Pete Hegseth confirmé, de justesse, comme patron du Pentagone

Accusation d’agression sexuelle, consommation excessive d’alcool, manque d’expérience: malgré les critiques, le choix de Donald Trump comme chef du Pentagone, Pete Hegseth, a été approuvé vendredi de justesse par le Sénat américain.Aux Etats-Unis, la Constitution exige que les nominations de ministres et autres hauts responsables soient confirmées par un vote au Sénat.Mais malgré une majorité républicaine de 53 sièges sur 100 à la chambre haute du Congrès, le nouveau vice-président, J.D. Vance, a dû — chose rare — se rendre sur place pour départager un décompte de 50 voix contre 50 avec sa voix décisive.Car trois élus républicain ont voté contre, dont, avec une certaine surprise, Mitch McConnell, ancien responsable républicain. Lisa Murkowski, qui a aussi voté contre, avait plus tôt affirmé que cette nomination suscitait “des inquiétudes considérables” sur lesquelles elle ne pouvait pas “fermer les yeux”.Elle cite aussi l’opposition exprimée par Pete Hegseth à la présence de femmes dans les troupes combattantes. Depuis ses déclarations en novembre, l’ancien militaire a affirmé être revenu sur cette opposition.- “Woke” -Pete Hegseth s’est fait connaître des Américains ces dix dernières années comme présentateur chez Fox News, la chaîne préférée des conservateurs aux Etats-Unis.A 44 ans, il doit prendre la tête d’un ministère doté d’un budget pharaonique de 850 milliards de dollars annuels et employant quelque trois millions de soldats, réservistes, et civils.Sa mission principale, a-t-il déclaré mi-janvier lors de son audition de confirmation devant une commission du Sénat, sera de “ramener la culture du guerrier” au Pentagone.Pete Hegseth a assuré à de nombreuses reprises vouloir réformer le Pentagone de fond en comble, devenu trop “woke” et acquis à une idéologie trop à gauche selon lui.L’annonce de la nomination de Pete Hegseth en novembre avait suscité une levée de boucliers dans l’opposition.Face à la commission des forces armées, les sénateurs démocrates l’avaient notamment interrogé sur une accusation d’agression sexuelle. Datant de 2017 en Californie, elle avait émergé après l’annonce de sa nomination. L’ancien militaire, qui dément toute relation non consentie, était parvenu à un accord financier de 50.000 dollars quelques années plus tard avec celle qui l’accusait, pour empêcher des poursuites.- “Pas qualifié” -Les élus de l’opposition avaient également décrié lors de l’audition son manque d’expérience pour diriger un portefeuille aussi important.”M. Hegseth, vous n’êtes pas qualifié”, avait lancé la sénatrice Tammy Duckworth.Cette ancienne pilote d’hélicoptère de combat dans l’armée, amputée des deux jambes après que son appareil fut visé par une roquette en Irak en 2004, a critiqué dans un communiqué mercredi son opposition à la présence de femmes dans les troupes combattantes.Pete Hegseth est aussi soupçonné d’avoir une consommation d’alcool régulièrement excessive.”L’un de vos collègues a dit que vous étiez tellement bourré à un événement dans un bar que vous avez chanté +Tuez tous les musulmans+”, a asséné la sénatrice Elizabeth Warren lors de l’audition.Malgré les polémiques, Donald Trump a maintenu coûte que coûte son choix. Vendredi encore, il l’a qualifié d'”homme bien”.

