A Damas, les vendeurs de téléphones soulagés après des années de “terreur” sous Assad
Dans son magasin de téléphones à Damas, Abdel Razzaq Hamra respire enfin: il n’a plus à subir “la terreur des forces de sécurité” qui faisaient respecter, à coups de perquisitions et d’arrestations, le monopole d’une compagnie liée au président syrien déchu Bachar al-Assad.Ce commerçant de 33 ans raconte avoir été arrêté à trois reprises depuis 2020, avoir été battu en prison et avoir perdu pour 10.000 dollars de marchandises.Les forces de sécurité effectuaient des descentes dans son quartier du centre de Damas, où s’alignent les magasins de téléphones.”S’ils trouvaient un appareil sans le logo d’Emmatel” une entreprise liée au régime de Bachar al-Assad qui monopolisait le marché, “ils confisquaient tout” raconte à l’AFP Abdel Razzaq Hamra.”Ils m’accusaient de ne pas travailler avec Emmatel (…) alors ils m’ont mis en prison pendant 101 jours”, dit-il.Emmatel a été fondée en 2019 par l’homme d’affaires syrien Khodr Taher, alias Abou Ali Khodr.Khodr Taher et Emmatel sont sous sanctions américaines depuis 2020 en raison de leurs liens avec Bachar al-Assad. L’homme d’affaires serait proche d’Asma al-Assad, épouse du président déchu, selon le Trésor américain.Les Etats-Unis l’accusaient de fournir la tristement célèbre Quatrième Division de l’armée syrienne, dirigée par le frère d’Assad, Maher, notamment à travers la création d’une société de sécurité privée agissant comme un “bras exécutif informel”.Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad début décembre après plus de 24 ans de règne, au moins un magasin Emmatel a été pillé, comme le montrent des vidéos diffusées en ligne, tandis que d’autres succursales sont désormais fermées.-  Vol de marchandises -Plusieurs petits commerçants de téléphones ont expliqué à l’AFP avoir fait faillite à cause des raids répétés et des extorsions sous Assad.Moustafa Khalayli a ainsi dû fermer son magasin, qui employait cinq personnes, après avoir été détenu pendant un an et avoir perdu 40.000 dollars de marchandises confisquées lors des raids successifs.”Chaque jour, je partais travailler en embrassant ma famille comme si c’était la dernière fois”, confie M. Khalayli. “Nous risquions tout le temps d’être arrêtés pour un téléphone”, ajoute-t-il.Il raconte que deux officiers et une vingtaine de membres des forces de sécurité ont fouillé son magasin pendant trois heures, à la recherche de téléphones non achetés auprès d’Emmatel, sans rien trouver.Ils l’ont quand même arrêté, l’ont accusé de fausses charges et ont confisqué ses téléphones, dit-il. “Ils voulaient simplement voler ma marchandise”, déclare-t-il.Les plus grandes sociétés de téléphonie ont également été contraintes de fermer ou de réduire leurs activités, ont indiqué des commerçants à l’AFP.- “Mafia” -Les commerçants ont expliqué que les forces de sécurité liées à la Branche 215 des services de renseignement militaires effectuaient des descentes dans leurs magasins, tandis que les “chabiha”, miliciens pro-Assad, terrorisaient également les commerces.Khodr Taher avait une influence au sein de l’appareil de sécurité d’Assad, notamment au sein de la Branche 215, l’un des centres de détention les plus redoutés de Syrie.”Il n’y avait aucune raison pour ces raids, à part le fait que Emma Tel appartenait à Abou Ali Khodr (Taher), qui nous terrorisait avec la Branche 215″, témoigne Wissam, un autre commerçant.Mohamed al-Malhas raconte : “La Branche 215, c’était plus une bande, une mafia qu’autre chose”.”Un officier a fouillé tous mes appareils pendant 1h30″, dit-il, debout dans son petit magasin. “Il m’a dit : +Considère cela comme une visite amicale : seul Emmatel est autorisé+.”Les commerçants ont précisé que ceux qui pouvaient soudoyer les forces de sécurité pour éviter l’arrestation avaient plus de chances de s’en sortir, mais beaucoup ne disposaient pas des moyens financiers nécessaires.Mohammad Gemmo, 25 ans, raconte que les harcèlements constants et les extorsions l’ont contraint à fermer son magasin et à vendre des téléphones dans un étal improvisé dans la rue.Il a été arrêté et on lui a demandé de payer plusieurs milliers de dollars pour sortir, “mais je n’en avais pas les moyens”, explique-t-il, ajoutant avoir passé cinq mois en détention.”Avant, vendre des téléphones était comme commettre un crime grave”, confie M. Gemmo. “Personne n’osait acheter quoi que ce soit qui n’avait pas le logo d’Emma Tel. Maintenant, grâce à Dieu, c’est fini”, conclut-il.
