A Paris, place au covoiturage sur une voie du périph’

Première étape de la transformation en “boulevard urbain” du périphérique parisien, espace le plus pollué de la capitale, une voie réservée aux mobilités partagées entre en vigueur lundi, héritage des Jeux olympiques porté par Anne Hidalgo, mais contesté à droite.A l’instar de Grenoble, Lille ou Nantes, le périphérique parisien, où la vitesse a déjà été abaissée de 70 km/h à 50 km/h, réserve désormais aux heures de pointe sa voie de circulation la plus à gauche aux véhicules qui transportent “au moins deux passagers”, hors poids-lourds, ainsi qu’aux transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite.”Nous souhaitons diminuer le nombre de voitures en circulation en optimisant leur taux de remplissage afin de réduire le bruit et la pollution de l’air”, explique à l’AFP David Belliard, adjoint écologiste chargé des mobilités, rappelant que 80% des usagers du périph’ sont autosolistes.”Le périphérique est l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe et c’est un véritable scandale sanitaire. Le demi-million d’habitants qui vivent de part et d’autre de cette autoroute urbaine sont exposés à des niveaux de pollution encore bien trop importants avec 30% d’asthme en plus chez les enfants”, rappelle Dan Lert, adjoint écologiste chargé de la Transition écologique.La voie sera active dès lors que des panneaux au losange blanc sur fond bleu seront allumés, du lundi au vendredi de 07H00 à 10H30 et de 16H00 à 20H00. Par précaution, la préfecture de police pourra la désactiver en cas de bouchons importants.Certains tronçons de l’autoroute A1, au nord de Paris, et de l’A13 à l’ouest sont également concernés.Au sud, sept des 35 kilomètres qui séparent le quai d’Issy de la porte de Bercy y échappent, faute d’avoir été des “voies olympiques” desservant des sites pendant les JO, mais la Ville compte investir sept millions d’euros en signalétique dynamique et radars de formes pour les inclure.- Phase pédagogique -Dès lundi, une première phase “pédagogique” de contrôle permettra de détecter via “l’intelligence artificielle” les contrevenants. Ces derniers verront alors un message s’afficher sur les panneaux pour leur demander de changer de voie.Les premières contraventions, d’un montant de 135 euros, tomberont elles à partir du 1er mai, la police municipale étant chargée d’analyser chaque cliché de vidéo-verbalisation auparavant.Cette expérimentation organisée “sans date de fin”, selon la mairie, fera l’objet d’une publication hebdomadaire d’indicateurs de suivis (congestion, bruit, pollution, covoiturage), avec des bilans intermédiaires prévus en septembre, décembre et mars.Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a indiqué mercredi que l’expérimentation sur l’A1 et l’A13 serait aussi évaluée en septembre pour “maintenir ou suspendre la mesure”. Avec environ 1,5 million de déplacements quotidiens, le boulevard périphérique est “l’espace le plus pollué de la capitale”, qui concentre “2 à 2,5 fois plus de particules ultrafines que sur les sites urbains”, argumente la Ville.L’exécutif entend aussi amplifier les effets positifs observés depuis l’abaissement de la vitesse maximale à 50 km/h le 1er octobre.Selon l’Atelier parisien d’urbanisme, les embouteillages ont diminué de 15%, les accidents de 16%, le bruit de 2,6 db (soit une réduction de quasiment de moitié), la pollution liée au dioxyde d’azote de 16%, aux particules fines de 15%.Mais l’expérimentation suscite le scepticisme, voire la colère de l’opposition. Dans un courrier adressé jeudi à Anne Hidalgo, la présidente LR de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, redit sa crainte d’embouteillages massifs en petite couronne.”On doit pouvoir stopper cette expérimentation si peu consensuelle si son bilan s’avère négatif”, plaide-t-elle en réclamant un bilan “exhaustif sous trois mois” sur “un périmètre élargi à l’ensemble des itinéraires de report”.”80% des personnes consultées étaient contre et nous dénonçons l’absence d’étude d’impact objective, exhaustive et précise”, critique également Geoffroy Boulard (LR), co-président d’Union Capitale, premier groupe d’opposition.De son côté, la Ville revendique “le pragmatisme” et souligne que la pollution de l’air a déjà été réduite “de 40% en dix ans grâce à une réduction équivalente du trafic routier”. “Il faut évidemment aller beaucoup plus loin”, martèle Dan Lert.