Pete Hegseth confirmé, de justesse, comme patron du Pentagone

Accusation d’agression sexuelle, consommation excessive d’alcool, manque d’expérience: malgré les critiques, le choix de Donald Trump comme chef du Pentagone, Pete Hegseth, a été approuvé vendredi de justesse par le Sénat américain.Aux Etats-Unis, la Constitution exige que les nominations de ministres et autres hauts responsables soient confirmées par un vote au Sénat.Mais malgré une majorité républicaine de 53 sièges sur 100 à la chambre haute du Congrès, le nouveau vice-président, J.D. Vance, a dû — chose rare — se rendre sur place pour départager un décompte de 50 voix contre 50 avec sa voix décisive.Car trois élus républicain ont voté contre, dont, avec une certaine surprise, Mitch McConnell, ancien responsable républicain. Lisa Murkowski, qui a aussi voté contre, avait plus tôt affirmé que cette nomination suscitait “des inquiétudes considérables” sur lesquelles elle ne pouvait pas “fermer les yeux”.Elle cite aussi l’opposition exprimée par Pete Hegseth à la présence de femmes dans les troupes combattantes. Depuis ses déclarations en novembre, l’ancien militaire a affirmé être revenu sur cette opposition.- “Woke” -Pete Hegseth s’est fait connaître des Américains ces dix dernières années comme présentateur chez Fox News, la chaîne préférée des conservateurs aux Etats-Unis.A 44 ans, il doit prendre la tête d’un ministère doté d’un budget pharaonique de 850 milliards de dollars annuels et employant quelque trois millions de soldats, réservistes, et civils.Sa mission principale, a-t-il déclaré mi-janvier lors de son audition de confirmation devant une commission du Sénat, sera de “ramener la culture du guerrier” au Pentagone.Pete Hegseth a assuré à de nombreuses reprises vouloir réformer le Pentagone de fond en comble, devenu trop “woke” et acquis à une idéologie trop à gauche selon lui.L’annonce de la nomination de Pete Hegseth en novembre avait suscité une levée de boucliers dans l’opposition.Face à la commission des forces armées, les sénateurs démocrates l’avaient notamment interrogé sur une accusation d’agression sexuelle. Datant de 2017 en Californie, elle avait émergé après l’annonce de sa nomination. L’ancien militaire, qui dément toute relation non consentie, était parvenu à un accord financier de 50.000 dollars quelques années plus tard avec celle qui l’accusait, pour empêcher des poursuites.- “Pas qualifié” -Les élus de l’opposition avaient également décrié lors de l’audition son manque d’expérience pour diriger un portefeuille aussi important.”M. Hegseth, vous n’êtes pas qualifié”, avait lancé la sénatrice Tammy Duckworth.Cette ancienne pilote d’hélicoptère de combat dans l’armée, amputée des deux jambes après que son appareil fut visé par une roquette en Irak en 2004, a critiqué dans un communiqué mercredi son opposition à la présence de femmes dans les troupes combattantes.Pete Hegseth est aussi soupçonné d’avoir une consommation d’alcool régulièrement excessive.”L’un de vos collègues a dit que vous étiez tellement bourré à un événement dans un bar que vous avez chanté +Tuez tous les musulmans+”, a asséné la sénatrice Elizabeth Warren lors de l’audition.Malgré les polémiques, Donald Trump a maintenu coûte que coûte son choix. Vendredi encore, il l’a qualifié d'”homme bien”.

Nouvel échange attendu samedi entre otages israéliens à Gaza et détenus palestiniens

