Six nations: la France, en démonstration face à l’Italie, repart de l’avant

Vainqueur avec la manière et un record de points, le XV de France est reparti de l’avant en s’imposant dimanche à Rome 73 à 24 (mi-temps: 35-17) lors de la troisième journée du Tournoi des six nations, avant d’aller défier l’Irlande dans deux semaines.Après une défaite cruelle contre l’Angleterre à Twickenham (26-25), les Bleus avaient surtout besoin de retrouver le chemin du succès. Ils ont répondu présents en s’offrant une “finale” contre l’Irlande le 8 mars.Leur large victoire avec onze essais, la deuxième dans ce Tournoi après le succès contre les Gallois, leur permet de reprendre la deuxième place (11 pts) à trois longueurs des Irlandais et de continuer à croire à une victoire finale.Pour y arriver, une victoire à Dublin dans deux semaines sera indispensable. Mais si ses choix forts lui ont donné satisfaction, Fabien Galthié devra serrer encore quelques boulons en défense, trop facilement transpercée en première période par des Italiens joueurs dans la douceur dominicale romaine.Pour le staff tricolore, qui avait procédé à plusieurs changements dans le XV de départ avec les évictions de l’ailier Damian Penaud et de l’ouvreur Mathieu Jalibert, les motifs de satisfaction seront à chercher du côté de l’animation offensive.Face une équipe plus fébrile malgré des progrés récents, Antoine Dupont et ses coéquipiers ont effacé les scories qui avaient coûté si cher lors du Crunch, lorsqu’ils avaient laissé échapper des ballons d’essais et avec eux une victoire qui leur tendait les bras.- “Très positif” -“C’est un match très positif, une grande satisfaction d’avoir obtenu ce résultat avec ces joueurs-là à Rome”, a analysé Fabien Galthié au micro de France 2.”On a une idée très claire pour la suite”, a-t-il poursuivi, sans donner plus de détails. Si les Italiens ont été les premiers à frapper, le centre Tommaso Menoncello profitant des espaces dans la ligne de défense française pour ouvrir le score (7-0, 11e), les Français ont bien réagi.Le deuxième ligne lyonnais Mickaël Guillard a ouvert le bal en concluant en puissance une séquence rythmée, puis Peato Mauvaka a poursuivi le travail de sape des avants français en aplatissant dans l’en-but italien après un maul (14-10, 21e).Dans la foulée, les trois quarts n’ont pas voulu être en reste et l’ailier Louis Bielle-Biarrey a mis un coup d’accélérateur pour retrouver son capitaine Antoine Dupont à l’intérieur (21-10, 24e). Mais passer devant au tableau d’affichage du Stade Olympique n’a pas permis de resserrer les rangs en défense, et en quelques secondes, une action initiée par le Toulousain Ange Capuozzo et bien terminée par le centre Juan Ignacio Brex a permis aux Italiens de se rapprocher (21-17, 28e).Après une première demi-heure éprouvante et avec une adresse retrouvée, les Français ont progressivement pris le dessus face à des Italiens qui n’ont pu faire autrement que de baisser le pied peu à peu.L’entrée à la 49e minute de six “gros”, avec un banc dans une configuration inédite avec sept avants et un arrière, a définitivement assommé la Nazionale avec des doublés pour Antoine Dupont, Léo Barré Théo Attissogbe.

Every game ‘pressure’ as Bangladesh face make-or-break clash

Bangladesh head coach Phil Simmons admits every game in the Champions Trophy “is hard and full of pressure” as the Tigers face a make-or-break clash with formidable New Zealand in Rawalpindi on Monday.After India defeated Pakistan on Sunday, Bangladesh must beat the Black Caps or they will be eliminated from semi-final contention.New Zealand, winners of the Champions Trophy in 2000, opened their campaign with victory over hosts Pakistan while Bangladesh lost to India.If New Zealand win on Monday they qualify for the semi-finals from Group A alongside India.”It’s the top eight in the world and you expect every game to be hard and full of pressure,” said Simmons, a former West Indian all-rounder.”New Zealand have been playing well but tomorrow is a new day so we will try and make sure that they don’t play as well as they have been.”Bangladesh are sweating on the fitness of 39-year-old batsman Mahmudullah who missed the India game with a calf injury.”He (Mahmudullah) has to do a fitness test and then we’ll know after practise today whether he’s fit enough. He is important for us,” said Simmons of a player who has made 5,685 runs from 238 matches since his ODI debut in 2007.