A Paris, place au covoiturage sur une voie du périph’

Première étape de la transformation en “boulevard urbain” du périphérique parisien, espace le plus pollué de la capitale, une voie réservée aux mobilités partagées entre en vigueur lundi, héritage des Jeux olympiques porté par Anne Hidalgo, mais contesté à droite.A l’instar de Grenoble, Lille ou Nantes, le périphérique parisien, où la vitesse a déjà été abaissée de 70 km/h à 50 km/h, réserve désormais aux heures de pointe sa voie de circulation la plus à gauche aux véhicules qui transportent “au moins deux passagers”, hors poids-lourds, ainsi qu’aux transports collectifs, taxis, véhicules de secours et personnes à mobilité réduite.”Nous souhaitons diminuer le nombre de voitures en circulation en optimisant leur taux de remplissage afin de réduire le bruit et la pollution de l’air”, explique à l’AFP David Belliard, adjoint écologiste chargé des mobilités, rappelant que 80% des usagers du périph’ sont autosolistes.”Le périphérique est l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe et c’est un véritable scandale sanitaire. Le demi-million d’habitants qui vivent de part et d’autre de cette autoroute urbaine sont exposés à des niveaux de pollution encore bien trop importants avec 30% d’asthme en plus chez les enfants”, rappelle Dan Lert, adjoint écologiste chargé de la Transition écologique.La voie sera active dès lors que des panneaux au losange blanc sur fond bleu seront allumés, du lundi au vendredi de 07H00 à 10H30 et de 16H00 à 20H00. Par précaution, la préfecture de police pourra la désactiver en cas de bouchons importants.Certains tronçons de l’autoroute A1, au nord de Paris, et de l’A13 à l’ouest sont également concernés.Au sud, sept des 35 kilomètres qui séparent le quai d’Issy de la porte de Bercy y échappent, faute d’avoir été des “voies olympiques” desservant des sites pendant les JO, mais la Ville compte investir sept millions d’euros en signalétique dynamique et radars de formes pour les inclure.- Phase pédagogique -Dès lundi, une première phase “pédagogique” de contrôle permettra de détecter via “l’intelligence artificielle” les contrevenants. Ces derniers verront alors un message s’afficher sur les panneaux pour leur demander de changer de voie.Les premières contraventions, d’un montant de 135 euros, tomberont elles à partir du 1er mai, la police municipale étant chargée d’analyser chaque cliché de vidéo-verbalisation auparavant.Cette expérimentation organisée “sans date de fin”, selon la mairie, fera l’objet d’une publication hebdomadaire d’indicateurs de suivis (congestion, bruit, pollution, covoiturage), avec des bilans intermédiaires prévus en septembre, décembre et mars.Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a indiqué mercredi que l’expérimentation sur l’A1 et l’A13 serait aussi évaluée en septembre pour “maintenir ou suspendre la mesure”. Avec environ 1,5 million de déplacements quotidiens, le boulevard périphérique est “l’espace le plus pollué de la capitale”, qui concentre “2 à 2,5 fois plus de particules ultrafines que sur les sites urbains”, argumente la Ville.L’exécutif entend aussi amplifier les effets positifs observés depuis l’abaissement de la vitesse maximale à 50 km/h le 1er octobre.Selon l’Atelier parisien d’urbanisme, les embouteillages ont diminué de 15%, les accidents de 16%, le bruit de 2,6 db (soit une réduction de quasiment de moitié), la pollution liée au dioxyde d’azote de 16%, aux particules fines de 15%.Mais l’expérimentation suscite le scepticisme, voire la colère de l’opposition. Dans un courrier adressé jeudi à Anne Hidalgo, la présidente LR de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, redit sa crainte d’embouteillages massifs en petite couronne.”On doit pouvoir stopper cette expérimentation si peu consensuelle si son bilan s’avère négatif”, plaide-t-elle en réclamant un bilan “exhaustif sous trois mois” sur “un périmètre élargi à l’ensemble des itinéraires de report”.”80% des personnes consultées étaient contre et nous dénonçons l’absence d’étude d’impact objective, exhaustive et précise”, critique également Geoffroy Boulard (LR), co-président d’Union Capitale, premier groupe d’opposition.De son côté, la Ville revendique “le pragmatisme” et souligne que la pollution de l’air a déjà été réduite “de 40% en dix ans grâce à une réduction équivalente du trafic routier”. “Il faut évidemment aller beaucoup plus loin”, martèle Dan Lert.