Le Hamas doit libérer samedi quatre soldates israéliennes, otages à Gaza depuis le 7 octobre 2023, contre plusieurs dizaines de Palestiniens détenus en Israël, dans le deuxième échange de ce type prévu par l’accord de trêve dans la bande de Gaza.Près d’une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, globalement respecté, le mouvement islamiste palestinien a publié vendredi le nom des quatre jeunes femmes, âgées de 19 à 20 ans, dont la libération est attendue dans la journée.Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a de son côté confirmé avoir reçue la liste via les médiateurs.Le Forum des familles d’otages, qui a attendu que toutes ces dernières soient informées, s’est réjoui dans un communiqué “de la libération attendue de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy après 477 jours de captivité”. Elles effectuaient leur service militaire, affectées à la surveillance de la bande de Gaza lors de leur enlèvement le 7 octobre 2023 pendant l’attaque des commandos du Hamas sur le sud du pays.Le nombre de détenus palestiniens qui doivent être libérés en échange, conformément à l’accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, n’a pas été révélé. Les services pénitentiaires israéliens ont précisé que certains seraient ramenés dans la bande de Gaza, d’autres en Cisjordanie occupée.- 33 otages contre 1.900 détenus -“Les Brigades al-Qassam et d’autres groupes (…) libèreront les quatre prisonnières samedi” et les confieront au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a précisé à l’AFP une source proche du Hamas sous couvert de l’anonymat.Selon des sources palestiniennes, ces libérations pourraient avoir lieu dans la matinée. Elles interviennent dans le cadre de la trêve entrée en vigueur dimanche après plus de 15 mois de guerre, et dont la première phase doit durer six semaines. Cette première étape est censée permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Trois jeunes Israéliennes otages à Gaza ayant déjà été relâchées le 19 janvier, en échange de la libération de 90 Palestiniens, en majorité des femmes et mineurs, il restera après cet échange 26 otages israéliens libérables sur la première phase de l’accord. Tous les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération, plongeant les familles des otages dans un doute insupportable. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée.D’autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne. – “Dernière chance” -“Ramenez tous les otages, vivants et ceux qui malheureusement sont morts”, exhortait Zahiro Shahar Mor, insistant pour que tous soient libérés dès la première phase, lors d’une nouvelle manifestation de soutien aux otages vendredi soir à Tel-Aviv.”C’est notre dernière chance”, ajoutait ce proche d’un otage, alors que beaucoup craignent que le gouvernement de M. Netanyahu ne reprenne les hostilités à Gaza sitôt la première phase terminée.  En représailles au 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L’opération a provoqué un désastre humanitaire.La trêve, dans un territoire dévasté, est globalement respectée depuis dimanche, hormis quelques incidents. Mais alors que les Gazaouis déplacés sont impatients de rentrer chez eux, beaucoup ne retrouvent que des décombres. “Nous n’avons aucun endroit où installer nos tentes à cause des destructions”, a déclaré à l’AFP Theqra Qasem, une déplacée.La trêve a toutefois permis en moins d’une semaine l’entrée sur le petit territoire de plusieurs milliers de camions d’aide humanitaire. Israël a par ailleurs sommé vendredi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), accusée d’être infiltrée par le Hamas, de cesser ses opérations à Jérusalem.Cet avertissement, diffusé via une lettre de l’ambassadeur israélien à l’ONU, fait suite à une série de lois visant l’agence qui font craindre pour l’avenir de ses activités (santé et éducation) à Gaza et en Cisjordanie. Le patron de l’Unrwa Philippe Lazzarini a déploré sur X la décision israélienne, estimant qu’elle risquait de “saboter le cessez-le-feu à Gaza, anéantissant une nouvelle fois les espoirs de ceux qui ont traversé des souffrances indicibles”.

Nouvel échange attendu samedi entre otages israéliens à Gaza et détenus palestiniens

Le Hamas doit libérer samedi quatre soldates israéliennes, otages à Gaza depuis le 7 octobre 2023, contre plusieurs dizaines de Palestiniens détenus en Israël, dans le deuxième échange de ce type prévu par l’accord de trêve dans la bande de Gaza.Près d’une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, globalement respecté, le mouvement islamiste palestinien a publié vendredi le nom des quatre jeunes femmes, âgées de 19 à 20 ans, dont la libération est attendue dans la journée.Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a de son côté confirmé avoir reçue la liste via les médiateurs.Le Forum des familles d’otages, qui a attendu que toutes ces dernières soient informées, s’est réjoui dans un communiqué “de la libération attendue de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy après 477 jours de captivité”. Elles effectuaient leur service militaire, affectées à la surveillance de la bande de Gaza lors de leur enlèvement le 7 octobre 2023 pendant l’attaque des commandos du Hamas sur le sud du pays.Le nombre de détenus palestiniens qui doivent être libérés en échange, conformément à l’accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, n’a pas été révélé. Les services pénitentiaires israéliens ont précisé que certains seraient ramenés dans la bande de Gaza, d’autres en Cisjordanie occupée.- 33 otages contre 1.900 détenus -“Les Brigades al-Qassam et d’autres groupes (…) libèreront les quatre prisonnières samedi” et les confieront au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a précisé à l’AFP une source proche du Hamas sous couvert de l’anonymat.Selon des sources palestiniennes, ces libérations pourraient avoir lieu dans la matinée. Elles interviennent dans le cadre de la trêve entrée en vigueur dimanche après plus de 15 mois de guerre, et dont la première phase doit durer six semaines. Cette première étape est censée permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Trois jeunes Israéliennes otages à Gaza ayant déjà été relâchées le 19 janvier, en échange de la libération de 90 Palestiniens, en majorité des femmes et mineurs, il restera après cet échange 26 otages israéliens libérables sur la première phase de l’accord. Tous les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération, plongeant les familles des otages dans un doute insupportable. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée.D’autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne. – “Dernière chance” -“Ramenez tous les otages, vivants et ceux qui malheureusement sont morts”, exhortait Zahiro Shahar Mor, insistant pour que tous soient libérés dès la première phase, lors d’une nouvelle manifestation de soutien aux otages vendredi soir à Tel-Aviv.”C’est notre dernière chance”, ajoutait ce proche d’un otage, alors que beaucoup craignent que le gouvernement de M. Netanyahu ne reprenne les hostilités à Gaza sitôt la première phase terminée.  En représailles au 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L’opération a provoqué un désastre humanitaire.La trêve, dans un territoire dévasté, est globalement respectée depuis dimanche, hormis quelques incidents. Mais alors que les Gazaouis déplacés sont impatients de rentrer chez eux, beaucoup ne retrouvent que des décombres. “Nous n’avons aucun endroit où installer nos tentes à cause des destructions”, a déclaré à l’AFP Theqra Qasem, une déplacée.La trêve a toutefois permis en moins d’une semaine l’entrée sur le petit territoire de plusieurs milliers de camions d’aide humanitaire. Israël a par ailleurs sommé vendredi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), accusée d’être infiltrée par le Hamas, de cesser ses opérations à Jérusalem.Cet avertissement, diffusé via une lettre de l’ambassadeur israélien à l’ONU, fait suite à une série de lois visant l’agence qui font craindre pour l’avenir de ses activités (santé et éducation) à Gaza et en Cisjordanie. Le patron de l’Unrwa Philippe Lazzarini a déploré sur X la décision israélienne, estimant qu’elle risquait de “saboter le cessez-le-feu à Gaza, anéantissant une nouvelle fois les espoirs de ceux qui ont traversé des souffrances indicibles”.

