Ukraine: 14 morts à Kiev, Zelensky dénonce “l’une des pires attaques” russes

Au moins 14 personnes, dont un Américain, ont péri à Kiev dans la nuit de lundi à mardi dans “l’une des pires attaques” russes contre la capitale ukrainienne, selon le président Volodymyr Zelensky, au moment où les pourparlers entre Kiev et Moscou sont dans l’impasse.Cette nouvelle salve d’attaques menées par l’armée russe, qui bombarde quotidiennement le territoire ukrainien depuis le lancement de son invasion en 2022, intervient en plein sommet du G7 au Canada, où la guerre en Ukraine est éclipsée par les hostilités entre Israël et l’Iran.”Kiev a subi l’une des pires attaques” russes avec “plus de 440 drones et 32 missiles”, a dénoncé M. Zelensky sur X, affirmant que plusieurs autres régions du pays, outre celle de la capitale, avaient été visées.Dans la capitale ukrainienne, “ce fut probablement la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier”, raconte à l’AFP Alina Chtompel, une étudiante de 20 ans.”Il est très difficile d’imaginer ce que vivent actuellement les habitants dont les maisons ont été endommagées”, ajoute-t-elle.Un autre habitant, Serguiï, explique que l’attaque russe l’a sorti brutalement de son sommeil: “Je dormais. Il y a eu une forte détonation. La fenêtre a volé en éclats et j’ai été recouvert de bris de verre”.Selon Igor Klymenko, le ministre de l’Intérieur, “27 sites” ont été pris pour cibles à Kiev, faisant au moins 14 morts, M. Zelensky évoquant, pour sa part, un bilan provisoire de 75 blessés dans les attaques nocturnes sur l’Ukraine.Des journalistes de l’AFP ont entendu le survol de drones et des explosions alors que les systèmes de défense aérienne étaient activés.Plusieurs dizaines d’habitants se sont réfugiés dans une station de métro du centre-ville servant d’abri, et ont dormi sur des matelas.”Dans le district de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est décédé dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés”, a annoncé, pour sa part, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.- Attaque “délibérée” -Des photos de Kiev au petit matin publiées par l’AFP montraient des pans d’immeubles détruits, des sauveteurs en train de rechercher des victimes parmi les décombres et des pompiers combattant des incendies.Plus de 1.000 domiciles sont coupés du réseau électrique, selon DTEK, le principal opérateur énergétique ukrainien.Une personne a été tuée également dans une attaque contre la ville portuaire d’Odessa (sud) et une autre dans la région de Soumy (nord), selon les autorités.Le président Volodymyr Zelensky a dénoncé des attaques révélant du “pur terrorisme”, estimant que son homologue russe Vladimir “Poutine agit ainsi uniquement parce qu’il a les moyens de poursuivre la guerre”. “Il veut que la guerre continue”, a-t-il accusé, après que le maître du Kremlin eut refusé à plusieurs reprises la demande de Kiev – appuyée par les Etats-Unis et les Européens – de cessez-le-feu inconditionnel préalable à des discussions de paix.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a accusé M. Poutine d'”agir ainsi délibérément, en plein G7″, avec un “objectif très simple: faire passer les dirigeants du Groupe des sept pour des faibles”.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a déploré le manque de “réaction adéquate” du “monde civilisé”. De son côté, le ministère russe de la Défense a fait état de 198 drones ukrainiens “interceptés et détruits” entre lundi soir et mardi matin.- Pas de rencontre Zelensky-Trump -Les récents pourparlers de paix entre Moscou et Kiev sont bloqués, alors que les deux camps campent sur leurs positions, très éloignées. Moscou a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par Kiev, tandis que l’Ukraine a qualifié d'”ultimatums” les demandes russes.Si Volodymyr Zelensky souhaitait échanger avec son homologue américain Donald Trump de l’achat par Kiev de matériel militaire à Washington, en marge du G7 au Canada, la rencontre n’aura pas lieu.Le président américain a quitté lundi le sommet prématurément, afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran, selon la Maison Blanche.Sur le terrain, les forces russes, qui occupent toujours près de 20% de l’Ukraine, poursuivent leur avancée sur le front oriental face à une armée ukrainienne moins nombreuse et en difficulté. 