7-Eleven to replace CEO in Couche-Tard takeover battle: reports

7-Eleven’s owner is set to replace its CEO as the Japanese convenience store giant battles a $47-billion takeover bid by Canada’s Alimentation Couche-Tard (ACT), reports said Monday.Last week Seven & i said its founding family failed to put together a buyout to fend off ACT’s offer, which would be the largest foreign acquisition of a Japanese firm.Japan’s Nikkei business daily and other media reported that Seven & i’s president Ryuichi Isaka would be replaced by outside director Stephen Hayes Dacus.Dacus, who has also worked for Uniqlo owner Fast Retailing and the Japanese arm of US retail giant Walmart, would also be Seven & i’s first foreign CEO.A formal decision will be made at a board meeting, the reports said, citing sources familiar with the matter. Dacus currently heads a special committee tasked with evaluating ACT’s bid, which the Canadian firm has already sweetened.Dacus and the committee are expected over the next few weeks to unveil strategic proposals to increase the company’s value ahead of an annual shareholder meeting in May, the Financial Times reported.”There have been reports in some news media regarding the management of Seven & i,” the company said in a statement.”However this information was not announced by the Company and no decision has been made by the Company at this time,” it said.Seven & i shares soared as much as 12 percent on Thursday on news that the company’s founding Ito family had failed to put together financing for its alternative offer.On Monday they rose as much as 4.6 percent and closed up 2.37 percent.With around 85,000 outlets, 7-Eleven is the world’s biggest convenience store brand. The franchise began in the United States, but it has been wholly owned by Seven & i since 2005.ACT, which began with one store in Quebec in 1980, now runs nearly 17,000 convenience store outlets worldwide including the Circle K chain.ACT said on Friday that it still hoped to achieve a “friendly agreement”.In September, when Seven & i rejected the initial takeover offer from ACT, the company said it had “grossly” undervalued its business and could face regulatory hurdles.

La montée en puissance des bus électriques en Europe plus rapide que prévu, selon une ONG

Près d’un nouveau bus sur deux (49%) vendu en Europe en 2024 était zéro émission (motorisation électrique ou hydrogène), dépassant les objectifs fixés par l’Union européenne sur les normes CO2 des autobus, selon l’ONG Transport and Environment (T&E). “Le succès des bus à zéro émission est dû à la réglementation européenne, qui a clairement indiqué au marché que les jours du diesel étaient comptés”, a indiqué Marie Chéron, experte pour T&E France, citée dans le communiqué de l’ONG publié lundi.D’après les textes, les bus de ville devront atteindre le zéro émission en 2035.”Si la croissance actuelle se poursuit, 100% des nouveaux bus urbains achetés en 2027 seront zéro émission”, a relevé T&E.Plusieurs mesures ont également favorisé le développement des motorisations électriques et hydrogènes au détriment du diesel, comme les zones à faible émissions décrétées par les municipalités.Il existe cependant des disparités en Europe, note T&E. En 2024, trois pays ont acheté 100% de bus électriques neufs. Il s’agit des Pays-Bas, de l’Islande et de la Finlande.La Norvège et le Luxembourg ne sont pas loin derrière avec respectivement 99% et 98% de bus électriques neufs immatriculés en 2024.”L’Estonie se distingue par une transition particulièrement rapide: 84% de nouveaux bus électriques en 2024, contre 0% en 2023″, salue également T&E.La France est en revanche à la traîne, avec seulement 33% de bus urbains électriques immatriculés en 2024, en deçà de la moyenne des pays de l’Union Européenne (46%). L’une des explications possibles à ce retard tient dans le choix de certaines collectivités, comme l’Ile-de-France, de miser sur le gaz et le biogaz. Avec 39% de bus neufs roulant au gaz en 2024, la France est un des principaux pays à miser sur cette énergie.”La part importante de gaz (biogaz compris) dans les immatriculations devrait faire l’objet d’une vigilance particulière en France. Elle peut devenir un piège pour les collectivités car elle retarde leur transition vers les technologies zéro émission”, ce qui “pourrait devenir coûteux” à terme, prévient Marie Chéron.L’Allemagne aussi accuse du retard avec 25% de bus électriques neufs alors que l’Espagne (57%) et le Royaume-Uni (56%), autres grands marchés pour les bus urbains en Europe, sont en avance. En queue de classement on retrouve la Grèce (9%), la Lituanie (5%), la Hongrie (4%) et la Slovaquie (0%).