Hamas to release four Israeli hostages in truce swap Saturday

Hamas was set Saturday to release four Israeli women soldiers held hostage since its October 7, 2023 attack, under a truce deal in the Gaza war that is also expected to see a second group of Palestinian prisoners freed.Israel confirmed Friday that it had received a list of names of hostages who are due to return home, though neither side has specified how many Palestinians will be released from Israeli detention if everything goes to plan.According to the Israeli Hostage and Missing Families Forum, the women due for release are Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy and Liri Albag.Albag turned 19 while in captivity, while the others are all now 20 years old.The exchange is part of a fragile ceasefire agreement between Israel and Hamas that took effect last Sunday, and which is intended to pave the way to a permanent end to the conflict.Mediators Qatar and the United States announced the agreement days ahead of US President Donald Trump’s inauguration, and he has since claimed credit for securing it after months of fruitless negotiations.Abu Obeida, the spokesman for the Ezzedine al-Qassam Brigades, Hamas’s armed wing, said on Telegram Friday that “as part of the prisoners’ exchange deal, the Qassam brigades decided to release tomorrow four women soldiers”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office confirmed it had received the names through mediators.Palestinian sources told AFP the releases could begin before noon (1000 GMT), though neither Hamas nor Israel has issued a statement on expected timings.According to Israel’s prison service, some of the Palestinians released will go to Gaza, with the rest to return to the occupied West Bank.Families of hostages held in Gaza since Hamas staged the deadliest attack in Israeli history awaited the return of their loved ones after 15 months of agony.”The worry and fear that the deal will not be implemented to the end is eating away at all of us,” said Vicky Cohen, the mother of hostage Nimrod Cohen.In Gaza, families displaced by more than a year of war longed to return home, but many found only rubble where houses once stood.”Even if we thought about returning, there is no place for us to put our tents because of the destruction,” Theqra Qasem, a displaced woman, told AFP.- Three phases -The ceasefire agreement should be implemented in three phases.During the first, 42-day phase that began last Sunday, 33 hostages Israel believed were still alive should be returned in exchange for around 1,900 Palestinian prisoners held in Israeli jails.Three hostages — Emily Damari, Romi Gonen and Doron Steinbrecher — have already returned home.Ninety Palestinians, mostly women and minors, were released in exchange.The next phase should see negotiations for a more permanent end to the war, while the last phase should see the reconstruction of Gaza and the return of the bodies of dead hostages.During their October 7, 2023 attack on Israel, Hamas militants took 251 hostages, 91 of whom remain in Gaza, including 34 the Israeli military has confirmed are dead.The attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory response has killed at least 47,283 people in Gaza, a majority civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry, figures which the UN considers reliable.- Return to the north -Bassem Naim, a member of Hamas’s political bureau based in Qatar, on Friday told AFP that Palestinians displaced by the war to southern Gaza should be able to begin returning to the north following Saturday’s releases.Hundreds of truckloads of aid have entered Gaza since the ceasefire began, but its distribution inside the devastated territory remains a huge challenge.The needs are enormous, particularly in the north, where Israel kept up a major operation right up to the eve of the truce.In hunger-stricken makeshift shelters set up in former schools, bombed-out houses and cemeteries, hundreds of thousands lack even plastic sheeting to protect from winter rains and biting winds, aid workers say.burs-jd/ser/phz/tym

