Le sommet arabe veut plus d’efforts pour “stopper l’effusion de sang” à Gaza
Le sommet arabe à Bagdad a réclamé samedi plus de pressions internationales pour stopper “l’effusion de sang” dans la bande de Gaza et appelé à mobiliser des financements pour un plan de reconstruction du territoire palestinien dévasté par les bombardements israéliens.A l’ouverture du sommet, centré sur la guerre qui oppose depuis octobre 2023 l’armée israélienne au mouvement islamiste Hamas, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a appelé à faire “pression sur Israël pour arrêter le massacre à Gaza”.Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a lui interpellé son homologue américain Donald Trump, lui demandant de “faire pression” pour un cessez-le-feu dans le territoire palestinien.En riposte à l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, le gouvernement israélien a juré de détruire le mouvement islamiste. L’armée israélienne a lancé une offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé la quasi-totalité des quelque 2,4 millions d’habitants et provoqué un désastre humanitaire.Et depuis le 2 mars, Israël a bloqué toute entrée d’aide humanitaire.- “Blocus humanitaire” -Malgré la présence de l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, du président égyptien, du Palestinien Mahmoud Abbas et des dirigeants de Somalie et de Mauritanie — la grande majorité des chefs d’Etat des 22 pays membres n’ont pas fait le déplacement, y compris ceux d’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.Samedi dans son communiqué de clôture, le sommet arabe “exhorte” la communauté internationale à “assumer ses responsabilités (…) pour faire pression, stopper l’effusion de sang, et garantir l’entrée des aides humanitaires urgentes” dans le territoire palestinien.Le texte appelle pays, institutions financières, à “rapidement fournir le soutien financier nécessaire” pour un plan de reconstruction de Gaza, dévoilé lors d’un précédent sommet de la Ligue arabe en mars.Cette initiative prévoit un fonds destiné à financer la reconstruction –53 milliards de dollars sur cinq ans– pour le territoire palestinien.Elle intervenait après des déclarations de Donald Trump qui avait suscité un tollé en déclarant que les Etats-Unis prendraient le contrôle de Gaza et en feraient la “Riviera” du Moyen-Orient.Samedi à l’ouverture du sommet, le Premier ministre espagnol a assuré que son pays présenterait un projet de résolution à l’ONU pour que la Cour internationale de justice “se prononce sur le respect par Israël de ses obligations internationales”.M. Sanchez a précisé que l’Espagne défendrait un autre projet de résolution onusien demandant qu’Israël mette “fin au blocus humanitaire imposé à Gaza”.”A Gaza, la situation des Palestiniens est indescriptible, plus qu’atroce et plus qu’inhumaine”, a fustigé en soirée depuis Bagdad le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.”Une politique de siège et de famine ridiculise le droit international. Le blocus sur l’aide humanitaire doit cesser immédiatement”, a-t-il déploré, réclamant “la libération sans conditions de tous les otages.”- Absence du président syrien -Le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a promis une contribution de son pays de 20 millions de dollars pour la reconstruction de Gaza.Il a avancé une somme similaire pour le Liban, englué dans le conflit régional avec la guerre ayant opposé à l’automne Israël au Hezbollah pro-iranien.L’Irak a accueilli pour la dernière fois un sommet de la Ligue arabe en 2012. Le pays a été dévasté par plusieurs décennies de conflits, notamment après l’invasion menée par les Etats-Unis en 2003, qui a renversé Saddam Hussein.Ce n’est que récemment que Bagdad a retrouvé un semblant de stabilité et ses dirigeants espèrent promouvoir une nouvelle image du pays.Mais les dissensions politiques irakiennes ont empêché la venue au sommet du président syrien Ahmad al-Chareh, qui a pris le pouvoir en décembre 2024 à la tête d’une coalition de groupes islamistes.Emprisonné des années en Irak pour son appartenance à Al-Qaïda, M. Chareh a rencontré mercredi à Ryad Donald Trump, après l’annonce par ce dernier de la levée des sanctions contre Damas, une décision saluée par le sommet arabe de Bagdad.