La montée en puissance des bus électriques en Europe plus rapide que prévu, selon une ONG

Près d’un nouveau bus sur deux (49%) vendu en Europe en 2024 était zéro émission (motorisation électrique ou hydrogène), dépassant les objectifs fixés par l’Union européenne sur les normes CO2 des autobus, selon l’ONG Transport and Environment (T&E). “Le succès des bus à zéro émission est dû à la réglementation européenne, qui a clairement indiqué au marché que les jours du diesel étaient comptés”, a indiqué Marie Chéron, experte pour T&E France, citée dans le communiqué de l’ONG publié lundi.D’après les textes, les bus de ville devront atteindre le zéro émission en 2035.”Si la croissance actuelle se poursuit, 100% des nouveaux bus urbains achetés en 2027 seront zéro émission”, a relevé T&E.Plusieurs mesures ont également favorisé le développement des motorisations électriques et hydrogènes au détriment du diesel, comme les zones à faible émissions décrétées par les municipalités.Il existe cependant des disparités en Europe, note T&E. En 2024, trois pays ont acheté 100% de bus électriques neufs. Il s’agit des Pays-Bas, de l’Islande et de la Finlande.La Norvège et le Luxembourg ne sont pas loin derrière avec respectivement 99% et 98% de bus électriques neufs immatriculés en 2024.”L’Estonie se distingue par une transition particulièrement rapide: 84% de nouveaux bus électriques en 2024, contre 0% en 2023″, salue également T&E.La France est en revanche à la traîne, avec seulement 33% de bus urbains électriques immatriculés en 2024, en deçà de la moyenne des pays de l’Union Européenne (46%). L’une des explications possibles à ce retard tient dans le choix de certaines collectivités, comme l’Ile-de-France, de miser sur le gaz et le biogaz. Avec 39% de bus neufs roulant au gaz en 2024, la France est un des principaux pays à miser sur cette énergie.”La part importante de gaz (biogaz compris) dans les immatriculations devrait faire l’objet d’une vigilance particulière en France. Elle peut devenir un piège pour les collectivités car elle retarde leur transition vers les technologies zéro émission”, ce qui “pourrait devenir coûteux” à terme, prévient Marie Chéron.L’Allemagne aussi accuse du retard avec 25% de bus électriques neufs alors que l’Espagne (57%) et le Royaume-Uni (56%), autres grands marchés pour les bus urbains en Europe, sont en avance. En queue de classement on retrouve la Grèce (9%), la Lituanie (5%), la Hongrie (4%) et la Slovaquie (0%).