Combien? Quel profil? Les personnes sans domicile dans la loupe de l’Insee

Combien y a-t-il vraiment de personnes sans domicile en France ? Quels sont leurs parcours, leurs besoins ? Près de quinze ans après la dernière étude d’ampleur de l’Insee, une nouvelle enquête est en cours. Les associations espèrent que ses résultats produiront un “électrochoc”. Lancée le 31 mars, cette étude de terrain auprès de 10.000 à 15.000 personnes fréquentant des services d’aide destinés aux plus précaires en métropole doit s’achever le 5 juillet. Les premiers résultats seront disponibles fin 2026.”Ce n’est pas un recensement en tant que tel”, explique à l’AFP Thomas Lellouch, directeur du projet à l’Institut national de la statistique et des études économiques. “Au-delà du chiffre sur lequel on est très attendus, on cherche vraiment à connaître quels sont les profils, les conditions de vie, les parcours des personnes sans domicile”.”Depuis 2012, le nombre de places d’hébergement a beaucoup augmenté, donc le nombre de personnes sans domicile, et les associations constatent sur le terrain que les profils ont beaucoup changé, d’où l’importance de dresser un panorama au plus proche de la réalité”, ajoute-t-il. Plus de 4.000 visites des enquêteurs de l’Insee ont été programmées dans 100 agglomérations, auprès de personnes de plus de 16 ans et fréquentant des structures d’aides. – À disposition des associations -Sont concernées les personnes sans abri (celles dormant dans la rue ou dans un autre lieu non prévu pour l’habitation comme un hall d’immeuble, un parking, un jardin public, une gare…) mais également les personnes mises à l’abri dans le cadre d’un dispositif d’hébergement (en centre collectif, à l’hôtel ou dans un logement ordinaire).Les résultats de cette étude, menée avec la Drees, le service statistiques des ministères sociaux, seront ensuite mis à disposition des différents acteurs et du grand public.”Les chercheurs vont s’en emparer pour travailler sur les mécanismes d’exclusion et les problématiques liées à la grande précarité”, souligne Thomas Lellouch. “Les administrations pourront s’en servir pour mettre en place des politiques publiques. Quant aux associations, elles s’en servent comme des données de référence pour appuyer leur activité de plaidoyer auprès des institutions”.La précédente étude de l’Insee, de 2012, avait fait état de 143.000 personnes sans domicile, un chiffre en augmentation de 50% par rapport à la première enquête de 2001. Parmi les personnes sans domicile adultes francophones: 10% étaient à la rue sans solution d’hébergement – autrement dit sans-abri, deux sur cinq étaient des femmes et un sur quatre avait entre 18 et 29 ans et un sur quatre avait un emploi.- Tablettes -En treize ans, la méthode de l’Insee a évolué. Les maraudes ont été intégrées au champ de l’enquête et de nouveaux outils sont utilisés. “Avant, tout était sur papier, maintenant c’est sur tablette. On a des questionnaires en langue étrangère qu’on a fait traduire et qu’on a préenregistré sous forme de fichiers audio”, souligne Thomas Lellouch.Dans les questions, les thématiques autour de l’accès à l’alimentaire et à l’eau ont été enrichies tout comme les relations sociales, les recours aux associations ou les violences subies.Cette nouvelle étude était une demande forte des associations concernées, qui alertent sur une dégradation de la situation. Faute de données actualisées, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) a entamé son propre décompte. Publié en février, son dernier rapport fait état de 350.000 personnes sans domicile en France. Pour les associations, loin d’être anecdotique, l’absence de chiffres officiels a tend à invisibiliser ce public et empêcher des “politiques ambitieuses”.”C’est un atout d’avoir des chiffres consensuels qu’il est plus difficile de contester”, déclare à  l’AFP Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation pour le logement des défavorisés. “Les premiers résultats tomberont en pleine campagne présidentielle, on a l’espoir qu’ils produisent un électrochoc. Même si on n’est pas naïfs: il faudra une réaction très forte pour, a minima, enrayer cette dynamique négative”. 