‘Captain America’ slips but clings to N. America box office lead

Marvel and Disney’s “Captain America: Brave New World” clung to the top of the North American box office this weekend despite a steep drop from its opening, earning an estimated $28.2 million, analysts said Sunday.That take, on a slow February weekend, was just over one-fourth the $100 million the superhero film earned at its opening. Reviews of the movie, with Anthony Mackie in the title role, have been decidedly weak.Neon Studio’s new comedy-horror film “The Monkey,” based on a short story by Stephen King, opened in second place for the Friday-through-Sunday period, taking in an estimated $14.2 million, industry watcher Exhibitor Relations reported.Theo James, Rohan Campbell and Elijah Wood star in the movie about a demonic toy monkey that is linked to a series of horrific deaths.In third place, slipping one spot from last weekend, was Columbia and Sony’s “Paddington in Peru,” at $6.5 million. Ben Whishaw voices the lovable, floppy-hatted bear.Also down one spot was “Dog Man,” a superhero comedy from Universal and DreamWorks, at $5.9 million. The family-friendly animation is a spinoff from the best-selling “Captain Underpants” books.And in fifth, at $3 million, was “Ne Zha 2” from CMC Pictures. The Chinese blockbuster has become the biggest-ever box-office release in China and the highest-grossing animated film of all time.The tale of a rebellious young deity who uses his powers to battle formidable foes, “Ne Zha 2″ has logged worldwide ticket sales of $1.72 billion since its January 29 release in China, according to state news agency Xinhua.  Rounding out the top 10 were:”Heart Eyes” ($2.9 million)”The Unbreakable Boy” ($2.5 million)”Mufasa: The Lion King” ($2.5 million)”One of Them Days” ($1.4 million)”Love Hurts” ($1.1 million)

Pour l’Ukraine, trois ans de guerre et le défi de soigner

Quand une physiothérapeute demande aux vétérans ukrainiens d’étirer leurs jambes, certains gloussent: “S’il vous reste quelque chose à étirer !”, lance Oleksandre, goguenard, amputé au niveau du tibia. Entre flirt avec la médecin et humour noir, lui et ses camarades, blessés de guerre en réhabilitation, exercent leurs membres mutilés dans une salle de sport, où l’ambiance légère contraste avec la gravité des traumatismes physiques et psychologiques.Oleksandre, soldat de 31 ans, a sauté sur une mine antipersonnel russe. Son amputation, il l’a “accepté rapidement” grâce à un suivi psychologique immédiat et sa prise en charge par le centre de Pouchtcha Vodytsia de Kiev, l’un des 488 établissements de réhabilitation du pays.Alors que la guerre entrera lundi dans sa quatrième année, l’OMS estime que 9,6 millions d’Ukrainiens vivent avec des troubles psychologiques. Le gouvernement ukrainien estime, lui, à cinq millions le nombre d’anciens combattants à accompagner dans l’après-conflit. Un défi énorme pour un pays dont le système de santé, hérité de l’Union soviétique, n’a jamais été pensé pour gérer un problème d’une telle ampleur, relève l’ONG ukrainienne spécialisée sur la santé mentale “Barrier Free”.”Nous avons tous vu des vieux films soviétiques, avec de vétérans de (l’invasion soviétique de) l’Afghanistan dans la rue, vodka à la main…”, remarque Oleksandre.- “Pas pris au sérieux” -Maksym Androussenko, ergothérapeute au centre, se rappelle lui comment un centre de réhabilitation lui avait proposé avant la guerre un emploi de chauffeur, illustration du fait que jusqu’à l’invasion russe, les spécialistes comme lui “n’étaient pas pris au sérieux”. “Ah ! Les bains de boue ! Comment faire sans ?” ironise, sourire en coin, ce spécialiste de la main de 25 ans qui se remémore les méthodes surannées qui faisait “plus de dégâts qu’autre chose.” En trois ans de guerre, l’Ukraine a beaucoup appris, échangeant avec des professionnels étrangers, se nourrissant de l’expérience du terrain, note-t-il, évoquant le yoga ou la musicologie parmi les méthodes pour aider les patients traumatisés. “Les collègues étrangers disent que nous avons accompli en peu de temps ce que certains pays auraient fait en dix ans”, affirme-t-il. Selon le ministère de la Santé interrogé par l’AFP, l’Ukraine compte 11.000 experts de la réhabilitation, sept fois plus qu’en 2022, et 9.000 nouveaux devraient rejoindre le système de santé d’ici 2026.Insuffisant, selon Maksym, qui note qu’il y a “beaucoup” de patients et “très peu de spécialistes”. Dans les couloirs des centres, les soldats jouent au billard.Sur le tableau des scores, certains ont inscrit leur matricule dégoulinant de sang dessiné au feutre rouge. “On se réhabilite !”, ironise un vétéran avant de frapper une boule. Quelques jours auparavant, il a perdu son fils qui combattait à ses côtés. – Société “pas prête” -Oleg, 28 ans, est lui traité pour des commotions cérébrales et des éclats d’obus dans le corps, après une explosion qui a aussi fauché un de ses amis sous ses yeux. “Mais je vais bien”, assure cette montagne au visage rond, tout en énumérant les noms de camarades tombés au combat. Il reconnaît cependant que, mentalement, il est “toujours au front” et supporte mal de voir des civils vivre un quotidien relativement normal à Kiev. “Pourquoi les hommes dans la rue ne se battent-ils pas ? Nous, la caste inférieure, combattons, les autres vont dans des boîtes de nuit !”, enrage-t-il. Oleksiï Didenko, psychologue de 25 ans, prédit que, sans un réel effort pour réhabiliter et réintégrer les vétérans, “la criminalité augmentera”. En outre, comme leurs prédécesseurs du Vietnam, d’Afghanistan où d’Irak, il y a une “tendance à la dépendance à l’alcool et à la drogue, des tendances suicidaires”.”La société ukrainienne n’est pas prête” à un tel défi, assène Oleksiï. Or, pour “aller de l’avant”, le pays devra “intégrer ces militaires à la société”. Oleg, lui, tourne en rond dans sa chambre du centre de réhabilitation. Son but, dit-il, est de “retourner au front” pour vaincre le “mal russe le plus vite possible et vivre une vie civile”.

