CIA says Covid ‘more likely’ to have leaked from lab
The Central Intelligence Agency has shifted its official stance on the origin of Covid-19, saying Saturday that the virus was “more likely” leaked from a Chinese lab than transmitted by animals.The new assessment came after John Ratcliffe was confirmed Thursday as the CIA director under the second White House administration of Donald Trump.Ratcliffe, who served as the director of national intelligence from 2020-2021 during Trump’s first term, said in an interview published Friday that a “day-one” priority would be making an assessment on Covid’s origins.”The agency is going to get off the sidelines,” Ratcliffe — who believes Covid-19 leaked from the Wuhan Institute of Virology — told right-wing outlet Breitbart.”CIA assesses with low confidence that a research-related origin of the COVID-19 pandemic is more likely than a natural origin based on the available body of reporting,” a CIA spokesperson said in a statement Saturday.The agency had not previously made any determination on whether Covid had been unleashed by a laboratory mishap or spilled over from animals.”CIA continues to assess that both research-related and natural origin scenarios of the COVID-19 pandemic remain plausible,” the spokesperson noted.A US official told AFP the shift was based on a new analysis of existing intelligence ordered by previous CIA director William Burns, which was completed before Ratcliffe’s arrival this week.Some US agencies, like the Federal Bureau of Investigation and the Department of Energy, support the lab-leak theory, albeit with varying levels of confidence, while most elements of the intelligence community lean toward natural origins.Proponents of the lab-leak hypothesis highlight that the earliest known Covid-19 cases emerged in Wuhan, China — a major coronavirus research hub — roughly 1,000 miles (1,600 kilometers) from the nearest bat populations carrying similar SARS-like viruses.
Espagne: Mbappé voit triple, le Real Madrid prend le large
Auteur de son premier triplé depuis son arrivée cet été, l’attaquant star du Real Madrid Kylian Mbappé a de nouveau mené le champion d’Espagne en titre vers la victoire samedi à Valladolid (3-0), permettant au géant madrilène de creuser l’écart en tête de la Liga.Buteur pour le cinquième match d’affilée, Mbappé a confirmé son retour à son meilleur niveau en frappant à trois reprises, d’abord sur une belle combinaison à l’intérieur avec l’Anglais Jude Bellingham (30e, 1-0), puis d’une superbe finition du plat du pied droit pour conclure une contre-attaque emmenée par le Brésilien Rodrygo (57e, 2-0), avant de s’offrir un triplé sur pénalty en toute fin de match (90e+1, 3-0).Les 20e, 21e et 22e réalisations de la saison toutes compétitions confondues pour l’attaquant français, qui permettent au Real (1er, 49 points) de conforter sa place de leader du championnat avec quatre longueurs d’avance sur l’Atlético (2e, 45 points) et provisoirement dix sur le FC Barcelone (3e, 39 points), opposé à Valence dimanche.Le capitaine de l’équipe de france, encore une fois en jambes et dont l’entente avec ses coéquipiers semble progresser de jour en jour, arrivera en pleine forme avec huit buts sur ses cinq dernières rencontres à Guingamp mercredi pour défier Brest, lors de la dernière journée de Ligue des champions.”Mbappé a marqué son premier triplé, il apporte beaucoup à l’équipe, on voit qu’il a appuyé sur l’accélérateur depuis deux mois et évidemment pour nous c’est un plus, car c’est un joueur qui a beaucoup de qualité”, l’a encensé son coach Carlo Ancelotti en conférence de presse, assurant néanmoins que la saison en Liga était “encore trop longue pour penser qu’elle est terminée”.- L’Atlético au ralenti -Dans l’après-midi, l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmman, déjà battu le week-end dernier à Leganés (1-0), a perdu de nouveaux points précieux dans la course au titre en Liga en faisant match nul (1-1) face à Villarreal.Menés dès la 29e minute de jeu après un pénalty provoqué et transformé par l’expérimenté Gerard Moreno (1-0), les Colchoneros sont revenus dans la partie en seconde période grâce à un but opportuniste de l’ailier brésilien Samuel Lino (58e, 1-1), mais ne sont ensuite pas parvenus à en renverser le sort malgré l’entrée en jeu d’Antoine Griezmann et plusieurs occasions en fin de match.L’Atlético (2e, 45 points) pourrait ainsi voir le FC Barcelone (3e, 39 points), revenir à trois longueurs en cas de succès à Montjuic contre Valence (19e, 16 points).Ce nul est en revanche un bon résultat pour Villarreal (5e, 34 points), qui reste dans la course à la Ligue des champions.Souvent décisifs dans les dernières minutes depuis le début de saison, les hommes de Diego Simeone, qui avait décidé de faire tourner pour cette rencontre de la 21e journée située entre deux rencontres de C1 en se privant de Griezmann et de plusieurs autres titulaires au coup d’envoi, n’ont cette fois pas su arracher les trois points.Plus tôt samedi, le Congolais Cedric Bakambu, ancien attaquant de Sochaux et de l’Olympique de Marseille, a offert la victoire au Betis Séville (9e, 28 points) à la 96e minute (1-0) à Majorque (6e, 30 points), permettant au club andalou de revenir dans la première partie du classement.Son rival le Séville FC (11e, 27 points) a dû se contenter d’un nul (1-1) face au promu de l’Espanyol Barcelone (18e, 20 points), malgré un but du défenseur français Loic Badé.