La Chine veut affirmer son emprise sur l’Asie centrale à l’occasion d’un sommet régional

Le président chinois Xi Jinping a rencontré mardi lors d’un sommet au Kazakhstan les dirigeants des cinq ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, une région où Pékin s’affirme comme la principale puissance aux dépens de la Russie et de son influence historique.Ce sommet dans la capitale kazakhe Astana a lieu deux ans après le premier, en Chine, et réunit Xi Jinping – arrivé lundi – avec les dirigeants du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Turkménistan.Sous influence russe entre le milieu du XIXe siècle et la chute de l’URSS en 1991, l’Asie centrale, dont la situation géographique entre Asie et Europe est stratégique et qui est riche en ressources naturelles, est convoitée par les grandes puissances tentant d’y concurrencer Moscou.Avant la session plénière du sommet, Xi Jinping a tenu des entretiens bilatéraux, appelant à multiplier la coopération tous azimuts.Selon le média étatique Chine nouvelle, il a notamment souligné mardi la nécessité de “faire progresser la construction du chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan”, l’un des projets phares de Pékin dans la région.- Sommets “5+1” -Si les dirigeants centrasiatiques maintiennent de forts liens avec la Russie, le recul de l’influence de ce pays s’accentue depuis la guerre en Ukraine.Les cinq anciennes républiques soviétiques de la région profitent de cet intérêt croissant et coordonnent leurs politiques étrangères, comme en témoigne la multiplication des sommets “5+1”.Ces formats “5+1″ sont régulièrement organisés avec la Chine et la Russie mais aussi l’Union européenne (UE), les Etats-Unis, voire la Turquie et d’autres Etats occidentaux.”Les pays centrasiatiques oscillent entre différents centres de pouvoir, souhaitant se protéger d’une dépendance excessive à l’égard d’un seul partenaire”, note pour l’AFP Narguiza Mouratalieva, une politologue kirghize.Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré “ne pas craindre” ce rapprochement entre la Chine, un “partenaire stratégique privilégié”, et les pays centrasiatiques, des “partenaires historiques naturels”.- Premier partenaire commercial -Symbole de cette concurrence, le Kazakhstan a annoncé samedi que les Russes construiraient la première centrale nucléaire dont il disposera sur son territoire et les Chinois probablement une deuxième.Mais la Chine s’est désormais imposée comme le premier partenaire commercial de l’Asie centrale, avec des échanges évalués à 95 milliards de dollars en 2024, selon les douanes chinoises, loin devant l’Union européenne (64 milliards d’après le Conseil de l’UE en 2023) et la Russie, avec 44 milliards.Car l’Asie centrale occupe une place majeure dans les grands projets d’infrastructures chinois des “Nouvelles routes de la soie”.”Ni la Russie, ni les institutions occidentales ne sont capables d’allouer des ressources financières aux infrastructures aussi rapidement et à une telle échelle, parfois en contournant des procédures transparentes”, explique Narguiza Mouratalieva.Par ailleurs, les entreprises chinoises multiplient les accords dans le domaine énergétique, à la recherche par exemple de gaz au Turkménistan, d’uranium au Kazakhstan et de terres rares au Tadjikistan.”L’Asie centrale est riche en ressources naturelles, dont l’économie chinoise en plein essor a besoin. Pour Pékin, s’assurer d’un approvisionnement ininterrompu en ces ressources en contournant les voies maritimes instables est un objectif important”, souligne la politologue kirghize.- “Sécurité” -La Chine se pose également en soutien des régimes centrasiatiques, majoritairement autoritaires.Au précédent sommet “Asie centrale-Chine”, Xi Jinping avait appelé à “résister aux ingérences extérieures” pouvant provoquer des “révolutions” renversant les pouvoirs en place.”L’Asie centrale borde la région autonome ouïghoure du Xinjiang (et) Pékin considère la stabilité des Etats centrasiatiques comme une garantie de la sécurité des frontières occidentales” chinoises, explique Mme Mouratalieva.  Car la Chine est accusée d’avoir placé en détention plus d’un million de Ouïghours, une minorité musulmane, dans sa région du nord-ouest dans le cadre d’une politique qui, selon l’ONU, pourrait s’accompagner de “crimes contre l’humanité”.De plus, l’Asie centrale reste avec ses 80 millions d’habitants peu peuplée au regard de sa superficie, comparable à celle de l’Union européenne. Et ce face aux 1,4 milliard de Chinois, désormais exemptés de visas dans certains pays de la région.Cela alimente la méfiance d’une partie des populations locales envers Pékin, tout comme la dette grandissante et les enjeux fonciers, suscitant chez elles la crainte d’une perte de souveraineté.