Kohli hits ton as India push Pakistan to brink of Champions Trophy exit

Star batsman Virat Kohli struck an unbeaten 100 to lead India to a six-wicket win over arch-rivals Pakistan on Sunday and push the title holders to the brink of elimination from the Champions Trophy.Chasing 242 for victory, Kohli hit a boundary to seal the match with 45 balls to spare and register his 51st ODI ton after an innings which also saw him pass 14,000 runs in one-day international cricket.Kohli, 36, removed his helmet and raised his bat to the Dubai International Stadium crowd after taking India closer to the semi-finals with two wins in two outings in Group A.Pakistan have lost both their matches and will need Bangladesh to beat New Zealand on Monday to have any chance of staying in contention for a last-four spot.The top two teams from the two groups will make the semi-finals.”My job was clear — to control the middle overs, not take risks against the spinners and take on the pacers,” said Kohli.”I was happy with the template, it’s how I play in ODIs. I have a decent understanding of my game. “It’s about keeping the outside noise away, take care of my energy levels and thoughts. It’s easy for me to get pulled into expectations and frenzy around games like these.”Favourites India remained clinical in their chase despite losing skipper Rohit Sharma for 20 off Shaheen Shah Afridi.In-form Shubman Gill, who made 46 after his century in the opening win over Bangladesh, put on 69 runs with Kohli.India superstar Kohli started cautiously but reached 14,000 ODI runs with a trademark punch through cover off Haris Rauf.He is just the third man to break the 14,000-run barrier after India icon Sachin Tendulkar (18,426) and Sri Lankan great Kumar Sangakkara (14,234)Former captain Kohli raised his fifty with a boundary off Naseem Shah to loud cheers from the crowd.His hundred came in 111 balls, a knock that rolled back the years for the veteran who has 82 centuries across all formats but whose previous ODI ton came in the 2023 ODI World Cup semi-final.- ‘Bad shot selection’ -Kohli and Shreyas Iyer, who made 56, put the chase back on track with a stand of 114 after Gill’s departure when leg-spinner Abrar Ahmed bowled the opener.India bowled out Pakistan for 241 in 49.4 overs as left-arm wrist spinner Kuldeep Yadav returned figures of 3-40.Pakistan elected to bat first on what seemed a sluggish pitch but a slow approach from the batsman rarely threatened the Indian attack despite a 104-run partnership between Saud Shakeel (62) and Mohammad Rizwan (46).Khushdil Shah’s late cameo of 38 added some runs to the total before the innings folded with his wicket.The Pakistan openers began cautiously despite a wayward start by Indian pace spearhead Mohammed Shami who bowled five wides in an 11-ball first over.Shami, who returned figures of 5-53 in the win over Bangladesh, seemed to struggle with his ankle in his third over and left the field, returning soon after to India’s great relief.Babar Azam score 23 and fellow opener Imam-ul-Haq was run out on 10 before Shakeel and Rizwan got their heads down as Pakistan managed just one boundary in nearly 10 overs.”When Saud and I were batting, we wanted to go deep. But our shot selection was bad and we lost wickets, which is why we were kept to 240,” said Rizwan. A full house was expected at the venue but there were empty seats on view during the match.Pakistan next face Bangladesh on Thursday in Rawalpindi while India take on New Zealand in Dubai on March 2.