En pleine crise, le foot pro a rendez-vous à la FFF

Englués dans une grave crise liée aux droits TV, les principaux acteurs du football professionnel français sont conviés lundi au siège de la FFF pour tenter de sortir du marasme actuel, avec l’objectif de réformer la gouvernance et de réfléchir à un nouveau modèle économique. Les représentants de la Ligue (LFP), dont son président Vincent Labrune, des clubs de L1 et de L2, de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) et du fonds CVC, qui a investi 1,5 milliard d’euros contre 13 % des revenus à vie de la société commerciale de la LFP, vont se retrouver autour du président de la Fédération française de football Philippe Diallo pour essayer de trouver des remèdes au malaise ambiant. L’idée d’un tel rendez-vous avait été évoquée par Philippe Diallo avant son élection à la tête de la FFF en décembre 2024 pour voler au secours d’un foot pro soumis à de très fortes turbulences ces dernières années (Covid, défaillance du diffuseur Mediapro, baisse des droits TV). Mais le contexte est devenu encore plus brûlant puisque cette réunion intervient sur fond de tensions de plus en plus vives entre la LFP et DAZN, détenteur des droits de 8 rencontres de Ligue 1 par journée pour 400 millions d’euros annuels jusqu’en 2029. La plateforme britannique, qui se plaint notamment des conditions d’exploitation difficiles liées au piratage et du manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1”, a finalement versé à la LFP une partie de son échéance du mois de janvier (35 millions d’euros) qu’elle avait refusé dans un premier temps de payer. Mais ce conflit a amplifié l’inquiétude des équipes les plus fragiles sur le plan financier et ravivé les dissensions entre les présidents de clubs au sujet de la stratégie de la Ligue et de Vincent Labrune dans le dossier des droits TV. C’est donc dans une atmosphère lourde que le patron de la FFF va organiser cette réunion aux allures d’états généraux. “La situation n’est pas bonne pour la crédibilité de notre football. En Ligue 1 et Ligue 2 nous avons des clubs en grande difficulté, mon rôle est d’essayer d’éviter des défaillances (…) On n’est pas à l’abri que des clubs s’arrêtent à la fin de la saison, peut-être avant”, a ainsi lancé Philippe Diallo le 13 février à l’issue d’un comité exécutif de la “3F”, ajoutant que la crise n’était pas “temporaire” mais “plus structurelle”.D’où la nécessité, selon lui, de profiter de l’occasion pour “élargir le spectre au-delà du litige avec DAZN” et de mener “une réflexion plus profonde sur le modèle économique et la gouvernance du football professionnel”.  – Une prochaine proposition de loi -“C’est le modèle anglais que l’on prend comme exemple”, a indiqué Vincent Labrune, jeudi à L’Equipe. Outre-Manche, la Fédération est chargée de l’organisation des compétitions et des procédures disciplinaires, la Premier League se concentrant sur les activités commerciales.La “démarche collective” enclenchée par la FFF est en tout cas “saluée” par la ministre des Sports Marie Barsacq qui interviendra lors de la réunion afin d'”appeler tous les acteurs à la responsabilité”, selon son entourage.Les instances pourront également s’appuyer sur une proposition de loi visant à mieux encadrer l’organisation et le financement du sport professionnel qui sera prochainement déposée au Sénat par Michel Savin (LR) et Laurent Lafon (UDI).Le texte, dont “le périmètre reste à déterminer”, comme l’a expliqué Michel Savin sur Public Sénat, devrait reprendre une partie des 35 recommandations de la commission d’enquête sénatoriale sur la financiarisation du football. Celle-ci avait notamment préconisé l’encadrement de la rémunération des présidents de ligues sportives, un contrôle des budgets par la Cour des comptes ou une réforme des modes de gouvernance, avec la présence d’au moins cinq administrateurs indépendants au sein des conseils d’administration.  “Le piratage fait également partie des sujets que nous souhaitons aborder avec cette proposition de loi, ce sera un chapitre important. Nous allons voir ce qu’il est possible de faire avec l’Arcom, mais tout l’enjeu est d’avoir une vraie réactivité”, a souligné Michel Savin. kn/jde