La Chine veut affirmer son emprise sur l’Asie centrale à l’occasion d’un sommet régional

Le président chinois Xi Jinping a rencontré mardi lors d’un sommet au Kazakhstan les dirigeants des cinq ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, une région où Pékin s’affirme comme la principale puissance aux dépens de la Russie et de son influence historique.Ce sommet dans la capitale kazakhe Astana a lieu deux ans après le premier, en Chine, et réunit Xi Jinping – arrivé lundi – avec les dirigeants du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Turkménistan.Sous influence russe entre le milieu du XIXe siècle et la chute de l’URSS en 1991, l’Asie centrale, dont la situation géographique entre Asie et Europe est stratégique et qui est riche en ressources naturelles, est convoitée par les grandes puissances tentant d’y concurrencer Moscou.Avant la session plénière du sommet, Xi Jinping a tenu des entretiens bilatéraux, appelant à multiplier la coopération tous azimuts.Selon le média étatique Chine nouvelle, il a notamment souligné mardi la nécessité de “faire progresser la construction du chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan”, l’un des projets phares de Pékin dans la région.- Sommets “5+1” -Si les dirigeants centrasiatiques maintiennent de forts liens avec la Russie, le recul de l’influence de ce pays s’accentue depuis la guerre en Ukraine.Les cinq anciennes républiques soviétiques de la région profitent de cet intérêt croissant et coordonnent leurs politiques étrangères, comme en témoigne la multiplication des sommets “5+1”.Ces formats “5+1″ sont régulièrement organisés avec la Chine et la Russie mais aussi l’Union européenne (UE), les Etats-Unis, voire la Turquie et d’autres Etats occidentaux.”Les pays centrasiatiques oscillent entre différents centres de pouvoir, souhaitant se protéger d’une dépendance excessive à l’égard d’un seul partenaire”, note pour l’AFP Narguiza Mouratalieva, une politologue kirghize.Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré “ne pas craindre” ce rapprochement entre la Chine, un “partenaire stratégique privilégié”, et les pays centrasiatiques, des “partenaires historiques naturels”.- Premier partenaire commercial -Symbole de cette concurrence, le Kazakhstan a annoncé samedi que les Russes construiraient la première centrale nucléaire dont il disposera sur son territoire et les Chinois probablement une deuxième.Mais la Chine s’est désormais imposée comme le premier partenaire commercial de l’Asie centrale, avec des échanges évalués à 95 milliards de dollars en 2024, selon les douanes chinoises, loin devant l’Union européenne (64 milliards d’après le Conseil de l’UE en 2023) et la Russie, avec 44 milliards.Car l’Asie centrale occupe une place majeure dans les grands projets d’infrastructures chinois des “Nouvelles routes de la soie”.”Ni la Russie, ni les institutions occidentales ne sont capables d’allouer des ressources financières aux infrastructures aussi rapidement et à une telle échelle, parfois en contournant des procédures transparentes”, explique Narguiza Mouratalieva.Par ailleurs, les entreprises chinoises multiplient les accords dans le domaine énergétique, à la recherche par exemple de gaz au Turkménistan, d’uranium au Kazakhstan et de terres rares au Tadjikistan.”L’Asie centrale est riche en ressources naturelles, dont l’économie chinoise en plein essor a besoin. Pour Pékin, s’assurer d’un approvisionnement ininterrompu en ces ressources en contournant les voies maritimes instables est un objectif important”, souligne la politologue kirghize.- “Sécurité” -La Chine se pose également en soutien des régimes centrasiatiques, majoritairement autoritaires.Au précédent sommet “Asie centrale-Chine”, Xi Jinping avait appelé à “résister aux ingérences extérieures” pouvant provoquer des “révolutions” renversant les pouvoirs en place.”L’Asie centrale borde la région autonome ouïghoure du Xinjiang (et) Pékin considère la stabilité des Etats centrasiatiques comme une garantie de la sécurité des frontières occidentales” chinoises, explique Mme Mouratalieva.  Car la Chine est accusée d’avoir placé en détention plus d’un million de Ouïghours, une minorité musulmane, dans sa région du nord-ouest dans le cadre d’une politique qui, selon l’ONU, pourrait s’accompagner de “crimes contre l’humanité”.De plus, l’Asie centrale reste avec ses 80 millions d’habitants peu peuplée au regard de sa superficie, comparable à celle de l’Union européenne. Et ce face aux 1,4 milliard de Chinois, désormais exemptés de visas dans certains pays de la région.Cela alimente la méfiance d’une partie des populations locales envers Pékin, tout comme la dette grandissante et les enjeux fonciers, suscitant chez elles la crainte d’une perte de souveraineté.