A Damas, les vendeurs de téléphones soulagés après des années de “terreur” sous Assad
Dans son magasin de téléphones à Damas, Abdel Razzaq Hamra respire enfin: il n’a plus à subir “la terreur des forces de sécurité” qui faisaient respecter, à coups de perquisitions et d’arrestations, le monopole d’une compagnie liée au président syrien déchu Bachar al-Assad.Ce commerçant de 33 ans raconte avoir été arrêté à trois reprises depuis 2020, avoir été battu en prison et avoir perdu pour 10.000 dollars de marchandises.Les forces de sécurité effectuaient des descentes dans son quartier du centre de Damas, où s’alignent les magasins de téléphones.”S’ils trouvaient un appareil sans le logo d’Emmatel” une entreprise liée au régime de Bachar al-Assad qui monopolisait le marché, “ils confisquaient tout” raconte à l’AFP Abdel Razzaq Hamra.”Ils m’accusaient de ne pas travailler avec Emmatel (…) alors ils m’ont mis en prison pendant 101 jours”, dit-il.Emmatel a été fondée en 2019 par l’homme d’affaires syrien Khodr Taher, alias Abou Ali Khodr.Khodr Taher et Emmatel sont sous sanctions américaines depuis 2020 en raison de leurs liens avec Bachar al-Assad. L’homme d’affaires serait proche d’Asma al-Assad, épouse du président déchu, selon le Trésor américain.Les Etats-Unis l’accusaient de fournir la tristement célèbre Quatrième Division de l’armée syrienne, dirigée par le frère d’Assad, Maher, notamment à travers la création d’une société de sécurité privée agissant comme un “bras exécutif informel”.Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad début décembre après plus de 24 ans de règne, au moins un magasin Emmatel a été pillé, comme le montrent des vidéos diffusées en ligne, tandis que d’autres succursales sont désormais fermées.-  Vol de marchandises -Plusieurs petits commerçants de téléphones ont expliqué à l’AFP avoir fait faillite à cause des raids répétés et des extorsions sous Assad.Moustafa Khalayli a ainsi dû fermer son magasin, qui employait cinq personnes, après avoir été détenu pendant un an et avoir perdu 40.000 dollars de marchandises confisquées lors des raids successifs.”Chaque jour, je partais travailler en embrassant ma famille comme si c’était la dernière fois”, confie M. Khalayli. “Nous risquions tout le temps d’être arrêtés pour un téléphone”, ajoute-t-il.Il raconte que deux officiers et une vingtaine de membres des forces de sécurité ont fouillé son magasin pendant trois heures, à la recherche de téléphones non achetés auprès d’Emmatel, sans rien trouver.Ils l’ont quand même arrêté, l’ont accusé de fausses charges et ont confisqué ses téléphones, dit-il. “Ils voulaient simplement voler ma marchandise”, déclare-t-il.Les plus grandes sociétés de téléphonie ont également été contraintes de fermer ou de réduire leurs activités, ont indiqué des commerçants à l’AFP.- “Mafia” -Les commerçants ont expliqué que les forces de sécurité liées à la Branche 215 des services de renseignement militaires effectuaient des descentes dans leurs magasins, tandis que les “chabiha”, miliciens pro-Assad, terrorisaient également les commerces.Khodr Taher avait une influence au sein de l’appareil de sécurité d’Assad, notamment au sein de la Branche 215, l’un des centres de détention les plus redoutés de Syrie.”Il n’y avait aucune raison pour ces raids, à part le fait que Emma Tel appartenait à Abou Ali Khodr (Taher), qui nous terrorisait avec la Branche 215″, témoigne Wissam, un autre commerçant.Mohamed al-Malhas raconte : “La Branche 215, c’était plus une bande, une mafia qu’autre chose”.”Un officier a fouillé tous mes appareils pendant 1h30″, dit-il, debout dans son petit magasin. “Il m’a dit : +Considère cela comme une visite amicale : seul Emmatel est autorisé+.”Les commerçants ont précisé que ceux qui pouvaient soudoyer les forces de sécurité pour éviter l’arrestation avaient plus de chances de s’en sortir, mais beaucoup ne disposaient pas des moyens financiers nécessaires.Mohammad Gemmo, 25 ans, raconte que les harcèlements constants et les extorsions l’ont contraint à fermer son magasin et à vendre des téléphones dans un étal improvisé dans la rue.Il a été arrêté et on lui a demandé de payer plusieurs milliers de dollars pour sortir, “mais je n’en avais pas les moyens”, explique-t-il, ajoutant avoir passé cinq mois en détention.”Avant, vendre des téléphones était comme commettre un crime grave”, confie M. Gemmo. “Personne n’osait acheter quoi que ce soit qui n’avait pas le logo d’Emma Tel. Maintenant, grâce à Dieu, c’est fini”, conclut-il.
