Sri Lanka ex-president’s son issued travel ban in corruption case

The son of Sri Lanka’s former president Mahinda Rajapaksa was banned Monday from leaving the island nation following his arrest for alleged money laundering.The case against Yoshitha Rajapaksa dates back years, but has received renewed impetus since President Anura Kumara Dissanayake — who has vowed to fight endemic corruption — won a landslide election victory.Several members of the powerful Rajapaksa family and close associates have been charged with an array of offences over the years, including corruption and even murder — all of which are still pending in the courts.A former junior naval officer, Yoshitha Rajapaksa, 36, was hit with the travel ban after police said he was unable to explain the sources of income used to purchase a home while his father was in power from 2005 to 2015.He was arrested and spent two days in detention before being released Monday by a magistrate in Colombo on a bond of 100 million rupees ($344,000).Yoshitha had told investigators that he raised money to buy the property by selling a small bag of gems his grand-aunt had given him. She was unable to recall how she acquired the precious stones when asked.He was arrested in 2016 on a separate money laundering charge related to his purchase of a television network. Both cases have sat dormant for years. His older brother Namal, a lawmaker in Sri Lanka’s parliament, also faces separate money laundering charges which have not yet gone to trial. Dissanayake came to power in September 2024 after pledging to expedite the pending criminal cases and bring back stolen assets allegedly stashed abroad.Cabinet spokesman Nalinda Jayatissa told reporters in Colombo over the weekend that the new government was providing more resources to the criminal investigations department to speed up prosecution.”This is not a political witch hunt, but people voted us in to ensure that these dragging cases are concluded,” Jayatissa said.Mahinda Rajapaksa’s younger brother Gotabaya became president in 2019 but was forced out of office in 2022 after a popular revolt, sparked by a ruinous economic crisis.Gotabaya Rajapaksa also faces corruption charges over military procurements when he was a top defence official during Mahinda’s presidency at the tail end of Sri Lanka’s civil war.

Auschwitz: Macron appelle “à ne rien céder face à l’antisémitisme” au nom de “l’universalisme de la France”

Emmanuel Macron a promis lundi que “nous ne céderons rien face à l’antisémitisme sous toutes ses formes” à l’occasion du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.”L’universalisme de la France se nourrit de ces combats et se retrouve aussi dans cet imprescriptible”, a écrit le chef de l’Etat sur le livre d’or du Mémorial de la Shoah qu’il visitait lundi matin.Ces commémorations sont “un des derniers moments où nous pourrons tous bénéficier de la présence, des témoignages, de rescapés de la Shoah”, a-t-on souligné dans l’entourage du président.Dans le cadre des commémorations de la libération du camp d’Auschwitz, le président et son épouse Brigitte Macron participeront lundi après-midi en Pologne à la cérémonie internationale organisée sur le site d’Auschwitz-Birkenau en présence d’autres dirigeants étrangers.Ils se rendront ensuite au pavillon français qui accueille depuis 1979 une exposition permanente de la France à Auschwitz, dédiée à la mémoire des victimes françaises déportées dans le camp. De son côté, le Premier ministre François Bayrou procédera lundi à 18H30 au ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe à Paris en présence de représentants de l’Union des déportés d’Auschwitz.A Paris, la ministre de l’Education Elisabeth Borne, dont le père avait été déporté à Auschwitz, est attendue en fin de matinée au mémorial de la Shoah. La ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, inaugurera le jardin mémoriel de l’ancienne synagogue à Strasbourg avant d’échanger avec des collégiens sur la lutte contre le négationnisme et l’antisémitisme.Le président de la République a donné un relief important aux commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale, notamment autour des débarquements alliés en Normandie et en Provence, ainsi que des différentes étapes de la Libération. Il sera encore le 2 février à Colmar, en Alsace, dernière ville libérée de l’occupation allemande en territoire français.Plusieurs rendez-vous d’envergure sont ensuite prévus pour commémorer le 8 mai 1945, date de la fin de la guerre avec la capitulation de l’Allemagne nazie.