G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient

Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada, assurant sans autre explication que son départ n’avait “rien à voir” avec des efforts en vue d’un cessez-le-feu au Moyen-Orient.Le départ anticipé de Donald Trump renforce l’incertitude autour de l’affrontement militaire entre Israël et l’Iran, sujet principal des discussions entre les dirigeants des pays du “groupe des 7” (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) qui vont se poursuivre mardi sans le président américain.Selon des médias américains, Donald Trump va se rendre dans la “Situation Room”, la salle de crise de la Maison Blanche où les présidents américains réunissent leur Conseil de sécurité nationale dans les moments de crise géopolitique ou lorsqu’ils ordonnent des opérations militaires importantes.Peu avant le départ lundi du président américain du Canada, les dirigeants du G7 avaient publié une déclaration commune appelant à la “désescalade” et affirmant le droit d’Israël à “se défendre”. Selon eux, “l’Iran est la principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région” et “nous avons toujours été clairs sur le fait que l’Iran ne pourra jamais disposer d’une arme nucléaire”.Signe des divisions qui traversent ce G7, Donald Trump s’en est pris à son homologue français Emmanuel Macron, lui reprochant d’avoir présenté de façon “erronée” que son départ du Canada visait à oeuvrer en faveur d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. “Faux! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est beaucoup plus gros que ça”, a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien”, a asséné le président américain. Auparavant, le président français avait affirmé en marge du sommet qu’une “offre (…) d’une rencontre et d’échange” avait été faite aux Iraniens par les Américains, ajoutant: “Si les Etats-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c’est une très bonne chose.”- Signaux confus -Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l’Iran ont échangé tirs de missiles et menaces guerrières. Téhéran annonçant des frappes “sans interruption jusqu’à l’aube” après une nouvelle vague d’attaques israéliennes.Donald Trump a multiplié les signaux contradictoires.Il avait assuré dans la journée qu’un “accord” allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël. Avant de lancer sur son réseau Truth Social ce message alarmiste: “Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement.”Alors que les spéculations enflent sur une participation américaine active à l’offensive aérienne sans précédent d’Israël, la Maison Blanche a redit que les forces américaines restaient “dans une posture défensive” au Moyen-Orient.Le site Axios affirme par ailleurs que l’exécutif américain n’a pas abandonné la voie diplomatique, et discute avec l’Iran d’une possible rencontre entre l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.- Nouvelles sanctions -Le départ de M. Trump a par ailleurs annulé de fait la rencontre bilatérale prévue ce mardi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il pourrait aussi modifier les plans du Premier ministre britannique Keir Starmer: il avait prévu d’annoncer mardi avec ses partenaires du G7 de nouvelles sanctions économiques contre Moscou pour “brider la machine de guerre” de Vladimir Poutine, selon un communiqué publié lundi soir par le gouvernement britannique.Donald Trump avait exprimé dès lundi son scepticisme face à toute nouvelle mesure contre Moscou: “Les sanctions, ce n’est pas si simple”, avait-il lancé, qualifiant aussi d'”erreur” la décision d’expulser la Russie de ce qui était alors le G8, après l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014.Alors que des bombardements russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, la présidence ukrainienne a regretté mardi l’absence de “réaction adéquate du monde civilisé”.- Tensions commerciales -L’objectif de nombreux dirigeants présents était de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes.Le président américain et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont confirmé les grandes lignes de leur entente commerciale trouvée en mai. De leur côté, les Canadiens ont indiqué qu’Ottawa et Washington avaient promis d’aboutir à un accord dans les 30 jours. Et la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen a indiqué sur X, après une rencontre avec Donald Trump, que les équipes américaines et européennes allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon”.

