Mondial des clubs: Manchester City fait peau neuve pour rebondir

Après avoir tout raté cette saison, Manchester City et Pep Guardiola sont bien décidés dès mercredi à tourner la page de cette période noire au Mondial des clubs, aidés par une flopée de recrues, dont Rayan Cherki, et le retour du Ballon d’Or 2024 Rodri.Au moins un trophée par saison: c’était la routine des Citizens depuis l’exercice 2016-2017. C’est dire si le fiasco en Championnat d’Angleterre et en Ligue des champions vécu ces derniers mois constitue une anomalie pour la richissime formation mancunienne et son prestigieux entraîneur.Eliminé sans gloire en barrages qualificatif pour les 8e de finale de la C1 par le Real Madrid, 3e de Premier League, très loin derrière le champion Liverpool (13 points), City a plongé comme rarement et Pep Guardiola est apparu le plus souvent perdu et à court de solution. Deux ans à peine après être monté sur le toit du continent en soulevant la première Ligue des champions du club, la chute a été spectaculaire et brutale pour une équipe longtemps handicapée par les indisponibilités de plusieurs joueurs majeurs (Rodri, Mateo Kovacic, Ruben Dias) et le vieillissement de certains cadres (Kevin De Bruyne, Kyle Walker).     Cette Coupe du monde, qui démarre mercredi pour les Skyblues, face au Wydad Casablanca à Philadelphie, avant des rencontres contre Al-Ain (Emirats arabes unis) le 22 juin puis la Juventus Turin le 26, n’effacera pas les désillusions récentes mais peut donc être l’occasion de lancer la reconstruction.  “C’est une compétition très, très sérieuse. Le monde entier aura les yeux rivés sur ce tournoi et je peux vous assurer que nous allons tout donner. Nous y allons pour gagner”, a prévenu le technicien espagnol.Si le propriétaire émirati, le Sheikh Mansour, membre de la famille régnante d’Abou Dhabi, a très tôt misé sur la stabilité en prolongeant dès novembre 2024, c’est-à-dire en pleine crise sportive, le contrat de Guardiola jusqu’en 2027, l’effectif a subi de nombreuses retouches dont il s’agira de mesurer les premiers effets aux Etats-Unis.- Cherki très ambitieux -C’est avec quatre nouveaux joueurs, pour un total de près de 117 millions d’euros dépensés, que City a ainsi débarqué dans son camp de base de Boca Raton (Floride): le gardien anglais Marcus Bettinelli, le défenseur algérien Rayan Aït-Nouri, le milieu néerlandais Tijjani Reijnders et l’attaquant français Rayan Cherki. Des transferts qui s’ajoutent aux 202 millions d’euros déboursés au mercato d’hiver pour les arrivées d’Omar Marmoush, d’Abdukodir Khusanov, de Vitor Reis et de Nico Gonzalez.    Exit en revanche De Bruyne, parti à Naples, Kovacic, forfait (tendon d’Achille), et Jack Grealish, non convoqué pour cette Coupe du monde et clairement poussé vers la sortie à deux ans de la fin de son bail à Manchester. Avec Cherki, acheté 42 millions d’euros à Lyon, Guardiola a misé sur un élément à très fort potentiel, meilleur passeur de la dernière saison de Ligue 1. A 21 ans, le médaillé d’argent olympique, qui a fait des débuts fracassants en équipe de France en inscrivant un but splendide pour sa première sélection face à l’Espagne en demi-finales de la Ligue des nations (5-4), le 5 juin, a déjà affiché ses ambitions. “Quand vous voyez Rodri gagner le Ballon d’Or, il est clair qu’à Manchester City tout est possible. Je suis ici pour ça. Je suis prêt et je veux gagner toutes les compétitions. C’est formidable de disputer le premier Mondial des clubs et je veux y faire bonne impression”, a lancé dimanche l’ex-Lyonnais, qui pourrait bien être à l’avenir un formidable pourvoyeur de ballons pour le buteur norvégien Erling Haaland.Guardiola pourra aussi compter sur le rétablissement de Rodri, le métronome de son milieu, buteur en finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan il y a deux ans (1-0). Le Ballon d’Or 2024, qui a tant manqué aux siens après sa rupture des ligaments croisés en septembre dernier, a fait sa réapparition sur une pelouse le 20 mai en Premier League et pourrait changer à lui seul le visage des Citizens s’il retrouve rapidement son meilleur niveau. 