Small-budget sex worker romp ‘Anora’ triumphs at Oscars

Independent film “Anora” — the tale of a sex worker whose marriage to the son of a Russian oligarch quickly unravels — was the big winner at the Oscars on Sunday, scooping five awards including best picture.Sean Baker’s black comedy also took home the Academy Awards for best director, best editing, best original screenplay and best actress for 25-year-old star Mikey Madison.”This is a dream come true,” said Madison.”I grew up in Los Angeles, but Hollywood always felt so far away from me. So to be here standing in this room today is really incredible.”A shellshocked Madison later told reporters backstage she was still processing a win that looked set to open career doors — even though she had no idea what was next.”I just know that tonight I’m going to go home to my new puppies and probably clean up their mess,” she laughed.Her win was something of an upset, as she bested 1990s megastar Demi Moore, who had been the odds-on favorite to cap a late career flourish with a golden statuette for body-horror flick “The Substance.”Baker used one of his four acceptance speeches to urge support for independent movies. “I want to thank the Academy for recognizing a truly independent film. This film was made on the blood, sweat and tears of incredible indie artists,” he said.The five wins by “Anora” — out of six nominations — was an impressive haul for a movie made for just $6 million, a tiny sum by Hollywood standards.The film’s triumph came at the expense of “Conclave” — a film about the secretive and cut-throat election of a new Catholic leader that had been lent an uncanny timeliness by the real-life health woes of Pope Francis.The Vatican intrigue, starring Ralph Fiennes and Isabella Rossellini, earned top honors from Britain’s BAFTAs, and the Hollywood actors’ SAG Award, but had to settle Sunday for best adapted screenplay, despite having been seen as a favorite heading into the night.- ‘Defying Gravity’ and Conan -The more than three-and-a-half hour Oscars broadcast was a relatively staid affair, with little of the political tub-thumping that has characterized previous editions.Unlike last year’s host Jimmy Kimmel, host Conan O’Brien ignored President Donald Trump and, despite an astounding week of politics around the war in Ukraine, the ceremony had only one mention of the conflict, and only one speech concentrated on the situation in Gaza.Instead, the gala was a more traditional Hollywood event, kicked off with glossy high-production glitz.”Wicked” stars Ariana Grande and Cynthia Erivo began the show with a soaring medley honoring the land of Oz that brought the house down, including a rapturously received “Defying Gravity” from their nominated film.O’Brien took aim in his opening monologue at the controversy that has surrounded “Emilia Perez,” whose transgender star sank the film’s Oscar hopes when a series of offensive tweets were unearthed.”Little fact for you: ‘Anora’ uses the F-word 479 times. That’s three more than the record set by Karla Sofia Gascon’s publicist,” he said.Brazil won its first Oscar for best international feature for “I’m Still Here,” and Latvia’s “Flow” won the award for best animated film.- Culkin, Brody and Saldana -With the exception of Madison, the acting prizes went where they had been expected to go.Kieran Culkin looked his usual flustered self as he took the best supporting actor Oscar for “A Real Pain.””I’ve already lost whatever speech I prepared,” he said. “I have no idea how I got here. I’ve just been acting my whole life. It’s just been a part of what I do.”Adrien Brody won his second career Oscar for his role as Laszlo Toth, a Hungarian Jewish architect making a new life in the United States after World War II in “The Brutalist.” Brody, whose first statuette was for 2002’s “The Pianist,” joins an elite club of double winners including Marlon Brando and Jack Nicholson.Oscars show producers tried to play Brody off the stage twice during his lengthy acceptance, offering one of the few moments of levity in an otherwise serious speech.”Please, I’ve done this before,” he said.”Emilia Perez” star Zoe Saldana won for best supporting actress, and she emotionally thanked her family.”My grandmother came to this country in 1961, I am a proud child of immigrant parents with dreams and dignity and hard-working hands, and I am the first American of Dominican origin to accept an Academy Award,” she said.”I know I will not be the last.”