Trump targets abortion access at home and abroad

President Donald Trump took aim at abortion access in the United States and overseas Friday, after promising activists rallying in Washington that he would protect the “historic gains” of the anti-abortion movement.Trump revoked two executive orders signed by Joe Biden protecting abortion access, which the former president put in place after the Supreme Court’s seismic decision to overturn the constitutional right to the procedure in 2022. Biden had moved to protect access to abortion pills and women’s ability to travel to states where the procedure is not banned for care, among other things. But Trump — who has been enthusiastically backed by the self-described “pro-life” movement — undid those protections with his own order Friday. He also cut off US funding to foreign civil society groups that provide abortion services, and put the United States back into an international statement opposing abortion rights.A White House memo issued Friday reinstated the so-called Mexico City Policy — known by critics as the “global gag rule” — which bars foreign NGOs from using American aid to support abortion services or advocacy. The policy, first instituted by Ronald Reagan in 1984, has been implemented by every Republican administration since, and rescinded by every Democrat in the White House. Separately, the Trump administration announced it would rejoin the “Geneva Consensus Declaration”, a 2020 statement of countries saying they hope to “protect life at all stages.”The original statement was spearheaded by Trump’s then secretary of state Mike Pompeo, an evangelical Christian, but rejected by Biden.  Those moves “are direct assaults on the health and human rights of millions of people around the world,” Rachana Desai Martin of the Center for Reproductive Rights said in a statement. – Executive orders -Biden had signed two orders following the Supreme Court’s decision to overturn abortion rights. His July 2022 order aimed to expand access to emergency contraception and protect women’s health data, pushing back against any attempts at digital surveillance.The order responded to concern that women’s data such as their geolocation and apps that monitor their menstrual cycles could be used to go after those who have had abortions.The July order also sought to protect mobile clinics deployed to the borders of states that have banned abortion.Trump rescinded that, as well as Biden’s August 2022 order that aimed to help women travel out of state to access abortion services.The moves are part of a flurry of orders Trump has issued since returning to the Oval Office shoring up his right-wing agenda. – Anti-abortion rallyEarlier, Trump had addressed the Washington rally, the 52nd annual March for Life on the National Mall, which also featured masked neo-Nazis. “In my second term, we will again stand proudly for families and for life,” Trump said in a pre-taped video message broadcast to the crowd.Trump, who was touring natural disaster zones in North Carolina and California, vowed to “protect the historic gains” made by the anti-abortion movement.At least 100 members of the Patriot Front, a white supremacist group, marched in military style to the sidelines of the rally and stood in columns holding US flags, Christian symbols and banners reading “Strong families make strong nations.”Their leader Thomas Rousseau — flanked by two men with white bandanas covering their faces — told AFP he believed in “patriotic principles,” including the “restitution of the American family unit.”Some rally attendees were angered by the group’s presence. Trump has touted himself as the “most pro-life president ever” and in 2020 became the first sitting commander-in-chief to attend the March for Life. But he has a spotty record on the issue and refused to back a federal ban during his election campaign.”Praise God for President Trump. He’s not our Savior, though,” said David Makovey, who flew from California for the march.