G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient

Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada, assurant sans autre explication que son départ n’avait “rien à voir” avec des efforts en vue d’un cessez-le-feu au Moyen-Orient.Le départ anticipé de Donald Trump renforce l’incertitude autour de l’affrontement militaire entre Israël et l’Iran, sujet principal des discussions entre les dirigeants des pays du “groupe des 7” (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) qui vont se poursuivre mardi sans le président américain.Selon des médias américains, Donald Trump va se rendre dans la “Situation Room”, la salle de crise de la Maison Blanche où les présidents américains réunissent leur Conseil de sécurité nationale dans les moments de crise géopolitique ou lorsqu’ils ordonnent des opérations militaires importantes.Peu avant le départ lundi du président américain du Canada, les dirigeants du G7 avaient publié une déclaration commune appelant à la “désescalade” et affirmant le droit d’Israël à “se défendre”. Selon eux, “l’Iran est la principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région” et “nous avons toujours été clairs sur le fait que l’Iran ne pourra jamais disposer d’une arme nucléaire”.Signe des divisions qui traversent ce G7, Donald Trump s’en est pris à son homologue français Emmanuel Macron, lui reprochant d’avoir présenté de façon “erronée” que son départ du Canada visait à oeuvrer en faveur d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. “Faux! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est beaucoup plus gros que ça”, a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien”, a asséné le président américain. Auparavant, le président français avait affirmé en marge du sommet qu’une “offre (…) d’une rencontre et d’échange” avait été faite aux Iraniens par les Américains, ajoutant: “Si les Etats-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c’est une très bonne chose.”- Signaux confus -Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l’Iran ont échangé tirs de missiles et menaces guerrières. Téhéran annonçant des frappes “sans interruption jusqu’à l’aube” après une nouvelle vague d’attaques israéliennes.Donald Trump a multiplié les signaux contradictoires.Il avait assuré dans la journée qu’un “accord” allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël. Avant de lancer sur son réseau Truth Social ce message alarmiste: “Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement.”Alors que les spéculations enflent sur une participation américaine active à l’offensive aérienne sans précédent d’Israël, la Maison Blanche a redit que les forces américaines restaient “dans une posture défensive” au Moyen-Orient.Le site Axios affirme par ailleurs que l’exécutif américain n’a pas abandonné la voie diplomatique, et discute avec l’Iran d’une possible rencontre entre l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.- Nouvelles sanctions -Le départ de M. Trump a par ailleurs annulé de fait la rencontre bilatérale prévue ce mardi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il pourrait aussi modifier les plans du Premier ministre britannique Keir Starmer: il avait prévu d’annoncer mardi avec ses partenaires du G7 de nouvelles sanctions économiques contre Moscou pour “brider la machine de guerre” de Vladimir Poutine, selon un communiqué publié lundi soir par le gouvernement britannique.Donald Trump avait exprimé dès lundi son scepticisme face à toute nouvelle mesure contre Moscou: “Les sanctions, ce n’est pas si simple”, avait-il lancé, qualifiant aussi d'”erreur” la décision d’expulser la Russie de ce qui était alors le G8, après l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014.Alors que des bombardements russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, la présidence ukrainienne a regretté mardi l’absence de “réaction adéquate du monde civilisé”.- Tensions commerciales -L’objectif de nombreux dirigeants présents était de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes.Le président américain et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont confirmé les grandes lignes de leur entente commerciale trouvée en mai. De leur côté, les Canadiens ont indiqué qu’Ottawa et Washington avaient promis d’aboutir à un accord dans les 30 jours. Et la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen a indiqué sur X, après une rencontre avec Donald Trump, que les équipes américaines et européennes allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon”.