Auschwitz: Macron appelle “à ne rien céder face à l’antisémitisme” au nom de “l’universalisme de la France”

Emmanuel Macron a promis lundi que “nous ne céderons rien face à l’antisémitisme sous toutes ses formes” à l’occasion du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.”L’universalisme de la France se nourrit de ces combats et se retrouve aussi dans cet imprescriptible”, a écrit le chef de l’Etat sur le livre d’or du Mémorial de la Shoah qu’il visitait lundi matin.Ces commémorations sont “un des derniers moments où nous pourrons tous bénéficier de la présence, des témoignages, de rescapés de la Shoah”, a-t-on souligné dans l’entourage du président.Dans le cadre des commémorations de la libération du camp d’Auschwitz, le président et son épouse Brigitte Macron participeront lundi après-midi en Pologne à la cérémonie internationale organisée sur le site d’Auschwitz-Birkenau en présence d’autres dirigeants étrangers.Ils se rendront ensuite au pavillon français qui accueille depuis 1979 une exposition permanente de la France à Auschwitz, dédiée à la mémoire des victimes françaises déportées dans le camp. De son côté, le Premier ministre François Bayrou procédera lundi à 18H30 au ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe à Paris en présence de représentants de l’Union des déportés d’Auschwitz.A Paris, la ministre de l’Education Elisabeth Borne, dont le père avait été déporté à Auschwitz, est attendue en fin de matinée au mémorial de la Shoah. La ministre chargée de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, inaugurera le jardin mémoriel de l’ancienne synagogue à Strasbourg avant d’échanger avec des collégiens sur la lutte contre le négationnisme et l’antisémitisme.Le président de la République a donné un relief important aux commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale, notamment autour des débarquements alliés en Normandie et en Provence, ainsi que des différentes étapes de la Libération. Il sera encore le 2 février à Colmar, en Alsace, dernière ville libérée de l’occupation allemande en territoire français.Plusieurs rendez-vous d’envergure sont ensuite prévus pour commémorer le 8 mai 1945, date de la fin de la guerre avec la capitulation de l’Allemagne nazie.

Indian state implements contentious common civil code

An Indian state announced Monday it had begun implementing a common civil code to replace religious laws, stoking fear among minority Muslims of a looming nationwide rollout by the Hindu-nationalist ruling party.Introduction of a Uniform Civil Code (UCC) to replace India’s patchwork of laws on marriage, divorce and inheritance has been a longstanding goal of Prime Minister Narendra Modi’s Bharatiya Janata Party (BJP).The northern state of Uttarakhand, taking in much of the Indian Himalayas, on Monday became just the second Indian state to implement such a law. Goa, the beach resort state on India’s west coast, is the only part of the country that already had a common civil code — introduced when it was still a Portuguese colony.Supporters say the UCC gives Muslim women the same rights as others by ending polygamy, setting equal property inheritance rights for sons and daughters, and requiring divorce processes take place before a civil court.It also makes it mandatory for couples to register live-in heterosexual relationships — or else face a three-month jail term or a fine.Uttarakhand Chief Minister Pushkar Singh Dhami said in a press conference announcing the law’s enactment that the UCC would bring about “equality”.”This code is not against any sect or religion. Through this, a way has been found to get rid of evil practices in the society,” added Dhami.The BJP has long campaigned for a standardised civil code but that has fuelled tensions, especially among minority Muslims who say such a move would infringe on their religious freedoms.Critics see its introduction in Uttarakhand as part of signal from the BJP to its base and a promise to implement the UCC nationally.Other BJP-ruled states such as Uttar Pradesh and Madhya Pradesh have signalled plans to bring in their own civil codes.- ‘Attack on identity’ -Muslim leaders say the UCC challenges Islamic laws on divorce, marriage and inheritance.”This is an attack on our identity,” Asma Zehra, president of the All India Muslim Women Association, told AFP.This move would create “huge challenges” for Muslim women because it would lead to a conflict between state laws and those of their faith, she told AFP.”This law is totally biased against Muslims and is a manifestation of Islamophobia,” she added.Other clauses of the newly minted law also sparked objections, including the mandatory registration of partners living together.”It is absolutely contrary to the right to privacy and personal autonomy,” senior lawyer Geeta Luthra told AFP.The state should not enter into the realm of what citizens do consensually, Luthra added.The Uttarakhand assembly had passed the UCC bill in February last year.