Est de la RDC: intenses combats, les Casques bleus “engagés” contre le M23

D’intenses affrontements ont opposé vendredi dans l’est de la RDC le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par le Rwanda, et l’armée congolaise, appuyée par des unités d’élite de Casques bleus des Nations unies.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés.La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) a indiqué vendredi que “les Forces de réaction rapide (QRF), unité d’élite de la Monusco, ont été activement engagées dans des combats intenses”. “Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la Monusco a mené des missions de tir contre les positions du M23”, a précisé l’organisation. Quelque 15.000 Casques bleus sont présents en RDC.A Kinshasa, au sortir d’un conseil de défense présidé par le chef d’État congolais Félix Tshisekedi, l’armée a confirmé la mort du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, blessé par balle jeudi près d’une ligne de front.L’ONU a annoncé convoquer une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité lundi au sujet de ces combats.Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s’est dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”.L’ambassade américaine en RDC a appelé sur X ses ressortissants à “se rendre dans un endroit plus sûr tant que les aéroports et les frontières sont encore ouverts”. Le ministère des Affaires étrangères britannique a fait de même, tout comme l’ambassade de France en RDC qui a alerté contre un “risque de dégradation rapide”.- Combats à 20 km -Toute la journée, des affrontements ont eu lieu à une vingtaine de kilomètres seulement de Goma, ville au cÅ“ur des violences qui secouent l’est de la RDC depuis 30 ans, selon des sources militaires et sécuritaires. Des coupures épisodiques de réseau mobile, d’internet et d’électricité ont affecté la ville. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Depuis plusieurs jours, des combattants du M23 postés dans les collines autour de la ville tirent des obus, selon des militaires postés dans la zone. Les forces congolaises disent riposter avec des lance-roquettes multiples, visibles à la remorque de leurs pickups. Autour de Sake, où des combats ont fait rage jeudi à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, le M23 est toujours présent, selon une source militaire.Des hélicoptères de combat de l’armée congolaise (FARDC) sont partis dans la matinée vers Sake, selon des témoins.De nombreux civils, qui ont souvent déjà fui plusieurs fois, ont une nouvelle fois quitté leur foyer. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier.”Le nombre de déplacements est désormais de plus de 400.000 personnes rien que pour cette année, soit presque le double du nombre signalé la semaine dernière”, a déclaré à la presse un porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Matthew Saltmarsh.Le conflit entre le M23, soutenu par 3.000 à 4.000 soldats rwandais déployés dans l’est selon l’ONU, et l’armée congolaise dure depuis plus de trois ans et a aggravé une crise humanitaire chronique dans la région.La RDC accuse le Rwanda de vouloir faire main basse sur les richesses de l’Est congolais, ce que Kigali conteste. Une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, désigné médiateur par l’Union africaine, a été annulée en décembre faute d’entente sur les conditions d’un accord. La Turquie, très active sur le continent africain, a proposé jeudi de mener une médiation RDC-Rwanda. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés dans la région, puis rompus. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. 

Est de la RDC: intenses combats, les Casques bleus “engagés” contre le M23

D’intenses affrontements ont opposé vendredi dans l’est de la RDC le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par le Rwanda, et l’armée congolaise, appuyée par des unités d’élite de Casques bleus des Nations unies.Après l’échec d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d’habitants et au moins autant de déplacés.La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) a indiqué vendredi que “les Forces de réaction rapide (QRF), unité d’élite de la Monusco, ont été activement engagées dans des combats intenses”. “Au cours des 48 dernières heures, l’artillerie lourde de la Monusco a mené des missions de tir contre les positions du M23”, a précisé l’organisation. Quelque 15.000 Casques bleus sont présents en RDC.A Kinshasa, au sortir d’un conseil de défense présidé par le chef d’État congolais Félix Tshisekedi, l’armée a confirmé la mort du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, blessé par balle jeudi près d’une ligne de front.L’ONU a annoncé convoquer une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité lundi au sujet de ces combats.Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres s’est dit jeudi “alarmé” par un regain de violences qui pourrait aggraver “le risque d’une guerre régionale”.L’ambassade américaine en RDC a appelé sur X ses ressortissants à “se rendre dans un endroit plus sûr tant que les aéroports et les frontières sont encore ouverts”. Le ministère des Affaires étrangères britannique a fait de même, tout comme l’ambassade de France en RDC qui a alerté contre un “risque de dégradation rapide”.- Combats à 20 km -Toute la journée, des affrontements ont eu lieu à une vingtaine de kilomètres seulement de Goma, ville au cÅ“ur des violences qui secouent l’est de la RDC depuis 30 ans, selon des sources militaires et sécuritaires. Des coupures épisodiques de réseau mobile, d’internet et d’électricité ont affecté la ville. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23 (“Mouvement du 23 mars”), né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante. Depuis plusieurs jours, des combattants du M23 postés dans les collines autour de la ville tirent des obus, selon des militaires postés dans la zone. Les forces congolaises disent riposter avec des lance-roquettes multiples, visibles à la remorque de leurs pickups. Autour de Sake, où des combats ont fait rage jeudi à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma, le M23 est toujours présent, selon une source militaire.Des hélicoptères de combat de l’armée congolaise (FARDC) sont partis dans la matinée vers Sake, selon des témoins.De nombreux civils, qui ont souvent déjà fui plusieurs fois, ont une nouvelle fois quitté leur foyer. Selon l’ONU, 400.000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier.”Le nombre de déplacements est désormais de plus de 400.000 personnes rien que pour cette année, soit presque le double du nombre signalé la semaine dernière”, a déclaré à la presse un porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Matthew Saltmarsh.Le conflit entre le M23, soutenu par 3.000 à 4.000 soldats rwandais déployés dans l’est selon l’ONU, et l’armée congolaise dure depuis plus de trois ans et a aggravé une crise humanitaire chronique dans la région.La RDC accuse le Rwanda de vouloir faire main basse sur les richesses de l’Est congolais, ce que Kigali conteste. Une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame, dans le cadre du processus de paix chapeauté par l’Angola, désigné médiateur par l’Union africaine, a été annulée en décembre faute d’entente sur les conditions d’un accord. La Turquie, très active sur le continent africain, a proposé jeudi de mener une médiation RDC-Rwanda. Une demi-douzaine de cessez-le-feu et trêves ont déjà été décrétés dans la région, puis rompus. Le dernier cessez-le-feu avait été signé fin juillet. 