Mondial des clubs: au Real Madrid version Xabi Alonso de s’élancer

Sevré de titre majeur lors d’une saison où Kylian Mbappé fut un des rares à donner satisfaction, le Real Madrid, désormais entraîné par Xabi Alonso, veut se racheter au Mondial des clubs, où l’entame devrait être une formalité mercredi contre l’équipe saoudienne d’Al Hilal.A choisir, Florentino Perez, le patron des Merengues, préfèrerait voir son équipe naviguer dans les eaux turquoises d’une Super Ligue ne réunissant que les grandes puissances européennes du foot, plutôt que dans celles moins cristallines de la Coupe du monde des clubs, dont la nouvelle formule à 32 participants, “inclusive” selon la volonté du président de la Fifa Gianni Infantino, met aux prises des équipes de niveaux parfois très disparates.Mais son projet n’est vraiment pas certain de voir le jour et, en attendant, il incombe à ses joueurs d’une nouvelle fois écrire l’histoire, en devenant les premiers à s’adjuger cette compétition sous ce format inédit, comme leurs glorieux aînés menés par le légendaire Alfredo Di Stefano le firent 69 ans plus tôt avec la première Coupe d’Europe des clubs champions, ancêtre de la Ligue des champions remportée 15 fois.C’est une rencontre très déséquilibrée sur le papier qui attend pour commencer le Real mercredi au Hard Rock Stadium (15h00 locales, 21h00 françaises) face à un adversaire qu’il a déjà rencontré assez récemment dans cette épreuve, alors réduite à sept participants, et battu en finale de l’édition 2022 (5-3).- Alexander-Arnold et Huijsen titulaires ? -Al Hilal, qui compte 19 titres de champion d’Arabie saoudite, n’a plus dans ses rangs Neymar, reparti par la petite porte au Brésil après deux saisons traversées comme un fantôme, mais une colonie de mercenaires – les Serbes Aleksandar Mitrovic et Sergej Milinkovic-Savic, les Brésiliens Malcom et Marcos Leonardo, les Portugais Ruben Neves et Joao Cancelo – cornaqués par l’Italien Simone Inzaghi, tout juste débarqué de l’Inter Milan après la correction subie en finale de la C1 face au Paris SG (5-0).Pas de quoi intimider l’armada madrilène, renforcée ces derniers jours par le latéral anglais Trent Alexander-Arnold et le défenseur central espagnol Dean Huijsen, qui devraient faire leurs grands débuts sous leur nouveau maillot.Kylian Mbappé en revanche est incertain. Fiévreux ces dernières heures, il a été laissé au repos et une décision sera prise “au dernier moment” quant à sa participation à ce match, a indiqué en conférence de presse Xabi Alonso, pour qui ce sera aussi une première.L’Espagnol de 43 ans, ancien métronome du milieu de terrain madrilène (2009-2014), dont la reconversion au poste d’entraîneur lui a valu de mener le Bayer Leverkusen au titre en Bundesliga l’an passé, a la lourde tâche de succéder à Carlo Ancelotti, coach le plus titré de l’histoire du club, désormais à la tête de la sélection du Brésil. – “Opportunité” -Et il sait qu’il devra satisfaire au plus vite à l’exigence de résultats voulue par l’institution Real.D’autant que l’exercice 2024-2025 s’est soldé par une deuxième place en Liga, derrière le FC Barcelone vainqueur de tous leurs duels dont la finale de la Coupe d’Espagne, et une élimination en quart de finale de la Ligue des champions par Arsenal.Alonso aura eu de fait très peu de temps pour se familiariser avec ses joueurs, qu’il a découverts pour la plupart à leur arrivée en Floride en fin de semaine passée, même s’il sait forcément à qui il va avoir affaire, au regard du pedigree de Kylian Mbappé, Vinicius, Jude Bellingham, Thibault Courtois et évidemment Luka Modric, qui va disputer à 39 ans sa dernière compétition sous le maillot du Real.”Il nous faut faire vite, pour faire connaissance et en même temps nous entraîner. Nous devons commencer à former une équipe”, a-t-il dit à son arrivée à Miami, où Endrick, Ferland Mendy et Eduardo Camavinga ne sont pas, insuffisamment remis de leurs blessures et forfaits pour la compétition.A ce titre, l’entraîneur voit une double “opportunité” à saisir durant ce Mondial des clubs: “D’une part, ça va nous permettre de mettre en place des systèmes de jeu, pour savoir comment nous voulons que [l’équipe] se comporte. D’autre part, on va devoir se battre pour un trophée. Si nous réussissons sur les deux plans, cela peut être un bon début”.