‘Where’s the gold?’: How the Assads sucked Syria dry

From a Bond villain lair in the rugged heights overlooking Damascus, the all-seeing eye of a notorious Syrian military unit gazed down on a city it bled dry.  Many of the bases of the elite Fourth Division formerly run by toppled president Bashar al-Assad’s feared younger brother Maher now lie looted.But papers left strewn behind reveal how the man they called “The Master” and his cronies wallowed in immense wealth while some of their foot soldiers struggled to feed their families and even begged on the streets.Piles of documents seen by AFP expose a vast economic empire that Maher al-Assad and his network of profiteers built by pillaging a country already impoverished by nearly 14 years of civil war.Western governments long accused him and his entourage of turning Syria into a narco state, flooding the Middle East with captagon, an illegal stimulant used both as a party drug in the Gulf and to push migrant workers through punishingly long days in the gruelling heat.But far beyond that $10-billion trade — whose vast scale was exposed in a 2022 AFP investigation — papers found in its abandoned posts show the Fourth Division had its fingers in many pies in Syria, an all-consuming “mafia” within the pariah state.+ It expropriated homes and farms+ Seized food, cars and electronics to sell on+ Looted copper and metal from bombed-out buildings+ Collected “fees” at roadblocks and checkpoints+ Ran protection rackets, making firms pay for escorts of oil tankers, some from areas controlled by jihadists+ Controlled the tobacco and metal trades – Mountain eyrie -The centre of this corrupt web was Maher al-Assad’s private offices, hidden in an underground labyrinth of tunnels — some big enough to drive a truck through — cut into a mountain above Damascus.A masked guard took AFP through the tunnels with all the brisk efficiency of a tour guide — the sauna, the bedroom, what appeared to be cells and various “emergency” exit routes.But at its heart, down a steep flight of 160 stairs, lay a series of vaults with iron-clad doors. The guard said he had counted nine vaults behind one sealed-off room.He said safes had been “broken open” by looters who entered the office just hours after the Assad brothers fled Syria on December 8 when Damascus fell to an Islamist-led offensive, ending the family’s five-decade rule.Maher, 57, did not know of his brother’s plans to flee to Russia and escaped separately, taking a helicopter to the Iraqi border, according to a senior Iraqi security official and two other sources. He then made his way to Russia, they said, apparently via Iran.The chaos of their fall is apparent in the underground complex. Safes and empty Rolex and Cartier watch boxes still lie scattered about, though it is not known if the vaults were emptied before the looters arrived.”This is Maher al-Assad’s main office,” the guard said, “which has two floors above the ground but also tunnels containing locked rooms that can’t be opened.”In one corridor, a shrink wrap machine — probably used for bundling cash — was abandoned next to a huge safe.- Hidden fortune -There was never any shortage of bills to wrap. One document retrieved from the papers that litter the Fourth Division’s Security Bureau farther down the hill show they had ready cash of $80 million, eight million euros and 41 billion Syrian pounds at their fingertips in June. That was a perfectly normal cash float, according to papers going back to 2021.”This is only a small sample of the wealth that Maher and his associates gathered from their shady business deals,” said Carnegie Middle East Centre scholar Kheder Khaddour.Their real fortune is probably hidden “abroad, likely in Arab and African countries”, he said. “The Fourth Division was a money-making machine,” Khaddour added, preying on a land where the UN says more than 90 percent of the population was living on a little more than $2 a day.- State within a state -Western sanctions to squeeze the Assads and their cronies did little to impede Maher and his men.Theirs was an “independent state” within the state, said Omar Shaaban, a former Fourth Division colonel who has signed a deal with the new Syrian authorities.”It had all the means… It had everything,” he said.While the US dollar was officially banned under Assad — with Syrians not even allowed to utter the word — Shaaban said many Fourth Division officers grew “wealthy and had safes full of money”.”In dollars,” naturally, Shaaban added.Maher’s cronies lived in sprawling villas, shipping luxury cars abroad while beyond their gates the country was mired in poverty and despair.Weeks after the Assads’ fall, desperate people were still combing through Maher’s mansion built into a hill in Damascus’ Yaafour neighbourhood next to the stables where his daughter rode her prize-winning horses.”I want the gold. Where’s the gold?” a man asked AFP as he went through its ransacked rooms. But all that was left were old photographs of Maher, his wife and their three children strewn on the floor.- ‘The butcher’ -Maher was a shadowy, menacing figure in Assad’s Syria, branded “the butcher” by the opposition. His Fourth Division was the ousted regime’s iron fist, linked to a long list of atrocities.But while his portrait was hung in all their bases, he was seldom seen in public. Despite rights groups accusing him of ordering the 2011 massacre of protesters in Daraa — which helped ignite the civil war — and the United Nations linking him to the 2005 assassination of ex-Lebanese prime minister Rafic Hariri, he was “the invisible man”, one person close to the former ruling family told AFP. “Few people would tell you that they know him,” the source said.Yet Maher could be generous and good company, according to his sister-in-law Majd al-Jadaan, a longtime opponent of the regime.”However, when he gets angry, he completely loses control… This is what makes his personality terrifying,” she told Al-Arabiya TV.”He knows how to destroy — he knows how to kill and then lie to appear innocent,” Jadaan told French TV early in the civil war, saying he was as ruthless as his father, Hafez.- Luxury cars -One other name keeps cropping up alongside Maher’s when people in Damascus curse the crimes of the Fourth Division. Ghassan Belal was the head of its powerful Security Bureau. Like his boss, he collected luxury cars and lived in a villa in the Yaafour district. Belal has also left Syria, according to security sources. Inside his spacious offices in the bureau’s headquarters, you can piece together his lavish lifestyle bill by bill from the papers he left, including the cost of running his Cadillac.  