Japon: démissions à la tête de Fuji TV après des allégations d’agression sexuelle visant un présentateur-star

Les deux principaux dirigeants de la chaîne privée japonaise Fuji TV ont démissionné lundi, à la suite du scandale entourant l’ex-présentateur vedette Masahiro Nakai, visé par des allégations d’agression sexuelle qui ont suscité l’indignation et conduit à une fuite des annonceurs.La situation était devenue intenable pour Fuji TV, sous une pression croissante depuis qu’un influent tabloïd a accusé fin décembre Masahiro Nakai, 52 ans, d’avoir imposé un acte sexuel non consenti à une femme en 2023, des faits caractérisant une agression.Cet ex-chanteur du boys-band SMAP dans les années 1990 était ensuite devenu une personnalité adulée à la télévision. Selon le tabloïd, il aurait versé 90 millions de yens (environ 560.000 euros) à cette femme pour régler ce que les autres médias locaux ont prudemment qualifié d'”inconduite sexuelle”.Après l’annulation de ses émissions, Masahiro Nakai a annoncé jeudi dernier mettre fin à sa carrière. “Je suis seul responsable”, a-t-il alors affirmé.Plus tôt en janvier, il avait assuré dans une déclaration que ce qui avait été rapporté était “différent des faits”. Son agence artistique avait précisé à des médias nippons que la star n’avait “jamais eu recours à la force, ni à la violence”.Au fil des semaines, Fuji TV a de son côté été critiquée pour son supposé manque de transparence: Koichi Minato, président de la chaîne, et Shuji Kanoh, président du conseil d’administration de Fuji Media (maison-mère de Fuji TV), ont finalement renoncé à leurs fonctions lundi.”Je voudrais présenter mes plus sincères excuses aux femmes concernées pour ne pas leur avoir accordé l’attention qu’il fallait, en raison d’une prise de conscience insuffisante aux droits humains”, a déclaré M. Kanoh devant la presse.”Je présente mes excuses aux téléspectateurs, aux annonceurs, aux membres de l’entreprise, aux actionnaires (…) pour la grande inquiétude et les désagréments causés par les informations de presse” des dernières semaines, a-t-il ajouté. Plus tôt en janvier, M. Minato avait admis que Fuji TV était au courant de l’affaire avant qu’elle ne soit rendue publique.Fuji TV a cependant réfuté les informations de presse selon lesquelles un employé de la chaîne avait organisé la soirée durant laquelle Masahiro Nakai a rencontré la femme, qui se serait déroulée au domicile de la star et dont les autres convives se seraient décommandés de concert.- “Graves manquements” -M. Minato avait déjà organisé le 17 janvier un point-presse réservé à quelques médias choisis, sans caméra, et durant lequel il avait refusé de répondre à de nombreuses questions, sous prétexte qu’une nouvelle enquête interne avait été ouverte… par un comité impliquant des employés de Fuji TV.Une opacité qui avait alimenté une nouvelle salve de critiques, notamment de la part de Rising Fun, filiale du fonds d’investissement américain Dalton Investment et important actionnaire de Fuji Media.Il y a “de graves manquements dans la gouvernance d’entreprise au sein de Fuji Media Holdings. La colère (…) ne va clairement pas disparaître” s’était-il indigné.Les annonceurs ont déserté la chaîne: plus de soixante-dix entreprises, dont Toyota et McDonald’s, ont retiré leurs spots publicitaires, tandis que le titre de Fuji Media dévissait en Bourse.”Nous sommes parfaitement conscients que nous avons porté atteinte à la crédibilité” de la chaîne, a reconnu lundi Koichi Minato.Il a expliqué être désormais lui-même “l’objet d’une enquête menée par un comité indépendant” et s’est engagé à “coopérer pleinement pour découvrir la vérité, empêcher que des problèmes similaires ne se reproduisent, et pour réformer la culture d’entreprise”.Le scandale pourrait bousculer l’équilibre économique de Fuji Television, diffuseur privé majeur au Japon, qui avait connu de fortes audiences dans les années 1980 et 1990 avec ses émissions de comédie et de chanson, et ses feuilletons.Il avait diffusé le premier film d’animation produit au Japon, “Astro Boy”, en 1963, et a produit plusieurs films, dont “Une affaire de famille” de Hirokazu Kore-eda, vainqueur de la Palme d’or 2018.Ce scandale survient après que l’empire des boys bands Johnny & Associates, aujourd’hui disparu et dont SMAP a longtemps été la tête d’affiche, a admis en 2023 des allégations d’abus sexuels de la part de son défunt fondateur.Le magnat de la musique Johnny Kitagawa, décédé à l’âge de 87 ans en 2019, avait pendant des décennies agressé sexuellement des adolescents et des jeunes hommes en quête de célébrité.

