criminal’ -Combs has pleaded not guilty on all counts, including the racketeering charge that the hip-hop pioneer led a sex crime ring that included drug-fueled sex parties by use of force, threats and violence.Johnson also told jurors Combs had set a man’s car ablaze and dangled a woman from a balcony, and made impossible demands of his lovers and employees alike.”Let me be clear,” US attorney Johnson said, “this case is not about a celebrity’s private sexual preferences.””It’s coercive and criminal.”But Combs’s defense lawyer Teny Geragos told jurors the “case is about love, jealousy and infidelity and money.”Geragos called Combs’s accusers “capable, strong adult women,” and said his situation with Ventura was a “toxic relationship” but “between two people who loved each other.””Being a willing participant in your own sex life is not sex trafficking,” she said, adding that the defense would admit there was domestic violence — but that Combs is not charged with such crimes.Florez’s testimony was followed by a male dancer who engaged in a sexual relationship, often in exchange for money, with Combs and Ventura from 2012 to approximately the end of 2013.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in bringing hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison. The proceedings are expected to last eight to 10 weeks.
La Chine dénonce le “harcèlement” américain et courtise l’Amérique latine
La Chine a fustigé mardi le “harcèlement” des Etats-Unis et s’est posée en défenseur du multilatéralisme, lors d’un rendez-vous diplomatique réunissant des dizaines de pays d’Amérique latine, avec lesquels elle cherche à renforcer ses liens.Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une coopération plus poussée dans l’énergie, les infrastructures ou l’éducation.Symbole de l’intensification ces dernières années des liens politico-économiques avec la région, le géant asiatique a ouvert mardi à Pékin cette grande réunion avec des dizaines de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac).Ce rendez-vous, auquel participe notamment le président brésilien Luiz Inacio Lula, est l’occasion pour la Chine d’appeler à un front commun contre la guerre de droits de douane lancée par le président américain Donald Trump.Lors d’un entretien avec son homologue brésilien, Xi Jinping a déclaré que les deux pays devraient “s’opposer ensemble à l’unilatéralisme”. Chine et Brésil ont également publié une déclaration commune dans laquelle ils “saluent la proposition du président russe Vladimir Poutine d’entamer des négociations de paix” avec l’Ukraine, qualifiant le dialogue direct de “seul moyen de mettre fin au conflit”, selon l’agence officielle Chine nouvelle.L’Amérique latine est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington ces dernières années et les pays latino-américains subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’exprimant au lendemain de l’annonce par les États-Unis et la Chine d’un accord visant à réduire drastiquement pendant 90 jours leurs droits de douane réciproques, Xi Jinping s’est évertué mardi à présenter la Chine comme un partenaire fiable et respectueux.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture, devant des dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres du Celac.”Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné. “Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier.”- “Main dans la main” -Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi davantage avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.Dans le cadre de l’accord sino-américain annoncé lundi, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.Cet accord marque une importante désescalade dans cette guerre commerciale bilatérale, qui reste active, tandis que les différends persistent entre les deux puissances.En écho aux propos de Xi Jinping, son chef de la diplomatie, Wang Yi, a ainsi estimé mardi, sans citer nommément les États-Unis, qu’une “certaine puissance mondiale” était “obsédée” par la loi du plus fort.Il a exhorté les pays d’Amérique latine à “agir main dans la main” avec Pékin pour défendre leurs droits face à un pays qui “utilise les droits de douane comme une arme pour intimider les autres pays”.- Charge contre Washington -Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi pour une visite d’État de cinq jours.Lula a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que l’Amérique latine ne voulait pas “répéter l’histoire et entamer une nouvelle Guerre froide”.”Notre objectif est de contribuer positivement à l’ordre multilatéral pour le bien mondial, et d’être dûment représentés”, a-t-il expliqué.Sans nommer les États-Unis, le président colombien Gustavo Petro a lui fustigé la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à un “échange d’égal à égal entre civilisations”, à l’opposé de l'”impérialisme”.Il avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires, en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.ll-oho-isk-ehl/oaa/dth/bow