Le sommet arabe veut plus d’efforts pour “stopper l’effusion de sang” à Gaza
Le sommet arabe à Bagdad a réclamé samedi plus de pressions internationales pour stopper “l’effusion de sang” dans la bande de Gaza et appelé à mobiliser des financements pour un plan de reconstruction du territoire palestinien dévasté par les bombardements israéliens.A l’ouverture du sommet, centré sur la guerre qui oppose depuis octobre 2023 l’armée israélienne au mouvement islamiste Hamas, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a appelé à faire “pression sur Israël pour arrêter le massacre à Gaza”.Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a lui interpellé son homologue américain Donald Trump, lui demandant de “faire pression” pour un cessez-le-feu dans le territoire palestinien.En riposte à l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, le gouvernement israélien a juré de détruire le mouvement islamiste. L’armée israélienne a lancé une offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé la quasi-totalité des quelque 2,4 millions d’habitants et provoqué un désastre humanitaire.Et depuis le 2 mars, Israël a bloqué toute entrée d’aide humanitaire.- “Blocus humanitaire” -Malgré la présence de l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, du président égyptien, du Palestinien Mahmoud Abbas et des dirigeants de Somalie et de Mauritanie — la grande majorité des chefs d’Etat des 22 pays membres n’ont pas fait le déplacement, y compris ceux d’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.Samedi dans son communiqué de clôture, le sommet arabe “exhorte” la communauté internationale à “assumer ses responsabilités (…) pour faire pression, stopper l’effusion de sang, et garantir l’entrée des aides humanitaires urgentes” dans le territoire palestinien.Le texte appelle pays, institutions financières, à “rapidement fournir le soutien financier nécessaire” pour un plan de reconstruction de Gaza, dévoilé lors d’un précédent sommet de la Ligue arabe en mars.Cette initiative prévoit un fonds destiné à financer la reconstruction –53 milliards de dollars sur cinq ans– pour le territoire palestinien.Elle intervenait après des déclarations de Donald Trump qui avait suscité un tollé en déclarant que les Etats-Unis prendraient le contrôle de Gaza et en feraient la “Riviera” du Moyen-Orient.Samedi à l’ouverture du sommet, le Premier ministre espagnol a assuré que son pays présenterait un projet de résolution à l’ONU pour que la Cour internationale de justice “se prononce sur le respect par Israël de ses obligations internationales”.M. Sanchez a précisé que l’Espagne défendrait un autre projet de résolution onusien demandant qu’Israël mette “fin au blocus humanitaire imposé à Gaza”.”A Gaza, la situation des Palestiniens est indescriptible, plus qu’atroce et plus qu’inhumaine”, a fustigé en soirée depuis Bagdad le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.”Une politique de siège et de famine ridiculise le droit international. Le blocus sur l’aide humanitaire doit cesser immédiatement”, a-t-il déploré, réclamant “la libération sans conditions de tous les otages.”- Absence du président syrien -Le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a promis une contribution de son pays de 20 millions de dollars pour la reconstruction de Gaza.Il a avancé une somme similaire pour le Liban, englué dans le conflit régional avec la guerre ayant opposé à l’automne Israël au Hezbollah pro-iranien.L’Irak a accueilli pour la dernière fois un sommet de la Ligue arabe en 2012. Le pays a été dévasté par plusieurs décennies de conflits, notamment après l’invasion menée par les Etats-Unis en 2003, qui a renversé Saddam Hussein.Ce n’est que récemment que Bagdad a retrouvé un semblant de stabilité et ses dirigeants espèrent promouvoir une nouvelle image du pays.Mais les dissensions politiques irakiennes ont empêché la venue au sommet du président syrien Ahmad al-Chareh, qui a pris le pouvoir en décembre 2024 à la tête d’une coalition de groupes islamistes.Emprisonné des années en Irak pour son appartenance à Al-Qaïda, M. Chareh a rencontré mercredi à Ryad Donald Trump, après l’annonce par ce dernier de la levée des sanctions contre Damas, une décision saluée par le sommet arabe de Bagdad.