Japon: démissions à la tête de Fuji TV après des allégations d’agression sexuelle visant un présentateur-star

Les deux principaux dirigeants de la chaîne privée japonaise Fuji TV ont démissionné lundi, à la suite du scandale entourant l’ex-présentateur vedette Masahiro Nakai, visé par des allégations d’agression sexuelle qui ont suscité l’indignation et conduit à une fuite des annonceurs.La situation était devenue intenable pour Fuji TV, sous une pression croissante depuis qu’un influent tabloïd a accusé fin décembre Masahiro Nakai, 52 ans, d’avoir imposé un acte sexuel non consenti à une femme en 2023, des faits caractérisant une agression.Cet ex-chanteur du boys-band SMAP dans les années 1990 était ensuite devenu une personnalité adulée à la télévision. Selon le tabloïd, il aurait versé 90 millions de yens (environ 560.000 euros) à cette femme pour régler ce que les autres médias locaux ont prudemment qualifié d'”inconduite sexuelle”.Après l’annulation de ses émissions, Masahiro Nakai a annoncé jeudi dernier mettre fin à sa carrière. “Je suis seul responsable”, a-t-il alors affirmé.Plus tôt en janvier, il avait assuré dans une déclaration que ce qui avait été rapporté était “différent des faits”. Son agence artistique avait précisé à des médias nippons que la star n’avait “jamais eu recours à la force, ni à la violence”.Au fil des semaines, Fuji TV a de son côté été critiquée pour son supposé manque de transparence: Koichi Minato, président de la chaîne, et Shuji Kanoh, président du conseil d’administration de Fuji Media (maison-mère de Fuji TV), ont finalement renoncé à leurs fonctions lundi.”Je voudrais présenter mes plus sincères excuses aux femmes concernées pour ne pas leur avoir accordé l’attention qu’il fallait, en raison d’une prise de conscience insuffisante aux droits humains”, a déclaré M. Kanoh devant la presse.”Je présente mes excuses aux téléspectateurs, aux annonceurs, aux membres de l’entreprise, aux actionnaires (…) pour la grande inquiétude et les désagréments causés par les informations de presse” des dernières semaines, a-t-il ajouté. Plus tôt en janvier, M. Minato avait admis que Fuji TV était au courant de l’affaire avant qu’elle ne soit rendue publique.Fuji TV a cependant réfuté les informations de presse selon lesquelles un employé de la chaîne avait organisé la soirée durant laquelle Masahiro Nakai a rencontré la femme, qui se serait déroulée au domicile de la star et dont les autres convives se seraient décommandés de concert.- “Graves manquements” -M. Minato avait déjà organisé le 17 janvier un point-presse réservé à quelques médias choisis, sans caméra, et durant lequel il avait refusé de répondre à de nombreuses questions, sous prétexte qu’une nouvelle enquête interne avait été ouverte… par un comité impliquant des employés de Fuji TV.Une opacité qui avait alimenté une nouvelle salve de critiques, notamment de la part de Rising Fun, filiale du fonds d’investissement américain Dalton Investment et important actionnaire de Fuji Media.Il y a “de graves manquements dans la gouvernance d’entreprise au sein de Fuji Media Holdings. La colère (…) ne va clairement pas disparaître” s’était-il indigné.Les annonceurs ont déserté la chaîne: plus de soixante-dix entreprises, dont Toyota et McDonald’s, ont retiré leurs spots publicitaires, tandis que le titre de Fuji Media dévissait en Bourse.”Nous sommes parfaitement conscients que nous avons porté atteinte à la crédibilité” de la chaîne, a reconnu lundi Koichi Minato.Il a expliqué être désormais lui-même “l’objet d’une enquête menée par un comité indépendant” et s’est engagé à “coopérer pleinement pour découvrir la vérité, empêcher que des problèmes similaires ne se reproduisent, et pour réformer la culture d’entreprise”.Le scandale pourrait bousculer l’équilibre économique de Fuji Television, diffuseur privé majeur au Japon, qui avait connu de fortes audiences dans les années 1980 et 1990 avec ses émissions de comédie et de chanson, et ses feuilletons.Il avait diffusé le premier film d’animation produit au Japon, “Astro Boy”, en 1963, et a produit plusieurs films, dont “Une affaire de famille” de Hirokazu Kore-eda, vainqueur de la Palme d’or 2018.Ce scandale survient après que l’empire des boys bands Johnny & Associates, aujourd’hui disparu et dont SMAP a longtemps été la tête d’affiche, a admis en 2023 des allégations d’abus sexuels de la part de son défunt fondateur.Le magnat de la musique Johnny Kitagawa, décédé à l’âge de 87 ans en 2019, avait pendant des décennies agressé sexuellement des adolescents et des jeunes hommes en quête de célébrité.