With new ‘Aida’ staging, Met tries out grandiose opera for the contemporary age

“Aida” has long epitomized opera at its most extravagant — think sweeping sets, luxurious costumes and even real-live horses, an experience intended to transfix the audience with grandeur.A beloved version of that scale helmed the Met for more than three decades — so staging a new production of “Aida,” a tale of love, war and loyalty set in ancient Egypt, was a tall order.”Because Aida is so big and so expensive… I did definitely feel the pressure of that,” director Michael Mayer told AFP in a recent interview of his production that premiered this month, adding that “I knew that there were audiences who wanted the big spectacle.”Verdi’s “Aida” also has long faced criticism of Orientalism, that it offers an exoticized, reductive view of Egypt through an othering Western lens.Addressing that was among Mayer’s tasks — to “acknowledge, even in a gentle way, the kind of imperialism and colonialism associated with a kind of fetishization of ancient Egypt,” he told AFP.”When you look at the history of Grand Opera, you see a lot of operas that are set in exotic locales,” he said, citing “Aida” along with “Madama Butterfly,” set in Japan, and “Turandot,” set in China, as prime examples.”There’s the sense that that those cultures could be fetishized. We appreciate the beauty of them, but in modern times now, I think we’re all much more conscious of Orientalism and colonialism and imperialism and the idea that these cultures were taken apart and reappropriated — and potentially inappropriately so,” Mayer said. “And I think that contemporary audiences are not going to just swallow it hook, line and sinker, without some kind of acknowledgement that there’s a complexity involved.”- ‘Fresh and new’ -Mainstream critics of the new production have been, well, critical — but refreshing a pillar of traditional opera is a delicate balance, Mayer said.And part of that balance is toeing the line between reaching new opera-goers and satisfying the old guard — or, how to revamp a traditional opera for a contemporary age, without losing what made it adored to begin with.And on top of that, it has to have staying power — a staple of the repertoire that can satiate audiences for seasons to come.Mayer’s approach to the piece involves presenting it through the eyes of a team of archaeologists unearthing an ancient tomb, before the tale of star-crossed lovers, warring empires and treason unfolds in full color.At one point, the archaeologists are seen looting the tomb of its treasures, a reminder of the colonial context.”I feel like my job was to be able to deliver the beautiful spectacle that audiences who love that about ‘Aida’ could get” he said, while also aiming to “contextualize it.””My dream is that I can give everyone enough that it will turn them on, maybe for the first time,” said Mayer, a director who in addition to working in opera has long worked on Broadway.”I feel like if someone’s coming to the opera for the first time, and they’re seeing this ‘Aida,’ and they’re like, ‘Oh my God, that’s like a Broadway show on crack, I can’t wait to come back’ — then I feel like mission accomplished,” he said.Capturing the hearts of those audiences is vital for the art — and the bottom line of institutions like the Met.”The future of the opera in America is really in the hands of the young people,” Mayer said.”They have to feel like they’re seeing something fresh and new,” he continued, “and not living their fear, which is that they’re going to go and see a museum piece that has nothing to say to them and has nothing to say to the moment that we’re in.”