Taiwan’s entrepreneurs in China feel heat from cross-Strait tensions

Bustling Taipei-style shopping streets, majestic temples to the island’s deities and thriving factories dot the eastern Chinese city of Kunshan, for years a hub for Taiwanese businesses.But now those firms are feeling the strain from cross-Strait tensions that have stoked safety fears among companies.Taiwanese entrepreneurs — known as “Taishang” in Mandarin — poured billions into mainland China since ties began improving in the 1990s, playing an important role in its rise to become the world’s second-largest economy.But their numbers have dwindled in recent years, with the number of Taiwanese working in China dropping from 409,000 in 2009 to 177,000 in 2022, according to estimates provided to AFP by the Straits Exchange Foundation, an unofficial intermediary between Taipei and Beijing. China’s economic slowdown and mounting trade tensions with Washington are partially responsible, the organisation says.But James Lee, a 78-year-old Taiwanese industrialist who was forced to close his cable and electrical outlet factory in southern Guangdong province in 2022, blames “politics”. “You have to be very careful when you speak,” Lee told AFP.”We Taiwanese businessmen are afraid.”Bolstered by their mastery of Mandarin and business acumen, Taishang have prospered as wily intermediaries between international markets and China’s vast industrial manufacturing base.Perhaps the most famous of them is Terry Gou, the founder of Foxconn whose vast factories in China churn out iPhones that have helped make it the world’s biggest contract electronics manufacturer.- No guarantee of safety -An hour’s drive from economic powerhouse Shanghai, Kunshan has been a key hub for Taiwanese-owned industry in China since the 1990s.”Back then, it was a rice field,” recalls Annie Wang, an industrialist from the island who arrived in Kunshan in 1996.”Taiwanese companies were fortunate to coincide with the 30 most glorious years of Chinese manufacturing,” she said.Now, Wang heads an electronics subcontracting manufacturing plant, a small technology park and a coffee utensil brand.At the height of the boom, Kunshan was home to more than 100,000 Taiwanese, according to unofficial figures from local associations.But the number of Taiwanese companies in the city has shrunk from more than 10,000 a decade ago to fewer than 5,000 today, according to the data.And the Taishang have felt the squeeze as relations between Taipei and Beijing plunge to their lowest depths in years.The Chinese Communist Party — which claims Taiwan as its territory but has never controlled it — has hardened its stance against alleged “Taiwanese independence activists”, even calling for the death penalty for alleged secessionism.New rules, which also encourage citizens to report alleged pro-independence activities, have had a chilling effect on Taiwanese businesses in mainland China.”We are not sending Taiwanese employees (to China) because we don’t know how to guarantee their safety,” said industrialist Lee.”The initial favourable conditions have disappeared, and now there are many additional risks,” Luo Wen-jia, vice chairman of the Straits Exchange Foundation, told AFP.China’s economic woes and rising production costs are adding to the problems.”When we first went there, we thought that China’s economy would continue to improve because its market is so large and its population is so big,” Leon Chen, a Taiwanese businessman who worked at a battery component factory in the southeastern province of Jiangxi, said.”But we haven’t seen this materialise because there are some issues — there is the US-China trade war and there was the pandemic,” he added.- Caught in crossfire -In response, Taiwanese manufacturers are turning to new, more profitable — and less politically sensitive — locales.”Some went to Vietnam, and some went to Thailand, Indonesia and the Philippines, and some returned to Taiwan,” Luo said.Between 2016 and 2024, Taiwanese investments in Vietnam approved by the Ministry of Economic Affairs in Taipei soared 129 percent, from US$451 million to more than US$1 billion.Over the same period, those to mainland China fell 62 percent, according to the same source.This decline could deal a blow to Beijing’s “united front” strategy, which has seen it lean on Taishang communities to promote Taiwan’s political integration and, ultimately, unification.And as Beijing launches military drills practising a blockade of Taiwan and Taipei cracks down on Chinese spies, Taishang risk being caught in the crossfire.In October 2023, Foxconn was placed under investigation by Chinese authorities — a move widely seen as linked to a bid for the Taiwan presidency by its founder.”There is no way to compare it with the heyday but we can still make ends meet,” said Chen.”If the environment for doing business in China becomes worse and worse, we would have no choice but to leave.”