DRCongo recalls diplomats from Rwanda as M23 forces threaten GomaSat, 25 Jan 2025 22:45:58 GMT
The Democratic Republic of Congo withdrew its diplomats from Kigali as the Rwanda-backed M23 fighters advanced on the key city of Goma in the east of the country.”Rwanda is determined to seize the city of Goma,” Congolese army spokesman General Sylvain Ekenge told reporters late Saturday.The UN Security Council announced it had brought forward its …
Est de la RDC : le M23 menace Goma, Kinshasa rappelle ses diplomates à Kigali
Kinshasa a annoncé samedi rappeler ses diplomates à Kigali après l’intensification des combats dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre l’armée congolaise et le M23, groupe armé antigouvernemental soutenu par le Rwanda et son armée.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 et 3.000 à 4.000 soldats rwandais, selon l’ONU, ont rapidement gagné du terrain ces dernières semaines. Ils encerclent désormais presque complètement la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés. Une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la situation en RDC, initialement prévue lundi, a été avancée à dimanche. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”.Et le président français Emmanuel Macron a appelé samedi à la “fin immédiate de l’offensive du M23 et des forces rwandaises ainsi qu’au retrait de ces dernières du territoire congolais”, lors d’entretiens téléphoniques avec les dirigeants de République démocratique du Congo et du Rwanda.Kinshasa a annoncé rappeler ses diplomates à Kigali. Le ministère des Affaires étrangères a “informé” l’ambassade du Rwanda en RDC, dans un courrier daté de vendredi et transmis dans la soirée à la presse par la présidence congolaise, “du rappel des diplomates de l’ambassade de la République Démocratique du Congo à Kigali avec effet immédiat”.Dans le même temps lors d’un point presse, le porte-parole de l’armée congolaise a affirmé que “le Rwanda est déterminé à s’emparer de la ville de Goma”, tout en assurant que les forces armées de la RDC sont elles aussi déterminées à “repousser l’ennemi”.Plus tôt dans la journée, l’Union africaine (UA) a exhorté à la “cessation immédiate” des combats et réclamé “la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties”. Dans l’est de la RDC riche en ressources naturelles, les conflits s’enchaînent depuis plus de trente ans. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés puis rompus dans la région. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. L’Union européenne a également appelé le M23 à “arrêter son avancée” et le Rwanda à “se retirer immédiatement” dans une déclaration signée par les 27 pays membres.- Blindé en fuméeTreize soldats étrangers dont trois Casques bleus ont été tués ces derniers jours dans des combats contre le M23. Deux soldats sud-africains et un uruguayen de la mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) sont morts, selon les armées des deux pays. La Monusco, qui compte quelque 15.000 soldats en RDC, a annoncé vendredi être “activement engagés dans des combats intenses” contre le M23 avec une de ses unités d’élite.Sept autres Sud-Africains et trois Malawites engagés dans la SAMIRDC, la force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ont également été tués, toujours selon les armées nationales. La SAMIRDC est déployées dans l’est de la RDC depuis 2023 et compte notamment 2.900 soldats Sud-Africains.  Les combats samedi se sont concentrés autour de Sake, cité du territoire de Masisi, située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, selon des sources sécuritaires. Sur la route reliant les deux localités, la carcasse d’un blindé des Nations unies fume encore. Il a visiblement reçu un projectile sur le toit, ont constaté des journalistes de l’AFP. A Goma, les commerces sont restés ouverts toute la journée malgré les détonations des tirs. La ville avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. De nombreux civils ont du fuir leur foyer. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, aggrave encore une crise humanitaire chronique dans la régionSelon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Les Nations unies ont commencé à évacuer certains de leurs personnels de Goma. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, tout comme l’Allemagne, ont appelé leurs ressortissants à quitter la ville tant que l’aéroport et les frontières sont ouverts. En décembre, une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, avait été annulée faute d’entente sur les conditions d’un accord.burx-cld/thm