Triumphant Trump set for return to power
Donald Trump will be sworn in for a historic second term as US president Monday, promising a new “golden age” for America as the world braces for the return of his unpredictable leadership.Freezing weather has forced the 78-year-old’s inauguration ceremony in Washington indoors, but the first hours of the most extraordinary comeback in US politics will be a blaze of activity.The Republican vowed to unleash a blitz of executive orders undoing outgoing president Joe Biden’s legacy, and to launch immediate deportations of undocumented migrants.If Trump painted a dystopian picture of “American carnage” at his first inauguration in 2017, this time around he is offering a more upbeat promise of a “brand new day” for the United States.”I will act with historic speed and strength and fix every single crisis facing our country,” Trump told an inauguration eve rally where he danced with the Village People band.But the billionaire populist also returned to some of the dark themes that drove his election victory over Democratic Vice President Kamala Harris in November.The incoming 47th US president said he would “stop the invasion of our borders” and reverse “woke” policies including “transgender insanity” in US schools.At sunrise on Monday morning, the National Mall, where the inauguration was originally due to be held, was largely empty — save for the Fairchild family, who traveled from Michigan to pay tribute to Trump.”Ecstatic,” said grandmother Barb, when asked how they were feeling, adding she thought the move indoors was made “to protect our president.”- ‘Golden age’ -In his final hours in office, Biden issued extraordinary pre-emptive pardons for former Covid-19 advisor Anthony Fauci and retired general Mark Milley to shield them from “politically motivated prosecutions” by Tump.Biden gave similar pardons to members, staff and witnesses of a US House committee probing the violent January 6, 2021 US Capitol attack by Trump’s supporters.Trump will make history by replacing Biden as the oldest president to be sworn in. He is also just the second president in US history to return to power after being voted out, after Grover Cleveland in 1893.Ahead of the inauguration, Biden and First Lady Jill Biden will host Trump and his wife Melania for “tea and coffee” at the White House, before they all travel together to the Capitol.The display of civility will be a stark contrast to 2021 when Trump — who riled a crowd that attacked the US Capitol in a bid to overturn his election loss — refused to attend Biden’s inauguration.Due to the intense cold, Trump and Vice President-elect JD Vance will take the oath inside the domed Rotunda of the Capitol — as Ronald Reagan did in 1985 — rather than in front of a huge crowd on the National Mall.”As soon as President Trump places his hand on the Bible and swears the Oath to the United States Constitution, the Golden Age of America will begin,” spokeswoman Karoline Leavitt said on X.But there are still many concerned by Trump’s promises — including vows of retribution against his opponents.He returns to the Oval Office more powerful than ever, capping a journey that saw him defy two assassination attempts and a criminal conviction to win the election.Once a political outsider, Trump now dominates Washington.Three of the world’s richest men — tech tycoons Elon Musk, Mark Zuckerberg and Jeff Bezos — will be alongside him for the inauguration.Tesla, SpaceX and X boss Musk, who will head a cost-cutting effort in the new administration, promised at Sunday’s rally to make America strong “for centuries.”- ‘Very happy’ -Trump — who said during the election campaign he would only be a dictator on “day one” — has promised to sign around 100 executive orders within hours of taking office.They include declaring a national emergency on the southern US border with Mexico, and undoing Biden’s directives on diversity and oil drilling.Trump added that supporters would be “very happy” with a decision pardoning January 6 rioters.For the rest of the world, Trump’s return means expecting the unexpected.From promising sweeping tariffs, to making territorial threats to Greenland and Panama and calling US aid for Ukraine into question, Trump looks set to rattle the global order once again.His victory has also emboldened right-wing politicians around the world. Italy’s far-right Prime Minister Giorgia Meloni is set to attend the inauguration even though foreign leaders are not normally invited.