Présidence LR: les adhérents ont commencé à voter
Les plus de 120.000 adhérents des Républicains ont commencé samedi à 18H00 à voter pour départager d’ici dimanche les deux candidats à la présidence de leur parti, le favori Bruno Retailleau et le challengeur Laurent Wauquiez, ont indiqué à l’AFP des sources du parti. Les militants de LR disposent de 24 heures pour voter par internet. Les résultats seront proclamés dimanche soir par la secrétaire générale du parti Annie Genevard, également ministre de l’Agriculture, au siège parisien des Républicains.L’issue du scrutin n’est pas scellée: en passant de 43.859 à 121.617 adhérents en l’espace de deux mois, LR a vu son corps électoral gonfler soudainement. Sans savoir à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats.Laurent Wauquiez s’est rendu à la permanence LR du Puy-en-Velay, samedi peu avant 18H30, en costume cravate. Il s’est livré en quelques minutes à un vote électronique sur un ordinateur portable posé sur une table. “A voté”, a-t-il dit, souriant, se disant “extrêmement confiant (et) en pleine forme”. “J’ai fait une campagne à la Chirac : en allant partout, en transmettant mon énergie, ma passion, ce que je veux porter à notre famille politique”, a-t-il affirmé.Face au ministre de l’Intérieur, sous le feu des projecteurs depuis son arrivée à Beauvau, Laurent Wauquiez a effectué près de 120 réunions publiques aux quatre coins du pays. Pendant ces trois mois de campagne, le patron des députés LR a fait feu de tout bois avec des propositions très droitières comme l’envoi des étrangers dangereux sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) à Saint-Pierre-et-Miquelon, “l’arrêt de l’assistanat” en limitant le RSA à deux ans ou encore la création d'”un cordon sanitaire” autour de LFI. Il a aussi érigé en “modèle pour la droite” l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni et plaidé pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo (à l’exclusion du RN et de ses alliés). Omniprésent sur l’immigration, Bruno Retailleau, a évité de répondre aux propositions de son rival, mais a multiplié les mesures en tant que ministre de l’Intérieur, resserrant les critères de naturalisation des étrangers et appelant à un bras de fer pour que l’Algérie reprenne ses ressortissants frappés d’une obligation de quitter le territoire… sans succès.
Présidence LR: les adhérents ont commencé à voter
Les plus de 120.000 adhérents des Républicains ont commencé samedi à 18H00 à voter pour départager d’ici dimanche les deux candidats à la présidence de leur parti, le favori Bruno Retailleau et le challengeur Laurent Wauquiez, ont indiqué à l’AFP des sources du parti. Les militants de LR disposent de 24 heures pour voter par internet. Les résultats seront proclamés dimanche soir par la secrétaire générale du parti Annie Genevard, également ministre de l’Agriculture, au siège parisien des Républicains.L’issue du scrutin n’est pas scellée: en passant de 43.859 à 121.617 adhérents en l’espace de deux mois, LR a vu son corps électoral gonfler soudainement. Sans savoir à qui profiteront ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats.Laurent Wauquiez s’est rendu à la permanence LR du Puy-en-Velay, samedi peu avant 18H30, en costume cravate. Il s’est livré en quelques minutes à un vote électronique sur un ordinateur portable posé sur une table. “A voté”, a-t-il dit, souriant, se disant “extrêmement confiant (et) en pleine forme”. “J’ai fait une campagne à la Chirac : en allant partout, en transmettant mon énergie, ma passion, ce que je veux porter à notre famille politique”, a-t-il affirmé.Face au ministre de l’Intérieur, sous le feu des projecteurs depuis son arrivée à Beauvau, Laurent Wauquiez a effectué près de 120 réunions publiques aux quatre coins du pays. Pendant ces trois mois de campagne, le patron des députés LR a fait feu de tout bois avec des propositions très droitières comme l’envoi des étrangers dangereux sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) à Saint-Pierre-et-Miquelon, “l’arrêt de l’assistanat” en limitant le RSA à deux ans ou encore la création d'”un cordon sanitaire” autour de LFI. Il a aussi érigé en “modèle pour la droite” l’ultraconservatrice italienne Giorgia Meloni et plaidé pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l’ex-LR Gérald Darmanin, à l’eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo (à l’exclusion du RN et de ses alliés). Omniprésent sur l’immigration, Bruno Retailleau, a évité de répondre aux propositions de son rival, mais a multiplié les mesures en tant que ministre de l’Intérieur, resserrant les critères de naturalisation des étrangers et appelant à un bras de fer pour que l’Algérie reprenne ses ressortissants frappés d’une obligation de quitter le territoire… sans succès.