G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient

Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada, assurant sans autre explication que son départ n’avait “rien à voir” avec des efforts en vue d’un cessez-le-feu au Moyen-Orient.Le départ anticipé de Donald Trump renforce l’incertitude autour de l’affrontement militaire entre Israël et l’Iran, sujet principal des discussions entre les dirigeants des pays du “groupe des 7” (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Etats-Unis, France, Italie et Japon) qui vont se poursuivre mardi sans le président américain.Selon des médias américains, Donald Trump va se rendre dans la “Situation Room”, la salle de crise de la Maison Blanche où les présidents américains réunissent leur Conseil de sécurité nationale dans les moments de crise géopolitique ou lorsqu’ils ordonnent des opérations militaires importantes.Peu avant le départ lundi du président américain du Canada, les dirigeants du G7 avaient publié une déclaration commune appelant à la “désescalade” et affirmant le droit d’Israël à “se défendre”. Selon eux, “l’Iran est la principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région” et “nous avons toujours été clairs sur le fait que l’Iran ne pourra jamais disposer d’une arme nucléaire”.Signe des divisions qui traversent ce G7, Donald Trump s’en est pris à son homologue français Emmanuel Macron, lui reprochant d’avoir présenté de façon “erronée” que son départ du Canada visait à oeuvrer en faveur d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran. “Faux! Il n’a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est beaucoup plus gros que ça”, a lâché Donald Trump sur son réseau Truth Social.”Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien”, a asséné le président américain. Auparavant, le président français avait affirmé en marge du sommet qu’une “offre (…) d’une rencontre et d’échange” avait été faite aux Iraniens par les Américains, ajoutant: “Si les Etats-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c’est une très bonne chose.”- Signaux confus -Pour la cinquième nuit consécutive, Israël et l’Iran ont échangé tirs de missiles et menaces guerrières. Téhéran annonçant des frappes “sans interruption jusqu’à l’aube” après une nouvelle vague d’attaques israéliennes.Donald Trump a multiplié les signaux contradictoires.Il avait assuré dans la journée qu’un “accord” allait être trouvé concernant le conflit entre l’Iran et Israël. Avant de lancer sur son réseau Truth Social ce message alarmiste: “Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement.”Alors que les spéculations enflent sur une participation américaine active à l’offensive aérienne sans précédent d’Israël, la Maison Blanche a redit que les forces américaines restaient “dans une posture défensive” au Moyen-Orient.Le site Axios affirme par ailleurs que l’exécutif américain n’a pas abandonné la voie diplomatique, et discute avec l’Iran d’une possible rencontre entre l’émissaire spécial pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.- Nouvelles sanctions -Le départ de M. Trump a par ailleurs annulé de fait la rencontre bilatérale prévue ce mardi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Il pourrait aussi modifier les plans du Premier ministre britannique Keir Starmer: il avait prévu d’annoncer mardi avec ses partenaires du G7 de nouvelles sanctions économiques contre Moscou pour “brider la machine de guerre” de Vladimir Poutine, selon un communiqué publié lundi soir par le gouvernement britannique.Donald Trump avait exprimé dès lundi son scepticisme face à toute nouvelle mesure contre Moscou: “Les sanctions, ce n’est pas si simple”, avait-il lancé, qualifiant aussi d'”erreur” la décision d’expulser la Russie de ce qui était alors le G8, après l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014.Alors que des bombardements russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, la présidence ukrainienne a regretté mardi l’absence de “réaction adéquate du monde civilisé”.- Tensions commerciales -L’objectif de nombreux dirigeants présents était de désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump. Le président américain a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes.Le président américain et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont confirmé les grandes lignes de leur entente commerciale trouvée en mai. De leur côté, les Canadiens ont indiqué qu’Ottawa et Washington avaient promis d’aboutir à un accord dans les 30 jours. Et la présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen a indiqué sur X, après une rencontre avec Donald Trump, que les équipes américaines et européennes allaient “accélérer le travail en vue d’un accord (commercial) juste et bon”.

Oil prices rally, stocks mixed as traders track Israel-Iran crisis

Oil prices jumped and equities fluctuated Tuesday as investors weighed Donald Trump called for Tehran residents to evacuate and hopes that the conflict between Israel and Iran does not descend into all-out war.While the crisis in the Middle East continues to instill uncertainty, talk that the Islamic republic wanted to make a nuclear deal was providing some optimism.After Friday’s surge sparked by Israel’s attacks on its regional foe, crude ticked more than one percent lower Monday as traders bet that the conflict would not spread throughout the Middle East and key oil sites were mostly left untouched.Prices bounced back Tuesday after Trump called for the evacuation of the Iranian capital, which is home to nearly 10 million people.”Iran should have signed the ‘deal’ I told them to sign,” he said on social media, referring to nuclear talks that were taking place.”What a shame, and waste of human life. Simply stated, IRAN CAN NOT HAVE A NUCLEAR WEAPON. I said it over and over again! Everyone should immediately evacuate Tehran!”Trump later poured cold water on remarks from French President Emmanuel Macron that he was leaving the G7 summit in Canada to discuss a possible ceasefire.Oil climbed more than one percent in late Asian trade Tuesday, after swinging between gains and losses through the day.Gains were tempered after the International Energy Agency said in its 2025 report that global demand would fall slightly in 2030 for the first time since the start of the Covid pandemic in 2020.It cited “below-trend economic growth, weighed down by global trade tensions and fiscal imbalances, and the accelerating substitution away from oil in the transport and power generation sectors”.Traders are keeping a wary eye on developments in the Iran crisis, with the aircraft carrier USS Nimitz leaving Southeast Asia on Monday after cancelling a Vietnam visit as the Pentagon announced it was sending “additional capabilities” to the Middle East.Trump has maintained that Washington has “nothing to do” with Israel’s campaign, but Iran’s foreign minister said Monday the US leader could halt the attacks with “one phone call”.Tehran has said it would hit US sites if Washington got involved.Meanwhile, Britain, France and Germany called on Iran to quickly return to the negotiating table over its nuclear programme, a French diplomatic source said.The US president had earlier said Iran wanted to make a deal, adding “as soon as I leave here, we’re going to be doing something”.He later left the gathering in the Rockies, telling reporters: “I have to be back as soon as I can. I wish I could stay for tomorrow, but they understand, this is big stuff.”Tehran had signalled a desire to de-escalate and resume nuclear talks with Washington as long as the United States did not join the conflict, according to the Wall Street Journal.Equities were mixed in Asian trade, with Tokyo, Singapore, Seoul, Manila, Bangkok, Jakarta and Taipei all advancing, while Hong Kong, Sydney, Wellington and Mumbai struggled along with London, Paris and Frankfurt.Shanghai was flat.Dealers also kept tabs on the G7 summit, where world leaders pushed back against Trump’s trade war, arguing it posed a risk to global economic stability.Britain, Canada, Italy, Japan, Germany and France called on the president to reverse course on his plans to impose even steeper tariffs on countries across the globe next month.On currency markets the yen edged up against the dollar after the Bank of Japan stood pat on interest rates and said it would slow the tapering of its bond purchases.- Key figures at around 0810 GMT -West Texas Intermediate: UP 1.3 percent at $72.67 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $74.11 per barrelTokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 38,536.74 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 23,980.30 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,387.40 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 8,824.48 Euro/dollar: DOWN at $1.1561 from $1.1562 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3567 from $1.3579Dollar/yen: DOWN at 144.46 yen from 144.79 yenEuro/pound: UP at 85.22 pence from 85.12 penceNew York – Dow: UP 0.8 percent at 42,515.09 (close)