Disparition de Lydie Logé en 1993: Monique Olivier a avoué son implication
Monique Olivier, ex-épouse de Michel Fourniret, a avoué son implication dans la disparition dans l’Orne en décembre 1993 de Lydie Logé, une jeune femme de 29 ans que le tueur en série, décédé en 2021, est soupçonné d’avoir tuée, a indiqué lundi l’avocate de la famille à l’AFP.Mme Olivier, mise en examen depuis janvier 2021 pour complicité dans l’enquête concernant cette disparition, a “reconnu qu’elle était sur les lieux, ce qui est une forme d’aveu pour moi”, a précisé Me Corinne Herrmann, confirmant une information de RTL. Le corps de Lydie Logé n’a jamais été retrouvé.Ces aveux ont eu lieu “en plusieurs temps” devant la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidé de Nanterre (Hauts-de-Seine), a détaillé Me Herrmann auprès de l’AFP, sans donner davantage de détails sur la teneur des propos de Mme Olivier.Un transport sur les lieux des faits, en présence de la mise en cause, est prévu jeudi, selon l’avocate.Selon RTL, Monique Olivier a reconnu que le couple avait enlevé la jeune femme et que Michel Fourniret avait tenté de violer Lydie Logé avant de l’étrangler. Monique Olivier a confirmé le meurtre et avoir participé à la dissimulation du cadavre, toujours selon ce média.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne, où elle habitait. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vu vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Le 22 décembre 2020, le tueur en série a été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité. L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021. Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sÅ“urs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition.  La famille attend désormais de Monique Olivier “qu’elle fournisse plus de détails et qu’elle permette de localiser le corps de Lydie”, conclut Me Corinne Herrmann auprès de l’AFP.Contacté par l’AFP, l’avocat de Monique Olivier, Me Richard Delgenes, n’avait pas réagi dans l’immédiat.Â
“Make Israel normal again”: ces Israéliens qui attendent beaucoup du retour de Trump
“Ramenez-les tous à la maison”: en Israël, le retour lundi à la Maison Blanche du président élu américain, Donald Trump, suscite de grandes attentes, notamment pour la libération des otages retenus captifs à Gaza.Depuis une dizaine de jours, tous ceux qui viennent prendre un café ou faire leurs courses à Sarona, quartier commerçant de Tel-Aviv, ne peuvent pas manquer l’immense panneau publicitaire lumineux.On y voit Donald Trump l’oreille en sang et le poing levé après la tentative d’assassinat l’ayant visé, et cette injonction en lettres capitales: “Relâchez-les tous avant le 20 janvier ou le feu de l’enfer va s’ouvrir”.Une référence directe à un message du président élu américain début décembre sur sa plateforme Truth Social, dans lequel il promettait l’enfer au Hamas s’il ne libérait pas avant son investiture les otages retenus captifs à Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur Israël le 7 octobre 2023.Le républicain a remis plusieurs fois la pression depuis, dans des termes similaires, et son retour à la Maison Blanche est très attendu par le collectif “Forum de l’espoir”, qui regroupe des proches d’otages opposés à des négociations avec le Hamas et qui a financé l’affichage.- Casquettes rouges -“Le Hamas doit comprendre que les règles au Proche-Orient vont changer et qu’il est temps de rendre les otages maintenant”, affirme le Forum dans un communiqué, suivant l’affichage.A près de 10.000 km de Washington, Donald Trump est très présent dans les rassemblements organisés chaque samedi dans les grandes villes d’Israël pour demander la libération des otages.A travers des déguisements, des casquettes rouges “Arrêtez cette put*!n de guerre”, inspirées de celles portées par les militants trumpistes, ou des pancartes l’appelant à intervenir: “Trump, merci de régler ça”; “Président Trump, ramenez-les tous à la maison”; “Make Israel normal again”.”Je suis persuadée que les choses vont changer quand il reviendra au pouvoir. Je ne sais pas dans quelle mesure en revanche”, témoigne une jeune manifestante à Jérusalem, Gaya Omri. “Mon seul espoir est qu’il puisse mettre fin à la guerre. C’est tout ce que l’on demande”.