Nearly two centuries on, quiet settles on Afghanistan’s British Cemetery

Aynullah Rahimi’s family has for decades tended the old cemetery in Kabul reserved for non-Afghans, but since the country’s latest war ended and foreigners left in droves, he says few now enter the oasis of quiet in the capital.Dating back to the Anglo-Afghan wars of the 19th century, the small plot of land in the city centre has interred and memorialised foreign fighters, explorers and devotees of Afghanistan who have died in the country over some 180 years. In the two decades of war between Western forces and the Taliban that ended in 2021 with the latter’s victory, there were a handful of burials and memorials attended by ambassadors and dignitaries at the British Cemetery. But these days, Rahimi quietly tends to the garden of roses and apricot trees, the calls of caged partridges louder than the rumbling traffic beyond the high stone wall that secludes the cemetery. “Before the Taliban came to power, many foreigners used to come here to visit every week,” he told AFP. “No one visits here much now, only sometimes a few tourists,” he said. The paint on the walls — hung with commemorative plaques for the dead of NATO countries who fought the Taliban, as well as journalists who covered the conflict — has chipped and weathered since the Taliban takeover in 2021, when Western embassies emptied. Where Kabul was once teeming with Western soldiers, diplomats, journalists and humanitarians, their presence has thinned dramatically. Adventurers from around the world are increasingly travelling to the country, despite lingering security risks and Taliban-imposed restrictions primarily targeting Afghan women — including a general ban on women entering Kabul’s parks.For those who know what’s behind the wall marked only by a small sign reading “British Cemetery”, they can pause in the shade in one of the few green spaces in the city fully open to foreign women. “This is a historical place,” Rahimi said, noting he hasn’t had interference by the Taliban authorities. Those whose countrymen are memorialised there are welcome, he added — “it’s their graveyard”.- The Ritchies -The last time the cemetery was full of the living, Rahimi said, was the burial of the latest person to be interred there — Winifred Zoe Ritchie, who died in 2019 at the age of 99.Ritchie’s family brought her body from the United States to Afghanistan to be laid to rest next to her husband, Dwight, who was killed in a car crash in southern Afghanistan 40 years earlier.  The Ritchies had worked and lived in Afghanistan, one of their sons later following in their footsteps — cementing the family’s ties to a country far from their homeland.The couple’s daughter, Joanna Ginter, has memories of her family wandering through markets, flying kites and raising pigeons in Kabul years before the city was engulfed by the first of many conflicts that wracked the country for 40 years. Their mother’s burial “was the first time (we visited) since we were there for my dad’s funeral”, Ginter told AFP, having travelled back to Kabul with relatives.  “I was very happy to get to go there, even though it was for a funeral.” Her mother’s grave marker stands out in light marble among the headstones, wobbly letters next to a long cross — a rare sight in Afghanistan. Older gravestones of some of the more than 150 people buried there bear the scars of conflict, names pockmarked into near unrecognisability by weapon fire that breached the wall. Other than thieves who broke through a fence where the cemetery backs onto a hill dotted with Muslim graves — “our graveyard”, Rahimi calls it — the caretaker says he is left mostly alone to his watch. The 56-year-old grew up helping his uncle who raised him tend to the cemetery, taking over its care from his cousin who fled to Britain during the chaotic withdrawal of foreign forces as the Taliban marched into Kabul. He had in turn taken up the post from his father, who guarded the cemetery and dug some of its graves for around 30 years. “They also told me to go to England with them, but I refused and said I would stay here, and I have been here ever since,” Rahimi said, certain one of his sons would follow in his footsteps. 

Bali: une vingtaine de vols annulés après l’éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki

Au moins une vingtaine de vols à destination et en partance de Bali, en Indonésie, ont été annulés après l’éruption d’un volcan situé à quelques centaines de kilomètres plus à l’est, a annoncé mercredi l’aéroport international de l’île.Le mont Lewotobi Laki-Laki, un volcan à deux sommets situé sur l’île touristique de Florès, a projeté mardi une énorme colonne de cendres dans le ciel, selon les autorités, qui ont élevé le niveau d’alerte à son maximum.Les compagnies aériennes Jetstar et Virgin Australia ont annulé leurs vols à destination de villes australiennes. Air India, Air New Zealand, TigerAir (Singapour) et Juneyao Airlines (Chine) ont également suspendu des liaisons “en raison du volcan”, peut-on lire sur le site internet de l’aéroport international de Bali.L’aéroport “fonctionne toujours normalement, mais “cela dépend de l’itinéraire et de la compagnie aérienne”, a déclaré à l’AFP un agent du service clientèle, qui ne souhaitait pas donner son identité.La compagnie Jetstar a confirmé les annulations à destination et en provenance de Bali dans un communiqué publié mercredi sur son site Internet, ajoutant que certains vols de l’après-midi seraient retardés jusqu’à ce que les cendres soient dissipées.”Selon les prévisions, le nuage de cendres devrait se dissiper plus tard dans la soirée (mercredi, ndlr). Par conséquent, les vols prévus cet après-midi seront reportés plus tard dans la soirée”, a indiqué la compagnie australienne à bas coût, filiale de Qantas et basée à Singapour.Plusieurs vols intérieurs de la compagnie AirAsia à destination de l’aéroport de Labuan Bajo, sur l’île de Florès, ont également été annulés.Mardi, il n’a été fait état d’aucun dégât ni aucune victime.Le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Abdul Muhari, a néanmoins indiqué dans un communiqué mardi soir qu’au moins un village a dû être évacué, sans donner le nombre d’habitants, et que des pluies de cendres ont été signalées dans plusieurs villages hors de la zone d’exclusion.Les habitants et les touristes doivent éviter toute activité dans un rayon d’au moins sept kilomètres autour du cratère du volcan, a déclaré le directeur de l’agence géologique indonésienne, Muhammad Wafid.En novembre, le Lewotobi Laki-Laki était entré en éruption à plusieurs reprises, faisant neuf morts et forçant des milliers de personnes à évacuer, et provoquant l’annulation de nombreux vols internationaux vers Bali.Laki-Laki, qui signifie “homme” en indonésien et haut de 1.584 mètres, est accolé à un autre volcan plus calme mais plus grand, de 1.703 mètres, le Perempuan, ce qui signifie “femme”.L’Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur le “Cercle de feu” du Pacifique.

Bali: une vingtaine de vols annulés après l’éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki

Au moins une vingtaine de vols à destination et en partance de Bali, en Indonésie, ont été annulés après l’éruption d’un volcan situé à quelques centaines de kilomètres plus à l’est, a annoncé mercredi l’aéroport international de l’île.Le mont Lewotobi Laki-Laki, un volcan à deux sommets situé sur l’île touristique de Florès, a projeté mardi une énorme colonne de cendres dans le ciel, selon les autorités, qui ont élevé le niveau d’alerte à son maximum.Les compagnies aériennes Jetstar et Virgin Australia ont annulé leurs vols à destination de villes australiennes. Air India, Air New Zealand, TigerAir (Singapour) et Juneyao Airlines (Chine) ont également suspendu des liaisons “en raison du volcan”, peut-on lire sur le site internet de l’aéroport international de Bali.L’aéroport “fonctionne toujours normalement, mais “cela dépend de l’itinéraire et de la compagnie aérienne”, a déclaré à l’AFP un agent du service clientèle, qui ne souhaitait pas donner son identité.La compagnie Jetstar a confirmé les annulations à destination et en provenance de Bali dans un communiqué publié mercredi sur son site Internet, ajoutant que certains vols de l’après-midi seraient retardés jusqu’à ce que les cendres soient dissipées.”Selon les prévisions, le nuage de cendres devrait se dissiper plus tard dans la soirée (mercredi, ndlr). Par conséquent, les vols prévus cet après-midi seront reportés plus tard dans la soirée”, a indiqué la compagnie australienne à bas coût, filiale de Qantas et basée à Singapour.Plusieurs vols intérieurs de la compagnie AirAsia à destination de l’aéroport de Labuan Bajo, sur l’île de Florès, ont également été annulés.Mardi, il n’a été fait état d’aucun dégât ni aucune victime.Le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Abdul Muhari, a néanmoins indiqué dans un communiqué mardi soir qu’au moins un village a dû être évacué, sans donner le nombre d’habitants, et que des pluies de cendres ont été signalées dans plusieurs villages hors de la zone d’exclusion.Les habitants et les touristes doivent éviter toute activité dans un rayon d’au moins sept kilomètres autour du cratère du volcan, a déclaré le directeur de l’agence géologique indonésienne, Muhammad Wafid.En novembre, le Lewotobi Laki-Laki était entré en éruption à plusieurs reprises, faisant neuf morts et forçant des milliers de personnes à évacuer, et provoquant l’annulation de nombreux vols internationaux vers Bali.Laki-Laki, qui signifie “homme” en indonésien et haut de 1.584 mètres, est accolé à un autre volcan plus calme mais plus grand, de 1.703 mètres, le Perempuan, ce qui signifie “femme”.L’Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur le “Cercle de feu” du Pacifique.