Over the summer, Belal shipped two cars, a Lexus and a Mercedes, to Dubai, the $29,000 customs and other expenses charged to a credit card under another name. A handwritten note showed that despite being sanctioned for human rights abuses, he paid his Netflix subscription using a “friend’s foreign credit card”.Another list showed that mostly domestic expenses for his properties, including his main villa — which has since also been looted — amounted to $55,000 for just 10 days in August.That same month, a Fourth Division soldier wrote to Belal begging for help because he was in “a terrible financial situation”. Belal gave him 500,000 Syrian pounds — $33. Another soldier who abandoned his post was caught begging on the street.- The money men -While thousands of the papers were burned as the regime fell, many of the classified documents survived the flames and have tales to tell.Among prominent names mentioned as paying into Fourth Division funds are sanctioned businessmen Khaled Qaddour, Raif Quwatli and the Katerji brothers, who have been accused of generating hundreds of millions of dollars for Iran’s Islamic Revolutionary Guard and the Yemeni Houthis through the sale of Iranian oil to Syria and China.Quwatli operated checkpoints and crossings where goods were often confiscated or “taxed”, multiple sources said.Qaddour — who was sanctioned by the United States for bankrolling Maher through captagon, cigarette and mobile phone smuggling — denied having any dealings with him when he tried to have his EU sanctions lifted in 2018.But the Security Bureau’s revenue list showed he paid $6.5 million into its coffers in 2020 alone.- ‘It was a mafia’ -Khaddour said the Security Bureau handled most of the division’s financial dealings and issued security cards for people it did business with to ease their movements. A drug lord told Lebanese investigators in 2021 that he held a Fourth Division security card and that the Security Bureau had agreed to protect another dealer’s drug shipment for $2 million, according to a statement seen by AFP.The US Treasury and several Syrian and Lebanese security figures have also cited Belal and the bureau as key players in the captagon trade.AFP visited a captagon lab linked to the division in December in a villa in the Dimas area near Lebanon’s border, its rooms full of boxes and barrels of the caffeine, ethanol and paracetamol needed to make the drug.Locals said they were not allowed to approach the villa, with shepherds banned from the surrounding hills.A former Fourth Division officer who worked for Belal, and who asked not to be named, said the bureau enjoyed “so much immunity, no one could touch a member without Maher’s approval.””It was a mafia, and I knew I was working for a mafia,” he added.- ‘They left people in hunger’ -The division’s unbridled greed haunted families for decades as a letter written by Adnan Deeb, a graveyard caretaker from Homs, shows. His plea for the return of his family’s seized property was found among hundreds of damp and dirty documents at an abandoned checkpoint near Damascus. When AFP tracked Deeb down, he told how the Fourth Division confiscated his family’s villa, and those of several of their neighbours in the village of Kafraya 10 years ago.Despite not being allowed near them, Deeb said they still had to pay taxes on the properties, which were used as offices, warehouses and likely a jail.”The Fourth Division Security Bureau here was a red line that no one dared to come close to,” the son of one of the owners told AFP.They found hundreds of cars, motorcycles and hundreds of gallons of cooking oil in the properties after the regime fell.”They left people in hunger while everything was available for them,” he said.A woman with 25 family members — some living in a tent — repeatedly requested the Fourth Division give her back her home in a document found in another of the villas. – Bashar got his cut -The Fourth Division controlled no part of the Syrian economy more than the metals market, with former colonel Shaaban saying “no one was permitted to move iron” without its approval.It also had “exclusive” control of copper, he said.When Assad’s forces took control of a Damascus suburb after a fierce battle with rebels, the Fourth Division swiftly sent its men to pull the copper and iron from destroyed homes, one of its officers recalled.Fares Shehabi, former head of Syria’s Chamber of Industry said a metal plant managed by one of Maher al-Assad’s partners monopolised the market, with factories forced to buy exclusively from it.Many “could no longer operate” under such pressure, Shehabi said.Maher al-Assad and his “friends” controlled a big share of Syria’s economy, he said. But the ultimate beneficiary was always his brother Bashar, he argued. “It was one company. The (presidential) palace was always the reference.”  The former Fourth Division officer also insisted a share of profits and seized items always went to the president.- Toxic legacy -While little seems to be left of Fourth Division today other than its ransacked depots and headquarters, Syria expert Lars Hauch, of Conflict Mediation Solutions (CMS), warned its legacy could yet be highly toxic.”The Fourth Division was a military actor, a security apparatus, an intelligence entity, an economic force, a political power, and a transnational criminal enterprise,” he said.”An institution with a decades-long history, enormous financial capacity and close relations with elites doesn’t just vanish,” he added.”While the top-level leadership fled the country, the committed and mostly Alawite core (from which the Assads come)… retreated to the coastal regions,” Hauch said.Syria’s new leadership has repeatedly sought to reassure minorities they will not be harmed. But across the country, violence against Alawites has surged.Hauch said caches of weapons may have been hidden away.Add to that the division’s war chest of “billions of dollars”, and “you have what you need for a sustained insurgency… if Syria’s transition fails to achieve genuine inclusivity and transitional justice,” the analyst warned.Additional reporting by Bakr Alkasem and Maher al-Mounes