- “Sur la carte” -Donald Trump aura été au cours de son premier mandat (2017-2021) l’un des présidents américains les plus favorables de l’histoire à Israël avec Lyndon B. Johnson dans les années 1960.Allant à l’encontre de la politique suivie par la quasi-totalité de la communauté internationale, il a d’abord pris la décision de transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ville que revendiquent également les Palestiniens pour en faire la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.Influencé par son gendre, Jared Kushner, M. Trump a également contribué à la normalisation des liens d’Israël avec Bahreïn, les Emirats arabes unis et le Maroc, via les accords d’Abraham, et reconnu l’annexion par Israël d’une grande partie du Golan syrien, allant là encore à l’encontre de plusieurs résolutions onusiennes.Ce dernier geste lui a valu que soit baptisée à son nom — Trump Heights — une colonie de ce plateau stratégique, dont Israël occupe depuis 1967 une grande partie, et qu’il a annexée en 1981.”Le président Trump nous a fait connaître au monde”, apprécie Yaakov Selavan, un responsable du conseil régional du Golan. “Cela a permis une croissance du tourisme, les gens venaient du monde entier avant la guerre”.”On ne peut pas rêver d’une meilleure campagne de communication”, ajoute-t-il: “Et on espère que la nouvelle administration américaine poursuivra dans cette voie”.Les premières nominations de la future équipe Trump peuvent le laisser penser. Notamment celle, au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Israël, de Mike Huckabee, un partisan de l’annexion de la Cisjordanie.
Trump ‘triumphs’ in Albanian art exhibition
In a former memorial to Albania’s Communist dictator, an art exhibition is celebrating Donald Trump’s return as US president with works portraying him as Prometheus, Caesar and the Wall Street bull.Artist Alvin Delvina says Trump — his “idol” — is the inspiration for the pieces in “The Triumph”, which include depictions of the US Republican in a range of historical and fictional scenes. “It’s a work of four years, born of strong indignation at the attacks on a free spirit like Trump,” the 69-year-old artist told AFP.One piece, called “None of You Will Betray Me”, bears a striking resemblance to Leonardo da Vinci’s “The Last Supper” only with each of the 12 apostles bearing Trump’s face. Another shows smiling European leaders on a lifeboat wearing orange life jackets, while a tuxedo-clad Trump plays a violin. Most of the works were crafted together with the use of digital images that re-imagine iconic works of art and other notable scenes from history and pop culture. Italian tourist Laura Brivio, who attended the opening of the exhibition, praised the show as “a very interesting vision of the real world and art which is thought-provoking — whether or not you support (Trump)”.”Delvina is a committed artist who has chosen to present his (visions of the) truth with rich and dynamic artistic language, provocative subjects and biting irony,” said curator Manjola Xhavara.The exhibition is housed in a brutalist pyramid in the capital Tirana that was once dedicated to former dictator Enver Hoxha. In recent years, the building has been renovated and is now home to office space for the country’s embryonic tech sector and art galleries. Pro-US sentiment remains relatively strong in Albania, where American flags are a common sight in some areas. After Trump’s first electoral victory in 2016, a town in central Albania renamed one of its streets in his honour.