‘Alpha predator’ sharks and humans clash on an Israeli beach
With its golden sand and blue waters, the beach front in central Israel looks much like any other stretch of Mediterranean coast, but a closer look reveals something unusual peeking through the rippling surf: black shark fins.The sharks are attracted to this patch of water in Hadera during the cold season because of the warmth generated by the turbines of a nearby power station.This has provoked an adrenaline-filled coexistence between the increasingly bold ocean predators and the curious, sometimes even careless, humans who come to swim.Last month, a man who got a little too close was mauled to death as spectators on the beach screamed in terror.All that was left were his bones, rescuers told AFP.Now, bathers, authorities, and environmental and shark experts are asking how such an event, never seen before in Israeli waters, happened and what can be done to prevent it in the future.”Sharks do not harm and never normally attack unless they feel either threatened or if somebody’s getting into their territory,” Irene Nurit Cohn, a member of rescue agency Zaka’s scuba unit and a seasoned diver, told AFP. “I’ve been diving since 1982. I’ve seen many sharks in my life, it has been thrilling and beautiful to watch sharks… but they’re not, and I repeat, they’re not dangerous,” she said.Cohn, who was part of the team that searched for the remains of Barak Tzach, a 45-year-old father of four, added that it was the people visiting the unique site who were “not behaving as they should.””People were touching them and disturbing them,” she said, adding that recent media coverage had drawn even more people to the beach.- ‘It’s dangerous’ -Immediately after the deadly attack, the local authority erected metal fences with “danger” signs and blocked an access road into the adjacent nature reserve with a cement barrier. Two weeks later, those had been removed, and life at the beach was back to normal.Friends Einav and Carmel, teenagers from a nearby town, appeared largely undeterred by the recent death. They had come specifically to see the sharks.”Sharks are my favourite animals and so I really wanted to see them, but we said that we will not go inside (the water) because it’s dangerous,” said Carmel.Matan Ben David, a spear-fishing and diving instructor who said he has continued to enter the water, said swimmers should keep a distance and adhere to the rules of the sea.”Sharks are part of nature, something we have to respect, we have to respect the ocean, we’re just visitors here,” he said, describing how he had witnessed people crowding the sharks and taking photographs.”Sharks are an incredible animal, very majestic but they’re an alpha predator and, at the end of the day, a lot of people do not always follow best practices,” Ben David noted.Like all unsupervised beaches in Israel, the one where the fatal attack took place was off-limits to swimming — a ban that is widely flouted.- Human-wildlife conflict -Leigh Livine, a shark researcher who has been monitoring this area for the past four years, said that initially, research showed “the sharks were staying away from direct conflict with the humans entering the water.”But “you have a very, very small space that you see this human-wildlife conflict really coming out at certain times of the year.”Livine said the sharks were a combination of Dusky and Sandbar sharks and that they were present in the area between November and May. But with temperatures rising each year due to climate change, “you have a lot more bodies in the water coming into conflict with the sharks.”Livine said she was shocked by last month’s attack but, with interaction between the sharks and humans increasing, was surprised “that something hasn’t happened sooner.””It usually comes down to a conflict of space, either food resources, space resources, and we’ve been seeing humans harass the sharks, really provoking them,” she said.