Manifestions de soutien à l’Ukraine en France, à la veille des trois ans de l’invasion

Plusieurs manifestations de soutien à l’Ukraine se sont tenues dimanche en France à la veille de l’anniversaire des trois ans de l’invasion russe à grande échelle et après la décision du président américain Donald Trump de négocier avec Moscou, ont constaté des journalistes de l’AFP.A Paris, ils étaient plusieurs milliers à défiler à l’appel d’associations de soutien à l’Ukraine, avec la participation de plusieurs syndicats dont la CGT et Solidaires. En tête de cortège, plusieurs élus parisiens, ont porté une banderole clamant: “Unissons-nous pour la victoire de l’Ukraine”.”Trump, Poutine, pas de négociations sans l’Ukraine!”, “Poutine, Poutine, massacre et assassine. Solidarité pour l’Ukraine!”, ont notamment scandé les manifestants.Selon Pierre Raiman co-fondateur de l’association “Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre”, il s’agit de montrer “que la façon de faire face à la menace russe, c’est de continuer à soutenir l’Ukraine”. “Autant se réveiller maintenant, sans être belliciste. Le but, ce n’est pas de faire la guerre à la Russie. C’est de protéger l’Europe et l’Ukraine”, a-t-il affirmé à l’AFP.Oleksandra Efros, une membre de l’association Kalyna, qui collecte de l’aide pour l’Ukraine, estime de son côté que “le monde est devenu indifférent. Les gens pensent à la paix mais pour eux, pas pour l’Ukraine”. Mais selon elle, “la Russie menace tout le monde aujourd’hui”.Même son de cloche chez Anna Melnychuk, jeune réfugiée d’une vingtaine d’années, qui estime que “le monde ferme les yeux et veut négocier avec les terroristes. C’est une énorme erreur”.Amnesty International était également présente dans le cortège. La directrice générale d’Amnesty France Sylvie Brigot a dit à l’AFP que son organisation était là “pour continuer à documenter les crimes de guerre qui continuent en Ukraine”.”Nous sommes particulièrement préoccupés par l’impact sur les populations les plus vulnérables et en particulier les enfants”, a-t-elle ajouté.Sur la place de la République, dans le centre de Paris, quelques militantes du mouvement féministe Femen ont mené une action sous une banderole: “Si la Russie s’arrête de combattre, il n’y aura plus de guerre. Si l’Ukraine s’arrête de combattre, il n’y aura plus d’Europe”. Le cortège s’est ensuite dirigé vers la place de la Bastille.Les manifestants arboraient des centaines de drapeaux ukrainiens bleu et jaune, ainsi que des drapeaux européens. Le cortège s’est mis en marche en déroulant un drapeau ukrainien long de 260 mètres.D’autres manifestations de moins grande ampleur ont également eu lieu en province.A Nice (sud), près de 700 personnes, selon la police, ont manifesté sous le mot d’ordre “Stop Poutine, aujourd’hui l’Ukraine, demain votre pays”. Ils ont défilé sur la promenade des Anglais, célèbre artère du front de mer, déployant une grande banderole jaune et bleue, brandissant des pancartes contre l’invasion russe, sur fond de chants patriotiques, selon un correspondant de l’AFP.A Strasbourg (est), environ 550 personnes, selon la police, se sont réunies sur le parvis de la cathédrale, a l’appel de l’association PromoUkraina.Dans la foule, de nombreux drapeaux jaunes et bleus, mais aussi des drapeaux géorgiens et des pancartes “l’Ukraine a le droit d’exister” ou “La Russie est un état terroriste”. “L’Ukraine est la première ligne de défense de l’Europe. Nous devons intensifier tout de suite notre soutien à la résistance ukrainienne. Nous avons une responsabilité historique. L’Europe est aux côtés de l’Ukraine, le sort de l’Europe c’est le sort de l’Ukraine”, a déclaré Thierry Sother, membre du groupe d’amitié France Ukraine de l’Assemblée Nationale, s’adressant a la foule.