Royaume-Uni: l’auteur présumé du meurtre de trois fillettes à l’origine d’émeutes plaide coupable
L’auteur présumé du meurtre de trois fillettes fin juillet dans le nord de l’Angleterre, une attaque au couteau qui avait déclenché de violentes émeutes dans le pays, a plaidé coupable lundi, au premier jour de son procès devant la cour criminelle de Liverpool. Agé de 18 ans, Axel Rudakubana a reconnu les meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet à Southport.Les victimes participaient à un cours de danse inspiré de la star de la pop Taylor Swift. Dix autres personnes avaient été blessées, dont huit enfants, dans l’une des pires attaques à l’arme blanche dans ce pays depuis des années.Il a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. La motivation “terroriste” n’a toutefois pas été retenue pour ces meurtres.Lundi à son procès, Axel Rudakubana a refusé de se tenir debout devant le tribunal et a répondu “coupable” à chaque chef d’inculpation. Le fait qu’il plaide coupable écourte la procédure, et le juge a annoncé qu’il prononcerait sa condamnation jeudi.En décembre, le suspect avait refusé de parler au tribunal, qui avait alors considéré que ce silence équivalait à un plaidoyer de non-culpabilité et décidé de juger l’affaire lors d’un procès devant initialement durer quatre semaines.- “Période traumatisante” -La ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, avait estimé lundi matin que le procès allait être “une période profondément traumatisante et angoissante pour les familles”.Elle avait appelé à ce “qu’il y ait un procès équitable et que justice soit rendue”.Dans la foulée de l’attaque, de violentes manifestations anti-immigration se sont déroulées dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite sur fond de rumeurs sur internet concernant le suspect.Alors âgé de 17 ans, Axel Rudakubana avait été présenté à tort comme un demandeur d’asile musulman alors qu’il est né au Pays de Galles dans une famille originaire du Rwanda, et vivait à Banks, une commune située près de Southport.Les violences avaient duré plusieurs jours, durant lesquels des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, des mosquées, et des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre, mobilisées en masse, ou avec des contre-manifestants.Le 8 août, des milliers de personnes se sont rassemblées à travers le pays pour dire “stop à l’extrême droite” et contre le racisme et l’islamophobie.Bien qu’Axel Rudakubana soit mineur au moment des faits, la justice a autorisé la révélation de son identité face aux rumeurs circulant sur lui.- Plus de 400 condamnations après les émeutes -Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir début juillet, avait dénoncé des émeutes d'”extrême droite” et promis la plus grande fermeté pour les auteurs de ces violences et pour ceux qui les ont attisées en ligne.A la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées dans tout le pays en lien avec ces émeutes, dont plus de 360 à de la prison ferme, selon un décompte réalisé par l’agence de presse britannique PA.Deux hommes ont notamment écopé de neuf ans de prison, la peine la plus lourde prononcée contre les auteurs de ces violences.Un organisme chargé de contrôler l’action de la police a estimé que celle-ci avait sous-estimé le climat de violence et le poids de la désinformation qui a culminé avec les émeutes de cet été.L’attaque de Southport avait suscité une vague de réactions horrifiées dans le pays. Le roi Charles III s’était rendu en août sur les lieux pour rencontrer les enfants ayant survécu.Au lendemain de l’attaque, la chanteuse Taylor Swift, alors au milieu de sa tournée planétaire, s’était dite “complètement choquée”. Selon plusieurs médias, la star avait rencontré deux des fillettes blessées en marge de ses concerts à Londres en août.Le prince William et son épouse Kate s’étaient eux aussi rendus à Southport en octobre, rendant hommage aux secours.