Bank of Japan holds rates, will slow bond purchase taper

The Bank of Japan kept interest rates unchanged Tuesday and said it would taper its purchase of government bonds at a slower pace, as trade uncertainty threatens to weigh on the world’s number four economy.The central bank has spent many years buying up Japanese Government Bonds (JGBs) to keep yields low as part of an ultra-loose monetary policy aimed at banishing stagnation and harmful deflation.But it began moving away from that easing programme last year, as inflation began to pick up and the yen weakened.After hiking interest rates for the first time since 2007, the bank began winding down its JGB purchases.It has since lifted borrowing costs several times to 0.5 percent, their highest in 17 years, and continued to buy fewer bonds.However, analysts say uncertainty sparked by US President Donald Trump’s trade war has led bank officials to hold off on more hikes — and on Tuesday they held rates again, while saying they would slow the pace of JGB reductions.”This measure was taken in order to avoid the possibility of an abnormal volatility in government bond yields, which would have a negative impact on the economy,” bank governor Kazuo Ueda told reporters.”We believe that it is appropriate for the Bank of Japan to reduce its JGB purchases in a predictable manner, while ensuring flexibility,” he added.Bond purchases will be cut in principle “by about 200 billion yen each calendar quarter from April-June 2026″ — from around 400 billion yen ($2.8 billion) per quarter, the bank’s policy statement said.- Next rate hike? -The BoJ’s main rate is still much lower than the US Federal Reserve’s 4.25-4.5 percent.”Japan’s economic growth is likely to moderate, as trade and other policies in each jurisdiction lead to a slowdown in overseas economies and to a decline in domestic corporate profits,” the bank said.However, “factors such as accommodative financial conditions are expected to provide support”.”We still believe the Bank may hike rates in the second half of the year as it remains committed to normalising monetary policy,” Katsutoshi Inadome of SuMi TRUST said ahead of the policy decision.Carol Kong, an analyst at the Commonwealth Bank of Australia, told AFP the BoJ “will likely hold off on rate hikes until there is further clarity on US trade policy”.”While wage growth and consumer price inflation are solid, there are questions over whether domestic demand can withstand additional tightening,” she added.Japan, a key US ally and its biggest investor, is subject to the same 10 percent baseline tariffs imposed on most nations plus steeper levies on cars, steel and aluminium.Trump also announced an additional 24 percent “reciprocal” tariff on the country’s goods in April but later paused it along with similar measures on other trading partners.Prime Minister Shigeru Ishiba said Monday there had been no breakthrough on a trade deal after talks with Trump on the sidelines of the G7 summit in Canada.Ueda said policymakers would closely watch the economic impact of the conflict between Israel and Iran, which has buoyed oil prices.At the same time, “the impact of various trade policies will start to become more pronounced from now on,” he said. “It may weigh on corporate earnings, especially manufacturers.”Such a trend, if continues, could impact wages and prices in Japan, he said. “We wish to monitor both factors carefully.”