Niger: des acteurs ont exprimé leur intérêt pour reprendre des sites miniers du français Orano
Plusieurs acteurs ont “exprimé leur intérêt” pour la reprise de sites miniers au Niger du spécialiste français de l’uranium Orano (ex-Areva) “et sont libres de faire des offres s’ils le souhaitent”, a indiqué le groupe samedi à l’AFP, confirmant une information du Financial Times.L’exploitation de l’uranium au Niger est au centre d’un bras de fer entre la junte qui a pris le pouvoir en 2023 à Niamey et le groupe français Orano, dont le capital est détenu à plus de 90% par l’Etat français. Un dossier qui illustre les tensions entre l’ex-puissance coloniale française et les militaires au Niger, qui ne cachent pas leur volonté de se tourner vers de nouveaux partenaires, comme la Russie ou l’Iran.”Plusieurs parties ont exprimé leur intérêt pour les actifs miniers du groupe au Niger et sont libres de soumettre des offres si elles le souhaitent”, mais la “priorité actuelle d’Orano reste de poursuivre la procédure d’arbitrage international”, a indiqué le groupe dans sa déclaration à l’AFP, en se disant “ouvert au dialogue” et aux “solutions” qui permettraient de “préserver ses intérêts et ceux de ses employés”.En décembre 2024, Orano avait acté la perte du contrôle opérationnel de ses trois filiales minières au Niger: la mine de Somaïr, celle de Cominak (fermée depuis 2021) et le gisement d’Imouraren. Ce dernier site est l’un des plus importants gisements d’uranium au monde, avec des réserves estimées à 200.000 tonnes, et Niamey a retiré à Orano son permis d’exploitation en juin 2024.Mais le groupe français demeure majoritaire à plus de 60% dans ces filiales, et a rappelé dans sa déclaration à l’AFP avoir engagé “plusieurs procédures d’arbitrage international” contre l’Etat du Niger, dont la dernière en date fin janvier après la perte du contrôle opérationnel du site de la Somaïr.Une quantité d’environ 1.300 tonnes de concentré d’uranium qu’elle n’a pas pu faire sortir du pays est toujours bloquée sur ce site, pour une valeur marchande de 250 millions d’euros, selon le groupe. La première requête d’arbitrage avait été déposée fin décembre 2024 et concernait le retrait du permis d’exploitation du gisement d’Imouraren. C’est le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) qui a été saisi.- Plainte -Pour le groupe, le climat sur place s’est encore dégradé le 6 mai, quand l’entreprise s’était dite “très préoccupée”, “n’ayant pu entrer en contact avec son représentant dans le pays” à la suite d’une perquisition de ses bureaux par les forces de sécurité nigériennes à Niamey la veille, avait affirmé Orano. Une semaine plus tard, la direction précisait dans un communiqué le 13 mai que “du matériel informatique ainsi que les téléphones portables de l’ensemble du personnel avaient été saisis”, et que les “directeurs généraux des filiales ont été entendus et interrogés sur place”. La direction se disait toujours sans nouvelle du directeur de l’établissement d’Orano Mining Niger et indiquait saisir le procureur de la République du Niger pour arrestation arbitraire et détention illégale notamment. En janvier, Orano, qui exploite de l’uranium dans le nord du Niger depuis 1971, avait dit à l’AFP avoir produit en 2023 plus de 7.100 tonnes d’uranium issu de ses sites miniers au Canada, au Kazakhstan et au Niger. Le groupe a annoncé mi-février avoir réalisé un bénéfice de 633 millions d’euros en 2024, presque trois fois plus qu’en 2023 (217 millions d’euros), pour un chiffre d’affaires à 5,87 milliards d’euros (+23%).