Royaume-Uni: l’auteur présumé du meurtre de trois fillettes à l’origine d’émeutes plaide coupable
L’auteur présumé du meurtre de trois fillettes fin juillet dans le nord de l’Angleterre, une attaque au couteau qui avait déclenché de violentes émeutes dans le pays, a plaidé coupable lundi, au premier jour de son procès devant la cour criminelle de Liverpool. Agé de 18 ans, Axel Rudakubana a reconnu les meurtres de Bebe King, 6 ans, Elsie Dot Stancombe, 7 ans, et Alice da Silva, 9 ans, le 29 juillet à Southport.Les victimes participaient à un cours de danse inspiré de la star de la pop Taylor Swift. Dix autres personnes avaient été blessées, dont huit enfants, dans l’une des pires attaques à l’arme blanche dans ce pays depuis des années.Il a également admis avoir produit un poison extrêmement toxique, de la ricine, et avoir détenu un manuel d’entraînement d’Al-Qaïda. La motivation “terroriste” n’a toutefois pas été retenue pour ces meurtres.Lundi à son procès, Axel Rudakubana a refusé de se tenir debout devant le tribunal et a répondu “coupable” à chaque chef d’inculpation. Le fait qu’il plaide coupable écourte la procédure, et le juge a annoncé qu’il prononcerait sa condamnation jeudi.En décembre, le suspect avait refusé de parler au tribunal, qui avait alors considéré que ce silence équivalait à un plaidoyer de non-culpabilité et décidé de juger l’affaire lors d’un procès devant initialement durer quatre semaines.- “Période traumatisante” -La ministre britannique de l’Intérieur, Yvette Cooper, avait estimé lundi matin que le procès allait être “une période profondément traumatisante et angoissante pour les familles”.Elle avait appelé à ce “qu’il y ait un procès équitable et que justice soit rendue”.Dans la foulée de l’attaque, de violentes manifestations anti-immigration se sont déroulées dans des dizaines de villes en Angleterre et en Irlande du Nord, attisées par des agitateurs d’extrême droite sur fond de rumeurs sur internet concernant le suspect.Alors âgé de 17 ans, Axel Rudakubana avait été présenté à tort comme un demandeur d’asile musulman alors qu’il est né au Pays de Galles dans une famille originaire du Rwanda, et vivait à Banks, une commune située près de Southport.Les violences avaient duré plusieurs jours, durant lesquels des émeutiers s’en étaient pris à des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, des mosquées, et des affrontements avaient eu lieu avec les forces de l’ordre, mobilisées en masse, ou avec des contre-manifestants.Le 8 août, des milliers de personnes se sont rassemblées à travers le pays pour dire “stop à l’extrême droite” et contre le racisme et l’islamophobie.Bien qu’Axel Rudakubana soit mineur au moment des faits, la justice a autorisé la révélation de son identité face aux rumeurs circulant sur lui.- Plus de 400 condamnations après les émeutes -Le Premier ministre travailliste Keir Starmer, arrivé au pouvoir début juillet, avait dénoncé des émeutes d'”extrême droite” et promis la plus grande fermeté pour les auteurs de ces violences et pour ceux qui les ont attisées en ligne.A la mi-décembre, plus de 410 personnes avaient été condamnées dans tout le pays en lien avec ces émeutes, dont plus de 360 à de la prison ferme, selon un décompte réalisé par l’agence de presse britannique PA.Deux hommes ont notamment écopé de neuf ans de prison, la peine la plus lourde prononcée contre les auteurs de ces violences.Un organisme chargé de contrôler l’action de la police a estimé que celle-ci avait sous-estimé le climat de violence et le poids de la désinformation qui a culminé avec les émeutes de cet été.L’attaque de Southport avait suscité une vague de réactions horrifiées dans le pays. Le roi Charles III s’était rendu en août sur les lieux pour rencontrer les enfants ayant survécu.Au lendemain de l’attaque, la chanteuse Taylor Swift, alors au milieu de sa tournée planétaire, s’était dite “complètement choquée”. Selon plusieurs médias, la star avait rencontré deux des fillettes blessées en marge de ses concerts à Londres en août.Le prince William et son épouse Kate s’étaient eux aussi rendus à Southport en octobre, rendant hommage aux secours.