La Bourse de Paris entraînée par la chute de Schneider Electric et Legrand

La Bourse de Paris évolue en terrain négatif lundi, lestée par la chute des géants des équipements électriques Schneider Electric et Legrand et le repli des valeurs technologiques, en raison de questionnements sur l’évolution du secteur de l’IA.Vers 10H00, heure de Paris, le CAC 40 reculait de 0,98%, soit de 75,19 points, à 7.852,43 points. Vendredi, le CAC 40 a gagné 0,44% et signé une neuvième séance d’affilée de gains, terminant au plus haut depuis le 4 juin, avant la dissolution de l’Assemblée nationale. Sur la semaine, il a avancé de 2,83%.Une startup chinoise, DeepSeek, a dévoilé la semaine dernière un modèle d’intelligence artificielle à l’architecture ouverte, assurant qu’il était capable de concurrencer OpenAI, mastodonte américain créateur de ChatGPT.Marchés et analystes digéraient lundi des informations selon lesquelles le modèle de DeepSeek serait performant tout en fonctionnant sur des puces à capacité réduite, au risque de bousculer la domination des groupes américains du secteur –dont le géant des puces Nvidia.DeepSeek, “en moins de deux mois et moins de 6 millions de dollars aurait réussi à construire un modèle IA à grande échelle, gratuit et en open source”, ce qui “interroge sur l’avancée technologique réelle des Américains dans l’IA”, commente Christopher Dembik, spécialiste de l’investissement chez Pictet AM. Ces évolutions “entraînent une réévaluation des attentes concernant l’avenir de l’IA. La petite startup de Hangzhou à l’origine de DeeepSeek reste entourée de mystère, mais son assistant a réussi à surpasser son concurrent, ChatGPT, et à s’emparer de la première place en tant qu’application gratuite la mieux notée sur l’App Store d’Apple aux États-Unis lundi dernier”, relève Patrick Munnelly, analyste de Tickmill Group. A la cote parisienne, Schneider Electric chutait lourdement de 7,17% à 251,55 euros et Legrand de 6,95% à 95,56 euros.La semaine précédente, ces deux géants avaient profité de l’annonce de Donald Trump d’un nouveau projet d’IA baptisé “Stargate”, comprenant des investissements d'”au moins 500 milliards de dollars” dans des infrastructures IA aux Etats-Unis. Ces deux valeurs avaient alors été portées par les perspectives de développement des infrastructures IA aux Etats-Unis.Le fabricant franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics reculait de 2,06% à 23,80 euros. Le spécialiste des semi-conducteurs Soitec chutait de 5,90% à 79,70 euros.Bureau Veritas poursuit son cheminLe groupe français Bureau Veritas (-2,95% à 28,96 euros), spécialisé dans l’inspection et la certification de produits, a annoncé lundi la fin des discussions en vue d’un “potentiel rapprochement” avec son concurrent suisse SGS.Un rapprochement de ces deux entreprises aurait fait émerger un géant européen de l’inspection et de la certification de produits avec “une valeur de marché combinée de presque 35 milliards de dollars”, selon les calculs de l’agence Bloomberg.