Municipales à Paris: l’écologiste Yannick Jadot sort du bois
La gauche se bouscule au portillon pour la mairie de Paris: après les socialistes Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud, l’écologiste Yannick Jadot a déclaré sa candidature pour succéder à Anne Hidalgo en 2026, avec l’ambition de rassembler face à une “droite unie”.”Je souhaite que le prochain maire de Paris soit écologiste”, a déclaré lundi dans un entretien au Parisien Yannick Jadot, dont le nom circulait pour se lancer dans la bataille de l’Hôtel de Ville depuis que la maire socialiste a renoncé à briguer un troisième mandat en novembre. “Le bilan commun, le désir d’unité de notre électorat, la menace d’une droite unie m’amènent à proposer un autre chemin: le rassemblement des écologistes immédiatement, celui des écologistes et de la gauche rapidement”, expose le sénateur de Paris. Fustigeant le “déni climatique” d’une “droite trumpisée”, il  propose de “porter ce rassemblement face à Rachida Dati” (LR).”Maire de Paris, c’est un mandat extraordinaire, qui permet de changer la vie quotidienne de nos concitoyens, avec eux, dans cette capitale qui rayonne dans le monde entier”, a poursuivi Yannick Jadot, qui avait assisté aux voeux d’Anne Hidalgo aux élus la semaine dernière.Sa “priorité absolue”: “rendre Paris plus accessible aux classes moyennes et populaires qui la font vivre”.La candidature du sénateur de 57 ans, qui habite à Paris “depuis quarante ans”, rebat les cartes au sein d’une gauche déjà morcelée. Elle compte désormais trois candidats déclarés pour prendre les rênes de la capitale dirigée par les socialistes depuis 2001. Au sein du PS, deux candidats briguent l’investiture: le député Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo avec laquelle il est en froid, et le sénateur Rémi Féraud, chef de la majorité au Conseil de Paris, adoubé par l’édile.Les deux concurrents sont en pleine campagne auprès des quelque 3.700 militants parisiens qui devront les départager lors d’un vote dont la date fait débat au sein de la fédération.  – “Percuter des ambitions” -Yannick Jadot entend d’abord convaincre les écologistes parisiens de s’unir derrière lui. “J’ai rencontré les différents candidats potentiels, Fatoumata Koné (cheffe de file des Ecologistes au Conseil de Paris), Anne-Claire Boux (adjointe en charge de la Santé), Aminata Niakaté (conseillère de Paris) et David Belliard (adjoint chargé des Transports).””Le bilan d’Anne Hidalgo, c’est aussi le leur”, explique-t-il. Les écologistes ont jusqu’à fin janvier pour déposer leur candidature à leur primaire et le parti EELV décidera à la mi-mars lequel briguera la mairie. Avec la volonté d’une union des forces de gauche dès le premier tour, alors que les écologistes parisiens avaient jusqu’ici toujours présenté des listes autonomes au premier tour des municipales.”Yannick Jadot apporte une coloration nationale à cette campagne et une visibilité que les autres candidats, mis à part Rachida Dati, n’ont pas”, a souligné auprès de l’AFP l’élu écologiste Emile Meunier qui soutiendra néanmoins Fatoumata Koné.Yannick Jadot espère ensuite “très vite unir” derrière lui “les socialistes, les communistes et tous ceux de la société civile qui voudront faire gagner l’écologie et la gauche”. Dans l’optique de “valoriser le formidable héritage” d’Anne Hidalgo, tout en “accélérant” dans certains domaines.”J’ai hâte que nous confrontions nos idées et qu’un projet de progrès se dégage pour Paris”, a réagi auprès de l’AFP Emmanuel Grégoire. Interrogé sur la présidentielle – à laquelle il dit renoncer – Yannick Jadot juge qu’une “union derrière Jean-Luc Mélenchon n’était ni souhaitable ni efficace”. Rémi Féraud et Emmanuel Grégoire ont exclu toute alliance avec LFI, tandis que certains candidats Verts potentiels, comme David Belliard, disent vouloir parler avec les Insoumis. Aucun candidat ne s’est pour l’instant déclaré chez LFI. “Sans nous, la gauche n’arrivera pas à gagner Paris”, a estimé auprès de l’AFP Rodrigo Arenas, député LFI parisien.Les communistes, qui font partie de la majorité municipale, ont de leur côté désigné le sénateur Ian Brossat pour mener une liste.